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Morainville-Jouveaux

Morainville-Jouveaux est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Morainville-Jouveaux
Morainville-Jouveaux
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Bernay
Intercommunalité Communauté de communes Lieuvin Pays d'Auge
Maire
Mandat
Jacques Enos
2020-2026
Code postal 27260
Code commune 27415
Démographie
Gentilé Morainvillais
Population
municipale
368 hab. (2020 en diminution de 3,16 % par rapport à 2014)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 13′ 21″ nord, 0° 26′ 47″ est
Altitude Min. 90 m
Max. 171 m
Superficie 15,39 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Beuzeville
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Morainville-Jouveaux

    Géographie

    Localisation

    Morainville-Jouveaux est une commune de l'Ouest de l'Eure en Normandie. Elle se situe à l'ouest de la région naturelle du Lieuvin[1].

    Hydrographie

    La rivière d'Angerville y prend sa source[4].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de température : 10 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 868 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lieurey », sur la commune de Lieurey, mise en service en 2000[11] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[12] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 879,1 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Deauville », sur la commune de Deauville, mise en service en 1973 et à 31 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[15] à 10,7 °C pour 1981-2010[16], puis à 11 °C pour 1991-2020[17].

    Urbanisme

    Typologie

    Morainville-Jouveaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [18] - [19] - [20]. La commune est en outre hors attraction des villes[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,6 %), prairies (39,3 %), forêts (6,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Morenvilla (reg. Phil. Aug.) en 1210, Morainville la Mansellerie en 1828 (Louis Du Bois)[25].

    La « villa de Maurinus », nom de personne latin tardif qui se perpétue dans le nom de famille très répandu Maurin/Morin.

    Morainville-près-Lieurey absorbe l'ancienne commune de Jouveaux le , par fusion simple[26]. Morainville-près-Lieurey est renommée Morainville-Jouveaux le [27].

    Jouveaux est attesté sous les formes Joveaus et Jouvelli (p. de Lisieux), puis Jovels[28].

    Lieurey est une commune voisine.

    Histoire

    Moyen Âge

    En 1180 : Simon de Morainville rendit compte et paya au trésor royal une somme de 50 livres. En 1182 environ, Hugues d'Arnières fit donation de la moitié du Moulin Chapel à Simon de Morainville en présence de Robert du même nom. En 1210, Robert de Morainville tenait de l'abbaye de Cormeilles un fief de chevalier. En 1315, Hugues de Morainville seigneur de ce lieu donna, en pure aumône, aux religieux de Cormeilles, la moitié des dîmes de la paroisse et le droit de présenter à la cure. Ce fief est depuis lors, jusqu'à la Révolution, resté entre les mains des religieux. En 1320, Morainville, dépendant de la sergenterie de Folleville, comptait 200 feux. En 1350, d'après une présentation faite à Saint-Ouen de Morainville, les religieux de Cormeilles étaient curés primitifs, le curé réel était leur vicaire. En 1348, une épidémie très grave de peste dévasta la France et la Normandie fut profondément affectée (beaucoup plus que par exemple la Picardie, qui est presque épargnée : les Picards voient là une preuve de leur supériorité ; Dieu punit les méchants et préserve les purs). Aux XIVe et XVe, à cheval sur les deux siècles, la guerre de Cent Ans (voir pour Jouveaux, le sieur Godefroi d'Harcourt) a très certainement touché la population de Morainville, au même titre que la peste, ce qui entraîna un repeuplement par un apport extérieur à la Normandie.

    Époque moderne

    Aux XVe et XVIe siècles, la Réforme et la Contre-Réforme touchent également Morainville puisqu'en 1685 l'édit de Nantes est révoqué et les manifestations religieuses interdites. À Morainville, les protestants se rassemblent dans les combles d'une demeure située en bordure de la rue Huguenot dans lesquels se trouve toujours un autel de pierre. D’autre part, Charles aux Epaules (fils) embrassa la religion dite réformée et mourut en 1580. Son fils Henri épousa Jeanne de Bours en 1585, une huguenote zélée. Il mourut catholique en 1607.

