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Mdina Jdida

Mdina Jdida ou MĂ©dina Jdida (littĂ©ralement Ville nouvelle) (arabe : Ű§Ù„Ù…ŰŻÙŠÙ†Ű© Ű§Ù„ŰŹŰŻÙŠŰŻŰ©), est un quartier historique et commercial de la ville d'Oran en AlgĂ©rie.

Mdina Jdida
Mdina Jdida
Monument aux morts dans la place Tahtaha.
Administration
Pays Drapeau de l'Algérie Algérie
Wilaya Oran
Ville Oran
Code postal 31000
DĂ©mographie
Population 5 274 hab. (2008)
Transport
Tramway Tramway d'Oran

    CrĂ©Ă©e en 1845, la mĂ©dina, contiguĂ« au centre-ville, avait la spĂ©cificitĂ© d’ĂȘtre habitĂ©e par des hadars (citadins indigĂšnes), dans une ville Ă  majoritĂ© europĂ©enne durant la pĂ©riode coloniale.

    Elle est aujourd'hui, un important « quartier-marchĂ© ». Elle constitue Ă©galement l'une des caractĂ©ristiques identitaires de la ville d’Oran.

    Toponymie

    Le choix du terme mĂ©dina dans l'appellation du quartier Ă©tait pour lui accorder les mĂȘmes fonctions qu'une mĂ©dina traditionnelle, dont Oran ne jouissait pas aprĂšs l'occupation française[1].

    Mdina signifie "ville", et jdida signifie « nouvelle » en arabe[2].

    Durant la pĂ©riode coloniale, le quartier s'appelait Ă©galement « Village NĂšgre » (qui est la traduction française de MĂ©dinat El Abid, micro-quartier de Mdina Jdida). L'usage de cette dĂ©nomination Ă  connotation sĂ©grĂ©gationniste avait fini par l'emporter et connut mĂȘme un certain succĂšs en gĂ©ographie urbaine coloniale[1].

    Histoire

    Une fĂȘte populaire dans le quartier durant la pĂ©riode coloniale.

    La conquĂȘte coloniale française d'Oran en 1831 a eu pour rĂ©sultat immĂ©diat l'abandon de la ville par une trĂšs grande partie de sa population, exceptĂ© les familles kouloughlis, les Noirs sans attaches tribales ainsi que les Juifs. Pour empĂȘcher le retour des habitants, le gĂ©nĂ©ral Boyer, prĂ©textant que les faubourgs prĂ©-coloniaux gĂȘnaient le dispositif de dĂ©fense de la place, les a incendiĂ©s et rasĂ©s en 1832. Ces destructions ont eu de graves consĂ©quences sur le dĂ©peuplement de la ville[1].

    En 1844, alors que la guerre s'attĂ©nue, la ville commence Ă  connaĂźtre le retour par vagues successives de ses anciens habitants, suivis par des Ă©lĂ©ments d’autres tribus paupĂ©risĂ©es par la guerre, qui avaient Ă©chouĂ© aux portes de la ville[1].

    En butte Ă  ce problĂšme du retour des anciens habitants, les autoritĂ©s coloniales prĂ©conisent que les douars installĂ©s sur des terrains appelĂ©s Ă  ĂȘtre distribuĂ©s aux colons, soient dĂ©placĂ©s dans la plaine d’Oran. Pour contenir cette population Ă  l'intĂ©rieur d'un espace dĂ©terminĂ© et facilement contrĂŽlable administrativement et maĂźtrisable militairement, le gĂ©nĂ©ral LamoriciĂšre, commandant la Division de la province d'Oran, ordonne en 1845, la crĂ©ation d'un village indigĂšne Ă  Oran. Ainsi, d'aprĂšs un recensement effectuĂ© en 1846, Mdina Jdida comptait dĂ©jĂ  2 316 habitants[1]. Le quartier est construit sur l'emplacement de l'ancien faubourg des KĂ©laĂŻa, ainsi appelĂ©e en rĂ©fĂ©rence aux commerçants originaires de Kalaa, installĂ©s pour faire du commerce avec la garnison espagnole durant le siĂšge d'Oran en 1788[3].

