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Maria Goeppert-Mayer

Maria Gertrud KÀte Goeppert, dite Maria Goeppert-Mayer (née le à Kattowitz, ville du Royaume de Prusse à l'époque, et morte le à San Diego en Californie), est une physicienne germano-américaine. AprÚs Marie Curie qui l'obtient en 1903, elle est la deuxiÚme femme à avoir obtenu le prix Nobel de physique. Il faudra attendre 2018 pour qu'une troisiÚme femme, Donna Strickland, reçoive ce prix.

Maria Goeppert-Mayer
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Maria Goeppert-Mayer en 1963.
Naissance
Kattowitz (Royaume de Prusse))
DĂ©cĂšs
San Diego (Californie) (États-Unis)
Nationalité Drapeau de la Prusse Prussienne,
Américaine
Signature de Maria Goeppert-Mayer

En 1929, alors Ă©tudiante en doctorat Ă  l'universitĂ© de Göttingen, elle dĂ©montre thĂ©oriquement l'existence de l'absorption Ă  deux photons (ADP). En 1935, aprĂšs avoir suivi son mari aux États-Unis Ă  l'universitĂ© Johns-Hopkins, oĂč il n'est possible que de lui offrir un poste d'assistante sans salaire[1], elle publie un article historique sur la double dĂ©sintĂ©gration bĂȘta. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle rejoint le projet Manhattan et collabore avec Edward Teller.

C'est en travaillant par la suite Ă  l'universitĂ© de Chicago qu'elle dĂ©veloppe le modĂšle en couches qui lui vaudra plus tard d'ĂȘtre co-laurĂ©ate, avec Hans Daniel Jensen, du prix Nobel de physique de 1963 « pour leurs dĂ©couvertes Ă  propos de la structure en couches du noyau atomique ». En 1960, elle obtient un poste de professeur Ă  l'universitĂ© de Californie Ă  San Diego.

Biographie

Jeunesse et études à Göttingen

Née en 1906 à Kattowitz (province de Silésie, Royaume de Prusse), c'est l'enfant unique de Friedrich Goeppert et de sa femme Maria, née Wolff[2]. En 1910, sa famille déménage à Göttingen lorsque son pÚre[3] est engagé comme professeur de pédiatrie à l'université de Göttingen[4]. Goeppert est plus proche de son pÚre que de sa mÚre, expliquant que « son pÚre était plus intéressant ; aprÚs tout, c'était un scientifique »[5].

En 1915, Emmy Noether est invitée à l'université de Göttingen par David Hilbert et Felix Klein comme professeure de mathématiques.

Goeppert est Ă©duquĂ©e Ă  la Höhere Technische de Göttingen, une Ă©cole pour filles de la classe moyenne se destinant Ă  des Ă©tudes supĂ©rieures[6]. En 1921, elle entre au Frauenstudium, une Ă©cole secondaire privĂ©e gĂ©rĂ©e par des suffragettes qui vise Ă  prĂ©parer les jeunes filles pour l'universitĂ©. Elle passe l’abitur, l'examen d'admission Ă  l'universitĂ©, Ă  17 ans (un an avant l'Ăąge normal) avec trois autres filles de son Ă©cole, ainsi que trente garçons. Toutes les filles rĂ©ussissent l'examen et seulement un des garçons[7].

L’Institut de mathĂ©matiques de l'universitĂ© de Göttingen.

Au printemps 1924 Goeppert entre Ă  l'universitĂ© de Göttingen oĂč elle Ă©tudie les mathĂ©matiques[8]. À une Ă©poque oĂč le taux de chĂŽmage Ă©tait Ă©levĂ©, il y avait pĂ©nurie de femmes professeurs de mathĂ©matiques pour les Ă©coles pour filles, ce qui amenait davantage de femmes dans ce domaine d'Ă©tudes. À Göttingen, il y avait mĂȘme une professeure de mathĂ©matiques, Emmy Noether. Toutefois, en gĂ©nĂ©ral, les Ă©tudiantes s'intĂ©ressaient davantage au certificat d'enseignement (en) qu'Ă  poursuivre un doctorat[9].

