Maidières
Maidières est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Maidières | |
Église Saint-Nicolas. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
DĂ©partement | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Nancy |
Intercommunalité | Communauté de communes du bassin de Pont-à -Mousson |
Maire Mandat |
Gérard Boyé 2020-2026 |
Code postal | 54700 |
Code commune | 54332 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Maidiérois, Maidiéroises [1] |
Population municipale |
1 530 hab. (2020 ) |
Densité | 845 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 48° 53′ 59″ nord, 6° 02′ 17″ est |
Altitude | Min. 182 m Max. 305 m |
Superficie | 1,81 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Pont-à -Mousson (banlieue) |
Aire d'attraction | Pont-Ă -Mousson (commune de la couronne) |
Élections | |
DĂ©partementales | Canton de Pont-Ă -Mousson |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://maidières.fr |
GĂ©ographie
Localisation
Urbanisme
Typologie
Maidières est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pont-à -Mousson, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[5] et 23 794 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[6] - [7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pont-à -Mousson dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8] - [9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (48,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (40,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (48,6 %), cultures permanentes (37,5 %), forêts (7 %), prairies (6,9 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Toponymie
Les formes anciennes de Maidières sont : Maidera 977[12], Bosonem de Maderia 1092[13], Maderias 1257[12], eccl. S. Petrus et S. Remigius de Maderiis 1402[12], Maidière v. 1757[14].
L'étymologie serait celle d'un mot composé du NP gallo-romain latinisé : Materius[12] + suff. -aria, qui pourrait se traduire par "le domaine de Materius".
Histoire
Les origines
- Présence gallo-romaine comme le suggère l'étymologie du toponyme.
- En 1092 Boson de Madera est témoin dans un titre concernant le château de Saint-Mihiel[13]. Ce qui suggère que ce seigneur avait un castrum à Maidières.
- Dès 1128, le comte de Bar Renaud Ier est détenteur à Maidières d'un fief d'avouerie[15]. Au XIIe siècle, le village de Maidières appartenait à l'évêché de Liège, qui en avait la seigneurie et nommait le curé.
- En 1227, Hugues, évêque de Liège, échangea le village et l'église de Maidières avec l'évêque de Metz contre l'abbaye de Saint-Tron, l'abbaye de Vaussot. Il n'y avait qu'une paroisse. Par la suite le village appartiendra au diocèse de Toul.
- Il y aura deux paroisses Saint-Pierre-ès-Liens et Saint-Rémi en 1402[12].
La Renaissance
Le fief de Casenove (Casa Nova) et sa chapelle dédiée à Notre-Dame-des-Anges.
Construite comme chapelle seigneuriale par Jacquet de Maria, premier valet de chambre du Roi René II qui l'avait anobli par lettres patentes du et l'avait pourvu de la seigneurie de Maidières et du fief de Cazenove dans cette paroisse et par sa femme Diane de Mousson, la chapelle Notre-Dame-des-Anges est un édifice modeste de 6 mètres de long, 4 mètres 65 de large et 5 mètres d’élévation. Elle a été construite avec deux portes d’accès, surmontées d’un tympan décoré d’une accolade. Sur l’une d’elles se trouvaient après les armes du premier bâtisseur de Maria, les armes des Millet de Chevers.
Le XVIIIe siècle et le XIXe siècle et la famille Millet
À partir du , la seigneurie de Maidières et son fief de Cazenove sont tenus par Claude-Dagobert Millet, conseiller au bailliage de Mirecourt, et procureur au bailliage de Pont-à -Mousson.
La notoriété et la fortune des Millet venaient de Dagobert Millet et de ses frères Gilles et Henry et de leur établissement à Haroué. Gilles et Henry admodiateurs et fermiers généraux du marquisat de Haroué en 1646, se mirent très tôt au service du maréchal de Bassompierre. Dagobert est connu à Haroué en 1653, puis devient secrétaire du duc de Lorraine Charles IV, dont il devient l’agent d’affaire et est envoyé à Paris, où il réside en l’hôtel de Lorraine. C’est là qu’il recevra ses lettres de gentillesse, c'est-à -dire son acte d’anoblissement le : ces lettres lui confèrent les armes suivantes : « De gueules à une licorne passante d’argent, au chef d’azur chargé de trois épis de millet d’or » (La licorne des Millet sera reprise au début du XXIe siècle par la municipalité de Crantenoy, pour donner des armes à la ville. Dagobert quittera l’hôtel de Lorraine, lorsque Louis XVI le confisquera, et reviendra à Crantenoy d’où il assumera la charge de prévôt du marquisat de Haroué, qui était passé au Beauvau – Craon. Dagobert Millet avait épousé Marguerite d’Haguigny en 1653. Elle était la fille du célèbre docteur en médecine de Pont-à -Mousson, Claude Haguigny et de Marguerite Saulnier. Cette famille Saulnier était la plus importante famille de Crantenoy, dont elle était originaire et y tenait la maison forte, qui parviendra via les Chevers à Dagobert Millet. Avec son fils Claude-Dagobert et son petit-fils Claude-Abraham, les Millet pourront prendre ce nom de Chevers et deviendront de Millet de Chevers, écartelant dans leurs armes, les armes des Chevers : « D’argent à un chardon au naturel de trois tiges de sinople, au chef d’azur chargé d’une étoile d’or », ainsi qu’elles figureront dans la chapelle de Cazenove.
