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Lurcy-le-Bourg

Lurcy-le-Bourg est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Lurcy-le-Bourg
Lurcy-le-Bourg
Le donjon dit Logis du Prieur.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Cosne-Cours-sur-Loire
Intercommunalité Communauté de communes Les Bertranges
Maire
Mandat
Michel Asconchilo
2020-2026
Code postal 58700
Code commune 58147
Démographie
Population
municipale
276 hab. (2020 en diminution de 8 % par rapport à 2014)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 09′ 42″ nord, 3° 23′ 15″ est
Altitude Min. 239 m
Max. 381 m
Superficie 22,58 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nevers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Charité-sur-Loire
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Lurcy-le-Bourg
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Lurcy-le-Bourg

    Géographie

    Lurcy-le-Bourg est une commune située dans le département de la Nièvre, dans l’arrondissement de Cosne. La superficie de la commune est de 2 258 hectares. Son altitude varie entre 239 et 381 mètres[1]. Elle compte 287 habitants en 2017.

    Le village est implanté dans le quart nord-ouest de la Nièvre, à 35 km de Nevers (par la route). Il est situé à km de Prémery et à 50 km au sud-est de Cosne-Cours-sur-Loire, son chef-lieu d'arrondissement.

    Villages, hameaux, lieux-dits, écarts

    Outre le bourg, le village se compose des lieux-dits Vilaine, la Maison Blanche, les Fontaines, Boulon, Villeneuve, Sangué, Pignault, Marré et le Petit Marais.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Lurcy-le-Bourg est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (69,2 %), terres arables (27,5 %), forêts (3,3 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Le nom de Lurcy vient du nom d'homme latin Lùpercius associé au suffixe -acum[9].

    Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté les noms de Brutus-le-Bourg et de Lurcy-le-Sauvage[10].

    Histoire

    La première mention du nom de la commune date de 859 : Lursiacum.

    Lurcy était le chef-lieu d’un archiprêtré comprenant, au XIIIe siècle, 48 paroisses, dont celles de Crux-la-Ville, Guérigny, Poiseux, Saint-Martin-d’Heuille, Sichamps...

    Le fief de Lurcy-le-Bourg dépendait de la châtellenie de Montenoison[11].

    Curés

    Armoiries de Jean Tirecuir, curé de Lurcy-le-Bourg au XVIIe siècle[12].
    • 1653 : Jean Tirecuir ;
    • 1686 : Henri Royer (1686) ;
    • 1776 : Gaspard Moreau[13].

    Prieurs

    • 1652 : Jean Guynet prieur commendataire ;
    • 1668 : Jean Marquet ;
    • 1684 : dom Charles-Louis Proffit[14] ;
    • 1696 : Maximilien-Henri de Potier, abbé de Savigny et prieur de Lurcy ;
    • 1776 : Pierre-Gaspard Leblanc, prêtre, chanoine de l’église cathédrale de Nevers et prieur[13].

    Seigneurs

    Au XVIe siècle, le seigneur du lieu est François Ier de La Rivière, fils de Jean Bureau de la Rivière[15], seigneur de la Rivière, Champlemy, vicomte de Tonnerre et de Quincy, baron de Seignelay, seigneur d'Anthiol, Arzembouy, Beaumont, Bennes, Bonnard, Boulon (commune de Lurcy-le-Bourg), Cheny, Chevannes, Colméry, Corvol le Damp-Bernard, La Garde, Lurcy-le-Bourg, Lurcy-le-Châtel[16], Norry (Nourry, commune de Vandenesse), Ormoy, Perchin (commune de Treigny), Poilly, Rebourceau (Rebourseaux, commune de Vergigny), Saint-Martin, Souffin (Soffin, commune d'Authiou), Vézannes, etc. Enfant d'honneur ou page de Charles VIII, il épouse en 1499[17] Madeleine de Savoisy, dame de Seignelay et héritière de la maison de Seignelay[15] dont il a eu 11 enfants. Son testament date de 1534[17].

    En 1668, Eustache de Charry est cité comme chevalier, seigneur de Lurcy, La Bretonnière et de Charry[18]. On relève également les noms de Hugues de Charry (1707) et Pierre-René de Charry (1749)[13].

