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Maria Deraismes

Marie Adélaïde Deraismes, dite Maria Deraismes, est une féministe, oratrice et femme de lettres française née le à Paris et morte le dans le 17e arrondissement de Paris. PremiÚre femme initiée à la franc-maçonnerie en France, à la fin du XIXe siÚcle, elle est à l'origine de la création de l'ordre maçonnique mixte international « le Droit humain ».

Maria Deraismes
Portrait de Maria Deraismes en costume de franc-maçonne.
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
SĂ©pulture
Nationalité
Activités
Journaliste, suffragette, écrivaine, conférenciÚre
RĂ©dactrice Ă 
Fratrie
Prononciation
signature de Maria Deraismes
Signature
SĂ©pulture de Maria Deraismes au cimetiĂšre de Montmartre.

Biographie

Issue d’une famille bourgeoise libĂ©rale[1], son pĂšre est un voltairien anticlĂ©rical[2]. Autodidacte, elle a appris Ă  lire avec sa sƓur ainĂ©e, et s’est familiarisĂ©e avec les Ă©crivains de l’AntiquitĂ© grecque et latine, des LumiĂšres et les philosophes allemands[1]. À ses dĂ©buts Maria se destine Ă  devenir peintre comme son idole Rosa Bonheur. Elle reçoit d'abord des cours d'un Ă©lĂšve du peintre d'histoire P. Delaroche puis, sa famille s'Ă©tant installĂ©e Ă  Nice, de Ferrari, peintre en titre du roi de PiĂ©mont. De retour Ă  Paris aprĂšs le dĂ©cĂšs de son pĂšre en 1852, Maria s'inscrit dans l'atelier pour femmes de LĂ©on Cogniet[3], mais se tourne vers l'Ă©criture.

Inscrite dans son siĂšcle oĂč les idĂ©es fĂ©ministes prolifĂšrent et agitent la vie intellectuelle au mĂȘme titre que les oppositions entre rĂ©publicains et conservateurs[4], elle Ă©crit dans Le Nain jaune et Le Grand Journal[2].

Sa culture et son Ă©loquence lui donnent l'occasion de mettre en valeur ses talents d'oratrice, en 1866, lorsqu’elle accepte l’invitation de LĂ©on Richer Ă  la loge du Grand Orient de France (GODF) pour rĂ©agir Ă  l’article misogyne « Les bas-bleus Â» de Barbey d'Aurevilly, avec une confĂ©rence sur la morale[2]. Celle qui, Ă  12 ans dĂ©jĂ , prononçait des discours dans le kiosque du jardin familial[5] remporte un succĂšs, et donne d’autres confĂ©rences sur des thĂšmes fĂ©ministes[2].

En 1869, elle est la cofondatrice avec Paule Minck, Louise Michel et Léon Richer de la Société pour la revendication des droits civils des femmes puis, en 1870, toujours avec Léon Richer, de l'Association pour le droit des femmes, qu'elle préside. Elle participe au journal Le Droit des femmes, fondé par Léon Richer, qui deviendra en 1870 L'Avenir des femmes. Avec lui, tout en fréquentant les milieux francs-maçons, elle entreprend de défendre la cause des femmes, qu'elle associe à son combat pour la laïcité. En 1874, avec Virginie Griess-Traut, militante fouriériste, pacifiste et féministe, Aline Valette, socialiste et féministe, Hubertine Auclert, elle crée la Société pour l'amélioration du sort de la femme.

En 1869 et 1870, elle soutient activement le groupe de Louise Michel, AndrĂ© LĂ©o, ÉlisĂ©e Reclus visant Ă  l'instauration d'une Ă©ducation pour les filles. AprĂšs la guerre de 1870, propagandiste de la jeune RĂ©publique, elle dĂ©fend les idĂ©es dĂ©mocratiques. Elle entreprend alors une nouvelle sĂ©rie de confĂ©rences sur les droits de l'enfant, le suffrage universel, etc. En 1878, elle coorganise avec LĂ©on Richer le CongrĂšs international du droit des femmes, qui aborde cinq principaux thĂšmes : histoire, Ă©ducation, Ă©conomie, morale et lĂ©gislation[6]. En 1881, elle organise, avec Victor Poupin, le 1er CongrĂšs anticlĂ©rical au GODF ; elle devient dirigeante du journal Le RĂ©publicain de Seine et Oise la mĂȘme annĂ©e oĂč ce droit est accordĂ© aux femmes[7] - [2].

