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Chaire universitaire

Une chaire universitaire ou chaire professorale est un poste permanent d'enseignement et de recherche universitaire attribué à un enseignant, qui obtient alors le titre de professeur. L'origine du mot vient de la chaire ecclésiastique depuis laquelle les évêques prêchent.

Leçon inaugurale () au Collège de France de Gérard Berry, professeur d'informatique au Collège de France ;
Il présente ici une des dernières calculatrices mécaniques (la calculatrice Curta)

L'ouverture et l'attribution d'une chaire ont pour but de promouvoir une discipline, et lui confèrent ainsi qu'à son titulaire une importante reconnaissance universitaire.

Lieu de production et de transmission du savoir, une chaire est aussi le moyen de favoriser le lien entre enseignement, recherche et application, ce qui facilite son financement par des entreprises ou des mécènes.

Histoire et éléments contemporains de définition

La réforme universitaire de la fin du XIXe siècle se traduit en France par un recrutement des professeurs plus homogène, favorisant les catégories proches de l'institution scolaire (par l'héritage culturel ou la proximité géographique) tout en permettant une diversification des carrières grâce à la naissance de spécialités nouvelles ainsi que par une augmentation du nombre de candidats possibles aux chaires parisiennes et des capitales régionales. Selon Christophe Charle[1], l'opposition qui existait entre établissements (droit, lettres, sciences, médecine, établissements d'érudition) évolue à cette époque vers « une opposition entre classes de carrière selon la hiérarchie plus fine des disciplines (anciennes, nouvelles, rares, en voie de consécration, etc.) »

Le concept de chaire universitaire est divers. Dans certains domaines (Sciences, médecine, génie civil et sciences de l’ingénieur, informatique..), la chaire semble se constituer autour d'un savoir présupposant des connaissances théoriques et techniques étendues, mais du côté des sciences dites molles ou de la création, le projet universitaire et la personnalité du professeur jouent un grand rôle. Certains différencient aussi les contenus orientés vers la professionnalisation (sciences appliquées) et des contenus non ou moins orientés vers la professionnalisation (dont sciences humaines et sociales, géopolitique...)[2].

La chaire ne semble pas avoir de définition européenne ou française légale[3]. Sa définition a évolué avec le temps, et notamment au XXe siècle ; le concept de chaire englobe aussi maintenant :

  • « l'accompagnement de la recherche scientifique sur un thème » spĂ©cifique[4] ;
  • les « moyens allouĂ©s Ă  un thème de recherche bien prĂ©cis »[5].
  • le « partenariat de mĂ©cĂ©nat dans le domaine de l’enseignement supĂ©rieur et de la recherche »

Le concept de « chaire » reste associé à celui d'université dans l'histoire de l'enseignement et de la culture, comme dans l'esprit du grand-public, mais il a récemment pris de l'importance en tant qu'« outil marketing pour les universités auprès de leurs partenaires privés » (ou publics)[6] ; de manière générale, son sens s'est dégradé et il est parfois employé pour ne désigner qu'un poste ou budget temporaire, sur un thème précis et moins lié qu'autrefois à la notion de formalisation et transmission de savoir. Il est même parfois utilisé dans le « but de promouvoir la discipline qu'elle concerne »[6].

Modalités de recrutement

Elles varient selon les pays ; généralement le postulant doit être validé par des pairs, après création de la chaire.

Dans certains pays, et selon les disciplines une habilitation est une condition pour la nomination à une chaire professorale. Des conditions d'âge peuvent également exister.

Aux États-Unis, il existe aussi une filière dite « tenure » (ou « tenure track »), filière de contrats postdoctoraux (ou « postdoc ») proposés dans la perspective d'une titularisation de postes permanents ouverte aux professeurs associés et enseignants-chercheurs.

Importance du titulaire

L'importance d'une chaire en termes honorifique, d'influence scientifique ou d'aura culturelle, ainsi qu'en termes d'attractivité pour les étudiants, est en grande partie liée à la personnalité (charisme pédagogique) de son ou sa titulaire et/ou des titulaires qui l'ont précédé ;
Certains courants de pensée ont été très liés à une chaire particulière et à son titulaire (Par exemple, la sociologie et la pensée de Durkheim se sont d'abord construites et diffusées autour d'un cours d'économie sociale et d'une chaire d'histoire sociale créée à la Sorbonne en 1893 avant d'irriguer d'autres facultés de lettres et de droit puis d'économie « en dépit d'une tentative des historiens pour le transformer en cours d'histoire économique »[7]).

