Mondhor Yacoubi
Mondhor Yacoubi, né le , à Pontoise (Val-d'Oise), est un kick-boxeur franco-tunisien et professionnel en boxe anglaise qui évolue dans les catégories de poids super-welters et moyen. Il est multiple champion de France, d'Europe et du monde ISKA, en kick-boxing full-contact.
| Mondhor Yacoubi | |
| Fiche d’identité | |
|---|---|
| Nom de naissance | Mondhor Yacoubi |
| Nationalité |  Française /  Tunisien
|
| Naissance | Pontoise (France) |
| Style | Kick-boxing / Boxe anglaise |
| Taille | 1,80 m |
| Catégorie | Poids super-welters et Poids moyen |
| Palmarès | |
| Professionnel | |
| Combats | 3 |
| Victoires | 3 |
| Victoires par KO | 1 |
| Défaites | 0 |
| Dernière mise à jour : 4 juillet 2020 | |
Biographie
Mondhor Yacoubi découvre les sports de combats, à l'âge de huit ans par le biais du Full-Contact. Très vite, il commence à pratiquer cette discipline en compétition, obtenant ses premiers titres chez les enfants. Lors de la saison 2009-2010, Mondhor Yacoubi passe chez les professionnels. Il obtient son premier titre de champion de France à Troyes. Il conserve ce titre national lors de combats à Marseille en 2011, au Creusot en 2011 face à Sophiane May[1] et à Dijon en 2012 face à Jean-Marc Oddou[2].
En , Mondhor Yacoubi obtient sa première opportunité européenne, dans la fédération WACO (Association mondiale des organisations de kickboxing), où s'impose face au Portugais Carlos Moreira au terme de dix reprises de deux minutes[3]. Il défend ce titre en 2013 face au Français Rémy Beaurain qui combat en ses terres. Celui-ci, compté plusieurs fois, est contraint d'arrêter à la neuvième reprises par le médecin.
C'est en fin d'année 2012 lors de sa première chance mondiale pro que Yacoubi a fait face à sa plus grosse désillusion sportive. Il participa à un championnat du monde WAKO à Cany-Barville[4]. Dans celui-ci pourtant maîtrisé pendant les neuf premiers rounds sur douze s'est vu finir sur une décision incohérente laissant la victoire au normands.
En 2013, Yacoubi change de club et s'oriente vers le K-1 et la boxe anglaise. Il met un temps la compétition de coté avant de revenir sur un championnat de national pro dans les règles du K-1 en 2015.
La saison suivante on proposa à Yacoubi de revenir sur la scène mondiale en full-contact avec l'organisation d'un championnat du monde ISKA face à Rachid Boumalek. Il en revient victorieux et ainsi devient champion du monde[5].
Il déménage ensuite à Nice dans les Alpes-Maritimes et effectue un changement de carrière pour passer de la boxe pieds/poings à la boxe anglaise. Il remporte son premier exercice de la discipline à Drap en [6].
La même année en décembre, il est sollicité pour défendre son titre de champion du monde ISKA, en poids moyens, face à l'Anglais Jon Durrant, alors champion du monde des lourds-légers, à Londres. Au terme d'un combat très engagé, Yacoubi revient victorieux avec une décision unanime après les douze reprises[7].
Il poursuit sa carrière en l'axant sur la boxe anglaise.
Parcours en équipe nationale
Références
- « Full Contact. Gala du Creusot. Sophiane May s’incline aux points », sur lejsl.com (consulté le ).
- Nicolas Goisque, « Full contact: résultats des finales France », (consulté le ).
- « Mondhor Yacoubi, roi d'Europe », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « Full contact : Ficet champion du monde », sur lecourriercauchois.fr, .
- « Full-contact : Mondhor Yacoubi champion du monde », sur actu.fr, (consulté le ).
- « Mondhor Yacoubi débute victorieusement en boxe », sur Fight Infos, (consulté le ).
- « Val-d'Oise. Pontoise : Mondhor Yacoubi champion du monde de full-contact », sur actu.fr, (consulté le ).