Franc-maçonnerie

Plaque 72 rue Cardinet (17e arrondissement de Paris), oĂč elle meurt.

Face aux refus successifs des obédiences d'accueillir et initier des femmes, la loge du Pecq décide alors d'entrer en résistance. Avec la complicité active du docteur Georges Martin, Maria Deraismes est la premiÚre femme initiée le dans la loge « Les Libres-Penseurs » à l'Orient du Pecq. Cette initiation provoque un profond séisme dans la franc-maçonnerie française. Sa loge est suspendue de la Grande Loge symbolique écossaise[8]. Des tractations ont lieu avec les frÚres rebelles et, cinq mois plus tard, la loge du Pecq adresse à la GLSE la liste de ses membres parmi lesquels le nom de Maria Deraismes n'apparaßt pas. L'incident est clos et la loge est réintégrée au sein de l'obédience de la Grande Loge symbolique[9].

Onze ans aprÚs, Maria Deraismes réunit chez elle, les et , seize femmes de la bourgeoisie républicaine à qui elle va donner la « LumiÚre maçonnique ». Assistée de Georges Martin, elle leur confÚre le premier grade symbolique d'« apprenti-maçon » le ; celui de compagnon le et celui de maßtre le 1er avril. En tant que « vénérable maßtre fondatrice », elle fait procéder le à l'élection des officiers et à la lecture des articles de la constitution déposée au MinistÚre de l'Intérieur et à la Préfecture de Police, articles qui furent adoptés par vote[9]. La Grande Loge symbolique écossaise mixte « Le Droit humain » qui deviendra l'Ordre maçonnique mixte international « le Droit humain », cinquiÚme obédience maçonnique française, est ainsi créée[10].

Elle ne verra pas son travail achevĂ© et la tĂąche d'organisation et de dĂ©veloppement du Droit Humain reviendront au docteur Georges Martin, car elle meurt d'emphysĂšme[10] le , Ă  son domicile de la rue Cardinet, dans le 17e arrondissement de Paris[11]. Elle est inhumĂ©e trois jours plus tard dans le cimetiĂšre de Montmartre (31e division)[12] - [13]. Peu avant son dĂ©cĂšs, elle laisse le message suivant : « Je vous laisse le Temple inachevĂ©, poursuivez, entre ses Colonnes, le Droit de l’HumanitĂ© »[14].

Idéologie

Libre-penseuse, Maria Deraismes rejoint, comme telle, une loge maçonnique qui accepte d’accueillir une femme. OpposĂ©e Ă  l’obscurantisme et Ă  la misogynie de l’Église catholique, elle est anticlĂ©ricale et s’engage rĂ©solument, en , au cours d’une confĂ©rence au TrocadĂ©ro Ă  Paris, aux cĂŽtĂ©s de la franc-maçonnerie dans sa lutte contre la toute-puissance de l’Église romaine, qui propage la foi chrĂ©tienne, supposant et imposant la prĂ©Ă©minence de l’homme sur la femme et retarde la reconnaissance des droits civils de la femme. En thĂ©oricienne du fĂ©minisme, elle rĂ©voque l’infĂ©riorisation de la femme thĂ©orisĂ©e par cette institution : « La rupture de la femme avec le dogme est un acte de dĂ©livrance, une Ɠuvre de libĂ©ration, une dĂ©claration d’indĂ©pendance
 Qui nous a avilies, abaissĂ©es, si ce n’est la foi religieuse ? »[15]. Et elle ajoute : « nous rĂ©pudions Ă  la face de l’univers cette fable du pĂ©chĂ© originel, aussi absurde que monstrueuse. Il est temps que l’humanitĂ© soit libĂ©rĂ©e de cette malĂ©diction lĂ©gendaire, et qu’elle repousse comme une fable cette fatalitĂ© de malheur ! »[15].

Revendiquant la reconnaissance juridique des droits des femmes, elle concentre son action sur cet objectif. Elle ne juge pas la revendication du droit de vote secondaire, mais elle estime ce combat prĂ©maturĂ©, desservant, par son Ă©chec, Ă  ses yeux programmĂ©, la cause des femmes[16]. Lors du premier banquet fĂ©ministe, organisĂ© le , elle lit un manifeste demandant aux parlementaires d’accorder aux femmes les droits civils et politiques[17].

