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Maurice Raynaud (médecin)

Auguste Gabriel Maurice Raynaud (né le à Paris[1] et mort le à Meudon[2]) est un médecin français qui découvrit la maladie qui porte son nom, maladie de Raynaud, une maladie rare qui contracte les vaisseaux sanguins aux extrémités.

Maurice Raynaud
Description de cette image, également commentée ci-après
Portrait de Maurice Raynaud
Nom de naissance Auguste Gabriel Maurice Raynaud
Naissance
Ancien 1er arrondissement de Paris
DĂ©cès (Ă  46 ans)
Meudon
Nationalité Drapeau de la France Française
Renommé pour Maladie de Raynaud

Biographie

Maurice Raynaud est le fils de Jacques-Auguste Raynaud, professeur au Lycée Condorcet, et de Félicité-Marie Vernois, sœur du chirurgien Maxime Vernois[3]. Il obtient son doctorat de médecine à Paris en 1862, avec sa thèse De l'asphyxie locale et de la gangrène symétrique des extrémités, maladie qui portera son nom. Il devient la même année docteur ès Lettres avec son livre La médecine au temps de Molière, et son fameux article Asclepiades de Bathynia (docteur et philosophe). Il est successivement médecin du bureau central (1865), remplaçant du cours de clinique médicale à l'Hôtel-Dieu, chargé de cours sur les maladies mentales et nerveuses (1866) et professeur suppléant de pathologie interne (1866). Il est Médecin des hôpitaux à Sainte Périne (1868), Saint-Antoine (1872), Lariboisière (1872) et La Charité (1880). On lui confie en 1870 le service des ambulances de la Société de Secours et un cours sur les maladies de l'armée.

Il devient agrégé en 1866 avec sa thèse Des hyperhémies non phlegmasiques et De la révulsion. Il est dès lors professeur de pathologie médicale. Il se présente trois fois à la chaire d'Histoire de la Médecine et de Chirurgie, sans l'obtenir. Il reçoit la médaille d'or du choléra en 1866 pour son travail pendant cette épidémie, est promu officier de la Légion d'honneur en 1871 et est élu à l'Académie de médecine en 1879. Il était également membre de la Société d'Anatomie et de la Société Médicale des Hôpitaux.

Il meurt prématurément en 1881 à l'âge de 46 ans des suites d'une maladie cardiaque dont il souffrait depuis plusieurs années[4]. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (28e division).

Travaux

  • Les mĂ©decins au temps de Molière : mĹ“urs, institutions, doctrines, 1862.
  • De l'asphyxie locale et de la gangrène symĂ©trique des extrĂ©mitĂ©s, 1862.
  • Des hyperĂ©mies non phlegmasiques, 1863.
  • Albinie, albinisme, albinos, caractères gĂ©nĂ©raux, 1864.
  • De la rĂ©vulsion, 1866.

Notes et références

Liens externes

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