    Mdina Jdida Ă©tait le prototype en AlgĂ©rie d'une politique de crĂ©ation de « villages indigĂšnes » ; une politique qui semble avoir inspirĂ© Ă  la mĂȘme Ă©poque l’administration coloniale en Afrique Noire[1].

    Caractéristiques

    Percellaire de Medinat el Hadar en 1866.

    Contrairement aux autres villes algĂ©riennes, oĂč le pouvoir colonial s’était Ă©vertuĂ© Ă  crĂ©er de nouveaux quartiers spĂ©cialement amĂ©nagĂ©s pour les EuropĂ©ens, la dĂ©marche inverse est adoptĂ©e Ă  Oran, par « la volontĂ© de crĂ©er une vĂ©ritable nouvelle ville non pas pour les EuropĂ©ens mais pour les "indigĂšnes" »[1].

    Mdina Jdida est une mĂ©dina coloniale, semblable, Ă  la « nouvelle mĂ©dina » de Casablanca sur de nombreux aspects urbanistiques (alignement des constructions, rĂ©gularitĂ© du tracĂ© des rues)[1]. Elle a la particularitĂ© d’ĂȘtre la seule mĂ©dina d'une ville algĂ©rienne, plus rĂ©cente que la ville europĂ©enne (cette derniĂšre date de la pĂ©riode espagnole)[2].

    Le nouveau faubourg de Mdina Jdida est rĂ©alisĂ© sur le plateau des KĂ©laĂŻa, Ă©galement appelĂ© « Plateau du Village NĂšgre ». Il est situĂ© Ă  l’Est de l’ancien emplacement de la dĂ©chera des KĂ©laĂŻa. Mdina Jdida Ă©tait constituĂ©e initialement de trois micro-quartiers portant chacun la dĂ©nomination de MĂ©dina[1] :

    • MĂ©dina(t) El Hadar : situĂ© au Nord, il Ă©tait principalement habitĂ© par les notables et les citadins comme l’indique son nom. Cette partie est mentionnĂ©e dĂšs 1846 sur les registres de l’état-civil, sous l’appellation de « Village des Maures » ;
    • MĂ©dina(t) El Abid : cette appellation a donnĂ© la traduction française de « Village NĂšgre », qui s’est Ă©tendue par la suite Ă  tout le quartier de Mdina Jdida. Ce micro-quartier semble avoir Ă©tĂ© dĂšs l’origine destinĂ© Ă  accueillir la population noire d’Oran qui s’était installĂ©e autour de la koubba de Sidi Blal;
    • MĂ©dina(t) Ech-Cherraga : son appellation laisse penser qu’il Ă©tait habitĂ© par les gens originaires de la rĂ©gion du Dahra et du Chellif.

    En 1866, Mdina Jdida est englobĂ©e dans le pĂ©rimĂštre intra-muros de la ville d’Oran et ainsi, elle passe du statut de faubourg Ă  celui de quartier. Cela lui a permis de bĂ©nĂ©ficier des opĂ©rations d’urbanisme en cours de rĂ©alisation, notamment en matiĂšre de voirie[1].

    Spatialement, le quartier a la forme d’un polygone dĂ©limitĂ© par de grandes voies de communication sur plus de 20 ha et km de rues intĂ©rieures. Il est dotĂ© d’un tracĂ© orthogonal, rĂ©sultat des diffĂ©rents plans d’urbanisme datant de la pĂ©riode coloniale, et structurĂ© Ă  partir de quelques grands axes principaux, dont la place Tahtaha ; rĂ©amĂ©nagĂ©e en une vaste esplanade large de 40 m et longue de 280 et la rue du Figuier[4].

