Maillage de l'infrastructure Internet en Algérie
Le maillage de l'infrastructure Internet en Algérie, est l'ensemble des interconnexions de réseaux utilisées en Algérie pour l'accès à Internet et aux télécommunications.
Il repose notamment sur l'interconnexion de fibres optiques au niveau national et des câbles sous-marins en fibre optique.
Histoire
L'Algérie dispose en 2017 d'une capacité installée de bande passante internationale de 680 GB, répartie entre 600 GB pour le câble de fibre optique d'Annaba à Marseille et 80 GB pour celui qui relie Alger à Palma en Italie (ALPAL). Une liaison Annaba-Bizerte en Tunisie est dotée d'une capacité de 40 GB[1].
Le , le câble sous-marin Medex est mis en service à Annaba, Medex va porter le débit de l'Internet de 2 à 8 térabits[2].
Le , le tronçon algérien de la dorsale transsaharienne en fibre optique (DTS) est achevé, long de plus de 2 650 km, il relie Alger au frontières avec le Niger[3].
Le , deux câbles sous-marin en fibre optique sont inaugurés par la ministre algérienne de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Houda-Imane Faraoun, en présence de l'ambassadeur d'Algérie en Espagne, Toufik Milat. ORVAL relie Oran à Valence et ALVAL relie Alger à la même ville en Espagne. D'une longueur de plus de 770 km et d'une capacité de 40 térabits. ORVAL et ALVAL sont exploités par Algérie Télécom Europe[4].
Le , le ministre de la Poste et des Télécommunications, Brahim Boumzar, annonce l'arrivée d’un 4e câble sous-marin, qui « sécurisera le réseau de communication du pays avec l’étranger » et ajoute que « cette nouvelle infrastructure viendra renforcer les capacités data déjà détenues par le pays à travers les trois câbles, qui sont opérationnels et exploités, à savoir le Sea-Me-We 4, le Medex reliant, depuis Annaba, le réseau Internet algérien de fibre optique au réseau international reliant les Etats-Unis d’Amérique à l’Asie, et l’Orval/Alval, reliant Alger, Oran et Valence (Espagne) » [5].
Controverse
Le , l'ex-P-DG d'Algérie télécom, Mohamed Anouar Benabdelouahed, a «reconnu» que le Sea-me-we-4 est «le principal câble utilisé, actuellement, par l'Algérie». il avait également indiqué la veille de son limogeage, que «les autres câbles algériens, à savoir le câble Orval/Alval, reliant Alger, Oran et Valence (Espagne) «n'est pas encore prêt», et celui de Medex, raccordant, depuis Annaba, le réseau Internet algérien de fibre optique au réseau international «sera disponible dans environ 2 mois»[6].
Point d'Ă©change
Plusieurs points d'échange sont présents en Algérie, permettant aux différents fournisseurs d'accès Internet (FAI ou ISP) d'échanger du trafic Internet entre leurs réseaux de systèmes autonomes grâce à des accords mutuels dits de «peering».
Fournisseur d'accès
L'accès à Internet est ensuite délivré à l'utilisateur au travers d'une paire de fils de cuivre (xDSL et bas débit), d'une fibre optique, d'un lien Wi-Fi, d'un lien WiMAX ou du câble coaxial.
Ces interconnexions se font au niveau des répartiteurs téléphoniques (ou NRA), ou de leur équivalents optiques (NRO).
Notes et références
- https://www.huffpostmaghreb.com/2017/04/20/med-cable-de-djezzy_n_16124708.html
- « Accès Internet : Houda Faraoun promet une hausse importante du débit et une baisse des prix », sur TSA,
- « Algérie : Une liaison on fibre optique de plus de 2600 Km achevé », sur telesatellite.com,
- « Inauguration du système de câble sous-marin à fibre optique reliant le réseau national au réseau européen », sur APS,
- « Débit Internet : L’Algérie se dotera d’un 4ème câble sous-marin dès le mois prochain », sur Algérie Eco,
- « Est-il possible de booster la vitesse de connexion? », sur L'Expression,