MĂ©diation papale dans le conflit du Beagle
La mĂ©diation papale dans le conflit du Beagle suit l'Ă©chec des nĂ©gociations directes entre l'Argentine et le Chili (en), lorsque, le 22 dĂ©cembre 1978, la junte argentine lance l'opĂ©ration SoberanĂa pour reprendre le cap Horn et les Ă®les accordĂ©es au Chili par l'arbitrage concernant le canal de Beagle (en). Peu après cet Ă©vĂ©nement, le pape Jean-Paul II, offre sa mĂ©diation et dĂ©pĂŞche son envoyĂ© personnel le cardinal Antonio Samorè Ă Buenos Aires. L'Argentine, pays dont la population est Ă très forte majoritĂ© de religion catholique, acceptant l'autoritĂ© du souverain pontife, annule l'opĂ©ration militaire et accepte la mĂ©diation. Le 8 janvier 1979 l'Argentine et le Chili signent l'Acte de Montevideo[1] demandant formellement la mĂ©diation du Vatican et renonçant Ă l'usage de la force.
Intérêts des parties
Le médiateur agit pour désamorcer la situation en négociant un accord qui arrête la crise militaire immédiatement. Puis, le Vatican élabore un processus sur six ans permettant aux parties régler des problèmes de plus en plus complexes, comprenant les droits de navigation, la souveraineté sur les îles de l'archipel de Terre de Feu, la délimitation du détroit de Magellan et des frontières maritimes au sud du cap Horn et au-delà .
- Le Chili considérait alors la Sentence arbitrale de 1977 «…pleinement opérationnelle et obligatoire en droit… » tel que cela avait été confirmé par la Cour d'arbitrage après le refus argentin[2] ;
- L'Argentine rejette le Compromis d'arbitrage international de que gouvernement d'Alejandro Lanusse avait sollicité en 1971 ;
- L'Argentine étend ses revendications à tous les territoires au sud de la Terre de Feu et à l'est du méridien traversant le cap Horn. C'est-à -dire que l'Argentine revendiquait l'île Horn, les îles Wollaston, l'île Deceit, l'île Barnevelt, les îles Evout, l'île Herschel, etc.
La mobilisation militaire de 1978 révèle d'autres les questions de relations internationales entre les deux pays qui avaient été auparavant négligés ou ignorés.
Le choix du médiateur
Au début du mois de novembre 1978, l'Argentine et le Chili ne disposaient plus d'aucun mécanisme pour travailler à un règlement pacifique du conflit et la situation commençait à se déstabiliser rapidement. C'est arrivés à ce point, avec des négociations directes au point mort et une décision d'arbitrage refusée par l'Argentine, que le Chili suggéré une médiation. L'Argentine accepte la proposition et les deux ministres des Affaires étrangères acceptent de se rencontrer à Buenos Aires le 12 décembre afin de sélectionner un médiateur ainsi que les termes de lé médiation. Les candidats possibles étaient[3] :
- Jimmy Carter, Président des États-Unis d'Amérique ;
- l'Organisation des États américains,
- Juan Carlos Ier d'Espagne, roi d'Espagne ;
- un président européen ;
- le pape Jean-Paul II.
Les ministres tombent d'accord sur le fait que le pape devrait être chargé de la médiation du conflit, mais leur accord s'avère éphémère. Dans la soirée, alors que la délégation chilienne était en train d'étudier les documents en vue de la signature, le Ministre argentine appelle le Ministre chilien Cubillos pour l'informer que le Président Videla, qui avait approuvé leur choix du médiateur, s'était vu retirer son autorité par la junte.
Le , l'Argentine lance l'opĂ©ration SoberanĂa afin d'occuper militairement les Ă®les revendiquĂ©es. Dans la matinĂ©e du , le pape Jean-Paul II, sur sa propre initiative, contacte directement les deux gouvernements pour les informer qu'il allait envoyer son reprĂ©sentant personnel Ă Buenos Aires et Ă Santiago du Chili.
