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Magda SzabĂł

Magda Szabó, née le à Debrecen et morte le à Kerepes, est une écrivaine, poétesse, dramaturge, essayiste et traductrice hongroise.

Magda SzabĂł
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Magda SzabĂł en 2005
Naissance
Debrecen, Hongrie
DĂ©cĂšs (Ă  90 ans)
Kerepes, Hongrie
Activité principale
écrivaine, poétesse, traductrice
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture hongrois
Genres

ƒuvres principales

Signature de Magda SzabĂł

Biographie

Magda SzabĂł naĂźt dans une famille cultivĂ©e de la grande bourgeoisie protestante. Sa mĂšre est pianiste et son pĂšre juge pour enfants[1]. Elle frĂ©quente pendant 12 ans un Ă©tablissement d’enseignement de sa ville natale appartenant Ă  l’Église rĂ©formĂ©e de Hongrie[2]. Elle obtient son diplĂŽme de baccalaurĂ©at en 1935 et continue ses Ă©tudes Ă  l’UniversitĂ© de Debrecen, qu’elle termine en 1940 avec un diplĂŽme de professeur de latin et hongrois, puis un doctorat en philologie. Elle commence Ă  enseigner la mĂȘme annĂ©e : pendant deux ans Ă  son ancien lycĂ©e, puis pendant trois ans au lycĂ©e protestant pour jeunes filles de HĂłdmezƑvĂĄsĂĄrhely[3].

Plaque commémorative de Magda Szabó à son ancienne école de Debrecen

En 1945 elle commence Ă  travailler au MinistĂšre des cultes et de l’instruction publique[3]. Cette annĂ©e-lĂ , l’occupation de la Hongrie par l’ArmĂ©e rouge met fin Ă  l’occupation allemande et favorise la prise graduelle du pouvoir par les communistes, qui sera accomplie en 1948-1949[4].

Magda SzabĂł Ă©pouse en 1947 l’écrivainTibor Szobotka (hu) (1913-1982) qui sera son mari jusqu’à la mort de celui-ci[3]. La mĂȘme annĂ©e paraĂźt son premier volume, des vers, sous le titre BĂĄrĂĄny (« Agneau »[5]). En 1949 elle publie un deuxiĂšme volume de vers, Vissza az emberig (« Retour jusqu’à l’homme »)[6] et reçoit le Prix Baumgarten (en). On lui retire ce prix et la mĂȘme annĂ©e, elle est licenciĂ©e du ministĂšre[3].

L’écrivaine ne peut plus publier. Elle est professeure dans un cycle d’enseignement correspondant approximativement au collĂšge en France, pendant que son mari est pendant quelque temps livreur de charbon. Elle adhĂšre Ă  un cercle d’écrivains dissidents, groupĂ©s autour de la revue Újhold (« Nouvelle Lune ») jusqu’à la disparition de celle-ci en 1948, qui jurent de refuser catĂ©goriquement toute commande d’écriture du rĂ©gime communiste et de ne pas avoir d’enfants, afin que le rĂ©gime n’ait pas de moyen de pression sur eux[1].

On ne lui permet de publier qu’à partir de 1957, d’abord deux livres pour enfants[6]. Les conditions politiques s’assouplissant, les Ă©crivains ne sont plus contraints d’ĂȘtre asservis idĂ©ologiquement. Magda SzabĂł Ă©crit deux romans, FreskĂł (« Fresque ») (1958) et Az Ƒz (traduit en français avec le titre « Le Faon ») (1959), dont la publication commence Ă  la rendre connue et Ă  la faire apprĂ©cier par la critique. En 1959 elle renonce Ă  son emploi et se consacre Ă  l’écriture, en multipliant les romans, les Ă©crits autobiographiques, les nouvelles, les livres pour enfants, les piĂšces de thĂ©Ăątre, les essais[3].

Dans les annĂ©es 1960, ses Ɠuvres commencent Ă  ĂȘtre traduites, aussi bien dans le Bloc de l’Est qu’en Occident, les premiĂšres en 1961, en tchĂšque et en slovaque. En 1962, « Le Faon » paraĂźt pour la premiĂšre fois en français[6].

