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Marols

Marols est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes, et faisant partie de Loire Forez Agglomération.

Marols
Marols
Vue du village depuis le sud.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Loire
Arrondissement Montbrison
Intercommunalité Loire Forez Agglomération
Maire
Mandat
Daniel Dubost
2020-2026
Code postal 42560
Code commune 42140
DĂ©mographie
Gentilé Marolais, marolaises [1]
Population
municipale
456 hab. (2020 en augmentation de 9,62 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 31 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 28′ 45″ nord, 4° 02′ 45″ est
Altitude Min. 620 m
Max. 1 184 m
Superficie 14,94 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Étienne
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Montbrison
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Marols
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Marols
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Marols
Liens
Site web marols.fr
    Paysage du Bas-Forez Ă  Marols.

    C'est un petit village situĂ© Ă  865 m d'altitude.

    GĂ©ographie

    Localisation du village et des communes aux alentours

    Marols fait partie des monts du Forez. Elle est situĂ©e Ă  36 km de sa prĂ©fecture Saint-Étienne, Ă  19 km de la sous-prĂ©fecture Montbrison et Ă  21 km de Saint-Anthème.

    Urbanisme

    Typologie

    Marols est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,2 %), prairies (33,9 %), zones agricoles hétérogènes (9,9 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    On a retrouvé des traces de travaux préhistoriques au lieu-dit les Rochers avec une enceinte en pierres sèches, des poteries et un menhir.

    Le village s'est développé au Moyen Âge grâce à la proximité de l'ancienne voie militaire romaine, la voie Bolène, qui reliait Lyon à Toulouse par Feurs. Cette voie était encore utilisée pour permettre aux pèlerins et aux marchands d'aller vers Le Puy-en-Velay et prendre la route de Saint-Jacques-de-Compostelle.

    Le nom du village vient probablement des racines celtiques maros = grand et ialo = clairière. Le territoire était riche en bois, en terres agricoles et en pâtures.

    La première mention du village apparaît au XIe siècle dans le cartulaire de Savigny. Marols est alors une des châtellenies du comté de Forez.

    Le prieuré de Saint-Romain-le-Puy y a installé au XIIe siècle un petit prieuré avec une chapelle pour mettre en valeur les terres qu'il possédait. On note en 1291 la mention d'un château à Marols.

    Les XIIe et XIIIe siècles ont été prospères mais le déclin est arrivé au milieu du XIVe siècle avec la guerre de Cent Ans et la peste noire. Le village et l'église sont fortifiés.

    Au XIIIe siècle les moines de l'abbaye d'Ainay laissent la place aux chanoines de Saint-Just de Lyon puisqu'elle avait pour collateur l'obédiencé de Saint-Just de Lyon. Le chapitre de Saint-Just nommait à la cure de Marols.

    En 1323, François de Saint-Priest (mort en 1362), dit Chinard, est châtelain comtal de Saint-Bonnet-le-Château, Marols et Lavieu. Il est conseiller du comte de Forez Jean Ier, puis de son fils Guy ou Guigues VII. .

    Le village dut subir les troubles des guerres de religion. Le baron des Adrets et ses troupes protestantes prennent le village et incendient les maisons.

    En 1789, le village dépend de la justice de Saint-Bonnet-le-Château.

    En 2011, Marols se voit accorder le titre de village de caractère à la suite des rénovations effectuées en son sein depuis quelques années.

    En 2013, Marols devient également un village d'artiste. En effet, de nombreux artistes (peintres, sculpteurs…) sont présents dans le village et exposent leur œuvres.

    Blasonnement

    Les armoiries de Marols se blasonnent ainsi :

    D’argent à la coquille de sable ; au chef d’azur chargé d’une église fortifiée d’un donjon d’argent, maçonnée de sable, mouvant du trait du chef.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2014 Maurice Pezdevsek
    2014 mai 2020 Jean-Claude Civard[8]
    mai 2020 En cours Daniel Dubost

    Marols faisait partie de la communauté de communes du Pays de Saint-Bonnet-le-Château de 1996 à 2016 puis a intégré Loire Forez Agglomération.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].