    Sous la Révolution, le désordre régnait sur le canton de Cormeilles comme partout ailleurs. Le commerce se ressentait des agitations de l'époque. On avait beaucoup de difficultés à écouler ses produits. L’absence de petits assignats rendait plus compliquées encore les transactions, et on vit dès cette époque plusieurs fabricants renvoyer leurs ouvriers, faute de ne pouvoir subvenir au paiement de la main d'œuvre. L'un d'entre eux M. Delaunay de Morainville renvoya 500 femmes qu'il employait annuellement à filer le lin. Nous ne pouvons pas affirmer qu'il s'agit du même Delaunay qui était maire de la commune durant ces années. D'autres mesures prises eurent des conséquences parfois fâcheuses. Les marchands devaient faire connaître la quantité de marchandises dont ils étaient nantis. Quelques agriculteurs se soumirent bien aux ordres de la commune mais la majorité persista dans son refus de livrer ses grains au prix fixé. Dès lors, les halles furent insuffisamment approvisionnées et on craignit de se voir en proie aux horreurs de la famine. Beaucoup devinrent suspects, même les plus serviles à qui on reprochait d'être restés fidèles aux nobles. Aussi les prisons s'emplissaient de gens suspectés de sentiments ou d'actions contraires à la Révolution. Ainsi une fille de Morainville fut mise en lieu de sûreté pour avoir proféré des injures contre les prêtres jureurs (ceux qui jurèrent fidélité à la constitution civile du clergé), qui n'étaient en réalité disait-elle « que des cochons qui se grattent et en qui on ne devait pas faire confiance ». Les archives contiennent aussi l'inventaire des biens saisis au titre de biens nationaux de Louis André de Folleville qui a émigré à l'étranger durant ces années troubles et cette liste est assez importante. Là aussi, nous ne pouvons pas affirmer s'il s'agit du même De Folleville, maire jusqu'en 1790.

    Depuis l'Empire et jusqu'à nos jours, le village a bien changé comme on peut le constater sur les tableaux suivants :

    • la population ne cesse de diminuer passant de 1161 en 1806 à 278 en 1982 Jouveaux compris ;
    • l'utilisation des terres a beaucoup changé passant des labours à la prairie permanente entrainant un bouleversement des professions ;
    • tous les métiers liés au textile ont entièrement disparu. Il faut savoir qu'à Morainville on fabriquait, pour le compte du château des Champs et celui de Lieurey, des passements[29] et des aubertines[30]. Il faut toutefois nuancer le nombre de tisserands car certains devaient exercer à temps partiel ;
    • au niveau des commerces en 1856, on comptait 6 boulangers, 5 bouchers, 9 épiciers, 4 crémiers, 11 cafetiers alors que le dernier café tabac épicerie a fermé en 1985 ;
    • le chemin de fer de Cormeilles à Glos-Montfort qui passait dans le vallon entre Morainville[31] et Saint-Sylvestre-de-Cormeilles a fermé en 1946. La convention publiée au Journal officiel du prévoyait une halte[32] à Morainville.

    Après la Seconde Guerre mondiale, le remembrement a profondément altéré l'ancien paysage de bocage, en augmentant la taille des parcelles, et en supprimant de nombreux chemins et haies[33].

    Une maison de l'association Les Enfants de la Terre se trouve à Morainville-Jouveaux[34].

    Les fiefs

    Monument aux morts.

    Les fiefs de Morainville étaient au nombre de 14, le plus important étant les Mortiers. Les autres sont :

    Blangy, la Boissière, les Bosqueries, le Breuil, les Castelliers, la Fauverie, Folleville, les Hautes Terres, Les Louveries, Montaigu, Rougecourt, le Saussay, la Varende.

    Les Mortiers

    1315. Hugues de Morainville donna le patronage de cette paroisse à l'abbaye de Cormeilles.

    1334. Jehan de Morainville est cité dans plusieurs jugements.

    1356. Joachim de Morainville rendit aveu à l'abbaye de Cormeilles du noble fief de la Mare des Mortiers, à cause duquel il avait droit de cour usage et droits honoraires en l'église de Morainville, à cause du patronage aumôné par ses prédécesseurs.