Claude-Dagobert ayant quitté Haroué et les charges paternelles dans ce marquisat pour Nancy et la Cour des comptes de Lorraine. Il partagera sa vie, comme ses descendants entre son hôtel de la place Carrière à Nancy, et son fief de Cazenove, où il habitait la maison noble qui deviendra au XIXe siècle la mairie de Maidières. Il mourra conseiller d’État, ayant obtenu de la Cour souveraine de Lorraine et Barrois le maintien de la fondation de 12 messes par an dans la chapelle du Notre-Dame-des-Anges de son fief de Cazenove, que lui contestait le curé de Maidière comme le chapitre de la collégiale Sainte-Croix de Pont-à -Mousson.
De son mariage avec Françoise Chevalier, il aura :
Claude Abraham, né à Pont-à -Mousson le , qui mourra président de la Cour des comptes à Nancy qui obtiendra pour lui et ses deux fils Claude François de Paule, et Léopold les lettres patentes autorisant à ajouter à son nom le nom de Chevers.
Claude François, comme aîné, héritera de la seigneurie de Maidières et du fief de Cazenove avec sa chapelle Notre-Dame, et bien qu’il eût un fils Claude Léopold Antoine, il cédera ses biens de Maidières à son frère Léopold.
Léopold de Millet de Chevers, deviendra le quatrième seigneur de Maidières, et donnera à sa fille Madeleine Marguerite de Millet de Chevers cette partie de sa succession, qu’elle donnera à son tour à son frère Jules-Marie-Léonard qui mourra tout comme elle sans alliance ni postérité. C’est ce dernier qui vendra en 1828 en trois lots ses biens de Cazenove :
- La demeure seigneuriale, qui deviendra la mairie et l’école des garçons.
- Le moulin et une partie des terres et des prés à Marguerite Mougin, dont les enfants le céderont en 1852 à Claude Messin, alors maire de Maidières.
- La troisième partie du domaine, où se trouvait la chapelle, fut acquise par Nicolas-Joseph Martin, meunier à Maidières, et après diverses successions, parviendra à la famille Parisot.
La chapelle, et sa fondation perpétuelle de 12 messes annuelles avait bien sûr été réservée de ces ventes, et devenait à leur mort la propriété de leurs ayants-droit. Toutefois, anticipant, sur son absence de postérité il avait nommé son oncle Claude Léopold Antoine, qui habitait entre le château Antoine de Vandœuvre-les-Nancy et Colmar, comme bénéficiaire de la chapelle de Cazenove. Mais Claude Léopold Antoine, qui avait été l’un des plus prestigieux représentants de la famille de Millet de Chevers, en étant, par de une immense carrière de juriste et de législateur, procureur de la Cour royale de Colmar, y mourut le , exigeant que ses funérailles se fassent à Colmar, mais son enterrement dans la chapelle de ses aïeux à Cazenove, où il reposera en . Il avait précédé dans la mort sa fille unique Joséphine de Millet de Chevers, qui avait épousé le général François-Marie de Mueller lui laissant deux jeunes enfants Dagobert et Clotilde de Müller.
Jules Léonard, à sa mort le à Nancy, était le dernier du nom de Millet de Chevers, et personne ne sait encore si finalement il s’est fait enterrer à la chapelle de Casenove ou dans sa ville de Nancy. Aussi, la chapelle parviendra-t-elle à la seule Clotilde de Müeller devenue comtesse Charles de Montangon, car son frère Dagobert était mort jeune.
La guerre de 1870-1871 et les immenses spoliations de la famille de Mueller, firent perdre le goût de l’Est à Clotilde de Müller et à son mari le comte de Montangon. Il vendra même le château Antoine de Vandœuvre, pour s’installer dans celui de Crespy dans l’Aube qu’il fera reconstruire et moderniser, et où tous les tableaux de familles des Millet de Chevers et de leurs parents Chevers, Fériet, Rémy, d’Haguigny… furent transportés avec les meubles de l’hôtel de la place Carrière. Le château de Crespy était devenu le musée du souvenir familial de plus de 10 familles de la Lorraine et de l’Alsace, éteintes aujourd’hui. La chapelle du château de Crespy accueillera ceux des défunts qui pouvaient alors l’être. Clotilde de Lueller s’éteindra en 1903, et la chapelle de Cazenove sera oubliée de la mémoire de ses descendants. La Seconde Guerre mondiale, et ses tragédies vont alors le faire revenir dans la mémoire des descendants des Milet de Chevrs.