    Économie et transformation urbaine

    MĂ©dina Jdida a une longue tradition de place marchande qu’elle doit Ă  son marchĂ© couvert, et Ă  ses rues de bijoutiers, de maroquiniers et de dinandiers, des artisans, des marchands de fruits et lĂ©gumes et de vendeurs Ă  la sauvette de toutes sortes[4].

    À la fin des annĂ©es 1980, l’essor du commerce transfrontalier favorise l’émergence de lieux marchands. MĂ©dina Jdida, frĂ©quentĂ©e pour son marchĂ© de fruits et lĂ©gumes, devient rapidement le lieu notoire de ce nouveau commerce. Des petites boutiques et un marchĂ© du vĂȘtement permanent s’installent le long des rues du quartier. Connu pour ses activitĂ©s artisanales et sa tradition marchande, fort de son emplacement pĂ©ri-central dans la ville d'Oran et du caractĂšre de son tissu urbain (la multitude des rues et ruelles), le quartier devient dans les annĂ©es 1990 un des principaux lieux de la revente des produits d’importation[4].

    Aujourd’hui, Mdina Jdida est un quartier commercial actif, oĂč se pratiquent divers commerces[2]. Il est un rĂ©ceptacle d'une mondialisation par le bas, et s'est spĂ©cialisĂ© dans le commerce transnational de biens de consommation courante et dans la vente au dĂ©tail, principalement en provenance d’Asie du Sud-Est, mais aussi de l’Est de la MĂ©diterranĂ©e (Turquie, DubaĂŻ) »[5]. Il s’adresse Ă  des consommateurs issus des classes populaires et des petites classes moyennes[6].

    Ces arrivĂ©es massives de biens sont Ă  l’origine d’importantes transformations dans le tissu urbain et de renouvellement urbain, entraĂźnant des destructions du bĂąti ancien au profit de la construction de grands magasins et de centres commerciaux. Les transformations touchent Ă©galement le paysage urbain, avec l'envahissement des ruelles commerçantes par des produits de qualitĂ© moyenne ou mĂ©diocre qui ont tendance Ă  remplacer d’autres activitĂ©s, comme le commerce de proximitĂ©, de mĂȘme qu’une diminution de la fonction rĂ©sidentielle du quartier[5]. Ainsi, en dĂ©pit de sa localisation pĂ©riphĂ©rique au sein du dispositif commercial algĂ©rien largement polarisĂ© par les grands centres d’importation de l’Est du pays, MĂ©dina Jdida s’est vue confortĂ©e comme une centralitĂ© commerciale d’importance rĂ©gionale, renforçant le rĂ©seau commercial national et occupant le rĂŽle de place marchande d’approvisionnement pour tout l’Ouest algĂ©rien[6].

    Ce quartier-marchĂ© se caractĂ©rise par une division genrĂ©e de l’espace urbain. Deux espaces commerciaux coexistent Ă  l’intĂ©rieur du quartier, sĂ©parĂ©s par une place centrale : la place Tahtaha. Au sud-ouest, se situe le « quartier fĂ©minin », dans lequel sont vendus les produits pour femmes, pour la maison et le commerce alimentaire Ă  l’intĂ©rieur du marchĂ© couvert, le marchĂ© Sidi Okba. La partie situĂ©e au nord-est de la place est quasi exclusivement masculine : des vĂȘtements et des chaussures de sport pour hommes ou biens domestiques. Les ruelles sont dans l’ensemble du quartier organisĂ©es par types de produits[6].

    Les interventions des pouvoirs publics concernant Mdina Jdida consistent en l’amĂ©nagement d’espaces publics, la rĂ©habilitation de la voirie, la rĂ©sorption de l’habitat vĂ©tuste ; l’opĂ©ration la plus importante concerne la rĂ©habilitation totale de la place Tahtaha Ă  partir de 2004[4].

