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Masaya (volcan)

Le Masaya (espagnol : volcán Masaya) est un volcan situĂ© Ă  km Ă  vol d'oiseau de la ville de Masaya dans le dĂ©partement du mĂŞme nom et Ă  seulement 25 km au sud de Managua la capitale du Nicaragua, les deux agglomĂ©rations les plus peuplĂ©es du pays avec respectivement 2,2 millions et 230 000 habitants.

Masaya
Vue du cratère Santiago.
Vue du cratère Santiago.
GĂ©ographie
Altitude 635 m
Massif Las Sierras
CoordonnĂ©es 11° 59′ 14″ nord, 86° 09′ 30″ ouest
Administration
Pays Drapeau du Nicaragua Nicaragua
DĂ©partement Masaya
GĂ©ologie
Ă‚ge ~ 9 000 ans
Roches Basalte, andésite basaltique, andésite
Type Volcan de rift
Activité En éruption
Dernière éruption Depuis le
Code GVP 344100
Observatoire Instituto nicaragĂĽense des estudios territoriales
GĂ©olocalisation sur la carte : Nicaragua
(Voir situation sur carte : Nicaragua)
Masaya

C'est l'un des sept volcans actifs du pays, malgrĂ© la faible altitude de son dĂ´me (moins de 600 m). Sa dernière activitĂ© notable date de . D'après l'INETER (Instituto Nicareguense de Estudios Territoriales) qui surveille ce complexe et tous les autres volcans du Nicaragua, la population alentour reprĂ©sente approximativement 1 million d'habitants dans un rayon de 5 Ă  10 km, 2 millions jusqu'Ă  30 km et 3 millions jusqu'Ă  100 km.

Le volcan forme le centre du parc national du volcan Masaya et Ă  ses pieds se trouve le lac volcanique du mĂŞme nom. Le parc couvre une superficie de 54 km2 qui comprend les cinq cratères et compte plus de 20 km de sentiers, et une route carrossable permet mĂŞme atteindre en voiture le parking près du cratère Santiago ; c'est l'un des rares volcans au monde oĂą l'on peut accĂ©der en voiture jusqu'au bord du cratère. Le parc a Ă©tĂ© crĂ©Ă© par dĂ©cret exĂ©cutif du 24 mai 1979.

GĂ©ographie

Le volcan Masaya est un stratovolcan qui rĂ©sulte - comme tous ceux du Nicaragua - de la subduction de la plaque de Cocos sous la plaque caraĂŻbe. Le complexe Masaya est le successeur de l'Ă©norme volcan bouclier pyroclastique du PlĂ©istocène Las Sierras qui s'est effondrĂ© dans la caldeira Ă  plusieurs reprises Ă  la suite d'une sĂ©rie d'Ă©ruptions pliniennes au cours des 6 Ă  7 000 dernières annĂ©es. Certaines parties de la caldeira sont remplies d'eau, dont le lac Masaya.

Le complexe Masaya est composĂ© d'une caldeira de 6 Ă— 11,5 km de large qui contient 13 Ă©vents, avec des parois abruptes pouvant atteindre 300 m de haut et d'un groupe de jeunes cĂ´nes Ă  l'extrĂ©mitĂ© nord-ouest. Le lac de Masaya d'environ 900 ha occupe l'extrĂ©mitĂ© orientale de la caldeira[1].

D'ouest en est, les cinq cônes pyroclastiques dans la caldeira sont, du nord-ouest au sud-est, le San Pedro, le Nindiri, le Santiago, le San Juan et le Masaya proprement dit. Les éruptions historiques sont issues des cratères Nindini et Santiago, qui est encore le site de l'activité actuelle.

Contrairement aux stratovolcans qui caractĂ©risent les zones de subduction, Masaya a une morphologie semblable Ă  un bouclier et contrairement Ă  la plupart des autres volcans des zones de subduction, ses Ă©ruptions Ă©mettent principalement de la lave basaltique fluide. Ă€ l'Ă©poque des conquistadors espagnols, il contenait encore un lac de lave actif. Leurs croyances et leur aviditĂ© les ont incitĂ©s Ă  faire des tentatives d'extraction de « l'or en fusion » du volcan[2].

