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Lutjanus campechanus

Vivaneau campĂšche, Vivaneau rouge

L'Ă©tat du stock de cette espĂšce fait l'objet de controverse entre pĂȘcheurs et administrations de la pĂȘche (espĂšces la plus pĂȘchĂ©e en Guyane, devant la crevette)

Lutjanus campechanus, connu sous le nom vernaculaire de vivaneau campÚche ou vivaneau rouge au Québec, est une espÚce de poissons de la famille des Lutjanidae[1], native de l'ouest de l'Océan Atlantique, des cÎtes canadiennes à celles du Brésil[2]. Comme la plupart des Lutjanidés c'est un poisson à croissance lente qui aprÚs une vingtaine d'années atteint 10 kilos et 85 cm ; A 10 ans il mesure 66 cm et pÚse 5 kilos[3].
C'est une espĂšce en rĂ©gression sur une grande partie de son aire de rĂ©partition (les tailles moyennes pĂȘchĂ©es diminuent).

Alimentation

Selon Pérodou en 1994 c'est un « carnivore opportuniste » (cannibale à l'occasion) et qui consomme d'abord des poissons récifaux (36 % de son régime alimentaire), puis des crabes (23 %), et des crevettes (12 %) et enfin d'autres crustacés (13 %), diverses espÚces benthiques (5 %), quelques céphalopodes (4 %) et du plancton (7 %)[4] cité par Ifremer[3].

Écologie

Le Vivaneau rouge adulte est inféodé aux fonds rocheux (30 à 120 m de fond) sauf au moment de la reproduction (ici : réserve naturelle du Gray's Reef National Marine Sanctuary)
Extraction de l'otolithe par un scientifique, pour Ă©valuer l'Ăąge du poisson

Moguedet et al. en 1995 classent le Vivaneau rouge comme espÚce démersale hauturiÚre (qui sera donc trÚs rarement présent à l'état adulte dans la frange cÎtiÚre sur les fonds de moins de 30 m, mais plutÎt sur des fonds rocheux plus profonds et aux eaux claires (de 30 à 120 m de fond), alors que les alevins peuvent apprécier les eaux plus turbides)[3].

L'adulte est sédentaire et territorial. Il se comporte comme le mérou : Il se cherche un abri dans les fonds rocheux ou récifaux, qu'il adopte et qu'il ne quitte plus que pour rechercher de la nourriture (ou se reproduire).
Ce comportement explique les difficultĂ©s posĂ©es par sa gestion halieutique (si ces habitats sont surpĂȘchĂ©s, le stock ne se reconstituera pas ailleurs, et la biomasse des Vivanneaux rouges hĂ©bergĂ©s dans un rĂ©cif ou fond rocheux est limitĂ©e[3]. Sa croissance est lente[3].

Sex-ratio : Grimes (1987) et PĂ©rodou (1994) l'estimaient trĂšs Ă©quilibrĂ©, mais des relevĂ©s faits dans certains bancs montrent ce n'est pas le cas (ratio de mĂąles/femelles de 40–60 % (ce qui pourrait Ă©ventuellement faire Ă©voquer un problĂšme de perturbation endocrinienne)[3].

Reproduction

Les conditions du frai sont encore mal connues. Il durerait en zone Ă©quatoriale et condition insulaire toute la saison des pluies (avec une ponte continue) alors qu'en condition continentales (BrĂ©sil, Guyane) l'espĂšce aurait une reproduction saisonniĂšre plus irrĂ©guliĂšre avec des pics successifs durant la saison des pluies[5] ; En Guyane il semble que en juillet, la majoritĂ© des femelles soient prĂȘtes Ă  pondre alors qu’en aoĂ»t, octobre et novembre, elles soient en situation de repos sexuel. les vivaneaux pourraient donc se reproduire entre juillet et aoĂ»t (saison unique, ce qui semble peu probable au vu des Ă©tudes faites ailleurs) ou comme au nord du BrĂ©sil les vivaneaux qui sont matures en juillet migrent vers le talus continental en juillet-aoĂ»t mais pour ne pondre que plus tard en octobre. L’absence de vivaneaux matures dans les pĂȘches d'aoĂ»t serait expliquĂ©e par une migration faisant qu'ils ne sont plus sur les lieux de pĂȘche, mais probablement plus au large et en profondeur le long de la pente du plateau continental pour y pondre (entre avril et septembre quand l'Amazone et les autres fleuves libĂšrent le plus de nutriments dans l'atlantique[3].

