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Abigaël (roman)

AbigaĂ«l (AbigĂ©l) est un roman pour la jeunesse de l’écrivaine hongroise Magda SzabĂł, paru en 1970 aux Ă©ditions MĂłra de Budapest. Depuis, le livre a Ă©tĂ© republiĂ© plusieurs fois, adaptĂ© pour la tĂ©lĂ©vision, le cinĂ©ma, la comĂ©die musicale et le thĂ©Ăątre. Il est trĂšs populaire en Hongrie au XXIe siĂšcle aussi. Dans un sondage organisĂ© sur le modĂšle de The Big Read de la BBC, Le grand livre (en), en 2005, il a occupĂ© la troisiĂšme place sur 100[1]. Le roman n’a suscitĂ© un intĂ©rĂȘt international que bien longtemps aprĂšs sa parution, grĂące Ă  sa traduction en français, publiĂ©e en 2017[2] et republiĂ©e en 2019[3], mais surtout grĂące Ă  sa traduction en anglais, parue en 2020[4].

Abigaël
Auteur Magda SzabĂł
Pays Drapeau de la Hongrie Hongrie
Genre roman pour la jeunesse
Version originale
Langue hongrois
Titre Abigél
Éditeur Móra
Lieu de parution Budapest
Date de parution 1970
Version française
Traducteur Chantal Philippe
Éditeur Éditions Viviane Hamy
Collection Littérature étrangÚre
Lieu de parution Paris
Date de parution
Nombre de pages 428
ISBN 978-2-87858-980-1

Le roman semble au dĂ©but ĂȘtre un livre romantique d’aventures mais sa profondeur se rĂ©vĂšle au cours de son action ayant lieu pendant la Seconde guerre mondiale, qui intervient aussi dans la vie en apparence sans soucis des adolescentes d’un lycĂ©e (pensionnat).

Résumé

Le personnage principal du roman est Georgina (Gina) Vitay, une adolescente de Budapest, fille d’un gĂ©nĂ©ral[5]. Sa mĂšre est morte quand elle Ă©tait petite mais elle a pu vivre entourĂ©e de l’amour protecteur de son pĂšre et d’une gouvernante française. Celle-ci doit partir quand la guerre Ă©clate. Gina continue d’avoir une vie sans soucis, dans une certaine libertĂ©. Elle a encore une parente, la mondaine tante MimĂł, et elle est dĂ©jĂ  courtisĂ©e Ă  des thĂ©s dansants chez celle-ci, par le jeune lieutenant Feri Kuncz.

En septembre 1943, le gĂ©nĂ©ral annonce de maniĂšre inattendue Ă  Gina qu’il doit partir en mission et, Ă  cause de cela, l’emmener dans un pensionnat en province. Il s’agit de l’Institut ÉvĂȘque Matula appartenant Ă  l’Église rĂ©formĂ©e de Hongrie, de la ville fictive Árkod, dans l’est du pays.

DĂšs ce moment, Gina ressent cet Ă©vĂ©nement comme une perte de l’amour de son pĂšre, et l’atmosphĂšre Ă©trangĂšre du pensionnat approfondit son malheur dĂšs le premier jour. Elle qui est habituĂ©e Ă  un environnement agrĂ©able oĂč elle Ă©tait gĂątĂ©e, tombe sur un milieu puritain, strict, oĂč elle est obligĂ©e de porter un uniforme austĂšre et on lui impose des relations avec les adultes de caractĂšre presque militaire. On lui interdit aussi d’utiliser presque tous ses objets personnels, dont quelques produits cosmĂ©tiques, qu’elle cache comme un trĂ©sor.

DĂšs le lendemain, quand commence l’annĂ©e scolaire, ses camarades de classe, beaucoup moins Ă©mancipĂ©es qu’elle, cherchent Ă  l’intĂ©grer Ă  leurs coutumes, qu’elle trouve enfantines. En dĂ©but d’annĂ©e scolaire, les filles ont l’habitude d’« Ă©pouser » chacune un objet de la salle de classe, attribuĂ© tour Ă  tour Ă  chaque Ă©lĂšve dans l’ordre alphabĂ©tique de leurs noms. Gina s’irrite et divulgue le secret des filles, la classe Ă©tant punie pour ces « mariages ». Une longue pĂ©riode d’ostracisme suit pour Gina, encore plus dure Ă  supporter que la discipline stricte du pensionnat.

