Mours-Saint-Eusèbe
Mours-Saint-Eusèbe est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Mours-Saint-Eusèbe | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | DrĂ´me | ||||
Arrondissement | Valence | ||||
Intercommunalité | Valence Romans Agglo | ||||
Maire Mandat |
Dominique Mombard 2020-2026 |
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Code postal | 26540 | ||||
Code commune | 26218 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
3 255 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 618 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 45° 04′ 20″ nord, 5° 03′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 173 m Max. 318 m |
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Superficie | 5,27 km2 | ||||
Unité urbaine | Romans-sur-Isère (banlieue) |
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Aire d'attraction | Romans-sur-Isère (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Romans-sur-Isère | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : DrĂ´me
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Liens | |||||
Site web | http://www.mourssainteusebe.fr | ||||
Ses habitants sont dénommés les Moursois.
GĂ©ographie
Mours-Saint-Eusèbe est limitrophe de la ville de Romans-sur-Isère (chef-lieu de canton). La commune se trouve à 23 km de Valence, à 80 km de Grenoble, à 106 km de Lyon.
Peyrins | Peyrins | Peyrins GĂ©nissieux |
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Peyrins | N | Génissieux Romans-sur-Isère | ||
O Mours-Saint-Eusèbe E | ||||
S | ||||
Romans-sur-Isère | Romans-sur-Isère | Romans-sur-Isère |
Relief et géologie
Sites particuliers :
Urbanisme
Typologie
Mours-Saint-Eusèbe est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Romans-sur-Isère, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[4] et 57 067 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romans-sur-Isère dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (34,8 %), terres arables (32,5 %), zones agricoles hétérogènes (13,4 %), forêts (11,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,5 %), prairies (0,6 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Quartiers, hameaux et lieux-dits
Site GĂ©oportail (carte IGN)[10] :
- Chalaire
- le Roulet
- les Armanières
- les Bornes
- les Bouchardières
- les Clapiers
- les Collères
- les Fourneaux
- les Gordets et Mondrions
- les Guillauds
- les Guinches
- les Perrières
- les Revols
- les Sabots et Rosettes
- les Vallettes
- Rochas et Rosettes
- Tancoa
Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :
- l'Amanière est un quartier attesté en 1891. Il était dénommé Larmanera en 1514 (archives de la Drôme, E 1855)[11].
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[12] :
- 937 : villa Arratica (cartulaire de Romans, 133).
- 1097 : mention de la paroisse : ecclesia de Moderatico, quod est Murs (cartulaire de Romans, 169).
- 1100 : mention de l'Ă©glise Notre-Dame : ecclesia Sancte Marie de Erratica (cartulaire de Romans, 200).
- 1155 : Mors (cartulaire de Romans, 300).
- 1385 : Mors supra Peyrinum (archives de la DrĂ´me, E 46).
- XVe siècle : mention de la paroisse : capella de Mors (pouillé de Vienne).
- 1521 : mention de la paroisse : ecclesia de Mours (pouillé de Vienne).
- 1542 : Mours près Romans (archives de la Drôme, E 1858).
- 1572 : mentions des seigneurs des Tours de Mours (archives de la DrĂ´me, E 1861).
- 1891 : Mours, commune du canton de Romans.
(non daté) : Mours-Saint-Eusèbe.
Étymologie
- Mours
Du germanique muor « marais, tourbière ».
- Saint-Eusèbe
La chapelle ruinée de Saint-Eusèbe est sur la commune de Peyrins[13]. La commune de Mours-Saint-Eusèbe faisait partie de celle de Peyrins avant 1880.
Histoire
Préhistoire et protohistoire
- Abri sépulcral et mobilier funéraire du chalcolithique[14].
- Pierre Ă cupules.
Du Moyen Ă‚ge Ă la RĂ©volution
La seigneurie :
- Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) de Mours est partagée entre le pouvoir temporel des dauphins et le pouvoir spirituel des religieux de Romans[14].
- Mours faisait partie du mandement de Peyrins[12].
- Milieu XVIe siècle : certains droits seigneuriaux sont aliénés aux Vallin qui s'intitulaient encore seigneurs des Tours de Mours en 1572[12].
1725 (démographie) : 78 hommes, 78 femmes, 31 garçons, 38 filles, 22 veufs, 9 domestiques[12].
Avant 1790, Mours était une paroisse du diocèse de Vienne et de la communauté de Peyrins, dont l'église était sous le vocable de Notre-Dame et dont les dîmes appartenaient au chapitre de Romans qui présentait à la cure[12].
La légende de saint Eusèbe
Chaque année, à la veille de la Saint-Jean, les sorciers de la région arrivaient à Mours sur leurs balais. Leur grand-maître, qui présidait sous la forme d'un bouc, faisait prêter serment à tous les participants de tuer et faire le mal en usant de tous leurs maléfices. Eusèbe aurait réussi à lutter contre ces sorciers. Il est toujours invoqué contre les puissances maléfiques.
De la RĂ©volution Ă nos jours
En 1790, Mours devient une section de la commune de Peyrins, de laquelle elle a été séparée, le 12 avril 1880, pour former une commune distincte du canton de Romans[12].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1881. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].
En 2020, la commune comptait 3 255 habitants[Note 3], en augmentation de 8,25 % par rapport Ă 2014 (DrĂ´me : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
Agriculture
En 1992 : vignes, lavandin[14].
Commerce et industrie
La commune possède une carrière[14].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Elle est probablement antérieure au Xe siècle : clocher-porche subsistant du premier édifice roman.
- Chaleyre, maison forte avec tour.
- Château de la Bouchardière construit au XIXe siècle.
Patrimoine culturel
- L'église abrite un musée d'art sacré : orfèvrerie, étains, ornements[14], et d'autres objets : vêtements liturgiques, livres, sculptures, peintures, reliquaires, etc., en tout plus de 15 000 objets de cultes.
HĂ©raldique, logotype et devise
Blason | Taillé : au 1er coupé émanché d'azur et de sinople, au 2d d'azur à trois burelles ondées d'argent ; le tout sommé d'un chef cousu* de gueules chargé d'une billette couchée d'argent surchargée de neuf tourteaux de sable (pierre à cupules) et accostée de deux coquilles d'or[20]. |
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Détails | * Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives : gueules sur azur. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Mours-Saint-Eusèbe sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2011.
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Romans-sur-Isère », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 6 (L'Amanière).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 242 (Mours).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 338 (Saint-Eusèbe).
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Mours-Saint-Eusèbe.
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « 26218 Mours-Saint-Eusèbe (Drôme) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).