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Luce Gauthier

Luce Gauthier, nĂ©e Ă  MontrĂ©al en est une physicienne canadienne d’expression française. Elle est l'une des premiĂšres femmes francophone canadienne dĂ©tenant un doctorat en physique. Elle a travaillĂ© en enseignement et en recherche et publiĂ©e de nombreux articles. Durant toute sa carriĂšre, elle s'est battue afin que les femmes scientifiques puissent avoir une place sur le marchĂ© du travail.

Luce Gauthier
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Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité
PĂšre
ParentĂšle

Biographie

Luce Gauthier est nĂ©e Ă  MontrĂ©al en 1943[1] de parents scientifiques. Sa mĂšre, Claire Morin, et son pĂšre, Roger Gauthier, ont fait connaissance en suivant les cours du FrĂšre Marie-Victorin Ă  l’UniversitĂ© de MontrĂ©al. Sa mĂšre, licenciĂ©e en sciences, est la fille de Victor Morin l’auteur des ProcĂ©dures des assemblĂ©es dĂ©libĂ©rantes, le dit Code Morin. Son pĂšre, fils d’un commerçant de Verdun, a reçu le prix Colin lors de ses Ă©tudes collĂ©giales et, aprĂšs avoir obtenu sa licence en sciences Ă  l’UniversitĂ© de MontrĂ©al, il a poursuivi ses Ă©tudes de botanique Ă  l' UniversitĂ© Cornell dont il est diplĂŽmĂ©. Il a Ă©tĂ© professeur Ă  l’UniversitĂ© de MontrĂ©al.

Enfance

Luce Gauthier est initiĂ©e dĂšs son enfance aux sciences naturelles et Ă  des thĂ©ories scientifiques, particuliĂšrement celle de l’Évolution, alors peu connues au QuĂ©bec. Elle a de plus, sous les yeux dans sa famille, des modĂšles de femmes instruites qu’elle voit rĂ©guliĂšrement. D’abord sa mĂšre dont le soutien lui est indĂ©fectible, puis des tantes tant du cĂŽtĂ© maternel que paternel qui ont, elles aussi, frĂ©quentĂ© les universitĂ©s bien que dans des domaines autres que scientifiques.

Le parcours de Luce Gauthier commence Ă  trois ou quatre ans alors qu'elle frĂ©quente l’École de l’éveil, une Ă©cole maternelle orientĂ©e vers les sciences naturelles, fondĂ©e par Marcelle Gauvreau et situĂ©e au Jardin botanique de MontrĂ©al. Ces cours s’insĂšrent dans la continuitĂ© des enseignements de ses parents. Elle est couronnĂ©e Reine de l’École de l’Éveil, par le maire de MontrĂ©al Camilien Houde, lors d’un spectacle de fin d’annĂ©e, en ou vers 1948.

Adolescence

AprĂšs ses Ă©tudes primaires dans le quartier Rosemont oĂč elle habite, c’est tout naturellement qu’elle entreprend ce qui se nomme alors le cours classique. Pendant ses Ă©tudes elle continue de s’intĂ©resser aux sciences et en plus de celles enseignĂ©es au collĂšge ou par ses parents, elle s’inscrit Ă  un cours d’entomologie donnĂ© le samedi au Jardin botanique et Ă  un cours d’étĂ© de quelques semaines en gĂ©ologie et botanique donnĂ© non loin de MontrĂ©al. À la suite de cela, en tant que reprĂ©sentante du CollĂšge Marie-Anne qu’elle frĂ©quente Ă  ce moment-lĂ , elle fait un exposĂ© qui gagne un prix Ă  l’une des premiĂšres expos-science organisĂ©es au QuĂ©bec et tenue Ă  l’UniversitĂ© de MontrĂ©al.

Études universitaires

En 1964, elle obtient avec grande distinction, un baccalaurĂ©at Ăšs arts (B.A.), option physique mathĂ©matique, au CollĂšge Basile Moreau et reçoit un prix honorifique en sciences. Elle s’oriente ensuite dĂ©finitivement vers la physique et les mathĂ©matiques et, en 1967, elle obtient un baccalaurĂ©at spĂ©cialisĂ© en physique (B.Sc.), de l’UniversitĂ© de MontrĂ©al. Pendant l’étĂ© suivant l’obtention de son baccalaurĂ©at, Luce Gauthier est engagĂ©e comme assistante de recherche par le professeur de mathĂ©matique A. Ronveau, de l’UniversitĂ© de MontrĂ©al. Puis, aprĂšs une annĂ©e d’études en maĂźtrise, elle se dirige vers des Ă©tudes doctorales Ă  l’UniversitĂ© de l'Alberta.

