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Maurice-Élie Sarthou

Maurice-Élie Sarthou, né à Bayonne le et mort à Paris 13e le [1], est un peintre français, appartenant à la Nouvelle École de Paris[2].

Maurice-Élie Sarthou
Portrait de Maurice-Élie Sarthou en 1973.

Biographie

Orphelin Ă  la suite de la mort de son père au cours de la Première Guerre mondiale, le jeune Maurice-Élie est Ă©levĂ© par sa mère et son grand-père Ă  Montpellier[3]. Après le lycĂ©e, en 1927, il obtient l’autorisation d’entrer aux Beaux-Arts de la ville Ă  condition de prĂ©parer architecture. Au bout d’un an, il persuade les siens de le laisser Ă©tudier Ă  l’atelier de peinture. Il suit dans un premier temps une formation Ă  l’École des Beaux-Arts de Montpellier ; puis en 1930, boursier de la ville de Montpellier en tant que pupille de la Nation[4], il entre aux Beaux-Arts de Paris.

En 1934, naissance de Francine, sa fille. Pour gagner sa vie, il se présente au professorat de dessin. Il est nommé à Bastia, puis en 1937 à Bordeaux. En 1939, 1940 et 1941, il fait la guerre dans les transmissions.

En 1943, il devient membre de la SociĂ©tĂ© des artistes indĂ©pendants bordelais qui organise rĂ©gulièrement des expositions d’artistes parisiens (Roger Bissière, AndrĂ© Lhote, Charles Walch, etc.) ; cela a sur lui une influence positive ; l’émulation artistique lui permet d’affirmer encore plus intensĂ©ment son style. En 1948, il rencontre l’écrivain Raymond GuĂ©rin qui lui fait connaĂ®tre Maurice Toesca, Marcel Arland et, plus tard, Jean Paulhan. Il illustre en 1950 une plaquette de Raymond GuĂ©rin Fragment testamentaire.

En 1949, il est choisi par Jacques Lassaigne, venu prĂ©sider Ă  Bordeaux la sĂ©lection rĂ©gionale du prix de la jeune peinture. Il obtient le prix Drouant, soit la première mention du prix (quatrième prix sur plus de 90 concurrents, dont Lagrange, Lapoujade, Rebeyrolle, Ă©galement mentionnĂ©s). Dans le jury figure Gaston Diehl qui l’a remarquĂ© et l’invite au Salon de mai dont il est le fondateur. C’est la première manifestation de Sarthou auprès du public parisien avec deux toiles : Nature morte et FenĂŞtre ouverte. Il participera Ă  ce salon jusqu’en 1963.           

Il s’installe à Paris en 1950, où il est nommé professeur de dessin au lycée Henri-IV, ce qui lui permet d’exposer dans les salons de la capitale et d’être davantage reconnu.

Ă€ partir de 1950, autour de Jean Paulhan, se rĂ©unissent aux arènes de Lutèce, le dimanche matin, pour jouer aux boules : Maurice Toesca, JĂ©rĂ´me Lindon, Yves Berger, Claude Simon, AndrĂ© Bay, Marcel Jouhandeau, Sarthou.

François Desnoyer, qu’il a rencontrĂ© en 1951 au Salon de mai, le prĂ©sente au marchand parisien Marcel Guiot, avec qui une relation d’amitiĂ© s’instaure ; Ă  partir de 1955, Sarthou expose très rĂ©gulièrement ses nouvelles Ĺ“uvres dans la galerie de Marcel Guiot Ă  laquelle il restera fidèle. Ceci n’empĂŞche pas de nombreuses autres expositions particulières en France et Ă  l’étranger. Au cours du temps, de nombreux musĂ©es, en France et Ă  l’étranger, ainsi que d’autres institutions (conseil rĂ©gional du Languedoc-Roussillon, Maisons de la culture, etc.) lui consacrent des expositions rĂ©trospectives.

Il participe Ă©galement Ă  de nombreux salons : Salon de mai ; Salon d’automne qui fait un Hommage Ă  Sarthou en 1979 ; Salon comparaisons ; Les peintres tĂ©moins de leur temps ; Le groupe des 109 ; Les Grands Prix de la Biennale de Menton ; La Biennale des Yvelines, etc. Enfin, il prĂ©sente ses Ĺ“uvres dans de nombreuses expositions de groupe.

