Accueil🇫🇷Chercher

Moras

Moras est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Moras
Moras
Place de l’église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Département Isère
Arrondissement La Tour-du-Pin
Intercommunalité Communauté de communes Les Balcons du Dauphiné
Maire
Mandat
Sylvie Bogas
2020-2026
Code postal 38460
Code commune 38260
DĂ©mographie
Population
municipale
523 hab. (2020 en augmentation de 3,36 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 63 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 41′ 18″ nord, 5° 15′ 32″ est
Altitude Min. 275 m
Max. 436 m
Superficie 8,32 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Charvieu-Chavagneux
Législatives Sixième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Moras
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Moras
Géolocalisation sur la carte : Isère
Voir sur la carte topographique de l'Isère
Moras
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Moras
Liens
Site web www.moras38.fr

    Les habitants sont appelés les Morassiens.

    GĂ©ographie

    Situation et description

    Moras est situé au milieu de la partie sud de l'Isle-Cremieu, les collines, en opposition au plateau au nord. À 350m d'altitude sur le versant sud d'une colline dominée par une chapelle (alt 385m) et le cimetière avec vue sur le mont Blanc (visible depuis de nombreux autres points de vue de même que la chaîne des Alpes), tandis que le bas du village est occupé par un étang au centre d'un grand marais. Cette position enclavée rend l'accès et les aménagements moins faciles qu'ailleurs. La surface boisée du territoire de Moras est relativement importante.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    L'étang de Moras est situé sur le territoire de la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Moras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (45,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,5 %), forêts (29 %), terres arables (14,8 %), prairies (10,4 %), zones humides intérieures (6,9 %), zones urbanisées (3,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom de Moras viendrait d'une racine pré-latine *murr au sens de « hauteur, tertre, éminence », qui a donné *mor- accompagné de la racine pré-gauloise -ate[7].

    Ernest Nègre dit : Moras au XIIIe siècle, du franco-provençal mouro, « mamelon de terrain », avec un suffixe augmentatif -as[8]

    On peut toutefois noter que le même site cite aussi le germanique *môra, « marais » pour d'autres lieux. Le lieu est au milieu de l'isle Cremieu, paysage de collines dont Moras ne diffère pas, sur un versant, tandis que le bas du village est occupé par un étang au centre d'un grand marais.

    Le hameau de Moraize, juste derrière un autre colline est situé au-dessus d'un autre marais asséché où se tenaient des étangs.

    Histoire

    Tour de Moras.

    L'enquête de 1339, signale deux maisons fortes : l'une avec tour, maison forte dite tour de Moras, inscrite à l'inventaire général du patrimoine culturel, région Rhône-Alpes[9]; et l'autre décrite comme « maison fortifiée mais pas forte », et unus ipsorum nobilium habet in dicta parrochia domum fortem cum turri et alius habet domum deffensabilem, sed non ita fortem[10].

    Avant la RĂ©volution française, la monarchie soutient la rĂ©action seigneuriale par les Ă©dits de triage, et attribue au comte d'Esparre et Ă  Mme de la Tournelle les deux-tiers des bois possĂ©dĂ©es collectivement par la communautĂ© villageoise, d'une superficie totale de 600 arpents, en 1778[11].

    L'arbre de la liberté planté aux premiers temps de la Révolution française a eu la chance de prendre racine. Mais, à la fin de la décennie révolutionnaire, il est abattu le 22 ventôse an VI. Lors de la Révolution de 1848, un marronnier est planté pour le remplacer, toujours vivant en 1986[12]. Il a pris sa place dans le folklore local : on raconte qu'il a été arrosé avec cent litres de vin lors de sa plantation[13].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Mairie de Moras

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mai 2020 Bernard Bourgier PCF Retraité
    mai 2020 novembre 2021[14] Éric Sucillon
    janvier 2022[15] En cours Sylvie Bogas

    Population et société

    DĂ©mographie

    En 2020, la commune de Moras comptait 523 habitants. Ă€ partir du XXIe siècle, les recensements rĂ©els des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations.

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    314325338301372370382400413
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    365380367356309302300295286
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    282251254208204214194215203
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    190167188359339418457468497
    2018 2020 - - - - - - -
    515523-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee Ă  partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

    MĂ©dias

    Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

    Cultes

    La communauté catholique et l'église de Moras (propriété de la commune) sont desservies par la paroisse catholique de Saint-Martin de l'Isle Crémieu (relais de la vallée) qui elle-même est rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[18].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise en 2015.
    • Maison forte dite tour de Moras
    La maison forte est remaniée aux 3e quart du XVe siècle et au 4e quart du XVIIIe siècle.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Moras possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. « Des Maures et des Sarrasins en France », sur Vous voyez le topo (consulté le ).
    8. « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs », sur henrysuter.ch (consulté le ).
    9. « Maison forte, dite tour de Moras », notice no IA38000040, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    10. Annick Ménard-Clavier, doctorante à l'EHESS, Les maisons fortes du Grésivaudan au Moyen Âge, mémoire pour l'obtention du DEA, sous la direction de Jean-Marie Pesez, EHESS, Lyon, 1996.
    11. Roger Pierre, « Libertés et contraintes des communautés villageoises dans les pays de la Drôme à la veille de la Révolution », Études drômoises, no 64, mars 1985, p. 20.
    12. F. Monteiller « Enquêtes sur les arbres remarquables de la Drôme », Études drômoises, no 69, décembre 1986, p. 45.
    13. Monteiller, op. cit., p. 49.
    14. « Éric Sucillon, le maire de Moras, quitte son poste », sur Le Dauphiné libéré, (consulté le )
    15. « Sylvie Bogas est la nouvelle maire de Moras », sur Le Dauphiné libéré, (consulté le )
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    18. Site de la paroisse de Crémieu, page sur le territoire de la paroisse, consulté le 17 août 2022.
    19. « Eglise paroissiale Saint-Christophe », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.