Au dĂ©partement de physique de cette universitĂ©, elle est d’abord assistante d’enseignement, puis boursiĂšre du Conseil national de recherche du Canada pendant trois ans. Elle se forme Ă  la recherche auprĂšs du Dr Abdul Naim Kamal[2] et du Dr Mohsen Razavy[3], deux thĂ©oriciens de haut calibre qui lui offrent de plus la possibilitĂ© de participer Ă  des Ă©coles d’étĂ© Ă  l'UniversitĂ© McGill et Ă  l'UniversitĂ© de Toronto. Son domaine d’expertise se dĂ©veloppe en physique des hautes Ă©nergies et des publications scientifiques Ă©manent de ses travaux en thĂ©orie de la diffusion. En 1973, elle obtient un doctorat (PhD.) en physique thĂ©orique de l’UniversitĂ© de l'Alberta. Le titre de sa thĂšse est : Test of Resonance Recognition Criteria[4] et son directeur de thĂšse est le Dr A.N. Kamal[2]. Une publication de cette recherche en suivra une autre faite avec le Dr M. Razavy[3] et intitulĂ©e Multiple Scattering by Two Centers of Force[5].

CarriĂšre

De 1973-75, elle est BoursiĂšre post-doctorat du MinistĂšre de l’Éducation du QuĂ©bec, d’abord Ă  l'UniversitĂ© de Princeton, puis au Centre de recherche mathĂ©matique de l’UniversitĂ© de MontrĂ©al. Pendant l’étĂ© 1974, elle participe Ă  l’École de physique du Centre de l'accĂ©lĂ©rateur linĂ©aire de Stanford (SLAC) en Californie et en 1975, Ă  l'IInstitut de physique thĂ©orique de juin des Houches, en France. En 1976-77 elle enseigne la physique quantique et la physique classique Ă  l’UniversitĂ© de Moncton.

Toutefois, mĂȘme si depuis plusieurs annĂ©es elle pose sa candidature Ă  des postes de professeur dans les universitĂ©s de langue française du QuĂ©bec, celle-ci n’est jamais retenue et, aprĂšs une annĂ©e comme professeur invitĂ© Ă  l’UniversitĂ© de Moncton, cette pionniĂšre se retrouve sans emploi. Nous sommes en 1977, bien avant la mise en Ɠuvre des mesures d’accĂšs Ă  l’égalitĂ© au QuĂ©bec et les mentalitĂ©s sont encore complĂštement fermĂ©es Ă  l’idĂ©e qu’une femme puisse ĂȘtre professeur de physique Ă  l’universitĂ©.

De retour Ă  MontrĂ©al, elle occupe divers postes temporaires dans l’enseignement. Elle donne un cours de physique classique Ă  l’UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al et un cours d’optique et structure de la matiĂšre au secteur technique du CEGEP Ahuntsic. Pendant l’étĂ© 1978 elle est scientifique invitĂ©e Ă  l’Institut de physique thĂ©orique de l’UniversitĂ© de l'Alberta pour y faire de la recherche avec le Dr. M. Razavy[3].

Elle a heureusement une excellente santĂ© qui lui permet de supporter les conditions inhĂ©rentes au travail prĂ©caire jusqu’à ce qu’Hydro-QuĂ©bec l’engage comme Instructeur, Ă  son Centre de formation en techniques nuclĂ©aires. Bien qu’elle eĂ»t toujours voulu ĂȘtre professeur dans le dĂ©partement de physique d’une universitĂ© francophone du QuĂ©bec et que ce travail constitue pour elle un recommencement, c’est cependant un poste qui lui permet de sortir du chĂŽmage et qui pourrait devenir permanent rapidement. C’est donc avec enthousiasme qu’elle s’installe Ă  Trois-RiviĂšres.