Favorable Ă  l’abolition de la prostitution, elle mĂšne ce combat avec la fĂ©ministe anglaise Josephine Butler. Alors rĂ©gulĂ©e par l’État, la prostitution est, selon elle, une des manifestations de l’oppression masculine, de l’antagonisme entre hommes et femmes[17]

MobilisĂ©e pour la laĂŻcitĂ© « qui implante rĂ©ellement l’amour du prochain »[17], elle croit en la RĂ©publique, mais la lutte aux cĂŽtĂ©s des hommes rĂ©publicains qui la soutiennent lui pose un problĂšme, puisqu’elle doit lutter avec des personnes qu’elle considĂšre comme Ă©tant opposĂ©es Ă  une rĂ©elle Ă©mancipation des femmes[7]. L’influence de LĂ©on Richer dans son mouvement est d’ailleurs dĂ©noncĂ©e par les militantes, et en premier chef par elle-mĂȘme et Julie-Victoire DaubiĂ©, lorsqu’elles pointent que « ces messieurs ne vont pas aussi loin que nous » dans les revendications qu’ils portent au nom des femmes, puisque « leurs intĂ©rĂȘts ne sont pas les mĂȘmes ». À la mort de LĂ©on Richer, les femmes reprennent le contrĂŽle du mouvement fĂ©ministe et les hommes qui interviennent ne le font que dans un rĂŽle d’auxiliaire

DĂ©fendant farouchement l’égalitĂ© entre hommes et femmes : « les deux genres sont coexistants et nĂ©cessaires Ă  la procrĂ©ation ; donc ils sont Ă©gaux », tandis que distinguant genre et sexe, elle affirme « L’infĂ©rioritĂ© des femmes n’est pas un fait de la nature, nous le rĂ©pĂ©tons, c’est une invention humaine, c’est une fiction sociale ». Elle dĂ©nonce, en parallĂšle, une vision trop romantique de la femme, une divinisation, qui bride son Ă©mancipation. Que ce soit dans la peinture, la littĂ©rature, le thĂ©Ăątre, domaines pour lesquels elle se livre, Ă  travers des confĂ©rences, Ă  des revues critiques argumentĂ©es d’auteurs aussi bien historiques, que contemporains[7] ; ainsi, Jean-Jacques Rousseau, aprĂšs avoir Ă©tĂ© encensĂ© par les rĂ©publicains les dĂ©cennies prĂ©cĂ©dentes, n’échappe pas Ă  ses critiques, bien qu’elle soit moins virulente que SĂ©verine dans son expression. Tout en lui trouvant la circonstance attĂ©nuante d’avoir rĂ©pliquĂ© des propos tenus par d’autres, elle s’appuie sur les idĂ©es de Rousseau dĂ©veloppĂ©es dans la crĂ©ation des inĂ©galitĂ©s, mais dĂ©nonce son mĂ©pris de la femme et le modĂšle d’éducation proposĂ©, aussi bien pour Émile, que pour Sophie, les trouvant aussi pernicieux pour l’homme que pour la femme. À l’inverse elle est trĂšs critique avec l’homme du peuple qui, selon elle, mĂ©prise et humilie sa compagne. Elle attribue les inĂ©galitĂ©s entre sexes plus Ă  la paresse des uns et des autres qu’aux structures politiques gouvernantes[18] - [19] - [20] - [21] - [22].

Maria Deraimes incarne pour certains auteurs l'esprit rĂ©publicain des premiĂšres annĂ©es de la TroisiĂšme RĂ©publique, l'aspiration Ă  la libertĂ©, Ă  la laĂŻcitĂ© de l'État et de l'enseignement, la recherche de l'Ă©galitĂ© des droits entre la femme et l'homme[2].

Hommages

Monument à Maria Deraismes de Louis-Ernest Barrias, square des Épinettes, Paris.

Un monument, hommage public inaugurĂ© en 1898, est Ă©rigĂ© dans le square des Épinettes (17e arrondissement). Cette Ɠuvre de Louis-Ernest Barrias[23], inaugurĂ©e en 1898, a Ă©tĂ© dĂ©truite par les autoritĂ©s de Vichy, en 1943, en vertu de la loi du sur l'enlĂšvement des statues et monuments publics en alliages cuivreux[24], prĂ©tendument en vue de leur fusion, en rĂ©alitĂ©, pour Ă©liminer les figures rĂ©publicaines jugĂ©es incompatibles avec l’idĂ©ologie pĂ©tainiste. La statue a Ă©tĂ© refondue en 1983 par la fonderie de Coubertin et rĂ©-Ă©rigĂ©e dans le square[25]. Une des rues longeant ce square porte son nom.

