Miguel de Azcuénaga
Miguel Ignacio de AzcuĂ©naga (Province de Buenos Aires, 1754 - id., 1833[1]) Ă©tait un militaire et homme politique argentin. Il fut membre votant du premier gouvernement autonome du RĂo de la Plata, appelĂ© Première Junte, puis gouverneur de la province de Buenos Aires sous le premier triumvirat.
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(Ă 79 ans) Buenos Aires |
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Vicente de Azcuénaga (en) |
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Biographie
Fils de Vicente de AzcuĂ©naga, entrepreneur et homme politique d’origine espagnole Ă©migrĂ© en Argentine, et de Rosa de Basavilvaso, il Ă©pousa en 1795 sa cousine Rufina de Basavilbaso. Une de ses sĹ“urs, Ana de AzcuĂ©naga, Ă©tait l’épouse d’Antonio de Olaguer y FeliĂş, vice-roi du RĂo de la Plata de 1797 Ă 1799.
Il poursuivit des Ă©tudes Ă Malaga et Ă SĂ©ville, en Espagne. Revenu au pays, il s’engagea dans l’armĂ©e comme sous-lieutenant d’artillerie et combattit contre les Portugais dans la Bande Orientale. En 1802, il fut Ă©levĂ© au grade de colonel et nommĂ© commandant du Bataillon de Voluntaires d’Infanterie de Buenos Aires. Lors des invasions anglaises du RĂo de la Plata, en 1806, puis en 1807, il eut Ă jouer un rĂ´le actif.
En 1810, il prit part à la révolution de Mai, et, le , vint à être élu membre votant de la Première Junte. Celle-ci le chargea d’organiser l’armée argentine récemment mise sur pied et d’y enrôler les hommes désœuvrés de Buenos Aires, désignés par la qualification générique de oisifs et mal entretenus.
À la suite des bouleversements politiques d’, il sera, en même temps que d’autres chefs de file morénistes, banni vers la province de San Juan, pour avoir défendu les idées du défunt et radical Mariano Moreno. Cependant, après l’avènement du premier triumvirat, il put dès l’année suivante rentrer à Buenos Aires, où il assuma diverses fonctions publiques, parmi lesquelles celle de gouverneur de la province de Buenos Aires.
En 1818, il fut nommé chef d’état-major et participa en 1819 au Congrès général, lequel sanctionna la constitution unitaire de 1826 ; celle-ci toutefois ne parvint jamais à s’imposer. En 1828, il représenta l’Argentine dans les négociations consécutives à la guerre de Cisplatine. Il fut expulsé l’année suivante sur ordre du général Juan Lavalle.
Ses restes reposent au cimetière de la Recoleta à Buenos Aires.
La demeure sise actuellement à l’emplacement de l’ancienne résidence de campagne de Miguel de Azcuénaga, à Olivos, dans la province de Buenos Aires, aujourd'hui dans la banlieue nord de la capitale, a été construite en 1854 par le fils d’Azcuénaga, d’après des plans du peintre et architecte Prilidiano Pueyrredón. Le propriétaire qui en hérita en fit don à l’État à la condition expresse qu’elle devînt la résidence présidentielle, donation acceptée par décret en 1918 ; elle est officiellement désignée depuis 1941 par Quinta Presidencial de Olivos.
Références
- GutiĂ©rrez Gallardo, J.R., "AzcuĂ©naga - SĂntesis Biográfica de la vida pĂşblica y privada del Vocal Primero de la Junta Revolucionaria de 1810, Brigadier General Don Miguel de AzcuĂ©naga". Buenos Aires, 1934.