    1374. Robin de Morainville remplace Joachim.

    Ânes et colombier.

    1405. Jean de Morainville IIe du nom vendit le fief à Richard Gasset le 1er mai. Jean Gosset ayant refusé de se soumettre aux Anglais, l'office de la sergenterie de Préau qu'il tenait fut accordé le à Robin Piedelièvre, bourgeois de Cormeilles.

    1435. Jean Gosset donna aveu pour le fief des Mortiers.

    1463. Nicolas et Jean Gosset furent trouvés nobles par Montfaurt.

    1470. Les deux frères se présentèrent à la montre de Beaumont pour faire le service pour eux deux, fut “prins” Jean Gosset en homme d'armes avec 2 archers 1 coustellier et 1 page, suffisamment montés et armés.

    1497. Nicolas Gasset rendit aveu pour les Mortiers et, l'année suivante, il maria sa fille, Anne dame de Lieurey et de La Tillaye, avec Charles aux Épaules, seigneur de Sainte-Marie.

    1545. Charles aux Épaules rendit aveu pour ce fief. Celui-ci laissa deux fils, Nicolas et Charles aux Épaules ; ce dernier épousa Françoise de Mouchy ; il embrassa la religion dite réformée et mourut vers 1580.

    1585. Henri Robert aux Épaules, son fils, épousa Jeanne de Bours dont il eut 3 filles : Suzanne, Jeanne et Judith.

    Source de la Rivière d'Angerville.

    1607. Judith aux Épaules épousa Jacques du Fay auquel elle porta les Mortiers.

    1660. Robert du Fay, fils de Jacques du Fay, vendit le fief à Jacques Pecqueult.

    1690. Pierre Pecqueult fit donation entre vifs du fief des Mortiers à Me Pierre Le Roy qui, dans un acte de 1700, prend le titre de sieur des Mortiers, patron honoraire de Morainville. Il eut 2 fils, Jacques et Louis Le Roy.

    1740. Jacques Le Roy jouissait du fief et il est dit seigneur des Mortiers en 1752 et mourut en 1769 sans enfants.

    1770. Louis Le Roy, sieur de la Mancellerie, succéda à son frère et bientôt fit sommation au curé de Morainville de lui rendre les honneurs dus au patron.

    1777. Jean Alexandre de Varin acheta les Mortiers à Pierre Alexandre Le Roy. Il fut le dernier seigneur des Mortiers et mourut en 1809.

    1847. Mme Varin veuve Tesserant vendit la propriété à Georges Schupman.

    1871. Pierre Hébert devint propriétaire des lieux.

    Ancienne mairie de Jouveaux.

    1888. Émile Albert Lepelletier, maire de Morainville, prit possession des Mortiers.

    Émile Lepelletier, qui mourut le , dans sa 71e année, fit trois testaments en 1928, le premier au bénéfice de la commune et le dernier en date au bénéfice de l'hôpital de Pont-Audemer qui fut propriétaire du château de 1929 à 1985.

    Le dernier acquéreur, un particulier, a entrepris sa restauration à partir de 1985 et a poursuivi après un incendie[35] survenu le .

    Jouveaux

    Jouveaux remonte aux temps mérovingiens et la paroisse est dédiée à saint Germain d'Auxerre. Les seigneurs en étaient les patrons.

    1184. Le mobilier d'Hélie de Jouveaux et de son frère Robert, en fuite à cause de la mort de G. Corol, fut vendu et produisit au trésor 25s 4d.

    1190. Guillaume de Bailleul, en donnant au Bec son moulin de Cauquinvilliers y joignit deux vavasseurs libres à Jouveaux (un vavasseur est un vassal d'un autre vassal).

    Église de Jouveaux.

    1271. L'abbaye du Bec fit l'acquisition d'une rente de 6d sur le fief de T. Cotterel sis à Jouveaux et en 1293 de 15d de rente sur des héritages situés dans la paroisse.