Rituels

Quand un professeur inaugure une chaire, il fait une « leçon inaugurale », faite très solennellement et qui est aussi le cadre et la ligne de son enseignement. Il existe aussi des leçons de clôture, quand le titulaire quitte sa chaire.
La chaire était originellement proche de celle du prédicateur religieux, et dans cette continuité, les chaires universitaires médiévales (toujours sous forte influence du religieux, et où l'on professait encore en latin[8] - [9]) évoluent à la Renaissance (où le latin est peu à peu abandonné au profit d'une laïcisation de l'enseignement) et à l'époque des lumières, on attend du titulaire une éloquence pédagogique, une clarté, une culture élargie et une démonstration de sa maîtrise du sujet, qui n'exclut pas l'humour (qui était aussi marginalement présent chez les prédicateurs religieux rappellent J. Horowitz et S. Menache[10]).
Certaines chaires (de la Sorbonne ou du Collège de France (créé en 1530) par exemple) ont un caractère prestigieux et leurs conférences inaugurales peuvent faire l'objet de publications[11], ou de mise à disposition sur support vidéo[12].

Limites, critiques

Le « politiquement correct Â» des universitĂ©s ? Aux États-Unis, en 1987, le philosophe Allan Bloom critique le relativisme intellectuel et moral qui gagne selon lui les Ă©tudiants via les universitĂ©s[13]. En 1990 Roger Kimball critique lui les "radicaux de la chaire" et une politisation des universitaires qui irait dans le sens du « political correctness » associĂ© Ă  un nouveau dogmatisme acadĂ©mique qui remplace l'humanisme par des humanitĂ©s s'appuyant sur une apologie abstraite des valeurs occidentales et une dĂ©fense pragmatique du canon (au sens du corpus des Ĺ“uvres consacrĂ©es par la tradition). Dans certains domaines (agriculture industrielle, biotechnologies, Ă©nergies fossiles, automobile, construction...) le champ des sciences appliquĂ©es rĂ©putĂ© ĂŞtre naturellement plus empreint de neutralitĂ© scientifique semble lui-mĂŞme peiner Ă  remettre en question les prioritĂ©s gouvernementales et industrielles.

Manque d'indépendance financière : Sans soutien financier indépendant assuré par les collectivités via l'impôt pouvant couvrir tous leurs besoins, les universités sont à la recherche de fonds privés ou de partenariat public-privé (PPP) pour financer leurs enseignants. On peut craindre, notamment dans un contexte de crise économique et de difficulté budgétaire renforcé, que les créations de nouvelles chaires aient un contenu « orientés » par leurs soutiens politiques et/ou économiques, avec le risque de produire un enseignement manquant de neutralité, ou évitant certaines thématiques scientifiques, politiques ou économiques, ou encore utilisée comme outil de marketing d'entreprise. Sous un régime totalitaire, l'influence politique ou la censure exercée par le gouvernement impose ou interdit certains contenus d'enseignement.

Dans les domaines nouveaux et spécialisés où seul un petit nombre d'experts existe (et souvent employés par les entreprises spécialisées du même secteur), une autre difficulté est de trouver des enseignants neutres et qui ne soient pas en situation d'être juge et partie, voire de conflit d'intérêt.

Des entreprises ou groupes d'entreprises peuvent ainsi soutenir ou orienter la recherche pour leurs besoins propres (recherche, recrutement des meilleurs talents (tels qu'elles les imaginent ou les forment), image auprès du public et des clients, etc.).
Par exemple ;

  • une chaire universitaire a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par l'EM Strasbourg au sein de l'UniversitĂ© de Strasbourg en , en collaboration avec la Caisse d'Ă©pargne d'Alsace avec un financement de 180 000 € Ă  la recherche, sur le mutualisme des caisses d’épargne[6].
  • La chaire europĂ©enne sur le management de l'immatĂ©riel[14] et le MBA ainsi que la spĂ©cialitĂ© de recherche associĂ©s crĂ©Ă©e dans UniversitĂ© Paris-Sud 11 (le ) sont financĂ©s par Bouygues Telecom, le CIGREF, la Fondation d'entreprise EADS, l’INPI, l’OCDE et l’Office europĂ©en des brevets. Son coordinateur et titulaire (Ahmed Bounfour), est aussi coordinateur scientifique de la « ConfĂ©rence mondiale sur le capital immatĂ©riel des communautĂ©s Â», coorganisĂ©e avec la Banque mondiale depuis 2005[15].