Les combats du Bois-le-Prêtre - Priesterwald pour les Allemands - qui se sont déroulés de à à l’ouest de Pont-à -Mousson, furent parmi les plus meurtriers et les plus représentatifs de l’année 1915. À l’extrémité sud-est de ces combats, la commune de Maidière. Maidières, au sortir de Pont-à -Mousson sur l’ancienne route romaine allant aujourd’hui à Commercy, ne sera jamais comme son village circonvoisin de Montauville, occupé par les Allemands, ni totalement ou presque totalement détruit comme les autres villages de la zone de combats. Maidières servira de base arrière immédiate à ce tout petit front choisi par les Allemands pour leur tentative d’encerclement et de prise de Verdun. Maidières connaîtra des dévastations et des destructions très importantes, même si on ne peut les comparer celles des villages qui disparurent totalement, rayés de la carte comme celui de Fey-en-Haye. Le retentissement de ces combats de Bois-le-Prêtre, portera les villages concernés à être tout au centre de la mémoire nationale, et être inscrits en priorité dans les budgets des reconstructions nationales prioritaires dès 1918.
Maidières avait bien sûr beaucoup moins souffert que les autres villages de la zone des combats, toutefois la chapelle de Cazenove avait été très fortement endommagée, et donc sera inscrite par la commune dans la liste des bâtiments à restaurer, grâce à son maire Alfred Songeur, qui était le père de Léon Songeur, directeur adjoint des forges de Pont-à -Mousson, et érudit local remarqué par la Société historique de Lorraine, qui fera une déclaration à titre conservatoire devant la commission cantonale de Pont-à -Mousson, laquelle établira une indemnité de 10.867 francs par son arrêt du , laquelle sera attribuée à tort le au bénéfice du comte Joseph de Montangon. Après de nombreuses péripéties administratives, les ayants-droit des Millet de Chevers purent enfin donner en 1932 au conseil d'administration des Coopératives de reconstruction des églises du diocèse de Nancy, pour permettre enfin la remise en état du bâtiment.
Clotilde de Mueller avait eu deux filles - le destin s’acharnait à voir toutes ces familles prestigieuses s’éteindre- qui épousèrent :
- l’une, le marquis de Roys, député de l’Aube ;
- l’autre, le baron de Klopstein, député de la Marne.
Ces deux familles perdurent par une nombreuse postérité, les portraits des Millet de Chevers et de leurs parents ont pu être un moment rassemblés, et restent en tout cas en leurs mains l’histoire de ces familles est maintenant travaillée par la « Société des Amis de Saint Ange », source de cet article. Enfin nombreux sont aujourd'hui les héritiers des Millet de Chevers à souhaiter pouvoir venir chaque année à Maidières, prier pour leurs défunts dans la chapelle de Cazenove.
Politique et administration
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2020, la commune comptait 1 530 habitants[Note 3], en augmentation de 0,86 % par rapport Ă 2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Casenove début XVIIIe par Claude-Dagobert Millet de Chevers, à l'emplacement d'une maison forte très ancienne (mairie actuelle).
- Château de Prochebois du XVIIIe, aujourd'hui très défiguré.
- Église Saint-Nicolas : tour romane, nef XIXe.
- Chapelle Casenove (Casa Nova) XVIe ainsi que le porche attenant sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [21].
Personnalités liées à la commune
HĂ©raldique
Blasonnement :
Coupé crénelé : au premier d'azur à une colombe fondante d'argent tenant dans son bec en pointe la sainte ampoule d'or, au second d'argent à la clef d'azur posée en fasce le panneton vers la pointe. |
Voir aussi
Bibliographie
- Jérôme de Roys, Histoire familiale, Folio Les alliances de l’est
- De Crantenoy à Méhoncourt, Colmar et Nancy, un itinéraire familial XIV-XXe siècle
Articles connexes
Liens externes
- « Maidières », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Pont-à -Mousson », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- MORLET M Th Les Noms de personne sur le territoire de l'ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle (1968), t.3, p. 135.
- CALMET (Aug.) Histoire ecclesiastique et civile de Lorraine etc (1728), t. 1, p. 487.
- IGN, Plan de Cassini vers 1757.
- FRAY (Jean-Luc) Villes et bourgs de Lorraine: réseaux urbains et centralité (2006), p. 351.
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Chapelle Casenove », notice no PA00106085, base Mérimée, ministère français de la Culture.