En 1952, après son arrivée à Paris, il délaisse la côte basque et le bassin d’Arcachon (1937-1950) au profit du Languedoc et de la Provence. Il se fixe à Sète.

En 1956, il fait le portrait d’André Chamson pour Les Peintres témoins de leur temps.

En 1958, il abandonne le professorat de dessin pour ne se consacrer qu’à sa peinture.

En 1961, Jean-Albert Cartier organise une exposition « Dix peintres français autour de Jacques Villon Â» au Palais de la MĂ©diterranĂ©e Ă  Nice ; Ă  cette occasion, Jean Paulhan Ă©crit pour Sarthou une prĂ©face. Cette exposition sera prĂ©sentĂ©e notamment au musĂ©e des beaux-arts de Nancy, Ă  Tours et au Luxembourg.

En 1962, l’éditeur Jacques Vialetay lui demande d’illustrer Lou Biou de Folco de Baroncelli-Javon. Il exécute à Reims, dans l’atelier du maître verrier Simon deux vitraux pour l’église de Bouchevilliers, dont l’un, dans l’abside, voisine avec un vitrail de Jacques Villon.

En 1964, il sympathise avec le photographe Lucien Clergue, rencontré à Arles. Les deux couples, Lucien et sa femme Yolande, Sarthou et Dora, resteront amis jusqu’au décès de Sarthou en 1999 et de Dora en 2002. À Arles, il fait la connaissance de Michel Tournier qui écrira sur lui plusieurs textes dont une préface pour l’exposition à la Galerie Findlay à New York en 1974.

En 1966, il illustre Regards sur la mer[5] de Paul ValĂ©ry ; Agathe Rouart-ValĂ©ry prĂ©sente le livre de son père par un avant-propos. Ă€ la demande de la SociĂ©tĂ© normande des amis du livre, il illustre en 1967 Le Bateau ivre d’Arthur Rimbaud.

En 1972, le , dĂ©bute le tournage du film pour FR3 Toulouse Sarthou ou le peintre des Ă©lĂ©ments sur une idĂ©e de Marc Alyn et de Madeleine Attal, rĂ©alisation de JosĂ©e Dayan.

En 1976, il fait partie de la dĂ©lĂ©gation française pour l’exposition itinĂ©rante au Japon « SĂ©lection du Salon d’automne de Paris “MaĂ®tres contemporains” - Exposition Nika-Kai Â». Son voyage en avion par le pĂ´le lui inspire un nouveau thème : la banquise.

En 1977, à l’inauguration du Centre Georges-Pompidou, est exposé au cabinet des dessins un des lavis préparatoires pour sa toile Les Dunes (1971), acquise par l’État.

En 1981 est édité le livre d'art L'Épervier de Maheux, de Jean Carrière, prix Goncourt, illustré de reproductions en double page de 30 gouaches originales de Sarthou.

Maurice-Élie Sarthou réalise une peinture sensorielle ; il est à la charnière de la figuration et de l’abstraction.

Pierre Georgel, dans la prĂ©face de l’exposition Sarthou au musĂ©e Paul-ValĂ©ry Ă  Sète en 1973, Ă©crit :

« De l’œuvre de Villon, il retenait l’essentiel : la vision lyrique de la nature, exprimĂ©e par une gĂ©omĂ©trie colorĂ©e, issue de l’Orphisme et de la Section d’Or. Villon aimait d’ailleurs beaucoup sa peinture : il me l’a dit Ă  plusieurs reprises et je suis heureux d’en tĂ©moigner … Picasso disait : “On met longtemps Ă  devenir jeune.” Sarthou a eu la chance de connaĂ®tre ou de retrouver le feu de l’adolescence Ă  l’âge oĂą les autres se sclĂ©rosent. Il en a la spontanĂ©itĂ© et l’ardeur, sans la maladresse. L’instinct, sans doute, suscite les jaillissements, les giclures, les zĂ©brures, les morves de peinture qui font parfois ressembler ses tableaux aux plus belles rĂ©ussites du tachisme gestuel, mais l’instinct n’y suffirait pas. Ici intervient la rĂ©fĂ©rence — lointaine, intuitive, mais constante — Ă  la nature. »

Sarthou meurt Ă  88 ans en 1999 ; il est enterrĂ© au cimetière marin de Sète. Dora, son Ă©pouse, morte Ă  Sète le , repose auprès de lui.