- RaĂşl AlfonsĂn, prĂ©sident de la nation argentine
- Le pape Jean-Paul II médiateur entre l'Argentine et le Chili
- Augusto Pinochet, président du Chili
L'Acte de Montevideo
À Montevideo, en Uruguay, le , les représentants des deux pays signent l'Acte de Montevideo. Par se traité, les parties acceptent :
- de n'imposer aucune restriction sur la médiation (textuellement : «… à ne pas soulever d'objection à l'expression par le Saint-Siège, au cours de ces procédures, aux idées que ses études approfondies sur un des aspects contestés du problème de la zone sud pourraient lui faire suggérer, en vue de contribuer à un règlement pacifique acceptable pour les deux parties… »)
- «…Antonio Cardinal Samoré… demanda [...] que cette requête [en médiation] soit accompagnée par un engagement que les deux États n'aient pas recours à la force dans leurs relations mutuelles, et à un retour progressif à la situation militaire existante au début de l'année 1977 et qu'ils s'abstiennent d'adopter des mesures susceptibles de rompre l'harmonie dans tout secteur.… ».
Le traité donne au médiateur un cadre général dans lequel négocier sans restrictions géographiques ou temporelles.
Liste des membres de la délégation chilienne à Rome :
Liste des membres de la délégation argentine à Rome :
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Le principal assistant du cardinal Antonio Samorè était le religieux espagnol Monseigneur Faustino Sainz Muñoz.
Les quatre phases de la médiation
Mark Laudy[8] identifie quatre phases dans cette médiation :
- La première phase a été la période la plus courte et la plus critique de l'ensemble de la médiation, elle commence avec l'arrivée du cardinal Samorè à Buenos Aires le 25 décembre 1978. Il s'agit alors purement d'une intervention de crise destinée à éviter la guerre et parvenir à mettre les parties d'accord sur le fait de soumettre la question à la médiation. Dans une diplomatie de la navette, Samorè effectue des allers-retours entre Santiago du Chili et Buenos Aires jusqu'à ce que son objectif soit atteint avec la signature de l'Acte de Montevideo, le 8 janvier 1979.
- La deuxième phase se déroule du mois de mai 1979, moment auquel les délégations argentines et chiliennes arrivent à Rome, jusqu'au mois de décembre 1980, lorsque le pape présenta aux parties sa proposition pour résoudre le conflit. Cette première proposition est rejetée par l'Argentine.
- La troisième phase, la plus longue, s'étend de début 1981 jusqu'à décembre 1983, et le retour de la démocratie en Argentine, elle est caractérisé par de longues périodes de négociations au point mort. Le développement le plus important au cours de cette période est la répudiation par l'Argentine du Traité général de 1972, les efforts qui s'ensuivirent pour combler le vide juridique résultant de cette répudiation et la guerre des Malouines, qui a ouvert la voie au retour de la démocratie en Argentine
- La dernière phase dĂ©bute avec la prise de fonction de RaĂşl AlfonsĂn Ă la prĂ©sidence de la nation argentine Ă la fin 1983 et Ă la signature du traitĂ© de Paix et d'AmitiĂ© entre l'Argentine et le Chili de 1984.
La proposition papale de 1980
Le 12 décembre 1980, le pape reçoit les deux délégations et leur communique sa proposition pour résoudre le conflit, dont les termes avaient été élaborés en secret et devaient être gardés secret afin d'éviter de susciter tout débat public qui pourrait miner la confiance dans la procédure et de limiter la liberté d'action des deux gouvernements. Malgré cela, le 22 août 1981, le journal argentin La Nación publie les termes de la proposition. Le Chili conserverait toutes les îles et l'Argentine serait en droit de maintenir certaines installations limitées (radars civils et stations météorologiques) sur certaines îles et recevrait des droits de navigation étendus. Le plus important, cependant, était la création d'une zone de l'océan connue sous le nom de « mer de la Paix ». Dans cette zone, s'étendant à l'est et au sud-est du chapelet d'îles contestées, les eaux territoriales chiliennes seraient limitées à une mer territoriale étroite, dans laquelle il serait obligé de partager avec l'Argentine — à parts égales — l'exploitation des ressources, la recherche scientifique et la gestion de l'environnement. Au-delà des eaux territoriales chiliennes, une portion d'océan bien plus vaste serait soumise à la juridiction argentine, cette portion étant soumise aux mêmes dispositions de partage qui s'appliquaient aux eaux territoriales chiliennes.
Le Chili accepte la proposition papale, malgré certaines réserves. L'Argentine n'a jamais officiellement répondu à la proposition. Cependant, le 17 mars 1981, l'Argentine remet une note au Vatican exprimant de sérieux doutes au sujet de la proposition, à la fois parce qu'elle n'accordait pas d'îles à l'Argentine et parce qu'elle permettait au Chili de maintenir une présence aussi loin dans l'océan Atlantique.