En apparence, la vie de l’établissement se dĂ©roule sans problĂšmes. Le programme trĂšs strict remplit toute la journĂ©e. Ce qui manque le plus aux Ă©lĂšves, c’est l’affection. Seules les Ă©motions crĂ©Ă©es par leurs petites entorses au rĂšglement les font se sentir vivantes, Ă©tant les seuls moyens par lesquelles elles peuvent rendre supportable la rigueur du pensionnat. Elles ont leurs sympathies et antipathies parmi les adultes. Elles aiment la belle diaconesse Zsuzsanna qui s’occupe d’elles en dehors des cours. Celle-ci les aime bien mais retient toute manifestation d’affection. Le plus aimĂ©, bien qu’il soit sĂ©vĂšre, est le jeune et beau KalmĂĄr, leur professeur principal. Le plus mĂ©prisĂ© est le professeur KƑnig, au physique sans charme, le seul qui n’est pas sĂ©vĂšre, ce qui est senti par les Ă©lĂšves comme une faiblesse. Les filles suivent avec passion les manifestations des relations des adultes entre eux.

Dans le jardin du pensionnat il y a une statue de femme, appelĂ©e AbigaĂ«l par les Ă©lĂšves, sur laquelle il s’est crĂ©Ă© de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration d’élĂšves la lĂ©gende qu’elle est la seule qui puisse les aider au besoin, si elles Ă©crivent leur souci sur un bout de papier et le mettent dans la cruche qu’elle tient. En effet, les derniĂšres annĂ©es il y a eu des cas oĂč on a reçu des messages signĂ©s « AbigaĂ«l », qui ont Ă©tĂ© salutaires, mais il reste un mystĂšre qui est la personne qui s’identifie Ă  la statue.

Gina ne se rĂ©signe pas Ă  sa situation mais se manifeste comme une bonne Ă©lĂšve et s’abstient de tout geste contre l’autoritĂ©. En mĂȘme temps, elle ne pense qu’à s’évader.

Mici Horn, une ancienne Ă©lĂšve du pensionnat, a l’habitude d’inviter Ă  son anniversaire toute une classe. En rĂ©compense pour son comportement et ses rĂ©sultats, cette annĂ©e-lĂ , le choix tombe sur la classe de Gina. C’est pour elle l’occasion de s’évader. Chez Mici Horn, elle feint de se trouver mal, va aux toilettes et sort par la fenĂȘtre. Elle va Ă  la gare sous une pluie diluvienne, achĂšte son billet mais quand elle sort sur le quai, elle est attrapĂ©e par le professeur KƑnig et emmenĂ© Ă  l’infirmerie du pensionnat oĂč on la retient, parce qu’elle est trĂšs enrhumĂ©e. KƑnig ne divulgue pas qu’elle a voulu s’enfuir mais dit Ă  tout le monde, comme en voulant en convaincre Gina aussi, qu’elle a fait cela ayant la conscience troublĂ©e par la maladie.

Le pĂšre de Gina vient la voir, sort en ville avec elle et lui dit qu’en fait elle doit se cacher au pensionnat, parce que lui, il est le dirigeant du mouvement de rĂ©sistance qui veut sortir la Hongrie de la guerre. S’il Ă©tait arrĂȘtĂ© et qu’on sache oĂč est sa fille, il pourrait ĂȘtre forcĂ© de trahir le mouvement pour la sauver. Gina comprend la situation, ce qui la fait Ă©voluer vers la maturitĂ©.