Les prix littĂ©raires ne tardent pas Ă  rĂ©compenser l’écriture de Magda SzabĂł. Elle obtient le Prix Attila JĂłzsef deux fois, en 1957 et 1972, puis le plus prestigieux en Hongrie, le Prix Kossuth, en 1978. En dehors de son pays, le plus important est son Prix Femina Ă©tranger, reçu en 2003[3].

L’écrivaine a Ă©tĂ© toute sa vie croyante et fidĂšle Ă  l’Église rĂ©formĂ©e. Entre 1985 et 1990 elle est mĂȘme la premiĂšre femme Ă  assurer une fonction dans les instances laĂŻques de l’église dans sa rĂ©gion natale[2].

AprĂšs le changement de rĂ©gime de 1989, la popularitĂ© et l’apprĂ©ciation de Magda SzabĂł ne font que croĂźtre, aussi bien en Hongrie, qu’à l’extĂ©rieur de ce pays. Elle est parmi les Ă©crivains hongrois les plus traduits dans le monde, en plus de trente langues[6].

L’écrivaine est membre fondatrice de l’AcadĂ©mie littĂ©raire numĂ©rique du MusĂ©e littĂ©raire PetƑfi (en) de Budapest, qui publie en accĂšs libre la plupart de ses Ɠuvres.

Magda SzabĂł dĂ©cĂšde Ă  l’ñge de 90 ans, un aprĂšs-midi pendant qu’elle lit un livre[7].

Regards sur l’Ɠuvre

SĂ©pulture de Magda SzabĂł et de son mari


Magda SzabĂł s’affirme dĂšs son adolescence comme un ĂȘtre insoumis, intelligent, douĂ© d’un talent littĂ©raire prĂ©coce et d’originalitĂ©, qui se manifeste dĂ©jĂ  par l’« aptitude Ă  dĂ©placer le centre de gravitĂ© d’un rĂ©cit vers le point le moins attendu »[8]. C’est son professeur de sciences naturelles qui l’encourage Ă  Ă©crire et qui lui prĂ©dit qu’elle deviendra Ă©crivaine alors qu’elle n’a que 11 ans[2].

Ses Ă©crits autobiographiques tĂ©moignent non seulement des influences qui ont agi dans son enfance sur sa vision crĂ©atrice, mais aussi, de façon suggestive et avec la valeur de documents d’époque, du passĂ© et du quotidien de sa ville natale, Debrecen[3].

Dans ses romans, Magda SzabĂł forme ses personnages caractĂ©ristiques en utilisant Ă©galement les traditions du roman psychologique[3]. L’un de ses premiers romans, Le Faon (1959), fait dĂ©jĂ  preuve de sa maĂźtrise du monologue intĂ©rieur. Dans le cadre d’un triangle amoureux, dans lequel se nouent des relations rendues complexes par la haine et la jalousie, ce monologue est Ă  la fois « une dĂ©claration d’amour pleine de reproches, une confession personnelle et une plongĂ©e dans l’enfance » de l’une des protagonistes[9], son retour sur le passĂ© Ă©tant aussi une critique voilĂ©e du rĂ©gime. Dans PilĂĄtus (1963) (paru en français avec le titre La Ballade d’Iza), elle explore le malaise d’une femme de la campagne recueillie par sa fille mĂ©decin habitant la capitale. Katalin utca (1968) (en français avec le titre « Rue Katalin ») analyse le trouble des habitants d’une rue de Budapest, causĂ© par le souvenir d’une jeune femme disparue pendant la guerre[1].