Goeppert s'intĂ©resse Ă  la physique plus qu'Ă  l'enseignement et poursuit son doctorat. Dans sa thĂšse de physique de 1929, elle dĂ©montre thĂ©oriquement l'existence de l'absorption Ă  deux photons (ADP)[10] - [8]. Elle s'appuie en particulier sur le principe d'incertitude d'Heisenberg pour prĂ©voir qu'un atome ou une molĂ©cule pourrait absorber deux photons simultanĂ©ment. Eugene Wigner a plus tard dĂ©crit cette thĂšse comme « une Ɠuvre de clartĂ© et de concrĂ©tude »[11]. La premiĂšre mise en Ă©vidence expĂ©rimentale de ce phĂ©nomĂšne, qui ne se produit que pour des intensitĂ©s lumineuses trĂšs fortes, n'a lieu que trente ans plus tard lors de l'apparition des lasers[12]. Ses examinateurs sont trois futurs laurĂ©ats du prix Nobel, Max Born, James Franck et Adolf Otto Reinhold Windaus[13].

Le , Goeppert Ă©pouse Joseph Edward Mayer, un des assistants de James Franck[14] ; ils s'Ă©taient connus lorsque Mayer avait sĂ©journĂ© dans la famille Goeppert[15]. Le couple dĂ©mĂ©nage alors aux États-Unis, la patrie de Mayer, oĂč l'universitĂ© Johns-Hopkins lui offre un poste de professeur de chimie[16]. Ils ont deux enfants, Maria Ann et Peter Conrad[14].

États-Unis

Certaines [Ă©coles] daignent lui donner du travail, mais elles refusent de la payer, et les sujets de travail sont typiquement « fĂ©minins », comme dĂ©terminer les causes des couleurs. L'UniversitĂ© de Chicago l'a finalement prise suffisamment au sĂ©rieux, en faisant d'elle un professeur de physique. MĂȘme si elle a obtenu son propre bureau, le dĂ©partement ne lui paie toujours pas de salaire. Lorsque l'AcadĂ©mie suĂ©doise annonce en 1963 qu'elle a remportĂ© la plus haute distinction de sa profession, le journal de San Diego accueille son grand jour avec le titre SD Mother Wins Nobel Prize (« Une mĂšre de San Diego remporte le prix Nobel »)[17] - [18].

Le sexisme et des rĂšgles strictes contre le nĂ©potisme empĂȘchent l'universitĂ© Johns-Hopkins d'embaucher Goeppert-Mayer en tant que membre du corps professoral, mais on lui donne un poste d'assistante au dĂ©partement de physique pour travailler avec de la correspondance en allemand. Elle ne reçoit initialement aucun salaire, seulement un lieu de travail et l'accĂšs aux installations. Elle enseigne[14] - [19] et publie un article historique sur la double dĂ©sintĂ©gration bĂȘta en 1935[20]. Il y a peu d'intĂ©rĂȘt pour la mĂ©canique quantique Ă  l'universitĂ© Johns-Hopkins, mais elle travaille avec Karl Herzfeld, collaborant Ă  un certain nombre d'articles. Elle retourne Ă©galement Ă  Göttingen pendant les Ă©tĂ©s de 1931, 1932 et 1933 pour travailler avec Max Born, Ă©crivant un article avec lui pour le Handbuch der Physik. En 1933, l'arrivĂ©e au pouvoir du NSDAP met fin Ă  ceci, tandis que de nombreux universitaires, y compris Max Born et James Franck, perdent leur emploi. Goeppert-Mayer et Herzfeld s'impliquent dans les efforts de secours aux rĂ©fugiĂ©s[14] - [19].

Joseph Mayer est congĂ©diĂ© en 1937, pour une raison qu'il pensait liĂ©e Ă  son Ă©pouse et Ă  la misogynie du doyen des sciences physiques. Il prend un nouvel emploi Ă  l'universitĂ© Columbia[21]. Le doyen du dĂ©partement de physique, George Pegram (en), s'arrange pour qu'elle ait un bureau, mais elle ne reçoit pas de salaire. Elle se lie d'amitiĂ© avec Harold Urey et Enrico Fermi, lequel est arrivĂ© Ă  l'universitĂ© Columbia en 1939. Fermi lui demande d'enquĂȘter sur la valence des Ă©lĂ©ments transuraniens inconnus. En utilisant le modĂšle de Thomas-Fermi, elle prĂ©dit qu'ils forment une nouvelle sĂ©rie similaire Ă  celle des terres rares. Cela s'est avĂ©rĂ© ĂȘtre correct[22].

