Maniquerville
Maniquerville est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Maniquerville | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Normandie | ||||
DĂ©partement | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Le Havre | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Fécamp Caux Littoral Agglomération | ||||
Maire Mandat |
CĂ©line Leconte 2020-2026 |
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Code postal | 76400 | ||||
Code commune | 76406 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Maniquervillais, Maniquervillaises | ||||
Population municipale |
424 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 166 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 49° 41âČ 35âł nord, 0° 20âČ 39âł est | ||||
Altitude | Min. 82 m Max. 119 m |
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Superficie | 2,55 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Le Havre (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de FĂ©camp | ||||
LĂ©gislatives | NeuviĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-Maritime
GĂ©olocalisation sur la carte : Normandie
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Liens | |||||
Site web | https://www.maniquerville.com | ||||
GĂ©ographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Goderville », sur la commune de Goderville, mise en service en 1960[7] et qui se trouve Ă 5 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 109,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et Ă 71 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 11 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Maniquerville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Havre, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17] - [18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (100 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (74 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (20 %), prairies (6 %)[19].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[20].
Toponymie
Au XIIIe siÚcle, le nom de la paroisse est réguliÚrement transcrit soit Manequinvilla, soit Manequiervilla[21].
Formation médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural », composée avec un anthroponyme germanique (ou anglo-scandinave en Normandie), comme c'est le plus souvent le cas.
La premiÚre forme Manequin- ne s'explique vraisemblablement pas par le vieux français mannequin « petit homme » ( > mod. mannequin) qui est un emprunt au moyen néerlandais mannekjin postérieur au XVe siÚcle[22].
Par contre, la nasalisation de -ier en -in est phonétiquement possible, il convient donc de considérer la forme Manequier- comme étymologique. Marie-ThérÚse Morlet rapporte le nom de personne germanique Magnecharius qui convient bien phonétiquement[23].
Histoire
Les sires de Thiboutot, patrons de Maniquerville sont restés fidÚles à leur église. Leur chùteau était voisin. DerriÚre l'église, une motte de terre entourée de fossés, qui passe pour avoir été la base de cette forteresse de la chùtellerie de Thiboutot. Ce vieux chùteau, dont les titulaires remontent à 1107, fut pris par les Anglais en 1418. Sa capitulation, faite par Colin, seigneur de Thiboutot, se trouve dans le rÎle des terres délivrées à la Normandie. Les chùtelains portÚrent si haut leur nom, la gloire de ce nom, que Louis XV érigea en marquisat la terre des Thiboutot en . Maniquerville était au XVIIIe siÚcle une paroisse de 32 paroissiens et 34, feux. à la fin du XIXe siÚcle, ce n'était plus qu'une annexe de 242 habitants réunie à Gerville. Dans la visite de l'Archidiaconale de 1708, on y trouve 150 communiants qui ont tous fait leur devoir de Pùques.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[28].
En 2020, la commune comptait 424 habitants[Note 8], en augmentation de 8,72 % par rapport Ă 2014 (Seine-Maritime : â0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le village est avant tout agricole, mais on peut noter dans le patrimoine :
- le chĂąteau de Maniquerville (reconverti en hĂŽtel) ;
- la motte féodale (vestiges derriÚre l'église).
Le musée agricole de Maniquerville, ouvert en 1994, ferme ses portes en juillet 2020.
Personnalités liées à la commune
- Charles de Dampierre (1636-1686), seigneur de Thiboutot.
HĂ©raldique
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Les armes de la commune de Maniquerville se blasonnent ainsi : TaillĂ© : au 1er d'or Ă la gerbe de trois Ă©pis de blĂ© au naturel, au 2e d'azur Ă la raie d'argent prise dans un filet du mĂȘme ; Ă la cotice en barre de gueules chargĂ©e de l'inscription « MANIQUERVILLE » de sable brochant sur la partition[31]. |
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Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Goderville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Maniquerville et Goderville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Goderville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Maniquerville et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Havre », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, 1979, 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1) (OCLC 6403150). p. 104.
- Site du cnrtl : Ă©tymologie de mannequin
- F. de Beaurepaire, Op. cité.
- « Maniquerville. AprĂšs bien des hĂ©sitations, Michel Loisel ne rempilera pas : Lors de la traditionnelle cĂ©rĂ©monie des vĆux, le maire a annoncĂ© qu'il ne se prĂ©sentera pas aux prochaines Ă©lections municipales », Le Courrier cauchois,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Matthias ChaventrĂ©, « Municipales 2020. Six femmes et cinq hommes pour une liste Ă Maniquerville, prĂšs de FĂ©camp : Parce que Michel Loisel, le maire, nâa pas souhaitĂ© se reprĂ©senter, une nouvelle Ă©quipe sâest constituĂ©e autour dâactuels autres Ă©lus », Paris-Normandie,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Municipales 2020. CĂ©line Leconte aux commandes de Maniquerville, prĂšs de FĂ©camp : La nouvelle maire du village, CĂ©line Leconte, succĂšde Ă Michel Loisel. LâĂ©charpe tricolore lui a Ă©tĂ© remise mardi 26 mai 2020 », Paris-Normandie,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Câest avec une voix chevrotante que Michel Loisel a souhaitĂ© Ă CĂ©line Leconte un beau parcours Ă la tĂȘte du conseil municipal tout en lui remettant le trousseau de clĂ©s de la mairie, non sans Ă©motion aprĂšs ses vingt-cinq ans de bons et loyaux services Ă la tĂȘte de la petite commune ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Site officiel de la commune », sur Mairie Maniquerville (consulté le ).