AbigĂ©l (1970) (en français avec le titre « AbigaĂ«l ») n’est pas simplement un roman pour la jeunesse. L’atmosphĂšre d’un pensionnat pour adolescentes rappelant l’école de l’écrivaine y cĂŽtoie des tournures dramatiques, sans ĂȘtre dĂ©pourvu d’humour. De plus, il se remarque par la profondeur psychologique avec laquelle il prĂ©sente l’évolution d’une adolescente de l’étape oĂč elle est choyĂ©e, tĂȘtue, individualiste, ayant un certain sentiment de supĂ©rioritĂ©, Ă  une autre, oĂč elle devient une jeune fille mature, qui comprend et accepte les autres, arrivant mĂȘme Ă  agir de maniĂšre responsable pour aider[10]. C’est l’Ɠuvre la plus populaire de l’écrivaine en Hongrie, au XXIe siĂšcle aussi. Dans un sondage organisĂ© sur le modĂšle de The Big Read de la BBC, Le grand livre, en 2005, il a occupĂ© la troisiĂšme place sur 100[11]. C’est l’écrivaine mĂȘme qui en a fait un scĂ©nario de mini-sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e, prĂ©sentĂ©e en 1978[12], dont on a concentrĂ© un film de cinĂ©ma en 1985[13], puis, en 2008 on a rĂ©alisĂ© sur sa base une comĂ©die musicale[14], et finalement, en 2012 on l’a adaptĂ© au thĂ©Ăątre[15].

Le roman le plus connu de l’écrivaine en dehors de la Hongrie est Az ajtĂł (1987) (en français avec le titre « La Porte »). Il suit un schĂ©ma littĂ©raire traditionnel, Ă©tant un livre en grande mesure autobiographique, oĂč l’auteure s’exprime Ă  la premiĂšre personne en utilisant son vrai prĂ©nom et celui de son mari. Elle renverse le point de vue habituel. Le personnage Ă©crivaine est fascinĂ© par le personnage Ă©nigmatique d’Emerence, la femme qui s’occupe de son mĂ©nage. Il se crĂ©e entre elles une relation complexe et une dĂ©pendance avec des consĂ©quences psychiques dramatiques. Au cours de l’évolution de cette relation, l’écrivaine perçoit petit Ă  petit les mystĂšres de l’autre femme[8]. IstvĂĄn SzabĂł a rĂ©alisĂ© de ce roman le film La Porte, en 2012, avec Helen Mirren dans le rĂŽle d’Emerence[16].

Liste des principales Ɠuvres

  • Ki hol lakik? (« Qui habite oĂč ? »), 1957 (poĂšme pour enfants)[17]
  • BĂĄrĂĄny BoldizsĂĄr (« L’Agneau Balthazar »), 1958 (conte pour enfants)
  • FreskĂł (« Fresque »), 1958 (roman)
  • MondjĂĄk meg ZsĂłfikĂĄnak (« Dites Ă  Sophie »), 1958 (roman)
  • Neszek (« Petits bruits »), 1958 (poĂšmes)
  • Az Ƒz (« Le Faon »), 1959 (roman)
  • Vörös tinta (« Encre rouge »), 1959 (scĂ©nario de cinĂ©ma)
  • Sziget-kĂ©k (« Bleu-Ăźle »), 1959 (conte)
  • DisznĂłtor (« FĂȘte du cochon »), 1960 (roman)
  • KĂ­gyĂłmarĂĄs (« Morsure de serpent ») 1960 (piĂšce de thĂ©Ăątre)
  • PilĂĄtus (« La Ballade d’Iza »), 1963 (roman)
  • A Danaida (« La DanaĂŻde »), 1964 (roman)
  • HullĂĄmok kergetĂ©se (« La chasse aux vagues »), 1965 (notes de voyage)
  • TĂŒndĂ©r Lala (« Lala, prince du Pays des FĂ©es »), 1965 (conte)
  • Eleven kĂ©pĂ©t a vilĂĄgnak (« Une image vivante du monde »), 1966 (piĂšces de thĂ©Ăątre et radiophoniques)
  • Fanni hagyomĂĄnyai (« Les Traditions de Fanny ») 1966 (piĂšce de thĂ©Ăątre)
  • MĂłzes egy, huszonkettƑ (« Les parents perdus »), 1967 (roman)
  • AlvĂłk futĂĄsa (« La course des dormeurs »), 1967, (nouvelles)
  • Zeusz kĂŒszöbĂ©n (« Sur le seuil de Zeus »), 1968 (notes de voyage)
  • Katalin utca (« Rue Katalin »), 1968 (roman)
  • ÓkĂșt (« Le vieux puits »), 1970 (roman autobiographique)
  • AbigĂ©l (« AbigaĂ«l »), 1970 (roman)
  • KiĂĄlts, vĂĄros! (« Crie, ma ville ! »), 1971 (piĂšce de thĂ©Ăątre)
  • A szemlĂ©lƑk (« Les Contemplateurs »), 1973 (roman)
  • Az ĂłrĂĄk Ă©s a farkasok (« Les Heures et les loups »), 1975 (piĂšce de thĂ©Ăątre)
  • Az a szĂ©p, fĂ©nyes nap (« Ce beau jour lumineux »), 1976 (piĂšce de thĂ©Ăątre)
  • RĂ©gimĂłdi törtĂ©net (« Histoire Ă  l’ancienne »), 1977 (roman)
  • KĂ­vĂŒl a körön (« Hors du cercle »), 1980, (essais, Ă©tudes, critiques)
  • BĂ©la kirĂĄly (« Le Roi BĂ©la »), 1984 (trilogie dramatique)
  • Az ajtĂł (« La Porte »), 1987 (roman)
  • Az öregsĂ©g villogĂł csĂșcsain (« Sur les cimes scintillantes de la vieillesse ») 1987 (traductions choisies)
  • A pillanat. Creusais (« L’instant. La CrĂ©ĂŒside »), 1990 (roman)
  • MĂ©zescsĂłk Cerberusnak (« Doux baiser Ă  CerbĂšre »), 1999 (mĂ©moires)
  • Merszi, MöszjƑ, 2000 (mĂ©moires)
  • FĂŒr Elise, 2002 (roman autobiographique)