Une alerte aĂ©rienne provoque la rĂ©conciliation de Gina avec sa classe, Ă  la suite de la peur qu’elles subissent ensemble dans l’abri anti-aĂ©rien. DĂ©sormais, Gina est intĂ©grĂ©e Ă  sa classe, elle participe Ă  sa vie, en acceptant aussi les enfantillages de ses copines.

Au pensionnat, il y quatre filles de familles d’origine juive converties, qui sont dĂ©sespĂ©rĂ©es car elles sont en danger. Gina trouve dans son sac, parmi ses vĂȘtements pour l’éducation physique, des papiers et un message d’AbigaĂ«l. Ce sont de faux documents qu’elle doit transmettre aux quatre filles pour les sauver. Elle accomplit cette tĂąche comme une adulte ayant le sens de ses responsabilitĂ©s.

Gina souffre quand mĂȘme beaucoup Ă  cause de sa situation. Elle doit rester au pensionnat pendant les vacances de NoĂ«l aussi, avec seulement la niĂšce orpheline du directeur.

En mars 1944, la Hongrie est occupĂ©e par les troupes allemandes. Un dimanche oĂč les filles sont Ă  l’église, Gina y aperçoit son courtisan, le lieutenant. Il rĂ©ussit Ă  l’avertir qu’il est venu la sortir du pensionnat, parce que le pĂšre de Gina est trĂšs malade. On ne le laisse pas entrer au pensionnat, c’est pourquoi il doit l’enlever. L’une des camarades avoue Ă  Gina que c’est elle qui a Ă©crit au lieutenant oĂč elle se trouve. Les filles prĂ©parent avec fĂ©brilitĂ© une Ă©vasion romantique, qui ne rĂ©ussit pas. En revanche, Gina reçoit un nouveau message d’AbigaĂ«l l’avertissant que son pĂšre a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© et que le lieutenant est l’homme de la police secrĂšte, envoyĂ© l’amener pour qu’elle serve comme moyen de pression sur le gĂ©nĂ©ral. DĂ©sormais, il faut que Gina ne fasse plus que ce que lui indique AbigaĂ«l.

Le lieutenant fait une nouvelle tentative, cette fois directe. Il dit au directeur du pensionnat qu’il a l’ordre d’emmener Gina Ă  son pĂšre, mais le directeur refuse, en disant qu’il n’est pas concernĂ© par les ordres reçus par le lieutenant. Seul le gĂ©nĂ©ral en personne Ă  le droit de l’emmener. Gina entend cette conversation en Ă©coutant Ă  la porte du cabinet du directeur. Elle y est convoquĂ©e parce que, avant sa tentative d’évasion, elle a donnĂ© Ă  la niĂšce du directeur le « trĂ©sor » qu’elle avait cachĂ© Ă  son arrivĂ©e au pensionnat. Elle comprend maintenant que plusieurs membres de la rĂ©sistance cherchent Ă  la protĂ©ger.

À la sobre cĂ©rĂ©monie occasionnĂ©e par la fĂȘte du prĂ©nom du directeur, c’est Mici Horn qui apparaĂźt Ă  l’improviste. Elle rĂ©ussit Ă  crĂ©er une certaine dĂ©bandade avec un jeu de sociĂ©tĂ© qu’elle propose. Elle dit Ă  Gina d’en profiter pour prendre dans la chambre de la diaconesse Zsuzsanna un uniforme de celle-ci, sortir du pensionnat et aller chez elle. Gina arrive Ă  la conclusion qu’AbigaĂ«l est Mici Horn.

Finalement, Gina est sauvĂ©e et apprend avec surprise et honte qui est en fait AbigaĂ«l. C’est l’insignifiant et mĂ©prisĂ© KƑnig, auteur d’autres actes de rĂ©sistance aussi apparus au cours de l’action du roman.