L'Argentine renonce au Traité général d'arbitrage de 1972
Le 21 janvier 1982, l'Argentine annonce son retrait du traité bilatéral de 1972 prévoyant le recours à la Cour internationale de justice en cas de conflit. En Argentine, le processus judiciaire était devenu un anathème, compte tenu notamment de la sentence arbitrale adverse de 1977[9]. Le Chili se réservant le droit d'aller devant la CIJ unilatéralement avant que le traité ne prenne fin le 27 décembre 1982[10].
La guerre des Malouines
Après le propositions papale, négociations restent dans l'impasse et, en attendant, une succession d'incidents au Chili et en Argentine tend les relations entre les deux pays.
Le , le général Leopoldo Fortunato Galtieri, (alors chef de l'armée argentine, puis plus tard Président de la nation argentine, pendant la guerre des Malouines), fait fermer la frontière avec le Chili sans aucune consultation avec son propre président[11].
En mars 1982, cinq semaines avant le début de la guerre des Malouines, un navire de la Marine argentine, l'ARA Francisco de Gurruchaga, jette l'ancre sur l'île Deceit, de facto sous souveraineté chilienne depuis 1881, et refuse d'abandonner la baie malgré les demandes chiliennes[12] - [13].
Le , l'Argentine envahit les Ă®les Malouines. Le plan argentin comprend Ă©galement l'occupation militaire des Ă®les revendiquĂ©es dans le canal Beagle après l'invasion des Malouines, comme indiquĂ© par le brigadier Basilio Lami Dozo, chef des Forces aĂ©riennes argentines pendant le conflit, dans une interview au magazine Perfil : L.F. Galtieri : « [le Chili] doit savoir que ce que nous faisons maintenant, parce qu'ils seront les prochains sur la liste »[14]. Ă“scar CamiliĂłn, Ministre des Affaires Ă©trangères de l'Argentine du 29 mars 1981 au 11 dĂ©cembre 1981 confirme le plan des militaires argentins dans ses Memorias PolĂticas : « Le plan des militaires Ă©tait, une fois les Malouines prises par l'Argentine, d'envahir les Ă®les revendiquĂ©es dans le canal de Beagle. C'Ă©tait la dĂ©termination de la Marine [argentine] »[15] - [16] - [17] - [18] - [19]. Le pape Jean-Paul II effectue une visite imprĂ©vue Ă Buenos Aires le 14 juin 1982 dans une tentative pour Ă©viter de nouvelles hostilitĂ©s entre le Royaume-Uni et l'Argentine.
Le Chili sera le seul grand pays latino-américain à soutenir le Royaume-Uni pendant la guerre indirectement en fournissant un appui militaire et navale, mais « en privé, de nombreux gouvernements [latino-américains] étaient satisfaits de l'issue de la guerre[20]. »
La phase finale
Après la guerre, et malgré le renouvellement du traité de 1972, le 15 septembre 1982, la distension après l'incident de l'ARA Gurruchaga et l'échange d'espions, la médiation continue avancer très lentement. Après la guerre, le Chili montre une plus grande volonté de négocier des modifications à la proposition papale, mais il devient alors clair que la junte argentine, sous le choc à la suite de la défaite militaire, était trop faible pour parvenir à un accord.
Le cardinal Antonio Samorè meurt à Rome à l'âge de 77 ans en février 1983.
Le nouveau gouvernement du prĂ©sident RaĂşl AlfonsĂn est rĂ©solument engagĂ© Ă rĂ©soudre le conflit le plus rapidement possible. BasĂ© sur cet engagement et des discussions supplĂ©mentaires, les parties rĂ©ussissent Ă jeter les bases pour un règlement du conflit. En avril 1984, le cardinal secrĂ©taire d'État Agostino Casaroli demande sĂ©parĂ©ment aux deux dĂ©lĂ©gations de fournir leurs propositions pour une solution finale.
En octobre 1984, les deux pays parviennent à un accord global et le texte révisé du traité est finalisé le 18 octobre.
Le Chili accepte Ă nouveau la proposition papale. En Argentine, AlfonsĂn organise un referendum consultatif. Les rĂ©sultats officiels donnent 10 391 019 votes (82 %) en faveur du traitĂ© proposĂ© et 2 105 663 votes (16 %) contre, et 2 % des votants dĂ©posent un bulletin blanc ou nul[21].