    1300. Les habitants de Jouveaux se rachètent envers le Bec du droit de gerbage par 40s de rente.

    1320. Jouveaux compte 92 feux.

    1340. Godefroy d'Harcourt demanda la main de Jeanne Bacon fille de Roger ; mais elle avait déjà été demandée par le maréchal Bertran pour son fils Guillemet. De là, une rivalité entre les deux familles ; Godefroy d'Harcourt poursuivra de sa haine la famille Bertran pendant des années ; cela l'amènera à guider le roi d'Angleterre, cela malgré un serment de fidélité au roi de France. Il a ravagé la Normandie après avoir livré une guerre privée à la famille Bertran, en dépit de l'interdiction du roi de France. Après deux ans d'exil, il reviendra à la cour de France. Puis, toujours poussé par la haine, il retournera avec les Anglais et sera tué sur un champ de bataille par les Français.

    1344. Supplice de Guillaume Bacon, seigneur de Jouveaux qui paie ainsi chèrement sa complicité avec Godefroy d'Harcourt. Tout ceci amène à penser que les plaies de cette guerre dont il a été parlé au sujet de Morainville ont dû être vives dans la région.

    Entrée de Jouveaux.

    1350. Roger Bacon, seigneur de Molay, devient patron de Jouveaux.

    1376. Jeanne Bacon, veuve de Jean de Luxembourg depuis 1370, donna les fiefs aux moines de Saint-Évroult avec le patronage de l'église et de ses dépendances.

    1509. Guillaume de Hally seigneur de Jouveaux fut anobli.

    1667. Alexandre de Hely maintenu de noblesse.

    1681. Philippe de Hally seigneur de Jouveaux.

    1683. Christophe de Hally remplace Philippe.

    1729. Inhumation de Gabriel d'Auge, fils de Louis de Halley, il avait eu Jouveaux par sa mère.

    1726. Jacques de Parfouru épouse Madeleine d'Auge, héritière en partie de Gabriel. Une sœur de Madeleine, Anne d'Auge, avait épousé Jean Le Neveu.

    1765. Jean-François Le Neveu est qualifié seigneur et patron de Jouveaux.

    Les fiefs de Jouveaux sont : l'Épine, les Malorties, le Thuiley.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1790 1790 M. de Folleville maire de Morainville-près-Lieurey
    1790 an VIII M. Jean André Delaunay maire de Morainville-près-Lieurey
    an VIII 1816 M. Devavrin maire de Morainville-près-Lieurey
    1816 après 1819 M. François Jacques Léonard de Mallortie maire de Morainville-près-Lieurey
    après 1819 1832 M. Louis François Guettier maire de Morainville-près-Lieurey
    1832 1839 M. Jean Cauvin maire de Morainville-près-Lieurey
    1839 1848 M. Laurent Perdrix maire de Morainville-près-Lieurey
    1848 1857 M. Magloire Malbranche maire de Morainville-près-Lieurey
    1857 1863 M. Jean Pierre Toutain maire de Morainville-près-Lieurey
    1863 1870 M. Pierre Adrien Loisnel maire de Morainville-près-Lieurey
    1870 1918 M. Emile Lepelletier maire de Morainville-près-Lieurey
    1918 1924 M. Robert Toutain maire de Morainville (1918-1919 : délégué municipal)
    1924 1929 M. Frédéric Lepellissier maire de Morainville-près-Lieurey
    1929 1934 M. Alphonse Viot maire de Morainville-près-Lieurey
    1934 1954 M. Noël Benoist maire de Morainville-près-Lieurey
    en l'an X M. Lenormand maire de Jouveaux
    181. 1832 M. (de) Parfourru maire de Jouveaux
    1832 1852 M. Armand Casimir Lemonier maire de Jouveaux
    1852 1857 M. Emmanuel de Bonnechose maire de Jouveaux
    1857 1868 M. Jean Pierre Martin maire de Jouveaux
    1868 1870 M. Charles Germain Tassel maire de Jouveaux
    1870 1876 M. Louis Désir Dulong maire de Jouveaux
    1876 1908 M. Jules Pepin maire de Jouveaux
    1908 1917 M. Le Poytevin du Moutier maire de Jouveaux
    1917 1919 M. Victor Morlet maire de Jouveaux
    1919 1964 M. Gaston Louis Octave Vavasseur maire de Jouveaux[36]
    1954 1989 ? M. Jean-Marie Lepellissier maire de Morainville puis (1965) de Morainville-Jouveaux
    1989 2001 M. Roland Enos maire de Morainville-Jouveaux
    mars 2001 En cours M. Jacques Enos DVD Agriculteur

