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Mosaïque de forêt-savane guinéenne

La Mosaïque de forêt-savane guinéenne (littéralement depuis l'anglais Guinean forest-savanna mosaic) est une des écorégions définies par le WWF ; c'est un des biomes de savanes et forêts claires tropicales et subtropicales de l'ouest africain.

Mosaïque de forêt-savane guinéenne
Écorégion terrestre - Code AT0707[1]
Description de cette image, également commentée ci-après
Transition entre la forêt et la savane sur la route de Kenema à Kailahun, au Sierra Leone.
Géographie et climat
Superficie[2] :
670 790 km2
min.max.
Altitude[2] :m1 798 m
Température[2] :19 °C33 °C
Précipitations[2] :mm946 mm
Conservation
Statut[4] :
Critique / En danger
Aires protégées[5] :
9,7 %
Anthropisation[5] :
25,0 %
Espèces menacées[5] :
37
Ressources web :

Localisation

Description de l'image Ecoregion AT0707.svg.

Cette écorégion occupe une superficie de 673 600 km2, couvrant le sud et l'ouest du Sénégal, l'ouest de la Gambie, le nord de la Sierra Leone, une grande partie du sud de la Guinée, une grande partie de la Guinée-Bissau, le centre de la Côte d'Ivoire et du Ghana, l'extrême est du Nigeria et la zone sud du Togo et du Bénin (que l'on appelle Dahomey Gap ou « couloir sec dahoméen »).

Elle est constituée de prairies et de forêts plus ou moins denses qui se situent entre la Savane ouest soudanienne au nord et la Forêt tropicale humide au sud et à l'ouest. Elle forme une zone mixte entre ces deux biomes. Le sillon du Dahomey sépare les parties haute et basse de la Forêt guinéenne de l'Ouest africain. Elle comprend de nombreuses étendues et cours d'eau, ce qui rend cette zone écologiquement plus diverse que la zone de savane septentrionale. Les paysages ripariens et les zones humides sont particulièrement riches sur le plan de la biodiversité, notamment aviaire. On y trouve également de petites collines.

Elle est différente de la mosaïque de forêt-savane du Congo du Nord et en est largement séparée par les hauts plateaux camerounais.

La faune et la flore

Ce climat tropical sec favorise les graminées et inhibe la croissance de la plupart des espèces d'arbre. Le feu, notamment d'origine anthropique, y a également une part importante. Certaines espèces comme la Lophira laceolata sont résistantes au feu.

Cette écorégion ne dispose pas d'espèces endémiques, mais de nombreuses espèces de grands mammifères tels que les lions et les éléphants d'Afrique y vivent. Les parcs nationaux présents dans cette zone attirent cependant peu de visiteurs, en comparaison avec ceux d'Afrique de l'Est ; les aires préservées n'y occupent en 2008 que 2 % des terres. D'une manière générale, les aires protégées et leurs infrastructures sont sous-financées.

La culture sur brûlis et, plus généralement, l'occupation des terres à des fins agricoles ainsi que la chasse sont les principales menaces pour la biodiversité de la zone.

Aires protégées

La Dent de Man (Côte d'Ivoire) dans le parc national du Mont Sangbé en mars 2008.

En 2017, les aires protégées représentent 107 116 km², soit 16% de l'écorégion. Elles comprennent :

Références

  1. (en) D. M. Olson, E. Dinerstein, E. D. Wikramanayake, N. D. Burgess, G. V. N. Powell, E. C. Underwood, J. A. D'Amico, I. Itoua, H. E. Strand, J. C. Morrison, C. J. Loucks, T. F. Allnutt, T. H. Ricketts, Y. Kura, J. F. Lamoreux, W. W. Wettengel, P. Hedao et K. R. Kassem, « Terrestrial Ecoregions of the World: A New Map of Life on Earth », BioScience, vol. 51, no 11, , p. 935-938.
  2. (en) World Wildlife Fund, « The Terrestrial Ecoregions of the World Base Global Dataset », sur http://worldwildlife.org (consulté le ). Disponible alternativement sur : Loyola RD, Oliveira-Santos LGR, Almeida-Neto M, Nogueira DM, Kubota U, et al., « Integrating Economic Costs and Biological Traits into Global Conservation Priorities for Carnivores », PLoS ONE, (consulté le ), Table S1. Les données de température et de précipitations sont les moyennes mensuelles minimales et maximales.
  3. (en) G. Kier, J. Mutke, E. Dinerstein, T. H. Ricketts, W. Küper, H. Kreft et W. Barthlott, « Global patterns of plant diversity and floristic knowledge », Journal of Biogeography, vol. 32, , p. 1107–1116 (DOI 10.1111/j.1365-2699.2005.01272.x, lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  4. (en)World Wildlife Fund, « WildFinder: Online database of species distributions », , données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  5. (en) J. M. Hoekstra, J. L. Molnar, M. Jennings, C. Revenga, M. D. Spalding, T. M. Boucher, J. C. Robertson, T. J. Heibel et K. Ellison, The Atlas of Global Conservation : Changes, Challenges, and Opportunities to Make a Difference, Berkeley, University of California Press, (lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
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