Accueil🇫🇷Chercher

Mayres (Ardèche)

Mayres est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Mayres
Mayres (Ardèche)
Blason de Mayres
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Largentière
Intercommunalité Communauté de communes Ardèche des Sources et Volcans
Maire
Mandat
Guy Laurent
2020-2026
Code postal 07330
Code commune 07153
DĂ©mographie
Population
municipale
264 hab. (2020 en augmentation de 3,13 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 8,8 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 39′ 59″ nord, 4° 06′ 54″ est
Altitude Min. 499 m
Max. 1 538 m
Superficie 30,07 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Aubenas
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Haute-Ardèche
Législatives Troisième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Mayres
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Mayres
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Voir sur la carte topographique de l'Ardèche
Mayres
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Mayres
Liens
Site web www.mayres-ardeche.fr

    GĂ©ographie

    Situation

    Mayres présente l'aspect d'une vallée longue et étroite orientée est-ouest, deux puissantes montagnes enserrent cette vallée : celle d'Abraham et des Poignets, et celle de Chaumienne et du rocher Girard. La première, le serre de la Croix de Bauzon, sépare Mayres de la vallée du Lignon (La Souche) et la seconde de Montpezat-sous-Bauzon. Entre le plateau ardéchois et les sites touristiques de la basse Ardèche, Mayres longe l'Ardèche qui sculpte en ces lieux de profondes vallées naturelles.

    Communes limitrophes

    Mayres est limitrophe de cinq communes[1], toutes situées dans le département de l'Ardèche et réparties géographiquement de la manière suivante :

    Climat

    Le climat méditerranéen domine, l'été chaud et sec est souvent ponctué d'orages violents.

    L'automne est marquĂ© par les fameux Ă©pisodes cĂ©venols et/ou mĂ©diterranĂ©ens. Mayres, situĂ© au pied d'un bassin versant orientĂ© au sud, est particulièrement exposĂ© Ă  ce genre de phĂ©nomène. Il se caractĂ©rise par des pluies intenses apportant un cumul de plusieurs centaines de millimètres en quelques heures. Ce qui explique une normale annuelle des prĂ©cipitations de 2 015 mm.

    Mayres : 1956, neige au quartier Saint Martin.

    L'altitude et l'influence du plateau ardéchois rendent l'hiver frais voire froid, froid souvent accentué par le vent de nord dominant en cette saison. Plutôt sec, l'hiver peut être marqué par des épisodes neigeux remarquables. Le gel est souvent présent au petit matin mais les journées sans dégel sont rares. Les hivers remarquables sont ceux connus à l'échelle nationale, 1954, 1956, 1962, 1985, 1986, 1991, -, hiver 2010-2011, .

    Avec le printemps, les périodes anticycloniques offrant de belles journées printanières sont souvent suivies par des périodes humides quand les courants de sud-ouest redeviennent dominants. Pluies abondantes et ambiance lourde, les orages en fin de journée sont fréquents.

    Au printemps et surtout en été, le phénomène de brises de vallée est observable. Par temps anticyclonique, en matinée le vent orienté à l'est remonte du bas de la vallée, puis l'air réchauffé s'élève et ouvre la porte à l'air frais venu du plateau, le vent s'oriente alors à l'ouest jusqu'au coucher du soleil. Cette petite brise peut souffler jusqu'à 30 km/h et limite la hausse de la température.

    Les Ă©pisodes pluvieux Ă  Mayres

    C'est en automne qu’on constate les plus fortes pluies et le plus de victimes et de dĂ©gâts. RĂ©cemment, le record, Ă  Mayres a Ă©tĂ© constatĂ© du 1er au avec 800 mm en 5 jours, dont 367 mm le jeudi mais il n’y a pas eu de gros dĂ©gâts. On relève aussi 480 mm les 7 et . Les Ă©vĂ©nements les plus tragiques ont eu lieu les 21 et oĂą 3 personnes pĂ©rirent Ă  Lalevade et LabĂ©gude et oĂą l’on dĂ©plora d’importants dĂ©gâts matĂ©riels. L’Ardèche est montĂ©e de 6 mètres en 2 heures Ă  Pont-de-Labeaume ! Et pourtant, ces jours-lĂ , on n’avait relevĂ© « que Â» 302 mm Ă  Mayres. Ce qui a provoquĂ© la catastrophe c’est que les pluies diluviennes Ă©taient très Ă©tendues, sur tout le bassin de l’Ardèche et du Chassezac.