    Société

    Le quartier pendant la colonisation

    Durant la pĂ©riode coloniale, RenĂ© Emsalem de la SociĂ©tĂ© GĂ©ographique de Lyon, s'intĂ©resse aux zones musulmanes de la ville d'Oran avant la guerre d'AlgĂ©rie. Il observe que le quartier Mdina Jdida est dĂ©jĂ  une partie intĂ©grante de la ville ; les constructions y sont soignĂ©es et de type urbain. Il Ă©tait alors habitĂ© par des citadins ou hadars (musulmans de condition aisĂ©e ou moyenne de vieille souche urbaine), que l'on retrouvent aussi dans le quartier dit de la Kasba situĂ© au nord-ouest ; ces deux quartiers (Mdina Jdida et Kasba) Ă©tant reliĂ©s par le quartier israĂ©lite (autrement appelĂ© Ű§Ù„Ű§Ű­ÙŠŰ§ŰĄ Ű§Ù„ŰłÙÙ„Ù‰, "Bas quartier")[7].

    Quant aux habitants récemment installés ou berrani (étrangers venus de la campagne à une date récente), ils habitaient majoritairement la périphérie, dans ce que René Emsalem nomme « Les villages indigÚnes d'Oran », notamment le village de Lamur au sud-est (qu'Emsalem considÚre comme une dépendance du Village NÚgre) et le village des Planteurs au sud-ouest[7]. Ces villages situés à l'extérieur de l'enceinte de 1866, n'étaient donc pas encore, à cette époque, des quartiers de la ville à proprement parler.

    Une forme d’urbanitĂ© y avait Ă©mergĂ©, portĂ©e par les plus anciens immigrants devenus Walad al-Balad, Ă©quivalent aux hadhars, face aux barrānÄ«, faisant du quartier, qualifiĂ©e Ă©galement de madÄ«nat l-hadhar, la ÊżÄáčŁima (capitale) de l’Oran musulman et des ruraux de la rĂ©gion[8].

    Situation actuelle

    Le quartier connaĂźt une baisse rĂ©guliĂšre de sa population autochtone, ce processus ancien s’étant accĂ©lĂ©rĂ© Ă  la fin des annĂ©es 1990. Ainsi, entre 1998 et 2008, le nombre d’habitants a diminuĂ© annuellement de 4,6 %, passant de 8 402 Ă  5 274 habitants[6], la baisse de cette dĂ©cennie est de 37,2 %. En 1936, la population s’élevait Ă  12 255 habitants. Les parties les plus commerçantes du quartier, comme la rue du Figuier, ont Ă©tĂ© vidĂ©es de leurs habitants et le mouvement s’est accĂ©lĂ©rĂ© dans les autres rues[4].

    MĂ©dina Jdida demeure Ă©galement un espace Ă  forte centralitĂ© pour la population pĂ©riurbaine oranaise, au mĂȘme titre que le centre-ville[9].

    Quartier pĂ©ricentral, MĂ©dina Jdida et le plateau Saint-Michel (HĂŽpital, SĂ©bastopol, Gare, Kargentah), quartier qui lui est attenant, est le principal pĂŽle d’emploi de la ville : 15 % de l’ensemble des emplois occupĂ©s dans l’agglomĂ©ration oranaise, devançant le centre-ville et le port. Sa fonction Ă©conomique est importante et son rĂŽle commercial est dĂ©jĂ  ancien. Le quartier est trĂšs accessible, bien desservi par les transports en commun urbains et suburbains, par de nombreuses lignes de bus, ainsi que par le tramway[4].

    Le quartier possĂšde tous les ingrĂ©dients caractĂ©risant l'identitĂ© de la ville d’Oran : des lieux et des personnages, des noms et des portraits. Il abrite les mausolĂ©es de Sidi Kada Ben Mokhtar et de Sidi Bilal. Le rituel vouĂ© au culte des saints se pratique au son du karkabou, dĂ©sormais, de plus en plus intĂ©grĂ© dans les pratiques festives des Oranais[10].