Problèmes d'Ă©quitĂ© territoriale : Que les financements soient publics ou privĂ©s, un manque de stratĂ©gie dans la rĂ©partition gĂ©ographique des soutiens et dans « l'encouragement de la relève » peut tendre Ă  sur-favoriser les grands centres, dĂ©jĂ  attractifs au dĂ©triment des universitĂ©s plus petites (phĂ©nomène de « fuite des cerveaux Â»).
Des critères d'excellence et de « reconnaissance par les pairs Â» trop poussĂ©s pourraient respectivement induire une « compĂ©tition fĂ©roce entre les universitĂ©s »[16] et ĂŞtre parfois un frein Ă  l'innovation ou Ă  la confiance Ă  de jeunes chercheurs, avec in fine une course aux salaires Ă©levĂ©s grevant le budget universitaire, et un effet de concentration dans les grandes universitĂ©s. Cette concentration dĂ©favorise les petites universitĂ©s qui voient alors leurs meilleurs enseignants les quitter. De la mĂŞme manière, les pays riches peuvent aussi ainsi priver les pays moins riches de leur meilleurs professeurs [16] (ex enseignants canadiens partant aux États-Unis car mieux payĂ©s dans ce dernier pays).

Défaut de parité : Une inégalité des sexe existe face au recrutement, probablement en partie seulement expliquée par les stratégies de carrière différentes chez les femmes (conciliation travail- famille)[17] ;
Par exemple, au tout dĂ©but du XXIe siècle, seules 15 % des chaires crĂ©Ă©es au Canada dans le « programme 2000 chaires Â» avaient Ă©tĂ© attribuĂ©es Ă  des femmes, malgrĂ© la dĂ©nonciation de ce fait comme « scandaleuse Â» par un cycle d'Ă©valuation rĂ©uni trois fois dans l'annĂ©e. Ce dĂ©sĂ©quilibre est plus net dans les sciences et le gĂ©nie (10 % des chaires attribuĂ©es Ă  des femmes) puis dans le secteur sanitaire (16 % des chaires) et enfin des SHQ (sciences humaines et sociales avec 24 % des chaires attribuĂ©es Ă  des femmes)[16]. La situation est pire encore au QuĂ©bec (avec 13 % des chaires accordĂ©es Ă  des femmes ; 8 % en science et gĂ©nie, 16 % en santĂ© et seulement 15 % en sciences humaines et sociales)[16], alors qu'au Canada les femmes reprĂ©sentaient en 1999 27 % du corps professoral (32 % des postes en sciences humaines et sociales, 13 % en sciences et gĂ©nie et 33 % en sciences de la santĂ©) ; 42 % des postes de professeur adjoint Ă©taient fĂ©minins contre seulement 14,5 % des postes de professeur titulaire [16]. Enfin, seules 10 % des chaires senior ont Ă©tĂ© attribuĂ©es Ă  des femmes contre 21 % pour les chaires junior[16].

Précarité : Dans certains pays, le manque de cadre juridique prive de toute protection contre un licenciement aléatoire, ce qui peut priver le professeur d'une certaine confiance et liberté d'esprit[18]. De même pour l'absence de stratégie de transition (assistance au bénéficiaire quand il quitte la chaire)[18].
La concurrence entre collègues dans l'attente de la libération d'un poste, et le besoin de justifier de soutien de ses pairs peuvent également être source de stress psychosociaux[18].

Financement

Il est public, privé ou mixte.