    Mayres : crue de l'Ardèche, le 20 septembre 1980.

    Ainsi l’Ardèche, petit cours d’eau de 120 km peut prendre des allures de grand fleuve. Les 7 et , elle dĂ©bitait 4 550 m3/s au pont d’Arc et atteignait une hauteur de 11,20 m. Son dĂ©bit moyen est de 60 m3/s ! Ce qui n’est pas Ă©tonnant Ă©tant donnĂ© la pente et l’intensitĂ© des prĂ©cipitations. Autres exemples de prĂ©cipitations Ă  Mayres : 386 mm en 2 jours les 20 et ; 204 mm en 7 heures le , dont 93 mm en 2 heures ; 200 mm en 3 heures le .

    Dans ces conditions, heureusement rares, on déplore des morts et des dégâts matériels importants.

    • Le  : un pont en construction emportĂ© au-dessus de Mayres (celui de Conges).
    • Le  : Ă  Mayres, le moulin de la Clape est emportĂ© avec toute la famille (7 personnes).
    • Le la RN 102 est coupĂ©e en plusieurs endroits entre LabĂ©gude et Mayres et complètement ravinĂ©e dans la CĂ´te de la Chavade oĂą un pont « de 10 mètres d’ouverture Â» a Ă©tĂ© dĂ©truit.

    Il faut parler aussi de 1890 et plus prĂ©cisĂ©ment des 20, 21, 22 et . Depuis plus d’un siècle, c’est la crue de rĂ©fĂ©rence. En 5 jours, il est tombĂ© 971 mm d’eau Ă  Montpezat. C’est ce qui a provoquĂ© cette crue exceptionnelle. La rivière est montĂ©e de 21 m au pont d’Arc, c’est-Ă -dire tout près de la voĂ»te. Elle atteignait 800 Ă  900 m de large et dĂ©bitait presque 10 000 m3/s. Par comparaison, le dĂ©bit du Danube, fleuve de 2 850 km de long s’établit Ă  une moyenne de 6 000 m3/s. Il est bien Ă©vident qu’une crue pareille provoqua une catastrophe humaine et matĂ©rielle. Ă€ Mayres le pont dit « Ginhoux Â», bouchĂ© par des arbres rĂ©sista, mais l’eau s’écoulait dans la rue de Saint-Martin en un torrent furieux qui « emportait les charrettes Â». 28 ponts furent dĂ©truits dans la vallĂ©e de l'Ardèche et on dĂ©nombra 50 morts ou disparus.

    Axes de communication

    Le village de Mayres se situe Ă  575 mètres d'altitude, et sur la route nationale 102, construite au XVIIIe siècle par les Ă©tats GĂ©nĂ©raux du Languedoc. Cette dernière relie Le Puy-en-Velay (Haute-Loire) Ă  MontĂ©limar (DrĂ´me) par des lacets très rapides. Elle passe de 600 Ă  1 200 mètres d'altitude en 10 kilomètres, elle est connue sous les noms de « cĂ´te de la Chavade » ou « cĂ´te de Mayres ».

    Urbanisme

    Typologie

    Mayres est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubenas, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (97,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (40,7 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %), zones urbanisées (0,8 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Hameaux et lieux-dits

    Historiquement, le Vieux Mayres, à 2 km en amont dans la vallée, est le premier village du lieu. Mayres se compose en outre de plusieurs quartiers éparpillés sur les rives de l'Ardèche ou le long de la passante route nationale 102 menant au col de la Chavade. Pour les principaux, les écarts et lieux-dits sont : Aleyrac, Astet, Banne, Cautet, le Chambon, le Chambonnet, le Chazalet, le Claux, Conges, Malbos, la Pierrette, la Roche, Saint-Martin, Sédassier, le Travers.

    Toponymie

    Mayres viens du latin Matribus, aux Mères.