Le Traité de Paix et d'Amitié entre l'Argentine et le Chili de 1984 prendra du temps avant d'être promulgué :
- le , le traité est ratifié par la Chambre des députés d'Argentine ;
- le , le traité est ratifié par le Sénat argentin ;
- le , il est signé par le représentant du Président de la nation argentine, qui était en déplacement à l'étranger ;
- le , le traité adopté par la junte chilienne ;
- le il est signé par Augusto Pinochet ;
- le , les ministres des deux pays s'Ă©changent les documents.
Développements ultérieurs
Le passage Cardinal Antonio Samorè, passage frontalier entre l'Argentine et le Chili, est renommé en honneur de l'envoyé spécial du pape Jean-Paul II.
Notes et références
- Acte de Montevideo.
- Karin Oellers-Frahm, Der Schiedsspruch in der Beagle-Kanal-Streitigkeit, p. 353.
- Alejandro Luis Corbacho, 2003, p. 8.
- (es) Article de Pedro Daza Valenzuela sur gobernabilidad.cl.
- (es) René Millar Carvacho, Pasion de Servicio : Julio Philippi Izquierdo.
- (es) Enrique Bernstein Carabantes, Recuerdos de un diplomático, vol. 4, p. 65.
- (es) Eduardo RodrĂguez Guarachi, Chile-argentina, más allá de sus fronteras : CrĂłnicas de un diplomático, RIL Editores, 2004, (ISBN 956-284-389-0), (ISBN 978-956-284-389-8), 233 p., p. 102.
- (en) Mark Laudy, The Vatican Mediation of the Beagle Channel Dispute : Crisis Intervention and Forum Building .
- (es) Michael Morris, The Strait of Magellan, Martinus Nijhoff Publishers, 1989, p. 85.
- (es) Article Argentina denuncia el tratado con Chile sobre el Beagle, El PaĂs, 23 janvier 1982.
- Article Historia de la santa mediaciĂłn, ClarĂn, Buenos Aires, 20 dĂ©cembre 1998 : « Me calentĂ©, se justificĂł Galtieri ante el fastidiado comandante de la Marina, almirante Lambruschini, quien le preguntĂł : Pero se da usted cuenta que el paĂs se encuentra asĂ envuelto en una peligrosa escalada? » (en français : J'ai perdu mon sang-froid, s'est justifiĂ© Galtieri, devant le commandant de la Marine argentine en colère, l'amiral Lambruschini, qui lui a demandĂ© : n'avez-vous pas remarquĂ© que le pays se trouve ainsi dans une escalade dangereuse?).
- (es) Pinochet ordena el acuartelamiento de las tropas chilenas por el conflicto con Argentina sobre el canal de Beagle, El PaĂs, 6 mars 1982.
- William Ben Hunt, Getting to war : predicting international conflict with mass media indicators, p. 22.
- Magazine argentin Perfil, 22 novembre 2009 : « Para colmo, Galtieri dijo en un discurso : “Que saquen el ejemplo de lo que estamos haciendo ahora porque después les toca a ellos”. ».
- Editorial Planeta, Buenos Aires, 1999, p. 281 « Los planes militares eran, en la hipótesis de resolver el caso Malvinas, invadir las islas en disputa en el Beagle. Esa era la decisión de la Armada… ».
- (en) Kalevi Jaakko Holsti, The State, War, and the State of War Cambridge Studies in International Relations, 1996, 271 p., (ISBN 0-521-57790-X) lire en ligne, p. 160 : « Displaying the mentality of the Argentine military regime in the 1970s, as another example, there was "Plan Rosario" according to which Argentina would attack the Malvinas and then turn to settle the Beagle Channel problem by force. The sequence, according to the plan, could also be reversed. ».
- Voir également l'article de Manfred Schönfeld dans La Prensa (Buenos Aires) le 2 juin 1982 sur le plan d'action argentin après la guerre : « Para nosotros no lo estará [terminada la guerra], porque, inmediatamente después de barrido el enemigo de las Malvinas, debe serlo de las Georgias, Sandwich del Sur y de todos los demás archipiélagos australes argentinos… ».
- Tous les articles de M. Schönfeld dans La Prensa du 10 janvier 1982 au 2 aoĂ»t 1982 sont dans Manfred Schönfeld, La Guerra Austral, DesafĂo Editores S.A., 1982, (ISBN 950-02-0500-9).