Certains États marquent leurs gestes politiques de soutien Ă  la recherche par la crĂ©ation de chaires ; Ainsi, après une rĂ©duction d'un tiers des budgets de 1992 Ă  2000, le budget du Canada de l'an 2000, Ă©laborĂ© sous l'Ă©gide du ministre des Finances Paul Martin, prĂ©voyait pour soutenir la stratĂ©gie fĂ©dĂ©rale en faveur de la recherche et de l'innovation et « compenser en partie la baisse de 10 % des effectifs professoraux enregistrĂ©e au cours de la dĂ©cennie 1990 » a crĂ©Ă© un Programme des chaires de recherche du Canada officiellement dotĂ© d'un budget de 900 millions de dollars visant Ă  crĂ©er en 5 ans (de 2000 Ă  2005) 2 000 chaires de recherche Ă  rĂ©partir dans toutes les universitĂ©s canadiennes[16]. Une condition pour ĂŞtre aidĂ©e est que l'universitĂ© se soit dotĂ©e d'un "plan stratĂ©gique de recherche" crĂ©dible[16]. Pour Ă©viter d'exclure les jeunes chercheurs de ces postes, il a Ă©tĂ© prĂ©vu que des chaires renouvelables soient après sept ans attribuĂ©es Ă  des chercheurs d'expĂ©rience reconnus par leurs pairs comme des chefs de file mondiaux dans leur domaine ; d'autres, pour une durĂ©e de cinq ans, renouvelables une fois sont attribuĂ©es Ă  des chercheurs que leurs pairs jugent susceptibles de devenir des chefs de file dans leur domaine (« Les premières sont d'une valeur de 200 000 $ et les secondes de 100 000 $ »)[16].

Les chaires sont souvent maintenant financées par des entreprises ou fondations qui peuvent bénéficier d'une défiscalisation des dons dont elles profitent.

Les chaires UNESCO

Pour obtenir ce label, les chaires doivent s’associer aux programmes majeurs de l’UNESCO : « Ă©ducation, sciences exactes et naturelles, sciences humaines et sociales, culture, communication et information ». Il en existe (en 2015) 739 dans le monde. Les chaires UNESCO sont souvent associĂ©es Ă  l'un ou plusieurs rĂ©seaux UNITWIN soutenus par l'UNESCO dans 134 pays[19].

Depuis leurs créations, les UNITWIN[20] regroupements internationaux d’universités, institutions et organisations travaillant dans un même objectif, ont évolué. Certains UNITWIN UNESCO ont la forme de « e. laboratory ». Ces e. laboratoires regroupent eux-mêmes des laboratoires universitaires classiques. Les directeurs de ces e. laboratoires internationaux sont assimilés à des titulaires de chaires universitaires.

Depuis la création des Unitwin par l’UNESCO, 50 UNITWIN Network ont été labellisés officiellement par l’UNESCO. Ils sont répartis dans 23 pays hôte [21].

La France a été à l'origine de 5 UNITWIN Network labellisés par l’UNESCO :

- 1988 : RIIFADEL Chaire UNESCO / RĂ©seau international en « ingĂ©nierie de la formation appliquĂ©e au dĂ©veloppement local Â», fondĂ©e Ă  l'UniversitĂ© de Toulouse 1, Toulouse.

- 1998 : Chaire UNESCO / RĂ©seau en « architecture de terre Cultures constructives et dĂ©veloppement durable Â» (90 institutions partenaires) fondĂ© Ă  l’École d'Architecture de Grenoble, Grenoble.

- 2002 : Réseau international « Culture tourisme développement » (594 institutions partenaires) fondé à l'Université Paris I Panthéon Sorbonne, Paris.

- 2004 : Chaire UNESCO UNITWIN 651 « Innovation pour le développement durable », fondée à l’École Centrale Marseille. La chaire est rattachée au Réseau Méditerranéen des Écoles d'Ingénieurs et de management

- 2014 : Réseau international « Campus numérique de systèmes complexes »[22] (1068 institutions partenaires) fondé par l'Université du Havre et l'Université de Strasbourg.