Projet Manhattan

En , Goeppert-Mayer obtient son premier poste professionnel rĂ©munĂ©rĂ©, l'enseignement des sciences Ă  temps partiel au Sarah Lawrence College. Au printemps 1942, alors que les États-Unis sont en pleine Seconde Guerre mondiale, elle rejoint le projet Manhattan. Elle accepte un poste de chercheur Ă  temps partiel sous la direction d'Harold Urey au laboratoire Substitute Alloy Materials (SAM) de l'universitĂ© Columbia. L'objectif de ce projet Ă©tant de trouver un moyen de sĂ©parer l'uranium 235 fissible de l'uranium naturel, elle Ă©tudie les propriĂ©tĂ©s thermodynamiques chimiques de l'hexafluorure d'uranium et la possibilitĂ© de sĂ©parer des isotopes par des rĂ©actions photochimiques. Cette mĂ©thode s'est avĂ©rĂ©e irrĂ©alisable Ă  l'Ă©poque, mais le dĂ©veloppement ultĂ©rieur de lasers a fini par rendre possible le procĂ©dĂ© SILEX[23].

GrĂące Ă  son ami Edward Teller, Goeppert-Mayer obtient un poste Ă  l'UniversitĂ© Columbia dans le cadre du Projet opacitĂ©, qui a pour but l'Ă©tude des propriĂ©tĂ©s de la matiĂšre et du rayonnement Ă  des tempĂ©ratures extrĂȘmement Ă©levĂ©es avec, en ligne de mire, le dĂ©veloppement de la «super bombe de Teller», le programme en temps de guerre de dĂ©veloppement d'armes thermonuclĂ©aires[23]. En , Joseph Mayer rejoint le thĂ©Ăątre d'opĂ©rations de la guerre du Pacifique et Goeppert-Mayer laisse ses enfants Ă  New York pour se joindre au groupe de Teller au laboratoire de Los Alamos. Joseph Mayer revient du Pacifique plus tĂŽt que prĂ©vu et ils retournent ensemble Ă  New York en [23] - [24].

En , Joseph Mayer devient professeur au département de chimie et au nouvel Institut Enrico-Fermi de l'université de Chicago ; Maria Goeppert-Mayer parvient elle aussi à devenir, bénévolement, professeur agrégé de physique à l'école. Quand Teller accepte également un poste là-bas, elle peut continuer avec lui le travail entamé par le Projet opacité. Lorsque l'Argonne National Laboratory est fondé à proximité le , Goeppert-Mayer se voit offrir un emploi à temps partiel comme « physicien senior » à la division de physique théorique. Elle programme l'ENIAC de l'Aberdeen Proving Ground pour résoudre des problÚmes de criticité pour un réacteur refroidi par métal liquide (en) en utilisant la méthode de Monte-Carlo[25].

ModĂšle en couches

Graphe de stabilité des isotopes.
Maria Goeppert-Mayer accompagnée du roi de SuÚde Gustave VI, peu avant le banquet qui suit la réception de son prix Nobel de physique, en 1963.

Pendant son séjour à Chicago et Argonne à la fin des années 1940, Goeppert-Mayer développe un modÚle mathématique pour la structure en couches du noyau atomique, qu'elle publie en 1950[26] - [27]. Son modÚle explique pourquoi certains nombres de nucléons dans un noyau atomique donnent des configurations particuliÚrement stables. Ces nombres sont appelés « nombres magiques » par Eugene Wigner : 2, 8, 20, 28, 50, 82 et 126. Enrico Fermi lui avait fourni une intuition utile en lui demandant : « Y a-t-il quelque indication de couplage spin-orbite ?[28] » Elle réalise alors que c'est bien le cas et postule que le noyau est une série de couches fermées et que, donc, des paires de neutrons et protons ont tendance à s'apparier[29] - [30]. Elle décrit l'idée comme suit :

« Pensez Ă  une salle pleine de valseurs. Supposons qu'ils vont faire le tour de la salle en cercles, chaque cercle enfermĂ© dans un autre. Alors imaginez que dans chaque cercle, il peut en fait y avoir deux fois plus de danseurs en faisant de sorte qu'une paire de danseurs aille dans le sens antihoraire et une autre paire, dans le sens horaire. Puis ajoutez une variation : tous les danseurs tournoient en rond [sur eux-mĂȘmes] comme des toupies tandis qu'ils parcourent la salle, chaque paire dĂ©crivant des cercles et tournoyant en mĂȘme temps. Mais seuls quelques-uns de ceux qui vont dans le sens antihoraire tournoient dans le sens antihoraire. Les autres tournoient dans le sens horaire tout en dĂ©crivant des cercles dans le sens antihoraire. La mĂȘme chose est vraie de ceux qui dansent dans le sens des aiguilles d'une montre : certains tournoient dans le sens horaire, d'autres tournoient dans le sens antihoraire[31]. »