De 1980 jusqu'Ă  sa retraite en 1997, elle est Ă  l'emploi d’Hydro-QuĂ©bec.  PremiĂšre femme instructeur, elle enseigne la physique nuclĂ©aire et la physique du rĂ©acteur au personnel de la Centrale nuclĂ©aire de Gentilly. Puis elle est Conseiller Ă  la section Physique et analyse et, Ă  ce titre, elle participe Ă  la mise en service de la centrale nuclĂ©aire Gentilly II. Elle est, entre autres, chargĂ©e du test des barres liquides, l’un des systĂšmes servant Ă  la rĂ©gulation de la rĂ©action nuclĂ©aire de fission Ă  l’intĂ©rieur du rĂ©acteur. Elle rĂ©dige aussi certains des rapports de mise en service requis pour obtenir l’homologation de la centrale.

À partir de 1984, sa carriĂšre se poursuit Ă  l'Institut de recherche d'Hydro-QuĂ©bec (IREQ) situĂ© Ă  Varennes, principalement Ă  titre de chercheur en fusion thermonuclĂ©aire contrĂŽlĂ©e, au Centre canadien de fusion magnĂ©tique (CCFM)[6]. Ce poste l’amĂšne d’abord Ă  l’étude de problĂšmes de propagation d’ondes dans un plasma, puis Ă  celle du plasma de bord dans le Tokamak de Varennes et enfin Ă  l’étude de la trajectoire de particules sous l’effet des champs Ă©lectriques d’un Tokamak. Elle demeure Ă  Hydro-QuĂ©bec jusqu’à sa retraite.

ParallĂšlement Ă  sa carriĂšre de physicienne, Luce Gauthier a toujours le souci de l’avancement des femmes et principalement des femmes de science vers l’égalitĂ©. Comme elle n’a pas pu exercer la carriĂšre de son choix pour laquelle douze annĂ©es d’études universitaire l’avait qualifiĂ©e, elle lutte toute sa vie pour faire changer la situation. Dans ce but elle publie plusieurs articles dans les revues de la Canadian Association of Physicists /Association canadienne des physiciens et physiciennes et de l’American Physical Society. Elle est aussi membre du conseil d’administration de l’Association des femmes diplĂŽmĂ©es des universitĂ©s/ University Women Association, pendant plusieurs annĂ©es. Elle est prĂ©sentement membre de l’Association Pour les droits des femmes du QuĂ©bec, (PDF-QuĂ©bec).

MĂȘme loin de l’enseignement, elle continue Ă  s’intĂ©resser Ă  l’éducation et, en 1994, elle est nommĂ©e membre de la Commission de l’enseignement collĂ©gial du Conseil supĂ©rieur de l’Éducation; elle y fait deux mandats. Elle s’adresse aussi directement aux jeunes et au public en gĂ©nĂ©ral pour leur faire connaĂźtre les sciences par des Ă©crits et des confĂ©rences ce qu’elle continue de faire aprĂšs sa retraite. Depuis celle-ci elle a aussi Ă©tĂ© conseillĂšre Ă  l’ACFAS et guide bĂ©nĂ©vole au Jardin botanique de MontrĂ©al.

Elle prend sa retraite en 1997[7].

Elle est membre de la Canadian Association of Physicists / Association canadienne des physiciens et physiciennes et de l’American Physical Society et consacre une partie de son temps libre Ă  la rĂ©daction d’un livre de vulgarisation sur la mĂ©canique quantique.

Cette pionniĂšre a dĂ» surmonter bien des embĂ»ches pour devenir physicienne et faire carriĂšre dans une sociĂ©tĂ© qui l’a souvent freinĂ©e. Dans le livre Propos d’une physicienne sur la situation de la femme de science, publiĂ© en 1999 aux Éditions Carte blanche, elle met en lumiĂšre certains des obstacles qu’elle a rencontrĂ©s[7]. Elle est l’une des premiĂšres physiciennes quĂ©bĂ©coises dĂ©tenant un PhD Ă  avoir travaillĂ© dans le domaine de la physique jusqu’à sa retraite.

Publications

ThĂšse de doctorat (Doctor of Philosophy in theoretical physics)

PremiĂšre partie de carriĂšre

  • Multiple Scattering by Two Centers of Force, Gauthier, L., Razavy M., Can.Jour. Phys. 51, 1322-1334, 1973[10].
  • Test of Resonance Recognition Criteria in Coupled Channels Problems with Separable Potentials, Gauthier L., Kamal A.N., Annals of Phys. 88, 193-241, 1974[11].
  • On the Definition of the Resonance with Examples Two-Channel Models, Gauthier L., Kamal A.N.; Annals of Phys. 90, 515-529, 1975[12].
  • Possible Ambiguities in pN Phase Shift Analysis, Brunet R.C., Gauthier L., Winternitz P., Phys.  Rev.  D, 1976[13].