L'Ĺ“uvre

Sarthou a rĂ©alisĂ© plus de 1 700 peintures Ă  l'huile, près de 900 aquarelles, gouaches, lavis, dessins et pastels, plus de 100 lithographies, des livres illustrĂ©s, des tapisseries, des vitraux et des dĂ©corations murales[6]. Les objets de sa reprĂ©sentation sont essentiellement les quatre Ă©lĂ©ments naturels : l’eau, la terre, le feu et le ciel. Mais son art est une synthèse entre son approche visuelle et son expĂ©rience intĂ©rieure. Cette « rĂ©alitĂ© transposĂ©e Â», selon son expression[7], le place, parmi la Nouvelle École de Paris[2], dans le mouvement de la « figuration allusive Â» et le rapproche de l’abstraction lyrique. CaractĂ©risĂ© par la sensibilitĂ© Ă  la lumière et l’affirmation de la couleur, son style s’apparente ainsi au « tachisme gestuel Â», comme l’a Ă©crit Pierre Georgel dans la prĂ©face de l’exposition Sarthou au MusĂ©e Paul ValĂ©ry Ă  Sète en 1973[8].

Prix et distinctions

En 1949, Sarthou obtient le prix Drouant Ă  Paris ; en 1953, le second prix BĂĽhrle Ă  ZĂĽrich ; un an après, le deuxième prix du DĂ´me Ă  Paris, dĂ©cernĂ© par un jury composĂ© uniquement de peintres : Jacques Villon, François Desnoyer, AndrĂ© Lhote, Edouard Pignon, Gustave Singier, Roger Chastel, etc. Puis, en 1955, le prix de la Critique Ă  Paris lui est attribuĂ© ainsi qu'Ă  Raoul Pradier et, en 1957, le Premier prix de la ville de Menton Ă  la Biennale ; par la suite, en 1980, le Premier Grand Prix de la 7e Biennale internationale de MĂ©rignac et, en 1985, le Grand prix de l’Orangerie du château de Versailles.

DĂ©corations

Musées

Les Ĺ“uvres de Sarthou sont prĂ©sentes dans de nombreux musĂ©es et institutions, notamment dans le Fonds national d'art contemporain Ă  Paris-La DĂ©fense, au musĂ©e national d'Art moderne, au musĂ©e d'art moderne de la ville de Paris, Ă  la Bibliothèque nationale de France Ă  Paris, au MusĂ©e national d’histoire et d’art du Luxembourg, au musĂ©e d'art et d'histoire de Genève, Ă  la Stanford University Ă  San Francisco, au Museum of the Princeton University, au Cincinnati Art Museum, au MusĂ©e de Sofia, au musĂ©e Fabre Ă  Montpellier, au musĂ©e Toulouse-Lautrec Ă  Albi, au musĂ©e RĂ©attu Ă  Arles et au musĂ©e Paul-ValĂ©ry Ă  Sète.