    Histoire

    HĂ©raldique

    Blason de Mayres

    Les armes de Mayres se blasonnent ainsi :
    De gueules à la branche de rosier d'or mouvant de la pointe, fleurie en chef d'une pièce d'argent, accostée de deux lions affrontés du même, au chef cousu d'azur chargé de trois croisettes d'or.

    Antiquité

    La population était peu dense. Le Vieux Mayres, autrefois appelé Mayres, formait la principale agglomération, ailleurs ne se voyaient que des familles isolées.

    Maîtres incontestés du pays, les Romains ou plutôt les mercantis qui les suivaient, réduisirent en servitude la faible population de Mayres et obligèrent les hommes à créer des prairies, des champs et à exploiter les mines de plomb argentifère.

    Lors de fouilles en 1904, ingénieurs et ouvriers constatèrent que les Romains avaient découvert le principal filon et l’avaient exploité avec des moyens de fortune.

    Moyen Ă‚ge

    Les premiers et les seuls vrais seigneurs du pays, que mentionne l'histoire, sont les sires de Montlaur. Ils tiraient leur nom d'une petite seigneurie située sur les hauts plateaux, non loin des sources de la Loire, près du village de Coucouron. Établis en ce lieu dès le XIe siècle, ils avaient su en faire le point de départ d'une brillante fortune. Par leur habileté, leur vaillance, ils s'étaient constitués un vaste domaine qui s'étendait du Rhône à la Loire. Sur une partie du Velay, du Gévaudan et du Vivarais, ils s'étaient acquis une autorité prépondérante. Les évêques de Viviers (Ardèche) et les évêques du Puy, leurs suzerains immédiats, devaient compter avec eux, de même que le roi de France, haut suzerain éloigné. À ce domaine, il fallait un chef-lieu bien choisi. Les Montlaur le fixèrent à Aubenas, centre important de vie économique, dès l'époque romaine, forte position stratégique aux croisements des grandes voies de communication. Ils y construisirent le premier château au XIIe siècle. Pour se rendre de Coucouron à Aubenas, les de Montlaur suivirent la voie naturelle, l'Ardèche et Mayres. Aux approches de ce village, un point stratégique attira leur attention, le mamelon de Saint-Médard, inaccessible de partout, excepté du nord, et les engagea à y bâtir une forteresse pour protéger la vallée et le bourg de Mayres, leur propriété.

    Cette forteresse d'abord ne comporta qu'une tour, la tour carrĂ©e du milieu, avec des fossĂ©s et quelques cases ou habitations pour soldats. Du reste, un coup d'Ĺ“il rapide, jetĂ© sur les ruines du château de Mayres, donne l'impression qu'il n'a jamais prĂ©sentĂ© de grandes dimensions, ni abritĂ© les De Montlaur et que, sauf aux Ă©poques de danger, oĂą les habitants des environs venaient y chercher un abri ou y former le guet, il n'a servi de demeure qu'Ă  une escouade, c'est-Ă -dire Ă  un sergent et Ă  vingt hommes. La tour du milieu, que nous pourrions appeler le donjon, possède des murs de 1,15 m d'Ă©paisseur, Ă  l'intĂ©rieur elle mesure 2,75 m sur 3,4 m. Au nord-est, se voit encore, la porte romane, surĂ©levĂ©e de trois ou quatre mètres au-dessus du sol. Aucun pont-levis n'en facilitait l'accès, seule une Ă©chelle retirĂ©e ensuite Ă  l'intĂ©rieur, en permettait l'ascension aux dĂ©fenseurs. Haute aujourd'hui seulement de neuf Ă  dix mètres, cette tour mesurait autrefois davantage et des lauzes ou du chaume lui fournissaient une toiture. Des trous de poutres, pratiquĂ©s dans les murs, laissent supposer des Ă©tages superposĂ©s. Sur chaque face, Ă  cinq mètres du sol et, d'Ă©tage en Ă©tage, des meurtrières en permettaient la dĂ©fense. Deux fossĂ©s, au nord et au midi, creusĂ©s dans le roc vif, assez profonds et assez larges, complĂ©taient le système primitif de dĂ©fense.