DeuxiĂšme partie de carriĂšre

Au cours de la deuxiĂšme partie de sa carriĂšre Luce Gauthier rĂ©alise plusieurs publications internes chez Hydro-QuĂ©bec, d’abord pour traiter des sujets touchant la physique du rĂ©acteur de la centrale nuclĂ©aire de Gentilly II, et ensuite des sujets concernant le Tokamak de Varennes. Elle prend aussi part aux publications externes suivantes :

  • A Theory of Fast-Wave Absorption, Transmission and Reflection in the Ion-Cyclotron Range of Frequencies, Lashmore-Davies C.N., Fuchs
  • V., Francis G., Ram A. K., Bers A. and L. Gauthier; Phys.  Fluids 31(6), 1988[14].
  • Biasing of Closed Double Null Poloidal Divertor Plates on TdeV, P. Couture et al. dont L. Gauthier, Physics Letters A, mars 1992[15]
  • Biased Divertor Performance Under LH Current Drive and Heating Conditions on TdeV TOKAMAK, R. DĂ©coste et al. dont L.Gauthier,     Proceedings of the International Conference on Plasma Physics and   Controlled Nuclear Fusion Research Held by the International Atomic Energy Agency in Seville, 26 September-1 October 1994, Vol.1. Vienna 1995 (IAEA-CN-60/A4-11)[16]

Autres ouvrages

  • Propos d'une physicienne sur la situation de la femme de science, Outremont (QuĂ©bec), Ă©ditions Carte blanche, 1999, 62 p[17] - [18] - [7].

Conférences

Conférences scientifiques

Invitations et publications de travaux relativement Ă  la cause des femmes de science

  • PrĂ©sentation d’un mĂ©moire lors de la consultation qui a suivi la publication du Livre Vert : Pour une politique quĂ©bĂ©coise de la recherche scientifique. 1979[19]. Elle y traite entre autres de la situation des femmes en science.
  • Sur invitation du Ministre d'État au dĂ©veloppement culturel, participation Ă  un atelier de travail sur la recherche universitaire, Ă  la suite de sa prĂ©sentation d’un mĂ©moire dans le cadre de la consultation entreprise par le Gouvernement du QuĂ©bec, aprĂšs Ă  son Livre Vert, 18 octobre 1979.
  • ConfĂ©renciĂšre Ă  la polyvalente Cavalier-de-LaSalle, dans le cadre d'une journĂ©e d'orientation organisĂ©e par le comitĂ© CarriĂšres et attitudes, mai 1989.
  • DĂ©lĂ©guĂ©e par Hydro-QuĂ©bec au Premier sommet mondial sur les femmes et la multi-dimensionnatitĂ© du pouvoir, juin 1990.
  • Participation Ă  l’émission DĂ©couverte animĂ©e par Pierre Maisonneuve sur les ondes de Radio Canada, 1990.
  • RĂ©partition des inscriptions aux cours de physique du CEGEP selon la variable sexe. L. Gauthier et P. Lavoie-Ste-Marie, Bulletin de l’Association des femmes diplĂŽmĂ©es des universitĂ©s, 1995.
  • RĂ©flexions en marge de l'Ă©ditorial de J. S. C. McKee : 'A Real Missing-Mass Problem l Un vĂ©ritable problĂšme de masse manquante", L. Gauthier, Physics in Canada/La physique au Canada, Vol.55, No.4, p.124, juillet/aoĂ»t 1999[20].
  • Publication de l'ouvrage Propos d’une physicienne sur la situation de la femme de science, QuĂ©bec, Carte blanche, , 62 p. (ISBN 978-2922291308, SUDOC 091480353).
  • Participation Ă  l'Ă©mission RĂ©alitĂ©s 1999, Radio Centre-ville, MontrĂ©al Ă  la suite de la parution de son livre : Propos d’une physicienne sur la situation de la femme de science (1999).
  • Recherche, rĂ©daction et prĂ©sentation de la brochure Notre hĂ©ritage un tremplin pour demain pour le cinquantiĂšme anniversaire de l’AFDU-MontrĂ©al, (Association des femmes diplĂŽmĂ©es des universitĂ©s-MontrĂ©al), 12 pages, avril 1999.
  • Participation Ă  l’émission scientifique Les annĂ©es-lumiĂšre, Radio-Canada, MontrĂ©al (mars 2000), Ă  la suite de la parution de son livre : Propos d’une physicienne sur la situation de la femme de science.
  • Women in Science or Women Scientists?; L. Gauthier, APS NEWS, Volume10, No.8, August/September 2001[21].
  • PrĂ©sentation de la communication, Women in Physics at McGill University during the 20th Century, au 12e congrĂšs de la ICWES (International Conference of Women Engineers and Scientists), Ottawa, 27-31 juillet 2002[22].
  • PrĂ©sidence de la session, Technical Papers Engineering/Physics au 12e congrĂšs de la ICWES (International Conference of Women Engineers and Scientists), Ottawa, 27-31 juillet 2002[22].
  • ConfĂ©renciĂšre invitĂ©e, Colloque sur Les femmes et les sciences, CongrĂšs de l’ACFAS, QuĂ©bec, mai 2002.
  • Participation au colloque : Sciences, Technologies, IngĂ©nierie et MathĂ©matiques : des rĂ©flexions et des actions pour la relĂšve. UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  Trois-RiviĂšres. Octobre 2003.
  • Women in Physics at McGill University during the 20th Century; L. Gauthier, Physics in Canada/La physique au Canada; Vol.59, No 6, novembre/dĂ©cembre 2003[23].
  • Response to the letter of Dr E.J. Stansbury: Physics in Canada/La physique au Canada; L. Gauthier, Vol [24]60, No1, janvier/fĂ©vrier 2004.
  • InvitĂ©e Ă  l’émission PensĂ©e libre, animateur Serge Bouchard, Radio-Canada, 7 mars 2006.
  • Critique du livre : Out of the Shadows-Contribution of Twentieth-Century Women in Physics, Nina Byers and Gary Williams, Cambridge University Press, 2006.p p471 (2007); L. Gauthier, Physics in Canada/La Physique au Canada, Vol. 63, No.4, p 244, (2007)[25].