La jeune activité du complexe de Masaya s'est produite à partir de plus d'une douzaine d'évents dans un système de fractures circulaire de quatre kilomètres de diamètre. Il a construit les volcans jumeaux de Nindirí et Santiago, la source des éruptions historiques, à l'extrémité sud du système de fracture.

C'est un volcan basaltique inhabituel car il a connu des éruptions explosives. La plupart de l'activité de ses évents consistaient en un épanchement de lave basaltique. Les éruptions pyroclastiques ont construit les trois cônes principaux : Masaya, Nindiri et Santiago. Santiago s'est formé en 1850-1853. Les projections et les dépôts de scories indiquent des fontaines de lave à Masaya, c'est la seule occurrence connue de ce type d'éruption en Amérique centrale[3].

Contexte géologique

Carte géologique.

Le Masaya est l'un des 18 centres volcaniques distincts qui constituent la partie nicaraguayenne de l'arc volcanique d'Amérique centrale (CAVF). Formée par la subduction de la plaque de Cocos sous la plaque caraïbe. Le long de la tranchée mésoaméricaine, la CAVF s'étend du volcan Tacaná au Guatemala à Irazú au Costa Rica.

Dans l'Ouest du Nicaragua, la CAVF coupe la dépression nicaraguayenne du volcan Cosigüina au nord-ouest au volcan Maderas dans le lac Nicaragua. Les hautes terres intérieures au nord-est constituent la majeure partie du Nicaragua.

Le Nicaragua occidental est constitué de quatre provinces géologiques principales parallèles à la tranchée mésoaméricaine :

  1. La suture ophiolitique du Crétacé : une suture ophiolitique se trouve dans le complexe de Nicoya, qui est composé de grauwackes, de laves en coussins tholéiitiques et d'agglomérats basaltiques. Il est pénétré par des roches gabbroïques, diabasiques et dioritiques.
  2. Les bassins tertiaires : le bassin du Crétacé-Tertiaire est constitué de cinq formations d'origine principalement marine. Les formations Rivas et Brito sont soulevées au sud-est et sont recouvertes au nord-ouest par une séquence marine proche du rivage légèrement inclinée, la formation El Fraile. Celle-ci passe à son tour au nord dans la formation non déformée de Tamarindo, une séquence de sédiments marins, lacustres et terrestres peu profonds entrecoupés d'ignimbrites.
  3. Les volcanismes tertiaires : au nord-est de la dépression nicaraguayenne, les formations de El Coyol et Matagalpa, qui s'étendent du Honduras au Costa Rica, présentent encore des traces de certains centres volcaniques, que l'on peut distinguer comme des formes de terrain constructives.
  4. La chaîne volcanique active du Quaternaire : les roches volcaniques du Quaternaire se trouvent principalement dans la dépression du Nicaragua et forment deux grands groupes, les formations de Marrabios et des Sierras :

Le volcan Masaya est un complexe composĂ© d'un ensemble emboĂ®tĂ© de caldeiras et de cratères, dont le plus grand est le volcan-bouclier et la caldeira Las Sierras. Ă€ l'intĂ©rieur de cette caldeira se trouve un sous-Ă©vent, qui est le volcan Masaya stricto-sensu. L'Ă©vent est un type de bouclier composĂ© de laves basaltiques et de tĂ©phras et comprend un cratère au sommet. Celui-ci abrite la caldeira Masaya, formĂ©e il y a 2 500 ans par une Ă©ruption d'ignimbrite basaltique de km3.

À l'intérieur de cette caldeira, un nouveau complexe basaltique s'est développé à partir d'éruptions principalement sur un ensemble semi-circulaire d'évents qui comprennent les cônes Masaya et Nindiri. Ces derniers abritent les cratères de fosse de Masaya, Santiago, Nindiri et San Pedro. Les observations faites dans les parois des cratères de mine indiquent qu'il y a eu plusieurs épisodes de formation de cônes et de cratères de mine.

Histoire

Histoire Ă©ruptive

Carte allemande du complexe volcanique de Masaya - Nicaragua.