    De facture plus rĂ©cente, deux tours d'angle, aux deux tiers rasĂ©es, se voient au nord et au sud-est. La tour du nord donne comme dimensions : Ă©paisseur des murs 1,25 m, hauteur m, mesures intĂ©rieures 3,25 m Ă— 2,15 m; le cĂ´tĂ© sud, tout ouvert, ne prĂ©sente pas de trace de bâtisse, on semble toutefois remarquer sur les murs est et ouest des pierres d'attente qui indiqueraient un travail inachevĂ© ; une meurtrière apparaĂ®t au nord-est. Distante de 50 Ă  60 mètres environ de la tour principale, se voit au sud-est une autre bâtisse Ă©paisse, rectangulaire, mesurant Ă  l'intĂ©rieur m sur m, dite cimetière, mais tour d'angle probablement. Les murs en effet, prĂ©sentent l'Ă©paisseur de ceux d'une tour et des trous Ă  mosquet s'y trouvent percĂ©s. Ajoutons Ă  cela une citerne situĂ©e tout Ă  fait au sud, un mur d'enceinte fortifiĂ© peut-ĂŞtre par des lices ou palissades, quelques saillants, quelques redans, un corps de logis pour troupes, une chapelle dĂ©diĂ©e Ă  saint MĂ©dard et avec le donjon et les deux tours d'angle, on aura une idĂ©e assez juste du château de Mayres au moment de sa splendeur.

    Temps modernes

    À cette époque, Mayres n'était desservi que par un chemin muletier passant au Travers, à Malbos, au Claux, au Chazalet, à Saint-Martin au-dessous du Chambon, à Conges et gagnant la chapelle Saint-Philibert par Astet et La Chavade. Le chemin qui de Thueyts montait sur Chaumienne présentait une tout autre importance et se trouvait bien plus suivi. Courant du reste sur les crêtes et offrant moins de retraite aux malfaiteurs, il tranquillisait le voyageur.

    À Chaumienne existait une buvette pour les muletiers. Des logis à boire et à manger jalonnaient également le chemin de Mayres à Astet, près de Malbos et à Astet. Ces auberges, payant une redevance au seigneur, avaient seules le droit de fournir aux passants vin et nourriture.

    Si le pays s'approvisionnait facilement en vin, il n'en était pas toujours de même pour les grains et les étoffes, dès lors chaque contrée devait songer à se suffire. C'est pour cela qu'à Mayres la culture du seigle tenait de grandes étendues. Chaque maison avait son chanabier (champ où se cultivait le chanvre), son jardin à légumes, mais ensuite presque tout le reste était ensemencé en seigle d'abord et en raves ensuite. Quand venait l'été, toutes les côtes de Mayres étagées en terrasses jaunissaient et produisaient le seigle. Les issarts, terrains défrichés et labourés, ajoutaient au rendement. L'écobuage se pratiquait, la cendre produite fournissait l'engrais, le terrain propre était ensemencé.

    Ainsi le pays récoltait à peu près le blé nécessaire à la population: ce qui manquait venait des hauts plateaux. Les noyers, nombreux, fournissaient l'huile du ménage, on n'a jamais dû songer à en tirer de la faine, le fruit du hêtre. Cette huile était conservée dans de grosses auges en granit munies d'un couvercle en bois.

    Le toile et le cadis comptaient parmi les principales étoffes, de la toile on tirait les draps de lit et les chemises, et du cadis les habits de dessus, tant pour les hommes que pour les femmes. L'aïeule, la mère et les jeunes filles filaient cette toile et ce cadis aux veillées, durant la garde des troupeaux et dans les moments libres. Quenouille ou rouet fonctionnaient selon que la fileuse travaillait dehors ou à la maison.

    Nombreux à l'époque, les tisserands terminaient le travail de la quenouille. Au sortir des mains du tisserand, le cadis ou le drap réclamaient le foulage. Primitivement, le foulage se faisait en piétinant l'étoffe chiffonnée, de la même façon que le vigneron piétine sa cuvée de vendange. L'auge qui tenait lieu de fouloir était remplie d'eau savonneuse ou additionnée d'une certaine argile dite terre à foulon. Mais de bonne heure les montagnards du Vivarais songèrent à tirer parti de ce que nous appelons aujourd'hui les forces hydrauliques, ils avaient des moulins à blé ou à huile. Ils les adaptèrent à d'autres usages et notamment ils y annexèrent des roues pareuses munies de pilons verticaux et de maillets cannelés. Ce fut un grand progrès que de substituer au travail de la main le travail hydraulique. Du XVe siècle à la Révolution. Le paysan vit heureux en famille et en paix avec ses voisins.

