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Poiseux

Poiseux est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Poiseux
Poiseux
L'église Saint-Symphorien.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Nevers
Intercommunalité Communauté de communes Les Bertranges
Maire
Mandat
Jean-Louis Fity
2020-2026
Code postal 58130
Code commune 58212
Démographie
Population
municipale
329 hab. (2020 en diminution de 3,52 % par rapport à 2014)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 07′ 15″ nord, 3° 13′ 58″ est
Altitude Min. 197 m
Max. 335 m
Superficie 30,2 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nevers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Guérigny
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Poiseux

    Géographie

    Poiseux est une commune située dans le département de la Nièvre, dans l’arrondissement de Nevers. La superficie de la commune est de 3 020 hectares. Son altitude varie entre 197 et 335 mètres[1]. Elle compte 334 habitants en 2017.

    Le village est implanté à l'ouest du département, à environ 18 km de Nevers, son chef-lieu d'arrondissement. Il est situé à 13 km de Pougues-les-Eaux.

    Le sol de la commune est argilo-calcaire.

    Villages, hameaux, lieux-dits, écarts

    Outre le bourg, la commune regroupe les hameaux, maisons isolées et lieux-dits suivants : Belouze (la), Chaillant, Champmartin, Contes (les), Fontaine du Bois (la), Fourneau (le), Gare (la), Germenay, Lantrion, Loterie (la), Maison Rouge (la), Marcy, Mauvron, Mornanges (les), Moulin de la Forge (le), Moulin de Mauvron, Petite Forge (la), Place (la), Poisson, Pont de Chaume, Thou, Vieux Château (le), Vieux Moulin, Vingt Jeux et Vrille.

    Communes limitrophes

    Transports

    Urbanisme

    Typologie

    Poiseux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (67,3 %), prairies (21,1 %), terres arables (10,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Le nom de la commune serait dérivé du mot latin puteus, puits[9].

    Antoine Jullien, dans sa monographie de Poiseux (1910), propose une autre étymologie : de l’adjectif paludosum, marécageux[10], en référence aux berges marécageuses de la Nièvre.

    La première occurrence du nom de la commune date de 1277 : Poëseux[11].

    Histoire

    • La première mention connue du nom de la commune date de 1277 : Poëseux. À cette époque, elle compte plus de 250 habitants[10].
    • 1605, : pèlerinage annuel des paroissiens à Saint-Vérain[10].
    • 1719 : une sentence est rendue en faveur de Pierre Andras, chevalier, seigneur comte de Marcy, baron de Poiseux et autres terres, demeurant en son château de Poiseux, selon laquelle le curé de Poiseux est désormais tenu de donner au sieur Andras le premier dans son banc de l’eau bénite, à sa femme et ses enfans, sçavoir l’eau bénite par présentation du goupillon à chacun d’eux séparément, l’encens par trois fois au sieur Andras, par trois aussy à son épouse, et à leurs enfans chacun une fois les jours de festes solemnelles, et de les recommander nomément aux prières publiques de son prosne (...) à peine de saisie du temporel[12].
    • 1731 : Charles de Lavenne, curé de la paroisse, dépose plainte contre plusieurs habitants pour menaces, violences, imputations calomnieuses[12].
    • 1840 : abandon de l’ancien cimetière, qui entourait l’église et occupait une partie de la place.
    • 1843 : construction du clocher-porche.
    • 1876 : la grosse forge ferme ses portes.
    • 1877 : construction de la ligne de chemin de fer de Clamecy à Nevers passant par Poiseux[10].
    • 1892 : reconstruction du presbytère.
    • En 1906[13], le nombre d'habitants de Poiseux, qui compte 159 maisons, s'élève à 600 individus. La commune compte un curé, un garde champêtre, un instituteur, un messager, un brigadier forestier et deux cantonniers. La profession la plus représentée est celle de journalier (43), suivie par les ouvriers d’usine (26), les domestiques (26), les agriculteurs (10), les fermiers (10) et les bergers (3). Les forges, où travaillent les ouvriers d’usine, emploient également un surveillant d’embauche, un commis de marine, un tourneur, un chauffeur, deux comptables. Il y a une petite dizaine de commerçants : trois boulangers, deux aubergistes, un cabaretier, un épicier, un garçon de café, un employé de commerce. Les artisans sont plus nombreux : quatre charrons, quatre maréchaux-ferrants, trois couturières, trois meuniers, deux bûcherons, deux tuiliers, deux charpentiers, deux charretiers, un sabotier, un voiturier, un charbonnier, un tailleur de pierre, un couvreur... La Compagnie des chemins de fer entretient sur place un chef de station, trois gardes-barrières et quatre poseurs[14]. Les châteaux emploient trois jardiniers, deux cuisinières, deux maîtres d’hôtel, deux cochers, deux valets de chambre, deux gardes particuliers, un régisseur, un instituteur, une institutrice, un basse-courier, un piqueur, une lingère... La commune compte également neuf retraités, deux propriétaires et un rentier. Au total, on relève à Poiseux cinquante-deux professions différentes. Il n’y a, selon le recensement de 1906, ni médecin ni notaire ni sage-femme dans la commune. Enfin, douze enfants de l’assistance et deux nourrissons sont placés dans des familles d’accueil du village.