Des dĂ©pĂ´ts de tĂ©phras basaltiques se sont produits lors d'une Ă©ruption plinienne majeure il y a environ 6 500 ans. Cette Ă©ruption a Ă©tĂ© l'une des plus importantes sur Terre au cours des 10 000 dernières annĂ©es. Les coulĂ©es de lave historiques couvrent une grande partie du sol de la caldeira et ont confinĂ© un lac Ă  l'extrĂ©mitĂ© extrĂŞme orientale de la caldeira.

Masaya est le volcan le plus actif de la rĂ©gion. Les Espagnols ont dĂ©crit le volcan pour la première fois en 1524. Depuis lors, Masaya est entrĂ© en Ă©ruption au moins 19 fois. Le sol du volcan Masaya est principalement recouvert de laves avec une vĂ©gĂ©tation pauvre, indiquant que de nouvelles coulĂ©es se sont superposĂ©es au cours des 1 000 dernières annĂ©es, bien que seulement deux coulĂ©es de lave soient descendues depuis le XVIe siècle. La première, en 1670, Ă©tait un dĂ©bordement du cratère du Nindiri, qui abritait Ă  l'Ă©poque un lac de lave d'un kilomètre de large. La seconde est celle de 1772 oĂą la lave n'est apparue Ă  la surface que dans le cratère de Santiago.

En 1852, se forme le cratère Santiago, qui émet toujours des gaz et le San Pedro, actuellement éteint[4]. La lave serait apparue dans le Nindiri.

En 1902, le Santiago s'est Ă©largi et a donnĂ© naissance au vaste cratère de 500 m de diamètre et 300 m de profondeur, qui existe aujourd'hui. Pendant la saison des pluies, il est courant que la pluie s'infiltre dans le volcan, ce qui provoque l'Ă©mission de grandes quantitĂ©s de vapeurs acides.

De 1965 Ă  1979, Masaya contenait un lac de lave actif.

Parfois, le Masaya Ă©met de grandes quantitĂ©s de dioxyde de soufre gazeux. En 1981, du dioxyde de soufre a Ă©tĂ© libĂ©rĂ© du cratère de Santiago Ă  raison de 500 000 t par an. Trois pĂ©riodes d'activitĂ© gazière similaire se sont produites au cours de ce siècle. Les volcanologues ont Ă©tudiĂ© ces Ă©vĂ©nements pour mieux comprendre l'impact des pluies acides sur les plantations de cafĂ© et les potentiels problèmes de santĂ© publique[5].

Bien que l'activité récente de Masaya ait été largement dominée par le dégazage continu d'un cratère parfois rempli de lave, un certain nombre d'événements explosifs discrets se sont produits au cours des 50 dernières années[6] :

  • en 1965, le complexe a connu son dernier acte Ă©ruptif important avec de puissantes explosions et de grands glissements de terrain dans ses environs ;
  • le 22 novembre 1999, le volcan Masaya semble avoir commencĂ© un nouvel Ă©vĂ©nement Ă©ruptif, confirmĂ© par des donnĂ©es satellitaires, et un point chaud est apparu sur l'imagerie transmise par satellite ;
  • le 23 avril 2001, le cratère Santiago du volcan Masaya explose et un nouvel Ă©vent se forme au fond du cratère. L'explosion expulse des roches d'un diamètre allant jusqu'Ă  60 cm jusqu'Ă  500 m du cratère. Des vĂ©hicules de visiteurs sur le parking sont endommagĂ©s et une personne est blessĂ©e. Dans les phases ultĂ©rieures de l'explosion, de petites quantitĂ©s de lave et de cendres sont libĂ©rĂ©es. Pendant la nuit, il y a eu plusieurs petites explosions, des Ă©missions de gaz et des effondrements mineurs de la paroi du cratère. Le parc national du volcan Masaya est fermĂ© temporairement Ă  la visite ;
  • le 4 octobre 2003, une Ă©ruption Ă©met un nuage principalement composĂ© de gaz et de vapeur dont le panache atteint une hauteur d'environ 4,6 km ;
  • depuis 2008, les Ă©missions gazeuses sont mesurĂ©es par un système d'analyse des gaz Ă  composants multiples, qui dĂ©tecte les variations du dĂ©gazage prĂ©Ă©ruptif des magmas, amĂ©liorant ainsi la prĂ©vision de l'activitĂ© volcanique[7] ;
  • en avril 2012, le cratère Santiago a Ă©mis des matĂ©riaux incandescents qui ont provoquĂ© un incendie sur une superficie de 1,5 hectare et entraĂ®nĂ© la fermeture du parc national.

