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Montertelot

Montertelot [mɔ̃tɛʁtəlo] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Montertelot
Montertelot
La mairie de la commune.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Pontivy
Intercommunalité Ploërmel Communauté
Maire
Mandat
Nellie Jolivet
2020-2026
Code postal 56800
Code commune 56139
Démographie
Gentilé Montertelotais, Montertelotaise
Population
municipale
362 hab. (2020 en diminution de 1,63 % par rapport à 2014)
Densité 137 hab./km2
Population
agglomération
14 900 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 52′ 53″ nord, 2° 25′ 15″ ouest
Altitude 25 m
Min. 19 m
Max. 100 m
Superficie 2,64 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Ploërmel
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ploërmel
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Montertelot
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Montertelot
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Montertelot

    Géographie

    L'église Saint-Laur.
    Communes limitrophes de Montertetot
    Ploërmel
    Val-d'Oust Montertetot
    La Chapelle-Caro

    Modeste bourg au pied de son fin clocher que l'on pourrait croire de montagne. Trois commerces entretiennent l'animation du bourg. Une halte nautique ainsi qu'une aire de stationnement attirent à la belle saison bon nombre d'itinérants en quête de calme, de dépaysement et d'authenticité. Une pinède de 80 hectares, le Bois de Saint-Méen, situé à l'est de la voie rapide, concentre divers loisirs nature (VTT, varappe…).

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 844 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ploërmel », sur la commune de Ploërmel, mise en service en 1951[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 749,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à 37 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,3 °C pour 1981-2010[11] à 12,4 °C pour 1991-2020[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Montertelot est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [13] - [14] - [15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ploërmel, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16] - [17].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41 %), zones agricoles hétérogènes (30,8 %), forêts (28,3 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Montertelo en 1330 et 1481, Montretelor en 1630[20] - [21].

    Le premier élément Monter- est un produit du bas latin *monisterium « couvent, église », variante du latin monastērium (cf. monastère)[22]. Ce terme est attesté en ancien français sous les formes monstier, muster, moustere, d'où moustier, moutier, terme vieilli en français qui signifie « monastère, église »[23]. Il est très répandu en toponymie sous différentes formes[24].

    En Bretagne, les toponymes dans lesquels il apparaît sont généralement du type Monter-, comme dans Monterrein à km[22], Monterblanc (Morbihan, Monsterblanc en 1455) à 40 km et Monterfil (Ille-et-Vilaine) à 45 km[22]. Il existe aussi une variante rencontrée dans le Moustoir et Moustoir-Remungol, également en Bretagne[25].

    Le second élément -telot est vraisemblablement un nom de saint. Il s'agit probablement de saint Théleau (saint du VIe siècle, san Teliav > san Telo en breton) que l'on retrouve en toponymie sous la forme Saint-Thélo (Côte-d'Armor) et Landeleau (Finistère, lann-Telo)[26]. Cette hypothèse est renforcée par le fait que saint Théleau est vénéré dans la paroisse pour avoir vaincu un dragon[27].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1986 1989 Pierre Rio S-E
    1989 2004 Pierre Kerloc'h DVD Conseiller général
    2004 2008 Anne-Marie Fournard -
    2008 3 juillet 2020 Martine Le Guilly PS
    3 juillet 2020 En cours Nellie Jolivet[28] PS
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].

    En 2020, la commune comptait 362 habitants[Note 7], en diminution de 1,63 % par rapport à 2014 (Morbihan : +3,12 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    210177217265243242242246245
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    243240252248237235237213216
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    230231207181171187203199208
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    213227242268279255322331366
    2017 2020 - - - - - - -
    355362-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église paroissiale de Montertelot : dédiée à saint Laur (ou saint Léry), l'église n'était à l'origine qu'une grange. Les pierres grossières en attestent à l'extrémité nord-ouest de la nef, près des fonts baptismaux. Les premiers travaux d'extension datent de 1617. En 1861, l'église prend sa forme définitive et conserve l'aspect général qu'on lui connaît encore aujourd'hui. Nombreux objets religieux remarquables, dont le tableau du Rosaire.

    La fontaine de Saint Laur (derrière l'église) : réalisée en 1885. Une statue en bois de pommier représentant saint Laur remplace la statue d'origine.

    Le calvaire de Montertelot et la croix de chemin de la Ville-Briend, tous deux inscrits au titre des monuments historiques depuis le .

    L'écluse de Montertelot (écluse n° 29 du Canal de Nantes à Brest).

    • Vue générale du site de l'écluse de Montertelot
      Vue générale du site de l'écluse de Montertelot
    • Façade de l'église Saint-Laur
      Façade de l'église Saint-Laur
    • La fontaine représentant Saint Laur, derrière l'église.
      La fontaine représentant Saint Laur, derrière l'église.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Ploërmel - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Montertelot et Ploërmel », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Ploërmel - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Montertelot et Séné », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Vannes-Séné - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Vannes-Séné - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Ploërmel », sur insee.fr (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    19. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    20. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 477b sous Monterrein, renvoi à Monastère p. 463a.
    21. Erwan Vallerie, Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez = Traité de toponymie historique de la Bretagne, An Here, (ISBN 2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC 63764620, lire en ligne), p. 121
    22. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
    23. Site du CNRTL : étymologie de "moutier"
    24. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne)
    25. Ernest Nègre, op. cit.
    26. Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, éditions Gisserot, 2000, p. 111. (lire en ligne)
    27. Bernard Rio, L'arbre philosophal, éditions L'âge d'homme, 2001[ (ISBN 2-8251-1563-0)]
    28. « Montertelot. Nellie Jolivet succède à Martine Le Guilly à la mairie », sur Maville.com, (consulté le ).
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    33. « MONTERTELOT », sur infobretagne (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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