Expositions

Expositions rétrospectives

  • 1968 - MusĂ©e Fabre - Montpellier - 44 Ĺ“uvres exposĂ©es     
  • 1969 - MusĂ©e RĂ©attu - Ancien Grand PrieurĂ© de Malte - Arles - 80 Ĺ“uvres exposĂ©es
  • 1969 - Centre culturel - Toulouse - 30 Ĺ“uvres exposĂ©es
  • 1971 - Centre culturel - Salle des fĂŞtes de l’HĂ´tel de Ville - La Seyne-sur-Mer - 70 Ĺ“uvres exposĂ©es
  • 1973 - MusĂ©e Paul-ValĂ©ry - Sète - 90 Ĺ“uvres exposĂ©es
  • 1974 - Centre culturel - Salle du Septier - Salon de Provence - 61 Ĺ“uvres exposĂ©es
  • 1976 - Galerie d’art municipale - Théâtre municipal - Esch-sur-Alzette - Luxembourg - 28 Ĺ“uvres exposĂ©es
  • 1978 - Centre culturel - Foyer du Théâtre municipal - Esch-sur-Alzette - Luxembourg - 70 Ĺ“uvres exposĂ©es
  • 1978 - MusĂ©e du Bastion Saint-AndrĂ© - Antibes - 40 Ĺ“uvres exposĂ©es
  • 1981 - MusĂ©e Toulouse-Lautrec - Albi - 61 Ĺ“uvres exposĂ©es                                     
  • 1983 - Galerie d’Art Municipale - Théâtre municipal - Esch-sur-Alzette - Luxembourg - 38 Ĺ“uvres exposĂ©es
  • 1985 - Château de VascĹ“uil - Centre RĂ©gional d’art et de culture - VascĹ“uil - 99 Ĺ“uvres exposĂ©es
  • 1985 - MusĂ©e des Beaux-Arts - Dijon - 62 Ĺ“uvres exposĂ©es
  • 1986 - Maison de la Culture AndrĂ©-Malraux - Bourges - 55 Ĺ“uvres exposĂ©es
  • 1987 - Fondation Soulac-MĂ©doc - MusĂ©e d’Art et d’ArchĂ©ologie - Soulac-sur-Mer - 69 Ĺ“uvres exposĂ©es
  • 1988 - MusĂ©e Paul ValĂ©ry - Sète - 65 Ĺ“uvres exposĂ©es
  • 1993 - Fondation Charles Cante - MĂ©rignac - 65 Ĺ“uvres exposĂ©es
  • 1995 - Espace Molière - Agde - 33 Ĺ“uvres exposĂ©es
  • 1996 - Espace Languedoc-Roussillon - HĂ´tel de RĂ©gion - Montpellier - 35 Ĺ“uvres exposĂ©es
  • 1998 - Städtische Galerie im Rathausfletz - Neuburg an der Donau - Allemagne - 20 Ĺ“uvres exposĂ©es
  • 1999/2000 - Le Théâtre - Scène nationale de Narbonne - Narbonne - 26 Ĺ“uvres exposĂ©es
  • 2007 - Chapelle des JĂ©suites - NĂ®mes - 27 Ĺ“uvres exposĂ©es
  • 2008 - Foyer des Campagnes - Poussan - 38 Ĺ“uvres exposĂ©es
  • 2013 - MusĂ©e Toulouse-Lautrec - Albi - 69 Ĺ“uvres exposĂ©es[7] - [9]
  • 2014 - MusĂ©e Fabre - Montpellier - 51 Ĺ“uvres exposĂ©es[10]

Expositions particulières

Plus de 100 expositions particulières, dont :

  • 1955, 1956, 1957, 1959, 1960, 1962, 1964, 1966, 1969, 1973, 1974, 1977, 1979 et 1985 : Galerie Guiot - Paris
  • 1958 : Galerie Colline - Oran
  • 1959 et 1966 : Galerie Art et DĂ©coration - Montpellier
  • 1960 et 1968 : Galerie La Gravure - Lausanne
  • 1961, 1966, 1972 et 1988 : Galerie LĂ©andro - Genève
  • 1964 : Galerie Paul Bruck - Luxembourg
  • 1965 : Galerie Zu Predigern - ZĂĽrich
  • 1966 : Exposition pour la sortie de Regards sur la mer de Paul ValĂ©ry - Galerie des Éditions Vialetay - Paris
  • 1966 et 1975 : Galeria Marcos Castillo - Caracas
  • 1967 : Galerie Emile Walter - New York, Cleveland, St Louis, Baltimore
  • 1967 et 1982 : Galerie du Fleuve - Bordeaux
  • 1969 et 1971 : Millioud Gallery - Houston - Texas
  • 1969 et 1974 : Galerie David Findlay - New York
  • 1970 et 1973 : Galerie Simone Boudet - Toulouse
  • 1971 : « L’enfance SĂ©toise de Paul ValĂ©ry (1871 - 1884) Â» - MusĂ©e Paul-ValĂ©ry - Sète
  • 1972 et 1976 : La Galerie - NĂ®mes
  • 1975 : Galerie Saint Michel - Luxembourg
  • 1976, 1978 et 1983 : Konstsalong - Vasastadens  - Galery “Exhibit Center” - Göteborg
  • 1979, 1984 et 1986 : Galerie ProtĂ©e - Toulouse
  • 1979 : Galleri Victoria - Oslo
  • 1980,1983 et 1987 : Galerie HĂ©lène Trintignan - Montpellier
  • 1987 et 1991 : Galerie Chardin - Paris
  • 1988, 1991 et 1993 : Tokyo
  • 1993,1998 et 2002 : Galerie des Arts - NĂ®mes
  • 1997 et 2001 : Atlantis Gallery - Galerie Marie-Jane Garoche - Paris
  • 2007 et 2011 : Galerie Fleury - Paris
  • 2008 et 2015 : Galerie Dock Sud - Sète
  • 2016 : Salle d'exposition "La Citerne" - Les Baux-de-Provence
  • 2018 : Galerie Dock Sud - Sète