    Politique et administration

    Résultats Présidentielle 2007 à Mayres

    1er tour

    CandidatsPartis politiquesParts des suffragesNombres de voix
    Olivier BesancenotLCR3,74 %8
    Marie-George BuffetPC6,07 %13
    GĂ©rard Schivardi--0,47 %1
    François BayrouMODEM15,42 %33
    José BovéOsez Bové0,47 %1
    Dominique VoynetLes Verts0,93 %2
    Philippe De VilliersMPF3,74 %8
    Ségolène RoyalPS26,64 %57
    Frédéric NihousCPNT3,27 %7
    Jean Marie Le PenFN18,69 %40
    Arlette LaguillerLU0 %0
    Nicolas SarkozyUMP20,56 %44

    2d tour

    CandidatsPartis politiquesParts des suffragesNombres de voix
    Ségolène ROYALPS50,70 %108
    Nicolas SARKOZYUMP49,30 %105

    Résultats Présidentielle 2012 à Mayres

    1er tour

    CandidatsPartis politiquesParts des suffragesNombres de voix
    Eva JolyEELV1,57 %3
    Marine Le PenFN20,94 %40
    Nicolas SarkozyUMP24,61%47
    Jean-Luc MĂ©lenchonPG12,57 %24
    Philippe PoutouNPA1,57 %3
    Nathalie ArthaudLU0 %0
    Jacques CheminadeS&P0 %0
    François BayrouMODEM9,95 %19
    Nicolas Dupont-AignanLO1,05 %2
    François HollandePS27,75 %53

    2d tour

    CandidatsPartis politiquesParts des suffragesNombres de voix
    François HOLLANDEPS50,27 %93
    Nicolas SARKOZYUMP49,73 %92

    Liste des maires

    Maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    ?? mars 1819 Estienne - Prévôt et Notaire Royal
    mars 1819 juin 1821 Antoine Pautu
    juin 1821 juin 1824 François Nury
    juin 1824 juin 1830 Claude Pons Deligans
    juin 1830 août 1831 Jean Agreil
    août 1831 février 1835 Louis Constant
    février 1835 janvier 1838 Michel Peilhon
    janvier 1838 décembre 1843 Claude Pons Deligans
    décembre 1843 novembre 1846 Jules Jandriac
    novembre 1846 mars 1848 Jean Aimé Deligans
    mars 1848 novembre 1848 Louis Constant
    novembre 1848 février 1849 Jean Aimé Deligans
    février 1849 avril 1849 Jules Jandriac
    avril 1849 septembre 1870 Jean Aimé Deligans
    septembre 1870 février 1871 Léon Comte
    février 1871 octobre 1893 Louis Deligans
    octobre 1893 mai 1904 Auguste Ferrand
    mai 1904 août 1907 Louis Coudène
    août 1907 décembre 1916 C. Dabrigeon
    1916 1928 Jules Brun
    1928 1929 Julien Chambon
    1929 1931 Marcel Rivet
    1931 1935 Louis Mounier
    1935 1944 Jules Brun
    1944 1965 Lucien Coudène
    1965 1971 Henri Crouzet
    1971 1982 Jean-Louis Robert
    1982 1991 Aimé Pagès
    1991 mars 1995 Emile Jean
    mars 1995 mars 2001 Françoise Gelly
    mars 2001 mars 2014 Jean Pierre Leynaud
    mars 2014 [9] Roland Pontier[10] DVD Retraité
    [9] En cours
    (au )
    Guy Laurent[11]

    Population et société

    DĂ©mographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].