Conférences de vulgarisation scientifique

  • DĂ©lĂ©guĂ©e par le Centre canadien de fusion magnĂ©tique (CCFM) comme confĂ©renciĂšre au CongrĂšs annuel de l'Association des enseignants en matiĂšre Ă©nergĂ©tique du Nouveau-Brunswick, St-Andrews, N.B., 1er octobre 1987. Titre de sa confĂ©rence : Les Tokamaks.
  • Lors du congrĂšs de la ConfĂ©rence mondiale sur l'Ă©nergie, MontrĂ©al, septembre 1989, elle rĂ©dige des textes sur la fusion et supervise la rĂ©daction de l'ensemble des textes de vulgarisation qui accompagnent les photos prĂ©sentĂ©es. Elle est aussi personne-ressource au kiosque du Centre canadien de fusion magnĂ©tique (CCFM).
  • ConfĂ©renciĂšre de l'Acfas au Salon de la jeunesse, mars 1990.
  • L’énergie de fusion en bref.  Traduction et adaptation, L.Gauthier et R. DĂ©coste. P.J. Spratt & Associates Inc, Toronto. Printemps 1990.
  • L’uranium et le plutonium. L. Gauthier, Bulletin de Nouvelles de  l’Association des femmes diplĂŽmĂ©es des universitĂ©s (MontrĂ©al). Vol. 51, no 3, mars 2001.
  • Participation Ă  un colloque sur la vulgarisation scientifique organisĂ© par l’ACFAS et Science pour tous, Diffusion de la science et de la technologie, 14 et 15 septembre 2001.
  • ConfĂ©renciĂšre de vulgarisation intitulĂ©e : La Science nuclĂ©aire : un bref aperçu. L. Gauthier, Les belles rencontres du printemps, BibliothĂšque Basile-Routhier, Saint-IrĂ©nĂ©e, 23 avril, 2009.
  • De la science, du principe de prĂ©caution et des compteurs intelligents d’Hydro-QuĂ©bec, L.Gauthier: l’Hebdo Charlevoisien, 5 novembre 2014.           
  • Critique du livre : Qu’est-ce que le boson de Higgs mange en hiver et autres dĂ©tails essentiels, Pauline Gagnon, Éditions MultiMondes, 2015, pp266.  L. Gauthier. Physics in Canada/La Physique au Canada, Vol. 72, No.3, p 184, (2016)[26].