Salons

Participation Ă  plus de 150 salons, dont :

  • 1941 Ă  1945 : Salon des SociĂ©tĂ©s artistiques de Bordeaux
  • 1949 Ă  1963 : Salon de Mai - Paris
  • 1951 Ă  1988 : Salon d'automne - Paris
  • 1955 Ă  1960 : Les peintres tĂ©moins de leur temps - Paris
  • 1955 Ă  1970 : Les Grands Prix de la Biennale de Menton - Biennales internationales de peinture - Menton
  • 1957 - Les Grands Prix de la Biennale de Menton : Deuxième biennale de peinture - Palais de l’Europe - Menton
  • 1957 Ă  1988 : Salon Comparaisons - Paris
  • 1958 et 1960 : Salon des Tuileries - Paris
  • 1965, 1978 et 1980 : Salons du Dessin et de la Peinture Ă  l’eau - MusĂ©e d'art moderne de la Ville de Paris
  • 1970 Ă  1976 : Première Ă  quatrième Biennale internationale des peintres de la Provence - Aix-en-Provence
  • 1974 Ă  1987 : Biennales des Yvelines - Versailles
  • 1976 Ă  1982 : 5e Ă  8e Biennale internationale de MĂ©rignac
  • 1978 Ă  1988 : Salon « Septemvir » - Bordeaux
  • 1935 : Salon des artistes français - Paris
  • 1950 : 27e Salon des IndĂ©pendants Bordelais - Bordeaux
  • 1956 : 4e Biennale internationale de la lithographie en couleurs - Cincinnati Art Museum
  • 1958 : Première Biennale de Jeune Peinture Contemporaine de Bruges
  • 1960 : Biennale Internationale de la lithographie « Bianco et Nero » - Lugano
  • 1963 : Biennale de Tokyo - VIIe Exposition internationale de peinture contemporaine
  • 1964 : Salon « Grands et Jeunes d’Aujourd’hui » - Paris, Marseille, Salon-de-Provence
  • 1977 : Deuxième biennale française de la tapisserie en hommage Ă  Le Corbusier
  • 1978 Ă  1988 - Salon « Septemvir Â» - Galerie des Beaux-Arts - Bordeaux
  • 1980 : Salon des artistes indĂ©pendants normands - Rouen (invitĂ© d'honneur)[11]
  • 1992 et 1993 - 7e et 8e Salon des arts de l’air et de l’espace - École nationale supĂ©rieure d’ingĂ©nieurs de constructions aĂ©ronautiques - Toulouse
  • 1994 - 28e Prix International d’Art Contemporain de Monte-Carlo - MusĂ©e national de Monaco - Monte-Carlo
  • 2011 - Pavillon des arts & du design - Jardin des Tuileries - Paris - 11 Ĺ“uvres exposĂ©es
  • 2014 - Art ÉlysĂ©es - Champs-ÉlysĂ©es - Paris -10 Ĺ“uvres exposĂ©es
  • 2018 - ART MONTPELLIER - Montpellier - 5 Ĺ“uvres exposĂ©es

Expositions de groupe

Participation Ă  plus de 240 expositions de groupe, dont :