Elle possĂ©dait une maison Ă  Pontoise, oĂč une rue porte son nom, et un buste la reprĂ©sentant se trouve dans le quartier boisĂ© de l'Hermitage, au nord de la ville. Ce buste avait subi le mĂȘme sort que la statue du square des Épinettes. Il a Ă©tĂ© rĂ©-Ă©rigĂ© le , au mĂȘme endroit grĂące Ă  l'action de l'Association laĂŻque des Amis de Maria Deraismes.

En 1894, la rue Maria-Deraismes dans le 17e arrondissement de Paris prend son nom, et, vers 1980, un lycĂ©e professionnel situĂ© au no 19 de la mĂȘme rue lui rend hommage.

Publications

Éditions originales

  • Nos principes et nos mƓurs, Paris, Michel LĂ©vy frĂšres, 1868.
  • L’Ancien devant le nouveau, Paris, Librairie nationale, 1869.
  • Lettre au clergĂ© français, Paris, Édouard Dentu, 1879.
  • Les Droits de l’enfant, Paris, Édouard Dentu, 1887.
  • ÉpidĂ©mie naturaliste [Émile Zola et la science, discours prononcĂ© au profit d’une sociĂ©tĂ© pour l’enseignement en 1880] par Maria Deraismes, Paris, Édouard Dentu, 1888, lire en ligne sur Gallica.
  • Ève dans l’humanitĂ©, Paris, L. Sauvaitre, 1891, lire en ligne sur Gallica.
  • Le ThĂ©Ăątre de M. Sardou, confĂ©rence faite le , Ă  la salle des Capucines, Paris, Édouard Dentu, 1875, lire en ligne sur Gallica.
  • Ligue populaire contre l'abus de la vivisection : Discours prononcĂ© par Mlle Maria Deraismes, Ă  la confĂ©rence donnĂ©e le , au ThĂ©Ăątre des Nations, Paris, A. Ghio, 1884, lire en ligne sur Gallica.
  • ƒuvres complĂštes de Maria Deraismes
    • Volume 1 : France et progrĂšs ; ConfĂ©rence sur la noblesse, Paris, FĂ©lix Alcan, , lire en ligne sur Gallica.
    • Volume 2 : Ève dans l'HumanitĂ© ; Les Droits de l'Enfant, Paris, FĂ©lix Alcan, , lire en ligne sur Gallica.
    • Volume 3 : Nos Principes et nos MƓurs ; L'ancien devant le Nouveau, Paris, FĂ©lix Alcan, , lire en ligne sur Gallica.
    • Volume 4 : Lettre au clergĂ© français ; PolĂ©mique religieuse, 1898.

Éditions modernes

  • Éve dans l'humanitĂ©, articles et confĂ©rences de Maria Deraismes, PrĂ©face d'Yvette Roudy, Ă©d. Abeille et Castor, AngoulĂȘme, 2008.
  • Les Droits de L'enfant : confĂ©rence de Maria Deraismes, Lyon, Éd. Mario Mella, 1999.
  • Ce que veulent les femmes, articles et discours de 1869 Ă  1894, Ă©d. Syros, 1980.