    Armorial

    • Famille de La Rivière (XVIe siècle).
      Famille de La Rivière (XVIe siècle).
    • Famille d'Anzely, seigneurs de Lurcy-le-Bourg.
      Famille d'Anzely, seigneurs de Lurcy-le-Bourg[19].
    • Famille de Charry (XVIIe siècle-XVIIIe siècle).
      Famille de Charry (XVIIe siècle-XVIIIe siècle).

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2008 en cours Régine Gaulon Agricultrice
    mars 2001 mars 2008 Jacques Legrain PS Conseiller général
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].

    En 2020, la commune comptait 276 habitants[Note 3], en diminution de 8 % par rapport à 2014 (Nièvre : −5,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9539719691 0031 1531 1531 1471 2801 200
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2451 2051 1161 0751 0831 0421 010930926
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    832824714594560502479469444
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    455461383347334323305300299
    2018 2020 - - - - - - -
    281276-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23]. |recens-prem=200.)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Gervais-Saint-Protais des XIIe siècle et XVIe siècle[24], inscrite au titre des monuments historiques.
    • Maison-forte de l’ancien prieuré clunisien (XIVe siècle, remaniée au XVIIe siècle), dite Logis du Prieur (propriété privée).
    • Château du Marais[25].
    • La Gentilhommière, château du XVIIIe siècle[26].
    • Ancienne Auberge du Cheval Blanc (XVe siècle).
    • Le logis du Prieur (XIVe-XVIIe).
      Le logis du Prieur (XIVe-XVIIe).
    • Maison du XVe siècle.
      Maison du XVe siècle.
    • Église Saint-Gervais (XIIe-XVIe).
      Église Saint-Gervais (XIIe-XVIe).
    • La Gentilhommière (XVIIIe).
      La Gentilhommière (XVIIIe).
    • Le château du Marais (XVe-XVIIe).
      Le château du Marais (XVe-XVIIe).

    Personnalités liées à la commune

    • Jacques de Saulieu de la Chaumonerie (1876-1917), mort pour la France[27].
    • Michel Jouvet (1925-2017), neurobiologiste français (origines paternelles à Lurcy-le-Bourg).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nevers », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, 1989.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Lurcy-le-Bourg », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    11. Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique du département de la Nièvre, 1865.
    12. Charles d'Hozier, Armorial de France, 1697-1709.
    13. Henri de Flamare, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, département de la Nièvre, 1891.
    14. Recueil des actes, titres et mémoires concernant les affaires du clergé de France, 1771.
    15. Philippe Le Bas. Famille de la Rivière. Dans France : Dictionnaire Encyclopédique, Volume 10, 1848. p. 64-65.
    16. Lurcy-le-Châtel est mentionné page 103 du Dictionnaire topographique du département de la Nièvre comprenant les noms de lieu anciens et modernes.. Cette paroisse (et de nombreuses autres paroisses) faisait partie au XIIIe siècle d'un archiprêtré dont le chef-lieu était Lurcy-le-Bourg.
    17. Jean Née de la Rochelle, Pierre Gillet, Jean-François Née de la Rochelle. Jean Bureau, dans Mémoires pour servir à l'histoire, politique et littéraire, à la géographie ... du département de la Nièvre, 1827.
    18. Archives départementales de la Nièvre, 4E1/147.
    19. Georges de Soultrait, Armorial de Nivernais, 1847.
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    24. Raymond Colas, Nivernais Morvan, Collection Histoire et terroirs, Éditions France-Empire, 1982.
    25. [vidéo] Château du Marais sur YouTube.
    26. « Les jardins de la Gentilhommière à Lurcy-le-Bourg », "Le Journal du Centre", 3 juin 2018.
    27. « SAULIEU de la CHAUMONERIE », Livre d’or des anciens élèves et professeurs de l’Institut catholique de Paris morts pour la France : 1914-1919, Association des anciens élèves de l’Institut catholique, 1923.

    Annexes

    Article connexe

    Bibliographie

    Liens externes

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