Trois scientifiques allemands, Otto Haxel, J. Hans D. Jensen et Hans Suess, travaillaient aussi sur ce problĂšme et arrivent indĂ©pendamment Ă  la mĂȘme conclusion. Leurs rĂ©sultats sont annoncĂ©s dans le numĂ©ro de Physical Review, avant l'annonce de Goeppert-Mayer de [32] - [33]. Peu aprĂšs, elle collabore avec eux. Hans Jensen et Maria Goeppert-Mayer coĂ©crivent un livre en 1950 : Elementary Theory of Nuclear Shell Structure[34].

En 1963, elle est colauréate avec Hans Daniel Jensen du prix Nobel de physique (l'autre prix Nobel de physique décerné cette année-là revenant à Eugene Wigner) « pour leurs découvertes à propos de la structure en couches du noyau atomique »[35]. Elle est la deuxiÚme femme prix Nobel de physique, aprÚs Marie Curie[36].

Fin de carriÚre et décÚs

En 1960, Goeppert-Mayer obtient un poste de professeur à l'université de Californie à San Diego. Bien qu'elle souffre d'un AVC peu aprÚs son arrivée, elle continue à enseigner et poursuit ses recherches pendant plusieurs années[37] - [38]. Elle meurt à San Diego, le [39], des suites d'une crise cardiaque survenue l'année précédente, qui l'avait laissée dans le coma. Elle est enterrée à El Camino Memorial Park (en) à San Diego[30].

Postérité

En 1929, elle démontre théoriquement l'existence de l'absorption à deux photons (ADP), tandis que la premiÚre mise en évidence expérimentale de l'ADP n'a lieu que trente ans plus tard, avec l'invention des lasers. De nombreuses applications ont été développées à partir du principe de l'ADP, telles que la limitation optique, le stockage optique 3-D de l'information, l'imagerie médicale, la microscopie par excitation à deux photons, la micro-fabrication et la photochimiothérapie.

Son nom a Ă©tĂ© donnĂ© Ă  une unitĂ© de mesure de l'efficacitĂ© d'absorption, le Goeppert-Mayer, en abrĂ©gĂ© « GM », qui vaut 10−50 cm4.s.photons−1[40].

Hommages

Plaque en son honneur Ă  Katowice.

Publications

  • (de) M. Göppert, « Über die Wahrscheinlichkeit des Zusammenwirkens zweier Lichtquanten in einem Elementarakt », Die Naturwissenschaften, vol. 17, no 48,‎ , p. 932
  • (de) M. Göppert-Mayer, « Über Elementarakte mit zwei QuantensprĂŒngen », Annalen der Physik, Leipzig,‎ , p. 273-294