    En 1996 est créée la communauté de communes du canton de Cormeilles, dont Morainville-Jouveaux est membre. Après vingt ans, cette intercommunalité fusionne avec deux autres, donnant naissance en 2017 à la communauté de communes Lieuvin Pays d'Auge.

    La commune n'étant pas dotée de document d'urbanisme (carte communale ou plan local d'urbanisme), elle est régie par le règlement national d'urbanisme et les demandes qui en relèvent sont instruites par le site de Pont-Audemer de la direction départementale des territoires et de la mer de l'Eure.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[38].

    En 2020, la commune comptait 368 habitants[Note 7], en diminution de 3,16 % par rapport à 2014 (Eure : +0,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0321 1651 1821 0921 0671 024988868942
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    850800825740658602570553510
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    517462478424444446430432400
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    389393331278301363357360380
    2015 2020 - - - - - - -
    375368-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Morainville-Jouveaux, comme de nombreuses autres communes normandes, compte une confrérie de charité.

    Lieux et monuments

    Morainville-Jouveaux compte plusieurs monuments inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel :

    • l'église Saint-Germain-l'Auxerrois (XIIe, XVIIe et XVIIIe) au lieu-dit Jouveaux[41] ;
    • l'église Saint-Ouen, des XIIe et XIVe siècles Site inscrit (1933)[42] ; le tableau du retable, représentant la Résurrection du Christ, fut offert par Rose Daniel de Grangues, veuve de Charles de Larcher de Dreux (mariés le à Morainville-Jouveaux) ; vestiges de litre funéraire[43] sous le porche ; harmonium Dumont-Lelièvre[44] ;
    • une croix du XIXe siècle dans le cimetière Site inscrit (1933) de l'église Saint-Ouen[45] ;
    • le château des Mortiers Site inscrit (1933) du XVIIe siècle[46]
    • le presbytère (XVIIIe) au lieu-dit Jouveaux [47] ;
    • deux châteaux : un du XVIIIe siècle au lieu-dit Jouveaux[48] - [49] et un disparu, qui remontait à 1610, au lieu-dit la Cannerie[50] dont subsiste un colombier ;
    • un manoir du XVIe, du XVIIIe et du XIXe siècle au lieu-dit la Varenne[51] ;
    • un manoir, ferme du XVIIIe et du XIXe siècle au lieu-dit les Hautes Terres[52] ;
    • une maison du XVIIIe siècle au lieu-dit Folleville[53] ;
    • une ferme du XVIIIe siècle au lieu-dit la Valdorgère[54].
    • église
      L'église Saint-Ouen de Morainville.
    • croix de cimetière
      Croix de cimetière.
    • église
      L'église Saint-Germain-l'Auxerrois de Jouveaux.
    • château
      Le château des Mortiers.

    Natura 2000

    ZNIEFF de type 1

    ZNIEFF de type 2

    • ZNIEFF 230009183 - La haute vallée de la Calonne[57].

    Site inscrit

    • L'église [Saint-Ouen], le cimetière, les allées du château [des Mortiers][58], Site inscrit (1933).

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Le Lieuvin », sur Atlas des paysages de la Haute-Normandie (consulté le ).
    2. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    3. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Rivière d'Angerville (I0369000) ».
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    29. Ce sont des rubans d'ornement des habits et des rideaux et des coutils, toile très serrée en chanvre ou coton
    30. Ce sont des étoffes.
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