  • 1949 - Prix de la jeune Peinture - Galerie Drouant-David - Paris
  • 1951 - Prix du DĂ´me - Galerie des Beaux-Arts - Paris
  • 1953 - SĂ©lection du « Prix BĂĽhrle » – Galerie Kaganovitch - Paris
  • 1954 - SĂ©lection du Prix Othon Friez - Galerie Saint Placide - Paris
  • 1955 Ă  1963 - Ecole de Paris - Galerie Charpentier - Paris
  • 1955 - « 9e Premio Lissone » - Lissone et Milan - Italie
  • 1955 - Peintres d’aujourd’hui, France - Italie - Pittori d’oggi, francia - italia - Turin et Lissonne - Italie
  • 1955 - Exposition des sĂ©lectionnĂ©s du « Prix de la Critique » - Galerie Saint-Placide - Paris
  • 1956 - École de Paris - Haus der Kunst – Galerie Charpentier - Munich - Allemagne
  • 1957 - Première Quadriennale de la Peinture Française - Genève et Bâle - Suisse
  • 1957 - Prix Greenshields - Galerie Charpentier - Paris
  • 1959 - Exposition d’Art Français Contemporain - Tokyo - Japon
  • 1960 - Gouaches, aquarelles, monotypes - Roland Bierge, Camille Hilaire, Jean-Jacques Morvan, Michel Patrix, Maurice-Élie Sarthou, Galerie Anfora, Paris[12]
  • 1961 - â€śPrix Marzotto” - Exposition de peinture contemporaine - CommunautĂ© europĂ©enne
  • 1961 - Inauguration du musĂ©e d’art moderne de la Ville de Paris - Paris
  • 1962 - Jacques Villon - Sarthou - Philippe Lorin : Peintures - Aquarelles - Lithographies - Galerie Tony Spinazzola - Aix-en-Provence
  • 1965 - Peintres Français Contemporains - Exposition itinĂ©rante - Californie du Nord, Ville Charlotte, Miami, Cincinnati
  • 1974 - â€śJean Paulhan Ă  travers ses peintres” - Grand Palais - Paris
  • 1978 - â€śLes Huns” - Collection particulière de Marius Rey - HĂ´tel Salomon de Rothschild - Paris
  • 1980 - Donation Charles et Pierrette Sorlier : « La lithographie au XXe siècle Â» - MusĂ©e de l’Abbaye Sainte Croix - Les Sables-d'Olonne
  • 1983 - Exposition “Languedoc-Roussillon” - Heidelberg - Allemagne
  • 1983 Ă  1989 - Expositions du Groupe “109 Peintres et Sculpteurs”
  • 1985 - Guy Bardone, Philippe Cara Costea, Michel Ciry, Bernard Conte, Camille Hilaire, Jean Jansem, Maurice-Élie Sarthou - Orangerie du château de Versailles
  • 1987 - Art français en Norvège - (Ti malere fra Paris) - Sheraton Hotel Oslo Fjord - Oslo - Norvège
  • 1990 - Exposition rĂ©trospective de plusieurs peintres - Foyer du Théâtre municipal - Esch-sur-Alzette - Luxembourg
  • 1994 - â€ś25 AnnĂ©es d’Art Contemporain” - Exposition rĂ©trospective - Château de VascĹ“uil - Centre RĂ©gional d’Art et de Culture - VascĹ“uil 
  • 2015 - "Vues : Un siècle de regard sur les Alpilles - Auguste Chabaud, Albert Gleizes, Raymond Guerrier, AndrĂ© Marchand, Mario Prassinos, Maurice-Élie Sarthou, RenĂ© Seyssaud, Jacques Winsberg" - MusĂ©e Estrine - Saint-RĂ©my-de-Provence
  • 2018 - "Peinture et poĂ©sie" - MusĂ©e Paul ValĂ©ry - Sète
  • 2019 - "Trois MaĂ®tres" - Château Lescombes - Eysines - Bordeaux MĂ©tropole
  • 2022-2023 - Exposition "SacrĂ©ment Sud" - Galerie "Ă´ marches du Palais", ancienne chapelle des PĂ©nitents blancs - Lodève

Bibliographie

Outre la centaine de catalogues des expositions qui lui ont été consacrées ou auxquelles Sarthou a participé, dans des musées, diverses autres institutions ou des galeries, il faut noter les nombreux ouvrages qui lui ont été dédiés ou dans lesquels des articles sur lui ont été publiés

Monographies

On peut citer notamment :

  • 1968 - SARTHOU d’AndrĂ© Bay, Ă©ditions Pierre Cailler - Genève. Collection « Peintres et sculpteurs d’hier et d’aujourd’hui Â», (H = 18,5 cm ; L = 16 cm ; 38 pages de texte et 103 illustrations dont 13 en couleur)'
  • 1977 - SARTHOU de Maurice Toesca, Ă©ditions Martet-Weber diffusion - Paris

(H = 26 cm ; L = 24,5 cm ; 212 pages et 176 illustrations dont 64 en couleur)

EncyclopĂ©dies, Dictionnaires et Livres sur l’art

Les principaux ouvrages de ce type sont :

  • 1958 - L’Art International Contemporain - « L’Art contemporain en France et l’École de Paris Â» de Raymond Cogniat - Éditions Art et industrie - Paris
  • 1960 - École de Paris, son Histoire, son Époque de Raymond Nacenta - Éditions Seghers - Paris

avec, page 185, une reproduction en couleur de « Nature morte aux soleils Â», huile sur toile de 1958 de dimensions 130 x 89 cm

et, page 340, une courte biographie « SARTHOU Maurice »