    En 2020, la commune comptait 456 habitants[Note 3], en augmentation de 9,62 % par rapport Ă  2014 (Loire : +1,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    800600774908973903975959971
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 001871874834814807821839853
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    839784719612620624546521478
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    404344295285310331373369398
    2015 2020 - - - - - - -
    414456-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee Ă  partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église fortifiée.

    Une première chapelle fut construite au XIIe siècle par les moines bénédictins venus du prieuré de Saint-Romain-le-Puy. C'était un bâtiment d'une dizaine de mètres de long avec un clocher.
    Les troubles de la seconde moitié du XIVe siècle amenèrent les moines à assurer la protection de leur prieuré en l'entourant d'une enceinte fortifiée et en construisant sur le chevet de l'église le donjon appelé « tour de Marols » d'une vingtaine de mètres de hauteur avec mâchicoulis. Ils agrandirent l'église en édifiant la nef actuelle et en renforçant ses défenses extérieures avec trois grands arcs sur chaque mur latéral.
    La prise du village par les troupes du baron des Adrets en 1562 et l'incendie de l'église a entraîné des dégradations qui ont dû être réparées. Un portail très sobre et les chapelles latérales ont été ajoutés au XVIe siècle à l'ouest.
    En 1772, les chapelains de Saint-Just de Lyon qui avaient succédé aux moines de Saint-Romain constatèrent que la tour nécessitait des réparations urgentes. Ils essayèrent de les faire payer par les villageois. Ceux-ci étant déjà lourdement taxés refusèrent. Les chapelains envisagèrent alors d'abattre la tour, mais finalement renoncèrent et entreprirent les réparations à leurs frais l'année suivante.
    De nouvelles réparations furent faites sur la tour en 1838 aux frais de la municipalité. Le chœur a été restauré au XIXe siècle.
    En 1973, le service des Monuments historiques restaura l'intérieur de l'église[13].
    L'église conserve de ses différentes étapes de construction des styles différents : voûtes en plein cintre près du chœur et chapiteaux romans, voûtes sur croisée d'ogives de la première travée et des chapelles. La tour occidentale est moderne. En 1994, sous la direction Henri Lazar, architecte des Bâtiments de France, un vitrail fut réalisé pour le chœur de l'église, L'arrivée de la colombe de la Paix par Joël Mône.

    L'Église (à l'exception de l'étage moderne qui couronne le clocher occidental) a été classé au titre des monuments historique en 1911[14].

    • Ensemble.
      Ensemble.
    • Clocher occidental et porche.
      Clocher occidental et porche.
    • Tour de Marols.
      Tour de Marols.
    • Nef et poutre de gloire Ă  l'entrĂ©e du chĹ“ur.
      Nef et poutre de gloire à l'entrée du chœur.
    • Chapelle latĂ©rale sud.
      Chapelle latérale sud.
    • Chapiteau roman du chĹ“ur.
      Chapiteau roman du chœur.
    • Vitrail du XIXe siècle : Apparition de la Vierge Ă  Bernadette.
      Vitrail du XIXe siècle : Apparition de la Vierge à Bernadette.
    • Porte fortifiĂ©e et vestige des remparts avec tour en poivrière.
      Porte fortifiée et vestige des remparts avec tour en poivrière.
    • Porte fortifiĂ©e[15] et remparts

    L'Armorial de Guillaume Revel permet de voir l'aspect du village vers 1450, avec ses remparts et sa porte fortifiée. Les remparts ont été intégrés comme murs extérieurs des maisons entourant l'église. Une tour en poivrière se trouve à l'angle de la maison Coste.

    • Chapelle Saint-Roch

    Elle se trouve dans le cimetière. Elle a été construite au XVIIe siècle pour remercier ce saint protecteur après la disparition de la peste.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/loire-42
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. Marols sur le site de l'association des maires de France, consulté le 31 mai 2015.
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    13. Documentation : notices à l'intérieur de l'église
    14. « Eglise à l'exception de l'étage moderne qui couronne le clocher occidental », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    15. Notice no PA00117508, base Mérimée, ministère français de la Culture : Porte

    Voir aussi

    Bibliographie

    • J-E Dufour, Dictionnaire topographique du dĂ©partement de la Loire, 542-543, Publications de l'universitĂ© de Saint-Étienne, Saint-Étienne, 2003 (ISBN 2-86272-412-2)

    Articles connexes

    Liens externes

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