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Milan (contre-torpilleur)

Le Milan est un contre-torpilleur de la classe Aigle construit pour la Marine nationale française durant l'entre-deux-guerres.

Milan
Photographie noir et blanc d'un navire de guerre à l'ancre.
Le Milan en 1936-1937.

Type Contre-torpilleur
Classe Aigle
Fonction militaire
Histoire
A servi dans Marine nationale
Chantier naval Arsenal de Lorient
Commandé programme naval 1927
Lancement
Commission
Statut Détruit le
Équipage
Équipage 10 officiers
217 officiers mariniers et marins
Caractéristiques techniques
Longueur 128,5 m
Maître-bau 11,8 m
Tirant d'eau 4,4 m
Déplacement 2 441 t
À pleine charge 3 140 t
Propulsion
  • 2 turbines Parsons à simples engrenages et triple détente
  • 4 chaudières Du Temple multitubulaires
  • 2 hélices tripales
Puissance 68 000 ch
Vitesse 36 nœuds (67 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement
Rayon d'action 3 650 nmi à 18 nœuds (33 km/h)
765 nmi à 38 nœuds (70 km/h)
avec 650 t de mazout
Carrière
Pavillon Pavillon national français France

Historique

À la suite de l'invasion allemande de la Norvège en avril 1940, le Milan escorte deux convois transportant des troupes françaises des chasseurs Alpins à Namsos et Harstad entre le 18 avril et le 27 avril[1]. Du 3 au 4 mai 1940, en compagnie des contre-torpilleurs français Chevalier Paul et Tartu et des destroyers britanniques Sikh et Tartar, il patrouille dans le Skagerrak, mais ne rencontre aucune unité allemande[2].

Le 15 juin, le navire transporte le général de Gaulle de Brest à Plymouth lors de la première étape de son voyage à Londres pour des entretiens avec le gouvernement britannique[3].

Après la l'armistice de la France, le Milan sert avec les forces navales vichystes. Il était à Casablanca au Maroc français lorsque les forces alliées envahirent l'Afrique du Nord française dans le cadre de l'opération Torch le 8 novembre 1942. Le navire lutta contre la Task Force 34 de la marine américaine pendant la bataille navale de Casablanca au cours duquel il s'échoua après avoir été touché par des obus du destroyer Wilkes[4] - [5].

Notes et références

  1. Rohwer et Hümmelchen 1992, p. 17–18
  2. Rohwer et Hümmelchen 1992, p. 19
  3. Pierre Montagnon, La France dans la guerre de 39-45, Paris, Pygmalion, (ISBN 978-2-7564-0044-0)
  4. Henri Le Masson, Navies of the Second World War The French Navy Volume 1, London, Macdonald, (ISBN 0356023842), p. 113
  5. Rohwer et Hümmelchen 1992, p. 175

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Enrico Cernuschi et Vincent P. O'Hara, Warship 2013, London, Conway, , 134–148 p. (ISBN 978-1-84486-205-4), « Toulon: The Self-Destruction and Salvage of the French Fleet »
  • Roger Chesneau, Conway's All the World's Fighting Ships 1922–1946, Greenwich, UK, Conway Maritime Press, (ISBN 0-85177-146-7)
  • John Jordan et Jean Moulin, French Destroyers: Torpilleurs d'Escadre & Contre-Torpilleurs 1922–1956, Barnsley, UK, Seaforth Publishing, (ISBN 978-1-84832-198-4)
  • Jürgen Rohwer et Gerhard Hümmelchen, Chronology of the War at Sea 1939–1945, London, Greenhill Books, (ISBN 1-85367-117-7)
  • Jürgen Rohwer, Chronology of the War at Sea 1939–1945: The Naval History of World War Two, Annapolis, Maryland, Third Revised, (ISBN 1-59114-119-2)
  • M. J. Whitley, Destroyers of World War Two: An International Encyclopedia, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 0-87021-326-1)
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