C'est un poisson Ă  stratĂ©gie K selon PĂ©rodou (1994) ou de type R selon Grimes (1987). Sa premiĂšre maturitĂ© sexuelle n'intervient que vers 4 ans (il mesure alors environ 35 cm). Il est trĂšs fĂ©cond (Ă  10 ans une femelle produit environ 3 millions d'Ɠufs par an), mais une grande partie des Ɠufs et alevins pĂ©riront mangĂ©s par d'autres espĂšces[3].

AprÚs l'éclosion les alevins migrent vers des nourriceries cÎtiÚres, profitant des nutriments abondants apportés par les fleuves en crue[3].

SurpĂȘche et controverses

Comme pour la plupart des espĂšces de poisson les effectifs de Vivanneau rouge sont en rĂ©gression sur tout ou partie de son aire de rĂ©partition, notamment en raison de la surpĂȘche ; Aux États-Unis, la loi fĂ©dĂ©rale de 1976 sur la conservation et la gestion des pĂȘcheries fixe des quotas pour reconstituer les stocks surexploitĂ©s (dont pour le Vivaneau rouge)[3].

En France

Sur les territoires marins (ZEE) que la France a actuellement en responsabilitĂ© il est notamment prĂ©sent[6] et largement pĂȘchĂ© en Guyane par plusieurs flottilles de ligneurs vĂ©nĂ©zuĂ©liens venant de l'Ăźle Margarita et pĂȘchant jusque dans les eaux de l'État de l'Amapa et en Guyane ; pĂȘcherie qui alimente toutes les Antilles. Cette pĂȘcherie est depuis quelques annĂ©es fragmentĂ©es selon le zonage des ZEE nationales oĂč une licence de pĂȘche spĂ©cifique doit ĂȘtre dĂ©livrĂ©e par chaque nation responsable de la zone. En 2010, 41 licences europĂ©ennes Ă©taient attribuĂ©es par la Commission EuropĂ©enne des pĂȘcheries Ă©trangĂšres (avec obligation de dĂ©barquer 75 % de leurs captures en Guyane)[7]. PrĂšs des 2/3 de l’effort total de pĂȘche des flottilles vĂ©nĂ©zuĂ©liennes s'Ă©taient vers 2010 concentrĂ© sur des fonds de 30-60 m situĂ©s devant Cayenne (Zone de pĂȘche n°2), peut ĂȘtre pour Ă©conomiser le carburant.

En Guyane des bateaux antillais, martiniquais et guadeloupĂ©en viennent aussi pĂȘcher le Vivanneau (via des nasses Ă  poissons, un moyen de pĂȘche qui a selon Ifremer failli faire disparaitre l'espĂšce aux Antilles et qui explique que les pĂȘcheurs guyanais qui utilisent traditionnellement la "ligne Ă  main" contestent la venue de ces bateaux concurrents[3]). En 2010 la valeur dĂ©barquĂ©e dĂ©clarĂ©e Ă©tait d'environ 3 millions d'euros pour la Guyane[7].

La pĂȘcherie vĂ©nĂ©zuĂ©lienne de Vivanneau a fait l'objet d'une premiĂšre Ă©tude (thĂšse de doctorat) dans les annĂ©es 1980. Cette Ă©tude a cherchĂ© Ă  conjointement prendre en compte son intensitĂ© (puissance de pĂȘche), les variations et strates spatio-saisonniĂšres d'abondance et les abondances annuelles de ce poisson[8]. En 5 ans d'observation (1987 Ă  1991) l'indice annuel d'abondance de l'espĂšce a chutĂ©, en raison trĂšs probablement d'une surpĂȘche, mais selon l'auteur de l'Ă©tude la ressource apparaissait encore (pour la fin des annĂ©es 1980) comme potentiellement stable si elle n'Ă©tait que transitoirement surexploitĂ©e. Mais sans une diminution de l'effort de pĂȘche, il fallait s'attendre Ă  « une baisse importante de la production » pour les annĂ©es Ă  venir[8].