Histoire humaine

Le volcan Ă©tait vĂ©nĂ©rĂ© par les habitants de la rĂ©gion bien avant l'arrivĂ©e des EuropĂ©ens. Certains caciques locaux affirmèrent aux conquistadors qu'ils descendaient rĂ©gulièrement au fond du cratère par un chemin - dĂ©truit depuis - pour y consulter une sorcière, « vieille femme nue avec laquelle ils tenait un conseil secret ». Les EuropĂ©ens dĂ©crivirent des tas de pots et des Ă©cuelles utilisĂ©s pour apporter des mets Ă  la vieille femme[8].

Les Espagnols ont dĂ©crit le volcan pour la première fois en 1524 et l'ont appelĂ© « bouche de l'enfer ». Au XVIe siècle ils ont Ă©rigĂ© une croix pour empĂŞcher le diable de sortir de son repaire par cette voie. SituĂ©e au bord d'un des cratères, c'est la soi-disant Cruz de Bobadilla en l'honneur du missionnaire Francisco de Bobadilla[9] - [10] « provincial de l'ordre de la Merci ».

Le cratère Santiago.

Gonzalo Fernández de Oviedo, chroniqueur gĂ©nĂ©ral des Indes, a Ă©tudiĂ© le volcan en 1529 en laissant les premières rĂ©fĂ©rences Ă©crites, puis en 1538 c'est le frère Blas del Castillo qui a menĂ© des Ă©tudes et des recherches. Ces fouilles ont Ă©tĂ© menĂ©es en descendant dans le cratère Ă  l'aide de cordes et de palans - mais en vain - Ă  la recherche de l'« or volcanique »[11] - [9]. Après une première ascension le jusqu'au sommet, Blas assure que[2] :

« aucun de ceux qui y sont parvenus ne saurait dire quelle est la matière qui brûle au fond de l'abîme. Les uns disent que c'est de l'or, d'autre que c'est de l'argent, du cuivre, du fer, du soufre ou de l'eau. Il y en a qui prétendent que c'est un soupirail de l'enfer. »

Le 20 mars 1772, le Masaya a explosé et déversé par une fissure dans l'un des flancs du cône une telle quantité de lave que la coulée a menacé la ville homonyme d'une destruction complète atteignant la zone connue appelée Piedra Quemada[12]. Pour éviter la catastrophe prévisible, les habitants ont mené l'image de la Vierge de l'Assomption en procession au bord du lac de Masaya (située entre la ville et le volcan). Selon des déclarations de témoins oculaires, la coulée menaçante a alors bifurqué vers l'endroit connu aujourd'hui sous le nom d'El Portillo en évitant d'atteindre la ville. La lave a également menacé la ville de Nindirí dont les habitants ont également fait apparaître en procession l'image du Seigneur des Miracles. La tradition veut qu'un ongle s'étant détaché de la main droite du Christ, la progression de la lave s'est alors miraculeusement arrêtée et que l'éruption s'est calmée.

Le , alors que le dictateur Anastasio Somoza Debayle était président de la République (en pleine guerre civile entre la Garde nationale et le Front sandiniste de libération nationale, FSLN), par le décret exécutif no 79 du 23 mai de la même année et publié dans La Gaceta Diario Oficial no 114 du lendemain, 24 mai, le complexe du Masaya est devenu le premier parc national du Nicaragua, recevant le nom de parc national du volcan Masaya[13].

  • Aspects du volcan Masaya.
  • « Sierra de Masaya et une partie du lac Nicaragua », illustration de 1882 (Anales de la Sociedad Española de Historia Natural).
    « Sierra de Masaya et une partie du lac Nicaragua », illustration de 1882 (Anales de la Sociedad Española de Historia Natural).
  • Le cratère Santiago.
    Le cratère Santiago.
  • Croix de Francisco de Bobadilla.
    Croix de Francisco de Bobadilla.

Protection environnementale

Le très accessible cratère du volcan Masaya.