RÎle à l'intérieur d'associations et de comités

  • SecrĂ©taire des rĂ©unions du DĂ©partement de physique-mathĂ©matique et membre du ComitĂ© des programmes de physique, UniversitĂ© de Moncton (1976-1977).
  • Membre de l’Association des femmes diplĂŽmĂ©es des universitĂ©s (AFDU-MontrĂ©al/University Women. (1992-2002). SecrĂ©taire (1992) et (2000-2001), ConseillĂšre (1993-1995) et (1998-1999), Vice-prĂ©sidente affaires administratives (2001-2002). Membre du ComitĂ© d'attribution des bourses de la Canadian Federation of University Women/ FĂ©dĂ©ration canadienne des femmes diplĂŽmĂ©es des universitĂ©s (1998-2000).
  • Membre de la Commission de l’enseignement collĂ©gial du Conseil supĂ©rieur de l’éducation. Participation Ă  l’élaboration des avis suivants (1994-1997) :
  • Des conditions de rĂ©ussite au collĂ©gial.  RĂ©flexion Ă  partir de points de vue Ă©tudiants.  Avis au ministre de l'Éducation. 50-0405,1995. Enseigner au collĂ©gial. - une pratique professionnelle en renouvellement. Avis Ă  la ministre de l'Éducation, 50-0417, 1997.
  • ConseillĂšre au Conseil d’administration de l’Acfas. (Association canadienne-française pour l’avancement des sciences, devenue en 2001, Association francophone pour le savoir) (2001-2003).
  • PrĂ©sidente du ComitĂ© d’attribution des prix Desjardins de l’Acfas (2001-2002).
  • PrĂ©sidente du ComitĂ© d’attribution du prix Ressources naturelles de l’Acfas (2002-2003)

Honneurs

  • 1962 Expo-Sciences : prix pour la prĂ©sentation sur le criquet, tenue Ă  l’UniversitĂ© de MontrĂ©al
  • 1964 CollĂšge Basile-Moreau : MĂ©daille Bausch & Lomb  Honorary Science Award, pour excellence en science lors de l’obtention du BaccalaurĂ©at Ăšs Arts, option physique-mathĂ©matique