ƒuvres traduites

Plusieurs Ɠuvres de Magda SzabĂł sont traduites en 35 langues : allemand, anglais, arabe, azĂ©ri, bulgare, catalan, croate, danois, espagnol, estonien, finnois, français, gĂ©orgien, grec, hĂ©breu, hindi, italien, japonais, letton, lituanien, moldave, nĂ©erlandais, norvĂ©gien, polonais, portugais, roumain, russe, serbe, slovaque, slovĂšne, suĂ©dois, tchĂšque, turc, ukrainien et vietnamien[17].

Certaines traductions en français ont paru aux Ă©ditions Corvina de Hongrie, d’autres chez des Ă©diteurs français en collaboration avec Corvina, d’autres encore chez des Ă©diteurs français. Certaines Ɠuvres ont eu plus d’une Ă©dition, Ă©ventuellement mises en français par des traducteurs diffĂ©rents. Suivent seules les derniĂšres Ă©ditions :

  • Dites Ă  Sophie [MondjĂĄk meg ZsĂłfikĂĄnak] (Traduit par Imre Kelemen), Budapest, Corvina, 1963
  • Fresque [FreskĂł] (Traduit par Georges Kassai), Paris, Éditions du Seuil, 1963
  • Bleu-Ăźle [Sziget-kĂ©k] (Traduit par Imre Kelemen), Paris, Flammarion – Budapest, Corvina, 1967
  • Les parents perdus [MĂłzes egy, huszonkettƑ] (Traduit par Tibor Tardos et RĂ©mi Dreyfus), Seuil, 1970
  • Lala, prince du Pays des FĂ©es [TĂŒndĂ©r Lala] (Traduit par Imre Kelemen) Flammarion – Corvina, 1971
  • La ballade d’Iza [PilĂĄtus] (Traduit par Tibor Tardos), Éditions Viviane Hamy, 2009
  • Le vieux puits. Souvenirs d’enfance [ÓkĂșt] (Traduit par Chantal Philippe), Viviane Hamy, 2009
  • L’instant. La CrĂ©ĂŒside [A pillanat] (Traduit par Chantal Philippe), Viviane Hamy, 2009
  • Le Faon [Az Ƒz] (Traduit par Chantal Philippe), Paris, Viviane Hamy, 2013
  • La porte [Az ajtĂł] (Traduit par Chantal Philippe), Le Livre de poche, 2017
  • Rue Katalin [Katalin utca] (Traduit par Chantal Philippe), Paris, Le Livre de poche, Paris, 2018
  • AbigaĂ«l [AbigĂ©l] (Traduit par Chantal Philippe), Le Livre de poche, 2019