    Curés

    • 1548 : Jehan d’Avantoys ; 1552 : Philippe Bidaud ; 1590 : Jehan Gobain ; 1599 : Anthoine Duru ; 1612 : Jehan Joannin ; 1616 : Guillaume Delaproye ; 1644 : Gilbert Duboys ; 1660 : Pierre Ursin ; 1677 : Anthoine Pouillet ; 1680 : Claude Ursin ; 1684 : Étienne Flament ; 1719 : Étienne Quartier ; 1725 : Charles de Lavenne[12] ; 1745 : Joseph Givry ; 1775 : Félix Bouvet ; 1784 : Pierre Baudoin ; 1825 : Pierre-Guillaume-Martin Mercier[10] ; 1906 : Armand Enfert.

    Maîtres d’écoles

    • 1669 : Claude Tuyard
    • 1676 : François Mallet, recteur des escholles de Poyseulx[10]

    Seigneurs

    • 1534 : Cyr d’Avantois[15] ;
    • 1535 : Noël d’Avantois ;
    • 1658 : Louis du Lys[10] ;
    • 1692 : Samuel de Meun de la Ferté[10].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2008 En cours Jean-Louis Fity SE Employé
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].

    En 2020, la commune comptait 329 habitants[Note 3], en diminution de 3,52 % par rapport à 2014 (Nièvre : −5,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    627578546698803884918943952
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    919913847812792729749698696
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    590601536505476469410419390
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    416349343340324304328335340
    2018 2020 - - - - - - -
    331329-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le château de Poiseux, propriété privée appartenant à la RATP et exploité par la fondation « les enfants du métro Â», sert de colonie de vacances pour les enfants du personnel de la RATP depuis 1931.
    • Le château de Poiseux (XVIe siècle).
      Le château de Poiseux (XVIe siècle).
    • La poterne du château.
      La poterne du château.
    • Porte de l'ancien presbytère.
      Porte de l'ancien presbytère.

    Personnalités liées à la commune

    • Abbé Nicolas Boon (1920-1981), curé de Poiseux de 1954 à 1969, auteur d'écrits spirituels, peintre et poète.
    • Jacques Masson (1693-1741), seigneur de Guérigny, a possédé la forge de Poiseux.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nevers », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, 1989.
    10. Antoine Jullien, « Monographie de Poiseux », Bulletin de la Société nivernaise des lettres, sciences et arts, Nevers, 1910, pp. 381-485.
    11. Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique du département de la Nièvre, 1865.
    12. Henri de Flamare, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Nevers, 1891.
    13. Archives départementales de la Nièvre, Recensement de 1906, 6 M 212/1.
    14. Le poseur est chargé de poser et réparer les rails sur la ligne de chemin de fer.
    15. René de Lespinasse, Chartes nivernaises du comte de Chastellux, Nevers, 1896.
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Annexes

    Article connexe

    Bibliographie

    Lien externe

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