  • 1961 - « La peinture moderne dans le monde Â» de Gaston Diehl - Éditions Flammarion - Paris
  • 1962 - Dictionnaire BĂ©nĂ©zit - « La galerie des hommes cĂ©lèbres Â» de Lucien Mazenot - Éditions BĂ©nĂ©zit - Paris
  • 1963 - « Paroles en couleur, avec Paul Charlot, Camille Hilaire, Jean Marzelle, Marcel Mouly, Daniel Ravel, Maurice-Elie Sarthou, Claude SchĂĽrr » de Gisèle d’Assailly - Éditions Julliard - Paris

Chapitre sur Sarthou (pages 43 Ă  47) - Reproductions de 4 Ĺ“uvres de Sarthou entre les pages 174 et 175

  • 1964 - Le midi des peintres de Pierre Cabanne - collection Tout par l'image', Éditions Hachette - Paris

Un texte de Pierre Cabanne, historien d’art, illustré de nombreuses reproductions d’œuvres d’artistes peintres, dont une de Sarthou : “Soir au Vaccarès” -1961, en couleur, page 11

  • 1965 - Dictionnaire de l’art contemporain de Raymond Charmet - Éditions Larousse - Paris

collection « Les dictionnaires de l’homme du XXe siècle »

avec un article de 16 lignes dédiées à Sarthou, page 261

  • 1967 - EncyclopĂ©die Larousse - L’Art du XXe siècle - « La nouvelle transcription du rĂ©el Â»[13] de Joseph-Emile Muller - Éditions Larousse - Paris
  • 1970 - L’Art et le Monde Moderne de RenĂ© Huygue et Jean Rudel - Éditions Larousse - Paris

une peinture Ă  l’huile sur toile en couverture et page 344, « Marais phosphorescent Â» - 1968, 80 x 80 cm

  • 1975 - Dictionnaire international des Arts - « Sarthou Â» de Pierre Cabanne - Éditions Bordas - Paris

avec 4 illustrations de Sarthou : 1 dessin à l’encre de chine, 1 lithographie originale en couleur, 2 peintures à l’huile sur toile

  • 1975 - Dictionnaire universel de la peinture - « Sarthou Maurice Â» sous la direction de Robert Maillard - Éditions Le Robert - Paris

Article sur Sarthou, tome VI, page 69, pas de reproduction

  • 1979 - Dictionnaire des Arts - « Sarthou Maurice-Elie Â» de Pierre Cabanne - Éditions Bordas - Paris

Article de 7 lignes, page 1190, volume 2, accompagné, page 1191, de la reproduction en couleur d’une peinture à l’huile sur toile Les Dunes - 1972

  • 1993 - Dictionnaire des peintres - L’École de Paris 1945-1965 de Lydia Harambourg - Éditions Ides et Calendes - Neuchâtel

avec, pages 426 et 427, un article sur Sarthou et une reproduction de "Incendie dans les Alpilles" - 1963 ; H = 130 cm ; L = 162 cm ; signée en bas à droite ; œuvre détenue par le musée Paul-Valéry à Sète

  • 1995 - Dictionnaire International des Arts de Pierre Cabanne - Éditions Bordas - Paris, pages 1190-1191
  • 1996 - Le Tabor et le SinaĂŻ de Michel Tournier - Éditions Gallimard - Paris, pages 151-156

Revues

Plus de 70 revues dont :

  • The Studio - Magazine of Contemporary Art - London and Beccles
  • The Connoisseur - London
  • Architektur und Kultiviertes Wohnen - Hamburg
  • Revue Style - Lausanne
  • Les Cahiers d’art - Genève

et, à Paris, L'Œil, Arts, Arts Actualité Magazine, Le Jardin des Arts, Prisme des Arts, Connaissance des Arts, La Galerie des Arts, La Gazette de l'Hôtel Drouot, Connaissance des hommes, Medica, etc.

Articles de journaux

De nombreux articles de journaux et d'hebdomadaires ont été consacrés à Sarthou.