A la toute fin du XXe siĂšcle, La pĂȘche Ă  la ligne Ă  main Ă©tait rĂ©putĂ©e moins Ă  risque, mais une dizaine d'hommes Ă  bord d'un ligneur font finalement autant de dĂ©gĂąts sur le stock que la pĂȘche aux nasses qui tend d'ailleurs Ă  ĂȘtre abandonnĂ©e[3].
En Guyane ce stock (de mĂȘme que celui de "vivaneau rayĂ©" ou Lutjanus synagris et de "vivaneaux tĂȘte ronde" ou "ti-yeux" ; Rhomboplites aurorubens) est exploitĂ© ou surexploitĂ© par 3 flottilles plus ou moins concurrentes :

  1. les ligneurs vénézuéliens (environ 1200 tonnes déclarées par an vers l'an 2000, essentiellement débarquées au Venezuela, avec des prises d'une taille de plus en plus petites qui montre un déclin préoccupant du stock de grands reproducteurs : les petite taille sont devenus prépondérants dans leurs captures. Selon Ifremer, « les tailles 20-30cm (125-425 grammes) sont devenues dominantes à la fin du XXe siÚcle (on est passé, entre 1990 et 1998, de 37 000 poissons débarqués (6 % de la capture) à 616 500 poissons (56 % de la capture). La taille moyenne du vivaneau rouge débarqué est passée de 45 à 35 cm et son poids moyen de 1600 grammes à 700 grammes) »[3] ;
  2. les caseyeurs antillais (martiniquais essentiellement) qui constatent aussi une rĂ©duction de taille des individus capturĂ©s (pour les quelques armements qui fournissent des informations), la moitiĂ© de leurs prises Ă©tant en outre des "vivaneaux tĂȘte ronde" (Rhomboplites aurorubens)[3] ; En 2010, cette pĂȘche Ă©tait Ă©quivalente Ă  10 % du volume pĂȘchĂ© par les VĂ©nĂ©zuĂ©liens en Guyane ;
  3. les chalutiers crevettiers guyanais (1,5 à 2 millions de juvéniles étaient ainsi capturés avec les crevettes chaque année vers l'an 2000, ; comme capture accessoire souvent rejetée en mer ou utilisé comme appùt, selon un rapport Ifremer, p 44 [3]).

Une partie de ces pĂȘches pourrait ĂȘtre non-dĂ©clarĂ©e et dĂ©barquĂ©e au Venezuela ou au Surinam.

Une pĂȘche au chalut du Vivanneau rouge a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e au milieu des annĂ©es 70 puis interdite en 1983 en Guyane en raison de sa capacitĂ© Ă  surexploiter la ressource[7].

En 2000, une Ă©tude Ifremer estimait qu'il faudrait rĂ©duire de l'effort de pĂȘche d'au moins 40 % pour retrouver des tailles normales ou permettant la vente de filets ou darnes, et que les rĂ©sultats ne seraient pas immĂ©diats en raison de la croissance lente des individus.
Des efforts ont Ă©tĂ© faits qui se sont traduits par une amĂ©lioration du recrutement annuel (qui a retrouvĂ© en 2006-2010 un chiffre de 6 millions de recrues en moyenne qui a permis une restauration de la biomasse totale et de la biomasse fĂ©conde, mais la taille moyenne des poissons pĂȘchĂ©s reste proche de celle du dĂ©but de la maturitĂ©, ce qui montre une situation qui reste prĂ©occupante (indice de surpĂȘche : les juvĂ©niles survivent mieux (sans doute en raison d'une baisse de l'activitĂ© crevettiĂšre), mais pas les grands adultes qui pondraient et fĂ©conderaient beaucoup plus d'Ɠufs, avec une diversitĂ© gĂ©nĂ©tique plus large)[7]. Ifremer signale en 2010 une rĂ©augmentation de l’effort de pĂȘche (+18 % en un an, de 2009 Ă  2010) alors qu'il Ă©tait restĂ© stable de 2005 Ă  2008[7], et alors que les autoritĂ©s manquent toujours d'informations sur[7] :