Notes et références

Notes

    Références

    1. Bernard Fernandez, De l'atome au noyau. Une approche historique de la physique atomique et de la physique nucléaire, Ellipses, , 608 p. (présentation en ligne), « La structure "en couches" du noyau »
    2. Ferry 2003, p. 18
    3. Dash 1973, p. 236.
    4. Ferry 2003, p. 18.
    5. Dash 1973, p. 237.
    6. Ferry 2003, p. 23.
    7. Dash 1973, p. 233–234.
    8. Sachs 1979, p. 313.
    9. Dash 1973, p. 250.
    10. (de) M. Goeppert-Mayer, « Über Elementarakte mit zwei QuantensprĂŒngen », Annals of Physics, vol. 9, no 3,‎ , p. 273–295 (DOI 10.1002/andp.19314010303, Bibcode 1931AnP...401..273G)
    11. Sachs 1979, p. 314.
    12. (en) W. Kaiser et C.G.B. Garrett, « Two-photon excitation in CaF2:Eu2+ », Physical Review Letters, vol. 7, no 6,‎ , p. 229–232 (DOI 10.1103/PhysRevLett.7.229)
    13. Dash 1973, p. 264.
    14. Sachs 1979, p. 311-312.
    15. Dash 1973, p. 258-259.
    16. Dash 1973, p. 265.
    17. Kean 2010, p. 27–28, 31.
    18. Last woman to win Nobel Prize in physics referred to as 'San Diego mother' in news coverage, San Diego Tribune, 2018-10-02.
    19. Ferry 2003, p. 40-45.
    20. (en) « Double Beta-Disintegration », Physical Review, vol. 48, no 6,‎ , p. 512–516 (DOI 10.1103/PhysRev.48.512)
    21. Dash 1973, p. 283-285.
    22. Sachs 1979, p. 317.
    23. Sachs 1979, p. 318.
    24. Dash 1973, p. 296-299.
    25. Sachs 1979, p. 319-320.
    26. (en) Maria Goeppert-Mayer, « Nuclear configurations in the spin-orbit coupling model. I. Empirical Evidence », Physical Review, vol. 78, no 1,‎ , p. 16–21 (DOI 10.1103/PhysRev.78.16, Bibcode 1950PhRv...78...16M)
    27. (en) Maria Goeppert-Mayer, « Nuclear Configurations in the Spin-Orbit Coupling Model. II. Theoretical Considerations », Physical Review, vol. 78, no 1,‎ , p. 22–23 (DOI 10.1103/PhysRev.78.22, Bibcode 1950PhRv...78...22M)
    28. Sachs 1979, p. 322.
    29. Sachs 1979, p. 320-321.
    30. « Maria Goeppert-Mayer », Soylent Communications (consulté le )
    31. Dash 1973, p. 316.
    32. (en) Otto Haxel, J. Hans D. Jensen et Hans Suess, « On the "Magic Numbers" in Nuclear Structure », Physical Review, vol. 75, no 11,‎ , p. 1766–1766 (DOI 10.1103/PhysRev.75.1766.2, Bibcode 1949PhRv...75R1766H)
    33. (en) Maria Goeppert-Mayer, « On Closed Shells in Nuclei. II », Physical Review, vol. 75, no 12,‎ , p. 1969–1970 (DOI 10.1103/PhysRev.75.1969, Bibcode 1949PhRv...75.1969M)
    34. Sachs 1979, p. 323.
    35. (en) « The Nobel Prize in Physics 1963 », Fondation Nobel (consultĂ© le ) — for their discoveries concerning nuclear shell structure
    36. Ferry 2003, p. 87.
    37. Sachs 1979, p. 322-323.
    38. Ferry 2003, p. 84-86.
    39. « MORT DE Mme GOEPPERT MAYER PRIX NOBEL DE PHYSIQUE... », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
    40. Pascal Dufour, Suzie Dufour, Annie Castonguay, Nathalie McCarthy et Yves De Koninck, « Microscopie Ă  deux photons pour l’imagerie cellulaire fonctionnelle : avantages et enjeux ou Un photon c’est bien
 mais deux c’est mieux ! », MĂ©decine/Sciences, Paris, vol. 22, no 10,‎ , p. 837 - 844 (DOI 10.1051/medsci/20062210837, lire en ligne)
    41. Merle-BĂ©ral 2016, p. 115.
    42. Mairie de Palaiseau, « Quatre nouvelles voies sur le Plateau | ActualitĂ©s », ActualitĂ©s de la ville de Palaiseau,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
    43. À la DĂ©couverte du Plateau de Palaiseau Histoire – Sciences – Nature, « Polytechnique- La Vauve – Noms des rues, places et lieux - Qui sont-elles ou qui sont-ils ? » [PDF], sur http://www.adpp.info/,

    Annexes

    Bibliographie

    • (en) Joan Dash, A Life of One's Own : Three Gifted Women and the Men They Married, New York, Harper & Row, , 388 p. (ISBN 978-0-06-010949-3 et 0-060-10949-1, OCLC 606211)
    • (en) Joseph Ferry, Maria Goeppert Mayer, Philadelphie, Chelsea House Publishers, coll. « Women in science », , 110 p. (ISBN 978-0-7910-7247-9 et 0-791-07247-9, OCLC 50730923, prĂ©sentation en ligne)
    • (en) Sam Kean, The Disappearing Spoon and Other True Tales from the Periodic Table of the Elements, New York, Little, Brown and Co, , 390 p. (ISBN 978-0-552-77750-6)
    • (en) Robert Sachs, Maria Goeppert Mayer 1906 – 1972 : A Biographical Memoir, National Academy of Sciences, (lire en ligne [PDF])
    • HĂ©lĂšne Merle-BĂ©ral, 17 femmes prix Nobel de sciences, Paris, Odile Jacob, , 352 p. (ISBN 978-2-7381-3459-2)

    Liens externes

    • (en) Notice biographique sur le site de la fondation Nobel (le bandeau sur la page comprend plusieurs liens relatifs Ă  la remise du prix, dont un document rĂ©digĂ© par la personne laurĂ©ate — le Nobel Lecture — qui dĂ©taille ses apports)
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