Notes et références

  1. Martine Cerf et Marc Horwitz, Dictionnaire de la laïcité, Paris, Armand Colin, , 2e éd., 352 p. (ISBN 978-2-200-61677-9, lire en ligne), p. 190.
  2. Debré et Bochenek 2013, p. 101-105.
  3. (en) Boime, Albert., « “Maria Deraismes and Eva GonzalĂšs: A Feminist Critique of ‘Une Loge Aux ThĂ©Ăątre Des Italiens.’” », Woman's Art Journal, vol. 15, no. 2,‎ (lire en ligne)
  4. Le féminisme sous la troisiÚme république: 1870-1914 Klejman Laurence, Rochefort Florence, Matériaux pour l'histoire de notre temps. 1985, N. 1. Histoire des femmes et du féminisme. p. 8-11, doi : 10.3406/mat.1985.403977.
  5. Pierre-ValĂ©ry Archassal, Être franc-maçon, Paris, Hachette, , 160 p. (ISBN 978-2-01-231143-5, lire en ligne), p. 96.
  6. LĂ©on Richer et Maria Deraismes Litterama, janvier 2011
  7. Jean-Claude Caron, « Maria Deraismes, Ève dans l’humanitĂ© », Revue d'histoire du XIXe siĂšcle, Abeille et Castor,‎ (ISBN 978-2-917715-00-0, lire en ligne, consultĂ© le ).
  8. Françoise Jupeau RĂ©quillard, L’Initiation des femmes : ou, Le souci permanent des francs-maçons français, Monaco, Éditions du Rocher, , 316 p. (lire en ligne), p. 129-30.
  9. (Daniel Ligou et al. 2000, p. 154-155)
  10. CĂ©cile RĂ©vauger, La Longue Marche des franc-maçonnes : France, Grande-Bretagne, États-Unis, Paris, MĂ©dicis, , 266 p. (ISBN 979-10-242-0352-2, lire en ligne), p. 44.
  11. Mairie de Paris 17e, Acte de décÚs no 316, sur Archives de Paris, (consulté le ), vue 13.
  12. Faire-part de décÚs maçonnique de Maria Deraismes, sur BibliothÚques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le ), vue 32.
  13. Philippe Landru, « Deraismes Maria (1828-1894) », sur CimetiÚres de France et d'ailleurs, (consulté le ).
  14. Jacques Ravenne et Laurent Kupferman, Les Aventuriers de la République : Ces francs-maçons qui ont fait notre histoire, Fayard, (ISBN 978-2-213-68602-8 et 2-213-68602-5), non numérotée
  15. Jacques Ravenne et Laurent Kupferman, Les Aventuriers de la République : ces francs-maçons qui ont fait notre histoire, Fayard, , 380 p. (ISBN 978-2213686028, lire en ligne), p. 106.
  16. Claude Maignien et Charles Sowerwine, Madeleine Pelletier : une fĂ©ministe dans l’arĂšne politique, Paris, Les Éditions ouvriĂšres, (lire en ligne), p. 65
  17. Jean-louis Debre et Valerie Bochenek, Ces femmes qui ont réveillé la France, Points, (ISBN 978-2757838471, lire en ligne), p. 99-102.
  18. Debré et Bochenek 2013, p. 104-110
  19. La critique fĂ©ministe de Rousseau sous la TroisiĂšme RĂ©publique Tanguy L’Aminot, C.N.R.S.–UMR 8599 de Paris IV-Sorbonne, 1995
  20. Destins de femmes. Religion, culture et sociĂ©tĂ© (France, XIXe et XXe siĂšcles) Letouzey et AnĂ©, Anne Cova, Bruno Dumons (Ă©d.), Paris, coll. « MĂ©moire chrĂ©tienne au prĂ©sent Â», 2010
  21. Le gender est-il une invention amĂ©ricaine ? Karen Offen, Éditeur Presses univ. du Mirail, Clio 2006/2 (no 24)
  22. Les hommes pro-fĂ©ministes : compagnons de route ou faux amis ? Francis Dupuis-DĂ©ri, Recherches fĂ©ministes, vol. 21, no 1, 2008, p. 149-169
  23. « Sniter (C.), Maria Deraismes, une féministe monumentale », sur Archives du Féminisme, (consulté le )
  24. Loi no 4291 du 11 octobre 1941 relative Ă  l'enlĂšvement des statues et des monuments mĂ©talliques en vue de la refonte, Journal officiel de l'État français no 283 du 15 octobre 1941, p. 4440.
  25. La signature du fondeur et la date de la fonte sont lisibles sur le socle de la statue.

Voir aussi

Bibliographie

  • Françoise Jupeau-RĂ©quillard, La Grande Loge Symbolique Écossaise 1880-1911 ou les avant-gardes maçonniques, Éditions du Rocher, 1998, 316 p. (ISBN 2-268-03137-3).
  • Daniel Ligou et al., Histoire des Francs-Maçons en France, vol. 2, Privat, (ISBN 2-7089-6839-4).
  • Jean-Louis DebrĂ© et ValĂ©rie Bochenek, Ces femmes qui ont rĂ©veillĂ© la France, Paris, ArthĂšme Fayard, , 374 p. (ISBN 978-2-213-67180-2, lire en ligne), p. 101-115
  • Tristan Bourlard, Le Petit AbĂ©cĂ©daire du fĂ©minisme selon Maria Deraismes, 2015 Lire en ligne
  • Maria Deraismes: journaliste pontoisienne : une fĂ©ministe et libre-penseuse au XIXe siĂšcle, actes du colloque Maria Deraismes, organisĂ© par la FĂ©dĂ©ration Nationale de la Libre PensĂ©e et l'Association laĂŻque des Amis de Maria Deraismes, en partenariat avec la municipalitĂ© de Pontoise, le , sous la direction de Claude Singer, Paris, Karthala, 2001, 208 pages + 8 pages de cahier de photos.

Liens externes

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