- Le gĂ©nĂ©ral argentin Villegas, premier chef de la dĂ©lĂ©gation argentine Ă Rome demande Ă arrĂŞter les nĂ©gociations avec le Chili et Ă saisir les Ă®les en avril 1982, après la prise des Ă®les Malouines. Dans son ouvrage La propuesta pontificia y el espacio nacional comprometido, p. 2, il appelle Ă : « no persistir en una diplomacia bilateral que durante años la ha inhibido para efectuar actos de posesiĂłn efectiva en las islas en litigio que son los hechos reales que garantizan el establecimiento de una soberanĂa usurpada y la preservaciĂłn de la integridad del territorio nacional. » CitĂ© dans Renato Valenzuela Ugarte, Fernando GarcĂa Toso, A treinta años de la crisis del Beagle, Desarrollo de un modelo de negociaciĂłn en la resoluciĂłn del conflicto dans le magazine chilien PolĂtica y Estrategia, no 115.
- (en) K.J. Holsti, The state, war, and the state of war, p. 176.
- Article Beagle Channel Treaty Approved in Argentina dans USA-newspaper The New York Times, 26 novembre 1984.
- Clarin de Buenos Aires, Los Kirchner rechazaban el acuerdo (trad. « Les Kirchners rejette l'accord »), samedi 28 novembre 2009.
Voir aussi
Articles connexes
Sources et bibliographie
- (en) Beagle Channel Arbitration between the Republic of Argentina and the Republic of Chile, Report and Decision of the Court of Arbitration
- (en) Mark Laudy, The Vatican Mediation of the Beagle Channel Dispute: Crisis Intervention and Forum Building in Words Over War of Carnegie Commission on Preventing Deadly Conflict.
- (es) Alejandro Luis Corbacho, Predicting the Probability of War During Brinkmanship Crises : The Beagle and the Malvinas Conflicts, Universidad del CEMA, Argentine, Document de travail no 244,
- (de) Karin Oellers-Frahm, Der Schiedsspruch in der Beagle-Kanal-Streitigkeit, Berichte und Urkunden: Max-Planck-Institut für ausländisches öffentliches Recht und Völkerrecht
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Liens externes
- (es) Reportage télévisé chilien sur Televisión Nacional de Chile "Informe Especial", thème El año que vivimos en peligro, (sur YouTube)
- (es) Reportage tĂ©lĂ©visĂ© argentin sur History Channel : Operativo SoberanĂa YouTube
- (es) Édition spĂ©ciale de El Mercurio, Santiago du Chili, . Entretiens avec des tĂ©moins contemporains tels qu’Ernesto Videla, Jaime Del Valle, Helmut Brunner, Marcelo Delpech et Luciano BenjamĂn MenĂ©ndez.
- (es) Interview avec l'ancien commandant en chef de l'ArmĂ©e argentine MartĂn Balza dans El Mercurio de Santiago du Chili,
- Interview avec Sergio Onofre Jarpa, l'ambassadeur du Chili en Argentine de 1978 Ă 1982 sur La Tercera, Santiago du Chili,
- (es) Interview avec le gĂ©nĂ©ral argentin Luciano BenjamĂn MenĂ©ndez, commandant du IIIe corps d'armĂ©e dans El Mercurio de Santiago du Chili et dans le magazine argentin Somos ;
- (es) Interview avec Pio Laghi, Nuntius en Argentina, 1978, dans ClarĂn, Buenos Aires, 220
- (es) Interview avec l'ambassadeur des États-Unis en Argentine, RaĂşl HĂ©ctor Castro, dans ClarĂn Buenos Aires,
- (es) Interview avec l'ancien chef du SecretarĂa General del EjĂ©rcito (un think-tank de l'ArmĂ©e argentine), le gĂ©nĂ©ral Reynaldo Bignone, PrĂ©sident de la nation argentine après la guerre des Malouines, sur ClarĂn, Buenos Aires,
- (es) Article Cartas desde el Abismo, ClarĂn, Buenos Aires,
- (es) Article El belicismo de los dictadores ClarĂn, Buenos Aires,
- (es) Article Beagle : historia secreta de la guerra que no fue La NaciĂłn, Buenos Aires,
- (es) Article Historia de la santa mediaciĂłn en ClarĂn, Buenos Aires,
- (es) « Chile-Argentina Relations »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- (es) « Toma de decisiones polĂticas y la influencia de los discursos oficialistas durante el Connflicto del Beagle : Chile – Argentina 1977–1979 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- (es) Texte du Tratado de Paz y Amistad de 1984, DirecciĂłn de Fronteras y LĂmites de Chile
- (en) Texte du Traité de paix et d'amitié de 1984, copie des Nations unies