Voir aussi

Articles connexes

Emplois universitaires titulaires

Liens externes

  • (fr) APHP, [1947 Leçon inaugurale de mĂ©decine dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne] (en 1947) (2 photos noir & blanc)
  • University of LomĂ© <URL: http://www.ub.tg/>UNESCO

Bibliographie

  • (fr) A. Picard, S d'Irsay, Histoire des universitĂ©s françaises et Ă©trangères des origines Ă  nos jours ; - 1935 -

Notes et références

  1. Christophe Charle, Le champ universitaire parisien à la fin du XIXe siècle ; Actes de la recherche en sciences sociales, année 1983, vol. 47 no 47-48, pages 77-89
  2. Thomas Meyer Bettina Nyffeler, L’encouragement de la relève universitaire : entre la vocation et la chaire; Mesures spéciales de la Confédération pour l’encouragement de la relève universitaire dans les hautes écoles suisses, Rapport sur l’enquête qualitative 2000 (voir note 5, p. 14)
  3. source : Thibault Bretesché, directeur de la fondation de projets de l’université de Nantes, « il n’existe pas de définition légale du mot », in Olivier Monod, La chaire, un produit marketing (déjà cité)
  4. Pour Patrick Llerena, directeur général de la fondation Université de Strasbourg, in Olivier Monod, La chaire, un produit marketing (déjà cité)
  5. Bernard Chauveau, Délégué général de la fondation Poitiers Université, in Olivier Monod, La chaire, un produit marketing (déjà cité)
  6. Olivier Monod, EducPros, La chaire, un produit marketing ; Dans la pêche aux fonds privés, les universités utilisent toutes le même hameçon : la chaire. Au point de galvauder ce mot. Mais chercher au sein d’une chaire transforme-t-il le travail des chercheurs ?, l’Étudiant, septembre 2011
  7. George Weisz L'idéologie républicaine et les sciences sociales. Les durkheimiens et la chaire d'histoire d'économie sociale à la Sorbonne In: Revue française de sociologie. 1979, 20-1. p. 83-112, PDF, 35 pp.
  8. L. Bourgain (1879), La Chaire française au XIIe siècle d'après les manuscrits
  9. V Coletti (1987), L'éloquence de la chaire: victoires et défaites du latin entre Moyen Âge et Renaissance ; Éditions du Cerf
  10. J. Horowitz, S. Menache. L'Humour en chaire. Le rire dans l'Église médiévale] (Commentaire, PDF, avec Persée in Revue de l'histoire des religions ; Année 1996 ; Vol no 213 ; No 213-2 ; p. 235-237) et extraits avec Google livre
  11. Les Leçons inaugurales du Collège de France, publiée depuis 1949 (depuis 2003 avec les éditions Fayard dans le cadre de la collection « Les leçons inaugurales du Collège de France »)
  12. Exemple : Leçons inaugurales au Collège de France, disponibles en 2012
  13. Allan Bloom, Democracy and Impoverished the Souls of Students New York ; Simon and Schuster 1988 (1987). Traduction française titrée : L'âme désarmée, essai sur le déclin de la culture générale Paris, Julliard, 1987
  14. Ici il s'agit de l'innovation, de la propriété industrielle, du design des processus, des brevets, des marques protégées, etc.)
  15. Observatoire de l'Immatériel, communiqué intitulé « Création de la première Chaire Universitaire Européenne sur le management de l’immatériel », 21 mai 2008
  16. Article (4 pp) issu de l'annuaire du Québec 2003, écrit sous la direction de Roch Côté et Michel Venne, paru chez Fides et repris par Le Devoir (2002) ; Idées, 2002-10-22, p. A7.
  17. Thomas Meyer Bettina Nyffeler, L’encouragement de la relève universitaire : entre la vocation et la chaire; Mesures spéciales de la Confédération pour l’encouragement de la relève universitaire dans les hautes écoles suisses, Rapport sur l’enquête qualitative 2000 (voir p. 17/59)
  18. Thomas Meyer Bettina Nyffeler, L’encouragement de la relève universitaire : entre la vocation et la chaire; Mesures spéciales de la Confédération pour l’encouragement de la relève universitaire dans les hautes écoles suisses, Rapport sur l’enquête qualitative 2000 (voir chap 9.2, p. 38 et suivantes)
  19. Programme UNITWIN UNESCO Chairs
  20. UNESCO UniTwin Programme
  21. La liste des pays et des UNITWIN par pays est disponible sur : Liste UNITWIN UNESCO
  22. Complex Systems Digital Campus (CS-DC)
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