Chaque jour, le parc ouvre ses portes pour la visite de 9 h Ă  16 h 45. L'entrĂ©e du parc se trouve sur la route no 4 entre les villages de Nindiri et de Buena Vista. Après 1,5 km sur la route 222 on arrive au musĂ©e du volcanisme, puis il faut encore parcourir km pour accĂ©der au parking Ă  travers une vĂ©gĂ©tation tropicale sèche adaptĂ©e au sol recouvert de terre et de pierres volcaniques et sa faune de coyotes, de mouffettes, de ratons laveurs, d'opossums, d'iguanes, de cerfs et de singes.

Le parc, avec sa superficie de 54 km2, englobe les deux volcans actifs, cinq cratères et le lac Masaya[14], ainsi que des collines Ă©tagĂ©es entre 100 et 630 mètres d'altitude. Dans le parc se trouve un tunnel de lave formĂ© par des coulĂ©es ; on peut y trouver des chauves-souris, pĂ©nĂ©trer Ă  l'intĂ©rieur et observer la lave incandescente dans la sombre bouche du cratère du volcan[14].

On peut accéder en voiture jusqu'au bord du cratère et voir les fumerolles qui en émanent. L'impressionnante visite nocturne du cratère (de 17 h à 20 h) est l'une des attractions touristiques les plus populaires du pays.

Sur le site un musée volcanologique très remarquable et complet permet de bien comprendre cet espace naturel.

Dans la culture

En 2014, un épisode de La Isla, El Reality, la version mexicaine de la célèbre émission de téléréalité Survivor (qui a inspiré en France Koh-Lanta), y a été tourné.

Références

  1. (es) Jaime Incer Barquero, Atlas Geográfico de Nicaragua, 2011, page 60.
  2. Gonzalo Fernández de Oviedo y Valdés, Histoire du Nicaragua, , 269 p., p. 111 à 197
  3. Williams, 1981.
  4. (es) Jaime Incer Barquero, Atlas Geográfico de Nicaragua, 1975, page 60. 2011
  5. (es) Jaime Incer Barquero, GeografĂ­a ilustrada de Nicaragua, 1975, page 135.
  6. (en) « Masaya », sur https://volcano.si.edu, Global Volcanism Program, Smithsonian Institution (consulté le )
  7. (en) « Real-Time Multi-GAS sensing of volcanic gas composition: experiences from the permanent Etna and Stromboli networks, Geophysical Research Abstracts, Vol. 11, EGU2009-5839 ».
  8. Gonzalo Fernández de Oviedo y Valdés, Histoire du Nicaragua, , 269 p., p. 132 à 134
  9. (es) Enciclopedia de Nicaragua, tome 1, page 34.
  10. (es) Gonzalo Fernández de Oviedo, Historia general y natural de las Indias
  11. (es) http://www.nicatour.net/es/nicaragua/volcan-masaya.cfm Nicatur: >Home> Pacífico > Volcán Masaya]
  12. (es) Jaime Incer Barquero, GeografĂ­a ilustrada de Nicaragua, 1975, page 134
  13. (es) La Gaceta no 114, 24 mai 1979.
  14. (en) « Visiting Masaya Volcano National Park », ViaNica,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) P. Delmelle, J. Stix, P.J. Baxter, J. GarcĂ­a-Ă€lvarez, J. Barquero, « Atmospheric dispersion, environmental effects and potential health hazard associated with the low-altitude gas plume of Masaya volcano, Nicaragua », Bulletin of Volcanology, 2002 DOI 10.1007/s00445-002-0221-6
  • (en) H. Rymer, B. van Wyk de Vries, J. Stix, G. Williams-Jones, « Pit crater structure and processes governing persistent activity at Masaya Volcano, Nicaragua », Bulletin of Volcanology, no 59, 1998, p. 345–355.
  • (en) G. Williams-Jones, H. Rymer, D.A. Rothery, « Gravity changes and passive degassing at the Masaya caldera complex, Nicaragua », Journal of Volcanology and Geothermal Research, vol. 123, no 1-2, 2003, p. 137–160.
  • Gonzalo Fernández de Oviedo y ValdĂ©s, Histoire du Nicaragua, , 269 p. (lire en ligne), Pages 111 Ă  197

Liens externes

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