  • le tonnage et les tailles des captures dĂ©barquĂ©es au Venezuela ou ailleurs par les ligneurs en fin de campagne ;
  • les captures faites par les bateaux antillais qui pĂȘchent Ă  la nasse pour alimenter les Antilles ;
  • les captures de la part illĂ©gale des flottes de pĂȘche ;
  • les quantitĂ©s de juvĂ©niles qui meuvent de la pĂȘche crevettiĂšre (ex : 2 millions de juvĂ©niles estimĂ©s ainsi pĂȘchĂ©s en 1998)[7].

Une nouvelle évaluation a été faite en 2016 sous l'égide de la Direction de la Mer en Guyane[9]

Aux Etats-Unis

Cependant cette espĂšce n'a pas fait l'objet d'une Ă©valuation crĂ©dible des stocks, faisant que les pĂȘcheurs amateurs ne l'estiment pas menacĂ© ; « La pĂȘche au vivaneau rouge est probablement la plus controversĂ©e au monde, et certainement aux Etats-Unis, et plus encore dans le golfe du Mexique » selon l'universitaire M. Stunz qui sera chargĂ© d'Ă©valuer les stocks de cette espĂšce. Selon lui-mĂȘme la NOAA reconnait manquer de connaissance sur l'espĂšce. Une Ă©tude fĂ©dĂ©rale Ă©tait prĂ©vue avec un budget de 12 millions de dollars pour permettre Ă  21 scientifiques pilotĂ©s par Greg Stunz (UniversitĂ© du Texas), Ă  l'aide de camĂ©ras et de plongeurs de suivre et Ă©valuer durant deux ans le stock de vivaneaux rouges du Golfe (oĂč il fait l'objet d'une pĂȘche trĂšs populaire)[10].

La gestion du vivaneau rouge par la NOAA a été politiquement trÚs critiquée, tant par des démocrates que des républicains, et a attiré l'attention du Bureau de l'inspecteur général du Commerce américain[10].
En , sous la tutelle de l'administration Trump et du SecrĂ©taire d'Etat au commerce Wilbur Ross, les fonctionnaires amĂ©ricains du DĂ©partement du commerce ont mĂȘme peut-ĂȘtre sciemment violĂ© en prolongeant la saison des vivaneaux rouges dans le golfe du Mexique. On le sait car en rĂ©ponse Ă  une plainte accusant W. Ross, la NOAA et la NOAA Fisheries de mauvaise gestion en autorisant la surpĂȘche, des notes internes ministĂ©rielles ont Ă©tĂ© communiquĂ©es et rendues publiques (par USA Today) : l'une datĂ©e du est signĂ©e par Earl Comstock (chargĂ© de la politique et de la planification stratĂ©gique du DĂ©partement du Commerce) et elle informait le ministre Ross qu'une saison plus longue « entraĂźnerait une surpĂȘche » de jusqu'Ă  40 % du stock[10]. L'auteur y prĂ©cisait mĂȘme qu' une action en justice pourrait ĂȘtre engagĂ©e contre le gouvernement. Maisle mĂȘme Comstock aurait aussi proposĂ© au ministre de prolonger la saison de pĂȘche en estimant que le CongrĂšs serait ainsi forcĂ© de libĂ©raliser la loi fĂ©dĂ©rale sur la pĂȘche et de transfĂ©rer plus d'autoritĂ© aux États du Golfe pour la gestion halieutique. Dans une seconde note (datĂ©e du ) Comstock rappelait Ă  son ministre que la Maison-Blanche et une douzaine de membres du CongrĂšs venant des États du Golfe avaient demandĂ© d'envisager l'allongement de la saison de pĂȘche[10].