Principaux prix, distinctions et honneurs

  • 1949 – Prix Baumgarten (retirĂ©)[18]
  • 1959, 1972 – Prix Attila JĂłzsef
  • 1977 – Citoyenne d’honneur de Debrecen
  • 1978 – Prix Kossuth
  • 1982 – Prix du Conseil national des syndicats
  • 1983 – Prix Pro Urbe Budapest
  • 1987 – Prix Csokonay de la ville de Debrecen
  • 1992 – Prix Getz Corporation pour La Porte
– membre fondatrice de l’AcadĂ©mie littĂ©raire et artistique SzĂ©chenyi[19]
– docteur honoris causa de l’UniversitĂ© de Miskolc
  • 2003 – Prix Femina Ă©tranger pour La Porte
– Prix Prima Primissima
– Prix artistique Gundel
– Prix CĂ©vennes du roman europĂ©en pour Rue Katalin[21]
– Prix Ma patrie[22]
– Prix LĂĄszlĂł TƑkĂ©s[23]

Notes et références

  1. RĂ©rolle 2007.
  2. TasnĂĄdi 2017.
  3. (hu) KapdebĂł, LĂłrĂĄnt, « Életrajz » [« Biographie »], sur pim.hu, MusĂ©e littĂ©raire PetƑfi (consultĂ© le ).
  4. Romsics 2010, chap. IV. Magyarorszåg szovjetizålåsa (Soviétisation de la Hongrie).
  5. Les traductions des titres d’Ɠuvres non parus en français sont littĂ©rales.
  6. (hu) Buda, Attila, « BibliogrĂĄfia », sur pim.hu, MusĂ©e littĂ©raire PetƑfi (consultĂ© le ).
  7. (hu) « Elhunyt Szabó Magda » [« DécÚs de Magda Szabó »], sur nefmi.gov.hu, MinistÚre des ressources nationales, (consulté le ).
  8. RĂ©rolle 2003.
  9. Descaves 2008.
  10. Mundow 2020.
  11. Zarin 2016.
  12. (en) « Abigél », sur imdb.com (consulté le ).
  13. (hu) « AbigĂ©l I-II. », NĂłgrĂĄd, no 194,‎ , p. 15 (lire en ligne, consultĂ© le ).
  14. (hu) « Abigél », sur operett.hu, Budapesti Operettszínhåz (consulté le ).
  15. (hu) « BĂĄnfalvy StĂșdiĂł », sur banfalvy.com, BĂĄnfalvy StĂșdiĂł (consultĂ© le ).
  16. (en) « The Door », sur imdb.com (consulté le ).
  17. Section d’aprĂšs (hu) Buda, Attila, « BibliogrĂĄfia », sur pim.hu, MusĂ©e littĂ©raire PetƑfi (consultĂ© le ).
  18. Section d’aprĂšs (hu) KapdebĂł, LĂłrĂĄnt, « Életrajz » [« Biographie »], sur pim.hu, MusĂ©e littĂ©raire PetƑfi (consultĂ© le ), sauf les informations des sources indiquĂ©es Ă  part.
  19. (hu) « Széchenyi Irodalmi és MƱvészeti Akadémia », sur mta.hu, Académie hongroise des sciences (consulté le ).
  20. (it) « L'Albo d'Oro dei vincitori », sur premiomondello.it, Fondazione Sicilia (consulté le ).
  21. Beuve-MĂ©ry 2007.
  22. (hu) « Átadtåk a Hazåm-díjat » [« On a accordé les Prix Ma patrie »], sur magyarnemzet.hu, Magyar Nemzet, (consulté le ).
  23. (hu) « TƑkĂ©s-dĂ­j », sur litera.hu, Litera.hu Kft., (consultĂ© le ).

Bibliographie

Liens externes

Article connexe

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