Saint-Franchy
Saint-Franchy est une commune française, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté.
Saint-Franchy | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Nevers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Amognes Cœur du Nivernais | ||||
Maire Mandat |
Laurent Belin 2020-2026 |
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Code postal | 58330 | ||||
Code commune | 58240 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
78 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 4,2 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 08′ 25″ nord, 3° 27′ 43″ est | ||||
Altitude | Min. 248 m Max. 397 m |
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Superficie | 18,63 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Guérigny | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Saint-Franchy est situé à 37 km au nord-est de Nevers, son chef-lieu d’arrondissement. Les agglomérations les plus proches sont Moussy, (7 km), et Lurcy-le-Bourg, (7 km). Les routes départementales D 38 et D 181 s’y croisent.
Les communes limitrophes sont : Oulon, Moussy, Crux-la-Ville, Saint-Saulge, Sainte-Marie et Lurcy-le-Bourg.
Le point le plus haut de la commune culmine à 397 mètres d'altitude. Le point le plus bas est à 248 mètres.
La « Nièvre de Saint-Franchy » et la « Nièvre de Saint-Benin-des-Bois » prennent chacune leur source sur les communes du même nom, puis se rejoignent un peu avant le village de Lurcy-le-Bourg pour former la « Nièvre de Prémery » (ou « Petite Nièvre ») qui passe en contrebas de Lurcy-le-Bourg puis rejoint la Nièvre d'Arzembouy au niveau du hameau de Doudoye, sur la commune de Prémery.
Le sous-sol est essentiellement composé de roches calcaires, marnes et gypses.
Villages, hameaux, lieux-dits, écarts
- Badières (les), Bois du Verne, Carétaderie (la), Château de Saint-Franchy, Montée (la), Montgazon, Quéannerie (la), Sancy et Thionnerie (la)[1].
Communes limitrophes
Oulon | Moussy | |||
Lurcy-le-Bourg | N | Crux-la-Ville | ||
O Saint-Franchy E | ||||
S | ||||
Sainte-Marie | Saint-Saulge |
Urbanisme
Typologie
Saint-Franchy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,1 %), forêts (42,8 %), terres arables (11,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
De Francoveus, ermite nivernais ayant vécu au VIIe siècle[9].
On relève les mentions suivantes du nom de la commune : Abbatia Sancti Francovei (887), Gaufridus de Sancto Franchi (vers 1100), Gaufridus capellanus de Sancto Francoveo (1196), Sanctus-Franschisius (1277), Maison forte de Saint-Francon (1316), Parrochiani de Sancto-Franchisco (1323), Saint-Francy (1337), Saint-Franchy (1372), Sainct-Franchy-en-Eschire (1533), Saint-Franchy-en-Archire (1584), Saint-Franchy-en-Archers (1647) et Saint-Franchy-en-Archere (1689)[10].
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune porte provisoirement le nom de Franchy-les-Fougères[11].
Histoire
- La première mention connue du nom de la commune date de 887 : Abbatia Sancti Francovei.
- 1895 : dissolution du conseil municipal, aucune des affaires ne pouvant aboutir, l’assemblée se trouvant partagée en deux fractions égales et contraires[12].
- : Pierre Millot, cantonnier à Sancy, est assassiné par l’amant de sa femme, en pleine nuit, entre le château de Montgazon et le hameau de Sancy[13].
- En 1911[14], le nombre d'habitants de Saint-Franchy, qui compte 146 maisons, s'élève à 404 individus. La commune compte un instituteur et une institutrice publics, un curé et trois cantonniers. Il n’y a que quatre commerçants : 1 aubergiste et 3 épiciers. Les artisans sont plus nombreux : 5 charbonniers, 4 maçons, 3 couvreurs, 3 charretiers, 2 maréchaux-ferrants, 2 charpentiers, 2 couturières, 1 charron, 1 menuisier et 1 sabotier. La catégorie socioprofessionnelle la plus représentée est celle des cultivateurs (45 individus, dont 39 exploitent leurs propres terres), suivie par les domestiques (31, dont bon nombre de « servantes »), les journaliers (11), les fermiers (6), les ouvriers (3) et les employés (2). On recense également dans la commune 2 jardiniers, 2 cochers et 2 gardes particuliers. Au total, on relève à Saint-Franchy 24 professions différentes. On n’y trouve, selon le recensement de 1911, ni médecin ni notaire ni sage-femme. Il n’y a aucun étranger dans la commune. Comme souvent dans la Nièvre, plusieurs familles du village accueillent un enfant de l’Assistance publique : il y a 13 « enfants de l’hospice » à Saint-Franchy.
Curés
Instituteurs
- Eugène et Francine Doizé (1911).
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2020, la commune comptait 78 habitants[Note 2], en augmentation de 5,41 % par rapport à 2014 (Nièvre : −5,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Église de Saint-Franchy, reconstruite - sauf le chœur dont la voûte présente des caractères du XIIe siècle[22].
- Château du XVIe siècle.
Personnalités liées à la commune
- Guy Coquille (1523-1603), procureur de justice à Saint-Franchy[23].
- Francis Cornu (1794-1848), auteur dramatique, né à Saint-Franchy.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Guide de recherche de lieu-dit et de hameau de la Nièvre », GenNièvre.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, 1989.
- Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique du département de la Nièvre, 1865.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Franchy », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- L’Univers, 17 janvier 1895, sur retronews.fr.
- Le Radical, 26 février 1896, sur retronews.fr.
- Recensement de 1911, Archives départementales de la Nièvre, 6 M 240/1.
- André Biver, « Mort subite, à Saint-Franchy, de messire Claude Duranton, curé de Saint-Martin-de-la-Bretonnière (1619) », Bulletin de la Société nivernaise des lettres, sciences et arts, 1934.
- Henri de Flamare, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Nevers, 1891.
- Bulletin de la Société nivernaise des lettres, sciences et arts, 1926.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Georges de Soultrait, Répertoire archéologique du département de la Nièvre, 1875.
- J. Beaume, « Un émule nivernais de Jean Papon : Guy Coquille (1523-1603) », Bulletin de la Diana, 1998, sur gallica.bnf.fr.
Voir aussi
Article connexe
Bibliographie
- Jean-Marie Deguilloux, « Notices sur Saint-Benin-des-Bois, Saint-Franchy... », Annales des pays nivernais, no 105, 2001.