Un panel de sĂ©nateurs a effectivement ensuite votĂ© un pouvoir accru aux États du Golfe du Mexique dans la gestion du Vivaneau rouge, ce qui a permis - sans aucune justification scientifique - de porter de trois Ă  42 jours la durĂ©e de cette pĂȘche en Floride, au Texas, en Louisiane, au Mississippi et en Alabama (cette dĂ©cision pourrait toutefois ĂȘtre entachĂ©e d'illĂ©galitĂ©)[10]. RaĂșl Grijalva (D-Ariz.), membre du "United States House Committee on Natural Resources" a commentĂ© en estimant qu'« Ă©viscĂ©rer les dispositions lĂ©gale sur les pĂȘcheries et ignorer la science dans les systĂšmes de gestion durable de la pĂȘche est agir Ă  courte vue et crĂ©e un prĂ©cĂ©dent dangereux pour les pĂȘcheries Ă  l'Ă©chelle nationale »[10].

L'étude d'évaluation du stock devrait se faire à partir de 2018 grùce à une subvention fédérale de 9,5 millions de dollars et des fonds de contrepartie locaux (2,5 millions de dollars) mais divers commentateurs doutent de l'indépendance de l'étude, comme Meredith Moore (directrice du programme de conservation du poisson de Ocean Conservancy) qui estime que les notes de Comstock ont montré que « la pression politique l'emporte sur la science » tout en espérant « que cela ne se reproduira plus »[10].

Notes et références

Voir aussi

Notes et références

  1. Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 15 octobre 2017
  2. (fr+en) Référence FishBase : espÚce Lutjanus campechanus (Poey, 1860) (+ traduction) (+ noms vernaculaires 1 & 2)
  3. Rivot, E., Charuau, A., Rose, J., & Achoun, J. (2000). La pĂȘche du vivaneau rouge en Guyane. Un bilan de l'exploitation sous le rĂ©gime vĂ©nĂ©zuĂ©lien, des techniques de capture Ă  adapter et Ă  dĂ©velopper|Rapport RH/GUYANE 2000-01, PrĂ©fecture de GuynerĂ©sumĂ©|PDF, 99 pp
  4. PĂ©rodou J-B (1994) Dynamique de la population exploitĂ©e de Vivaneau rouge (Lutjanus purpureus) de Guyane. ComplĂ©mentaritĂ©s des analyses globales et structurales. ThĂšse de l’UniversitĂ© des Sciences et Technologies de Lille. Non publiĂ©.
  5. Thompson R & Munro JL (1974) The biology, Ecology and Biomics of the Snappers, Lutjanidae. In «ICLARM shnd Rev., 7, 1983 », Chap 9
  6. Rivot E (2000). Le vivaneau rouge (Lutjanus purpureus) dans la ZEE de Guyane française. Bilan des connaissances sur la biologie de l'espĂšce. Analyse de quelques aspects de la pĂȘcherie vĂ©nĂ©zuĂ©lienne.
  7. Caro A & Lampert L (2011). Description de la pĂȘcherie vĂ©nĂ©zuĂ©lienne de vivaneaux dans la ZEE de Guyane et Ă©valuation du stock de vivaneau rouge (L. purpureus) en 2010.
  8. Perodou J.B (1994) Dynamique de la population exploitée de vivaneau rouge (Lutjanus Purpureus) de Guyane: complémentarité des analyses globale et structurale (Doctoral dissertation, Lille 1).
  9. Loic B, Fabian B & Alain B (2016) Diagnostic portant sur le stock de vivaneau rouge de Guyane Française. Direction de la Mer en Guyane, Cayenne, Ref. BIODIVHAL, 2.
  10. Hotakainen R(2017) Extending red snapper season might have broken U.S. law paru dans E&E News et relayé par la revue science (2017-12-19)

Liens externes

Bibliographie

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