Montrottier
Montrottier [mɔ̃tʁɔtje] est une commune française située dans le département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Montrottier | |
Le village. | |
Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Lyon |
Intercommunalité | CC des Monts du Lyonnais |
Maire Mandat |
Michel Gouget 2020-2026 |
Code postal | 69770 |
Code commune | 69139 |
Démographie | |
Gentilé | Montrottois et Montrottoises |
Population municipale |
1 379 hab. (2020 ) |
Densité | 60 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 47′ 27″ nord, 4° 28′ 03″ est |
Altitude | Min. 460 m Max. 851 m |
Superficie | 23,1 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | L'Arbresle |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://montrottier.fr/ |
Géographie
Montrottier se situe dans les monts de Tarare, à 45 km de Lyon et 20 km de Tarare, à une altitude de 669 m.
Communes limitrophes
Affoux | Saint-Forgeux | Ancy | ||
Villechenève | N | Saint-Julien-sur-Bibost | ||
O Montrottier E | ||||
S | ||||
Longessaigne | Brullioles |
Urbanisme
Typologie
Montrottier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (49 %), zones agricoles hétérogènes (32,3 %), forêts (14,7 %), zones urbanisées (2,7 %), terres arables (1,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Aucune trace d'occupation n'est attestée pendant la période romaine, tant au niveau archéologique que bibliographique[8]. C'est vers 985 que l'abbaye de Savigny fit élever un château à Montrottier, à la fois pour servir à la défense de Savigny, de la route de Feurs et du village.
Dans le cours de son histoire, le château de Montrottier eut à soutenir plusieurs sièges ; il fut notamment pris et démantelé par l’archevêque Renaud en 1196, lors des guerres de l’Église de Lyon avec l’abbaye de Savigny.
Pendant la guerre de Cent Ans, le roi Jean le Bon institue à Montrottier un marché qui devait se tenir tous les lundis. En 1693, le roi Louis XIV confirme le privilège des marchés de Montrottier ; c’est à cette époque que remonte la construction des halles qui subsistent encore.
En 1790, Montrottier appartient au canton de Bessenay. Les céréales, le foin et le bois sont les principales productions, le commerce de bestiaux y est important. Le tissage de la soie s'y développe au milieu du XIXe siècle.
En 1865 parut la première locomotive et la voie ferrée passant à L'Arbresle.
En 1883, un incendie détruisit une partie du château de Montrottier. Le clocher de l’église en forme de dôme fut remplacé par un autre à toiture à quatre pans de style gréco-byzantin, surmonté d’une croix grecque et d’une couronne.
HÉRALDIQUE: Parti, au 1er vairé d'or et de sinople, au 2e d'azur au dextrochère d'argent mouvant du flanc senestre et armé d'une épée haute d'or.
Politique et administration
Administration municipale
Intercommunalité
La commune fait partie de la communauté de communes des monts du Lyonnais.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10].
En 2020, la commune comptait 1 379 habitants[Note 3], en augmentation de 2,38 % par rapport à 2014 (Rhône : +4,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Le portail de l’ancien prieuré, XVe siècle ;
- Les halles construites sous Louis XIV ;
- L’église de Montrottier, dont deux panneaux sont classés monuments historiques ;
- Le presbytère d’Albigny, occupant l’emplacement de l’ancien château ;
- La chapelle Saint-Martin-les-Périls, dont l’origine remonte au XIIe siècle.
Événements
- Fête des œufs : chaque année depuis 1963, pendant le dimanche de Pâques, des milliers d'œufs de poule sont cachés aux bords des routes et chemins à travers toute la commune par les habitants. C'est aussi l'occasion d'organiser des défilés, des expositions, des animations…
- Rassemblement international de side-cars : en 2007, l'Amicale Sidecariste de France a organisé le rassemblement de plus de 300 équipages de side-cars à Montrottier durant cinq jours.
- La Randonnée pédestre du 1er-Mai.
Galerie Photos
- Montrottier dans le brouillard.
- L'église.
- Le clocher reconstruit en 1883.
- Le portail de l'ancien prieuré.
- Les halles.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Odile Faure-Brac, Carte archéologique de la Gaule - Le Rhône, 69/1, (ISBN 2-87754-096-0), p. 288.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.