Personnages

  • Georgina Vitay (Gina) – Ă©lĂšve de 15 ans, personnage principal du roman
  • le gĂ©nĂ©ral Vitay – pĂšre de Gina, dirigeant du mouvement pour sortir la Hongrie de la guerre
  • sƓur Zsuzsanna – diaconesse au pensionnat
  • KƑnig – professeur de hongrois et de latin
  • PĂ©ter KalmĂĄr – professeur principal de Gina, enseignant l’histoire et les connaissances de dĂ©fense
  • Gedeon Torma – directeur du pensionnat
  • Mici Horn – ancienne Ă©lĂšve du pensionnat
  • Piroska Torma – camarade de classe de Gina, niĂšce du directeur
  • Anna BĂĄnki – camarade de classe de Gina
  • Tante MimĂł – tante de Gina
  • Feri Kuncz – lieutenant, agent de la police secrĂšte

La réalité derriÚre la fiction

Le cadre du roman est en grande partie inspirĂ© de l’établissement oĂč a Ă©tudiĂ© Magda SzabĂł pendant 12 ans jusqu’à son baccalaurĂ©at. C’est l’ancien Institut pour l’éducation des jeunes filles DĂłczy, qui est, en 2021, le LycĂ©e DĂłczy du CollĂšge rĂ©formĂ© de Debrecen, ville natale de l’écrivaine. Il n’était pas aussi strict que l’Institut Matula du livre. Son caractĂšre rĂ©sulte d’une combinaison avec un lycĂ©e de HĂłdmezƑvĂĄsĂĄrhely, oĂč l’écrivaine a enseignĂ©. Le caractĂšre de Gina rappelle lui aussi en une certaine mesure celui de la future Ă©crivaine, qui Ă©tait une trĂšs bonne Ă©lĂšve mais une nature rebelle. Cependant, tout comme Gina comprend finalement le cĂŽtĂ© positif de la sĂ©vĂ©ritĂ© de son pensionnat, l’écrivaine avouait dans un Ă©crit autobiographique que le caractĂšre ferme que lui a formĂ© la rigueur de l’école de Debrecen l’avait beaucoup aidĂ©e Ă  traverser les moments difficiles de sa vie[6].

Un personnage trĂšs important, KƑnig, est Ă©galement inspirĂ© d’un professeur de l’écrivaine, celui de français. Dans l’un de ses Ă©crits, elle l’évoque comme le seul professeur de son Ă©cole qui n’était pas sĂ©vĂšre, mais toujours humain et comprĂ©hensif. Il n’était pas perçu comme un homme viril mais on l’aimait bien. Ses Ă©lĂšves ont appris qu’il n’était pas un homme faible, au moment oĂč il leur a lu des fragments de son journal de la PremiĂšre guerre mondiale, oĂč il a combattu en tant que lieutenant. La jeune Magda s’est rendu compte que ce sont les horreurs de la guerre qui lui ont fait acquĂ©rir la comprĂ©hension qu’il avait pour les gens. L’écrivaine avoue que c’est Ă  lui qu’elle doit l’écriture d’AbigaĂ«l, bien que longtemps plus tard, car c’est grĂące Ă  lui qu’elle a compris qu’un homme insignifiant et faible en apparence peut ĂȘtre en rĂ©alitĂ© intĂšgre et courageux[7].

Analyses et critiques

Le livre est perçu par Anna Mundow du Wall Street Journal comme une narration intime tendue, qui dĂ©crit brillamment l’innocence d’une adolescente dont d’abord le lecteur, puis elle-mĂȘme sait qu’elle est menacĂ©e de mort. Par le procĂ©dĂ© du monologue intĂ©rieur apparaissent les sentiments complexes de Gina : celui d’ĂȘtre abandonnĂ©e, dĂ©pourvue d’affection de la part de son entourage, opprimĂ©e ; celui de peur et en mĂȘme temps d’espoir lorsqu’elle se sait menacĂ©e. L’écrivaine rĂ©ussit Ă  rendre de façon convaincante l’évolution d’une adolescente d’une Ă©tape oĂč elle est choyĂ©e, tĂȘtue, individualiste, ayant un certain sentiment de supĂ©rioritĂ©, Ă  une autre, oĂč elle devient une jeune fille mature, qui comprend et accepte les autres, arrivant mĂȘme Ă  agir de maniĂšre responsable pour aider. Par son caractĂšre Ă©mouvant, ce roman simple en apparence quant Ă  son atmosphĂšre et son cadre, est l’un des plus lumineux de l’écrivaine[8].