Audiovisuel

Plusieurs Ă©missions de radio et de tĂ©lĂ©vision ont eu Sarthou comme sujet ou l’ont fait intervenir. On peut citer par exemple :

  • cinq Ă©missions de France Culture, en 1965 une interview de Sarthou par Harold Portnoy, en 1969 et 1971 deux Ă©missions de Claude Samuel et Pierre Cabanne, en 1970 une Ă©mission de AndrĂ© Parinaud, et en 1972 une Ă©mission en 4 Ă©pisodes de Roger Bouillot : « Entretiens avec Sarthou »
  • une Ă©mission de France Musique en 1969 : « Maurice Sarthou » de Roger Bouillot
  • une Ă©mission de tĂ©lĂ©vision de l’ORTF Ă  Montpellier en 1965 : « Le peintre Sarthou chez lui Â», interview par Madeleine Attal
  • une Ă©mission de tĂ©lĂ©vision de l’ORTF Ă  Montpellier en 1968 : « Mirages mĂ©ditĂ©s Â», rĂ©alisĂ©e par Madeleine Attal et FrĂ©dĂ©ric-Jacques Temple
  • une Ă©mission de tĂ©lĂ©vision sur la deuxième chaĂ®ne de l’ORTF en 1973 : Â« Interview Ă  Sète : AndrĂ© Delvaux, cinĂ©aste et Sarthou Â»
  • une Ă©mission de tĂ©lĂ©vision sur la deuxième chaĂ®ne de l’ORTF en 1973 sur l’exposition Sarthou au MusĂ©e Paul ValĂ©ry Ă  Sète, rĂ©alisĂ©e par J.P. Lovichi et Rosine Stefanini
  • une Ă©mission de tĂ©lĂ©vision sur la deuxième chaĂ®ne de l’ORTF en 1973 : « Forum des Arts Â», reportage d’AndrĂ© Parinaud, durĂ©e 50 minutes, dont un entretien avec Sarthou
  • un film pour FR3 Toulouse en 1975 : « Sarthou ou le peintre des Ă©lĂ©ments Â», interview par Madeleine Attal, rĂ©alisation par JosĂ©e Dayan, durĂ©e 22 minutes
  • un film pour Radio Luxembourg en 1976 : « Portrait d’artistes : Sarthou Â», interview de Sarthou par Liliane Thorn-Petit, rĂ©alisation Navadic, durĂ©e 30 minutes
  • une Ă©mission de FR3 Toulouse en 1981 : « Signes : Jean Carrière et Maurice Sarthou Â», dialogue entre l’écrivain et le peintre Ă  propos de l’illustration par Sarthou de « L’épervier de Maheux » de Jean Carrière, rĂ©alisation par Geoffroy Pieyre de Mandiargues, durĂ©e 13 minutes
  • une Ă©mission de FR3 Toulouse en 1986 : « Magazine 18/19 Â», interview de plusieurs artistes (Claude Lelouch, Sabine Azema, etc.) dont Sarthou dans son atelier

Notes et références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Lydia Harambourg, Dictionnaire des peintres - L’École de Paris 1945-1965, Ides et Calendes, 1993 ; Raymond Nacenta, École de Paris, son histoire, son époque, Seghers, 1960 ; Raymond Cogniat, L'Art international contemporain - L'Art contemporain en France et l'Ecole de Paris - Art et industrie - Paris - 1958.
  3. « Maurice-Elie Sarthou (1911-1999) / EXPOSITIONS / Musée Fabre », sur museefabre.montpellier3m.fr (consulté le )
  4. « Accueil », sur www.montpellier3m.fr (consulté le )
  5. Éditions Vialetay.
  6. « Maurice-Elie Sarthou, Biographie », sur sarthou.org
  7. « Albi. L'eau en couleurs au musée Toulouse-Lautrec », sur ladepeche.fr,
  8. Sarthou, Sète, Musée Paul Valéry, 1973, p. 14
  9. Catalogue de l'exposition « M.-E. SARTHOU Paysages d'eau Â», Ă©ditĂ© par le musĂ©e Toulouse-Lautrec en septembre 2013.
  10. « SARTHOU, exposition au Musée Fabre du 21 mars au 29 juin 2014 », sur museefabre.montpellier-agglo.com
  11. Véronique Houques et Claude Houques, Histoire de la Société des artistes indépendants normands 1938-2005, Rouen, , 451 p.
  12. Jean Bouret, « Gouaches et monotypes Â», Les Lettres françaises, 17 novembre 1960.
  13. Sarthou est cité deux fois, pages 267 et 268.

Annexes

Article connexe

Liens externes

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