Notes et références

  1. Pascale DubĂ©, « Entrevue avec Luce Gauthier sur Propos d'une physicienne sur la situation de la femme de science » (entretien avec Luce Gauthier puis rĂ©sumĂ© de son ouvrage), Bulletin de l'Association de la francophonie Ă  propos des femmes en sciences, technologies, ingĂ©nierie et mathĂ©matiques (AFFESTIM),‎ , pp. 13-17 (lire en ligne)
  2. (en) Suzette Chan, « Remembering AN Kamal », sur Université de l'Alberta, (consulté le )
  3. (en) « M. Razavy »
  4. (en) Luce Gauthier, « Test of Resonance Recognition Criteria », Annals of Physics, Volume 88, Issue 1, November 1974, Pages 193-241,‎
  5. (en) Luce Gauthier, « Multiple scattering by two centers of force », Canadian Journal of Physics. Vol. 51, p.1322,‎
  6. « Centre canadien de fusion magnétique » (consulté le )
  7. Alison Prentice, « A Blackboard in Her Kitchen: Women and Physics at the University of Toronto », Scientia Canadensis, vol. 29, no 2,‎ , p. 17–44 (ISSN 1918-7750 et 0829-2507, DOI 10.7202/800518ar, lire en ligne, consultĂ© le )
  8. (en) « Gauthier, Luce (auteure) », sur Worldcat (consulté le )
  9. (en) Luce Gauthier, Test of resonance recognition criteria in potential scattering, Edmonton (Alberta), , 124 p. (lire en ligne)
  10. L. Gauthier et M. Razavy, « Multiple Scattering by Two Centers of Force », Canadian Journal of Physics, vol. 51, no 12,‎ , p. 1322–1334 (ISSN 0008-4204, DOI 10.1139/p73-176, lire en ligne, consultĂ© le )
  11. (en) Luce Gauthier et A. N Kamal, « Tests of resonance recognition criteria in coupled channel problems with separable potentials », Annals of Physics, vol. 88, no 1,‎ , p. 193–241 (ISSN 0003-4916, DOI 10.1016/0003-4916(74)90402-3, lire en ligne, consultĂ© le )
  12. (en) Luce Gauthier et A. N Kamal, « On the definition of the resonance with examples two-channel models », Annals of Physics, vol. 90, no 2,‎ , p. 515–529 (ISSN 0003-4916, DOI 10.1016/0003-4916(75)90007-X, lire en ligne, consultĂ© le )
  13. (en) R. C. Brunet, L. Gauthier et P. Winternitz, « Possible ambiguities in $pi$N phase-shift analysis », Phys. Rev., D, v. 13, no. 5, pp. 1390-1404,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  14. C. N. Lashmore‐Davies, V. Fuchs, G. Francis et A. K. Ram, « A theory of fast‐wave absorption, transmission, and reflection in the ion cyclotron range of frequencies », The Physics of Fluids, vol. 31, no 6,‎ , p. 1614–1622 (ISSN 0031-9171, DOI 10.1063/1.866701, lire en ligne, consultĂ© le )
  15. (en) P. Couture, A. Boileau, R. DĂ©coste et B. Gregory, « Biasing of closed double null poloidal divertor plates on TdeV », Physics Letters A, vol. 163, no 3,‎ , p. 204–208 (ISSN 0375-9601, DOI 10.1016/0375-9601(92)90409-F, lire en ligne, consultĂ© le )
  16. (en) « Plasma Physics and Controlled Nuclear Fusion Research 1994, Vol. 4 Proceedings of an International Conference held in Seville, Spain, 26 September -1 October 1994 », sur www.iaea.org, (consulté le )
  17. UniversitĂ© de Laval (Canada), « RĂ©fĂ©rences : Tables des matiĂšres de livres » (pdf), RĂ©fĂ©rences,‎ mise Ă  jour du 2 mars 2005 (lire en ligne)
  18. Luce Gauthier, Propos d'une physicienne sur la situation de la femme de science, Carte blanche, (ISBN 978-2-922291-30-8, OCLC 46488643, lire en ligne)
  19. Ministre d'état au développement culturel, « Pour une politique québécoise de la recherche scientifique », (consulté le )
  20. Luce Gauthier, « RĂ©flexions en marge de l'Ă©ditorial de J.S.C. McKee : "A Real Missing-Mass Problem/Un vĂ©ritable problĂšme de masse manquante" », La Physique au Canada,‎ , p. 24 (lire en ligne)
  21. (en) Luce Gauthier, « Women in Science or Women Scientist? », American Physical Society News,‎ aoĂ»t - septembre 2001 (lire en ligne)
  22. (en) Women Engineers and Scientists (INWES), « 12th international conference of women engineers and scientists »
  23. (en) Luce Gauthier, « Women in Physics at McGill University during the 20th Century », Physics in Canada,‎ , p. 313 (lire en ligne)
  24. (en) Luce Gauthier, « Response to the letter of Dr E.J.Stansbury », Physics in Canada/La physique au Canada,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  25. (en) Luce Gauthier, « Critique du livre "Out Of The Shadows, Contributions of Twentieth-century Women to Physics" », Physics in Canada/La physique au Canada,‎ , p. 244 (lire en ligne)
  26. Luce Gauthier, « Critique du livre "Qu’est-ce que le boson de Higgs mange en hiver et autres dĂ©tails essentiels" », Physics in Canada/La physique au Canada,‎ , p. 184 (lire en ligne)

Voir aussi

Bibliographie

  • Annie Cloutier, « Propos d'une physicienne sur la place de la femme en science », Les matins Ă©phĂ©mĂšres, Radio CKVL,‎ .
  • Luce Gauthier, entrevue par Pascale DubĂ©, LittĂ©rature scientifique : Entrevue avec Luce Gauthier sur Propos d’une physicienne sur la situation de la femme de science, Bulletin de l'AFFESTIM, (consultĂ© le ).
  • (en) Alison Prentice, « A Blackboard in Her Kitchen: Women and Physics at the University of Toronto », Scientia Canadensis - Revue canadienne d'histoire des sciences, des techniques et de la mĂ©decine, vol. 29, no 2,‎ , p. 17-44 (lire en ligne).
  • Who’s Who of Professional and Business Women, Ninth Edition, 2002-2003.

Liens externes

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