Pour Becca Rothfeld (The New York Times), l’une des qualitĂ©s remarquables du roman est l’art avec lequel il est rendu captivant par le dosage des tournures dramatiques, et la gradation du suspense jusqu’à l’éclaircissement de la personne d’AbigaĂ«l. Le livre est Ă©mouvant et fascinant par le fait que le lecteur entraperçoit les drames par le biais de la simplicitĂ© juvĂ©nile de Gina. À cela contribue efficacement le procĂ©dĂ© du monologue intĂ©rieur auquel fait appel l’écrivaine[9].

Mika Ross-Southall (The Spectator) remarque que l’écrivaine sait crĂ©er des moments d’une tension dĂ©chirante par une excellente prose Ă©vocatrice. Le roman a une force particuliĂšre lorsque se rencontrent les deux cĂŽtĂ©s en lesquels il divise le monde : les enfantillages des Ă©lĂšves de l’un et les sombres rĂ©alitĂ©s de la guerre de l’autre. Dans le mĂȘme temps, tout au long du roman, les personnages sont vivants et authentiques de façon amusante[10].

Len Rix, le traducteur du roman en anglais, dit dans une interview que la maĂźtrise du roman consiste en l’art de grande classe avec lequel l’écrivaine fait participer le lecteur Ă  l’évolution de Gina, et compare dans ce sens le personnage Gina et Magda SzabĂł au personnage Emma, respectivement sa crĂ©atrice, Jane Austen[11].

Hannah Weber (The Calvert Journal (en)) remarque Ă©galement l’humour du roman, qui trouve sa place Ă  cĂŽtĂ© des tensions dramatiques et des aspects sombres[12].

Selon Angela Woodward de Full Stop, Magda SzabĂł a su crĂ©er un livre moral sans ĂȘtre moralisateur[13].

Adaptations

L’écrivaine a commencĂ© dĂšs 1971 le travail Ă  un scĂ©nario basĂ© sur AbigaĂ«l, qui reprend de maniĂšre presque inchangĂ©e une grande partie des dialogues du livre. Sur sa base, il a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 1978 une mini-sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e de quatre Ă©pisodes[14].

En 1985, a été présenté un film de cinéma en deux parties, concentré de la série[15].

Dans la série des adaptations, une comédie musicale suit, présentée en 2008 au Théùtre d'opérette de Budapest[16].

Enfin, en 2012, au BĂĄnfalvy StĂșdiĂł, a Ă©tĂ© mis en scĂšne une piĂšce basĂ©e sur le livre[17].

Notes et références

  1. Zarin 2016.
  2. « AbigaĂ«l. Magda SzabĂł », sur viviane-hamy.fr, Les Éditions Viviane Hamy (consultĂ© le ).
  3. « Abigaël. Magda Szabó », sur livredepoche.com, Le Livre de Poche (consulté le ).
  4. (en) « ABIGAIL by Magda Szabó, translated from the Hungarian by Len Rix », sur nyrb.com, New York Review Books (consulté le ).
  5. Section d’aprùs le texte du roman (voir Bibliographie).
  6. TasnĂĄdi 2017.
  7. SzabĂł 2011b.
  8. Mundow 2020.
  9. Rothfeld 2020.
  10. Ross-Southall 2020.
  11. Good 2020.
  12. Weber 2020.
  13. Woodward 2020.
  14. (en) « Abigél », sur imdb.com (consulté le ).
  15. (hu) « AbigĂ©l I-II. », NĂłgrĂĄd, no 194,‎ , p. 15 (lire en ligne, consultĂ© le ).
  16. (hu) « Abigél », sur operett.hu, Budapesti Operettszínhåz (consulté le ).
  17. (hu) « BĂĄnfalvy StĂșdiĂł », sur banfalvy.com, BĂĄnfalvy StĂșdiĂł (consultĂ© le ).

Bibliographie

Liens externes

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