    Ce quartier incarne, dans la mĂ©moire collective et la tradition populaire oranaise, le lieu oĂč l'on arrivait en ville et oĂč l’on se retrouvait quand on venait de l'extĂ©rieur, comme l’attestaient les nombreux hĂŽtels et hammams, gargotes, cafĂ©s et magasins dont il Ă©tait pourvu[4].

    Mdina Jdida est le quartier qui abrite le plus de mosquées, la plupart ont été construites à la fin du XIXe siÚcle ou au début du XXe siÚcle car c'était le principal quartier musulman pendant la période coloniale. Parmi les plus connues : les mosquées Cherifia, Bennacef, Alaouia, Teyeb el M'hadji, Madrassat le Falah et Cheikh Benkabou[11].

    Personnalités liées

    Articles connexes

    Références

    1. Saddek Benkada, « La crĂ©ation de Mdina Jdida, Oran (1845) : un exemple de la politique coloniale de regroupement urbain », Insaniyat / Ű„Ù†ŰłŰ§Ù†ÙŠŰ§ŰȘ En ligne, 5 | 1998, mis en ligne le 31 mai 2013, consultĂ© le 08 novembre 2015.
    2. Catherine Belvaude, L'Algérie, Karthala, (ISBN 978-2-86537-288-1), p. 223, 224
    3. Benkada, Saddek,, Oran 1732 - 1912 : Essai d' analyse de la transition historique d' une ville algérienne vers la modernité urbaine (ISBN 978-9931-598-22-0 et 9931-598-22-0, OCLC 1150811740, lire en ligne), p. 148
    4. Aines Boudinar et SaĂŻd Belguidoum, « Dynamique marchande et renouveau urbain Ă  Oran. MĂ©dina Jdida et Choupot, deux quartiers du commerce transnational », Les Cahiers d’EMAM En ligne, 26 | 2015, mis en ligne le 20 juillet 2015, consultĂ© le 27 dĂ©cembre 2015.
    5. Anne Bouhali, « Commerce transnational et recompositions urbaines de deux places marchandes : une comparaison entre les quartiers-marchĂ©s de Medina Jdida (Oran, AlgĂ©rie) et al-Muski (Le Caire, Égypte) », Le Carnet de l’IRMC, 4 fĂ©vrier 2014. En ligne.
    6. Anne Bouhali, « MĂ©dina Jdida (Oran), un quartier-marchĂ© sur les routes algĂ©riennes du commerce transnational », Les Cahiers d’EMAM En ligne, 26 | 2015, mis en ligne le 20 juillet 2015, consultĂ© le 07 dĂ©cembre 2015.
    7. Les villages indigÚnes d'Oran, René Emsalem, Revue de géographie jointe au Bulletin de la Société de géographie de Lyon et de la région lyonnaise Année 1950 Volume 25 Numéro 4 p. 289-299.
    8. G. Marcais- [B. Semmoud], “Wahrān”, EncyclopĂ©die de l'Islam, premiĂšre publication en ligne: 2010
    9. Abed Bendjelid, Mohamed Hadeid, Abdellah Messahel et Sidi Mohammed Trache, « DiffĂ©renciations sociospatiales dans les nouveaux espaces urbanisĂ©s d’Oran », Insaniyat / Ű„Ù†ŰłŰ§Ù†ÙŠŰ§ŰȘ En ligne, 23-24 | 2004, mis en ligne le 27 aoĂ»t 2012, consultĂ© le 20 dĂ©cembre 2015.
    10. Ammara Bekkouche, « Images d’Oran », Insaniyat / Ű„Ù†ŰłŰ§Ù†ÙŠŰ§ŰȘ En ligne, 23-24 | 2004, mis en ligne le 27 aoĂ»t 2012, consultĂ© le 03 dĂ©cembre 2015.
    11. Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, ORAN 2018 Petit Futé, Petit Futé, (ISBN 979-10-331-7822-4, lire en ligne)
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