    En 2020, la commune comptait 264 habitants[Note 3], en augmentation de 3,13 % par rapport à 2014 (Ardèche : +2,15 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 8001 6131 9201 8692 5582 5012 4812 4602 471
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 4752 4572 4512 6802 5902 3992 4902 4212 556
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 2712 3061 4641 2371 213869769697569
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    489445409366302258251251267
    2014 2019 2020 - - - - - -
    256264264------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee Ă  partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La mairie et l'Ă©glise de Mayres.
      La mairie et l'Ă©glise de Mayres.
    • Mayres : la fontaine, place de la Mairie.
      Mayres : la fontaine, place de la Mairie.
    • Le château de Montlaur et la chapelle Saint MĂ©dard.
      Le château de Montlaur et la chapelle Saint Médard.
    • Le rocher TrouĂ©, « Lou Ron Trooutcha Â».
      Le rocher TrouĂ©, « Lou Ron Trooutcha Â».
    • Le gour FĂ©raou en fĂ©vrier 2012.
      Le gour FĂ©raou en .
    • Le pont du Travers.
      Le pont du Travers.
    • Chapelle Notre Dame des Voyageurs.
      Chapelle Notre Dame des Voyageurs.
    • Sentier en pierres sèches en direction de Chaumienne.
      Sentier en pierres sèches en direction de Chaumienne.
    • Source d'eau minĂ©rale gazeuse de Peyralade.
      Source d'eau minérale gazeuse de Peyralade.
    • Mayres : le point culminant du rocher d'Abraham, Ă  1 498 m.
      Mayres : le point culminant du rocher d'Abraham, Ă  1 498 m.
    L'église de Mayres de style néogothique (XIXe siècle).
    • L'Ă©glise Saint-Martin de Mayres de style nĂ©ogothique (XIXe siècle) construite grâce aux dons volontaires seuls des habitants.
    • Le château des Montlaur, ruines d'une tour du Moyen Ă‚ge et la chapelle Saint-MĂ©dard.
    • La source de Peyralade, source d'eau minĂ©rale gazeuse et ferrugineuse.
    • Le Rocher TrouĂ©, « Lou Ron Trooutcha Â», particularitĂ© gĂ©ologique. Le rocher possède une lucarne formĂ©e dans un amoncellement de pierres.
    • Le gour FĂ©raou sur l'Ardèche au hameau de Conges, marmite naturelle formĂ©e au pied d'une chute d'eau.
    • Le site des anciennes mines argentifères Lescure et la carrière de kaolin.
    • Le vieux pont du Travers qui enjambe l'Ardèche au hameau du mĂŞme nom.
    • La Chapelle Notre Dame des Voyageurs situĂ©e en bordure de la route nationale 102 au hameau du Vieux Mayres.
    • La statue Jean Gilly au sommet du rocher d'Abraham.
    • La passerelle suspendue du Passadou.
    • Nombreux sentiers de randonnĂ©es pĂ©destres balisĂ©s, qui serpentent du village jusqu'aux crĂŞtes Ă  plus de 1 500 mètres d'altitude. Entre autres, Ă  l'adret, un circuit de randonnĂ©e au dĂ©part du village mène au sommet du serre du Mouton Ă  1 355 m d'altitude et offre un panorama sur la haute-vallĂ©e de l'Ardèche. Et Ă  l'ubac, un autre circuit mène au sommet du rocher d'Abraham, 1 498 m d'altitude, et se prolonge sur le sentier des crĂŞtes du serre de la Croix de Bauzon pour arriver Ă  la tour des Poignets Ă  1 538 m d'altitude. L'association Les Amis de Mayres dont les bĂ©nĂ©voles entretiennent les sentiers propose un dĂ©pliant prĂ©sentant l'ensemble des circuits et leurs difficultĂ©s.
    • Stèle commĂ©morative Ă  la suite d'un accident de car, sur le cĂ´tĂ© du pont de Mayres avec l’inscription suivante : « Ă€ la mĂ©moire des 19 membres de l’amicale laĂŻque de Meymac en Corrèze, victimes de la catastrophe du 13 aoĂ»t 1954. »

    HĂ©raldique

    Mayres (Ardèche) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Direction départementale de l'équipement (DDE), « Carte en relief de l'Ardèche avec limites communales », sur http://www.ardeche.equipement.gouv.fr, (consulté le )
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Répertoire national des élus, fichier « 9-rne-maires.txt », disponible sur data.gouv.fr, (consulté le ).
    10. « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
    11. Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.