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Louis-Jean Cormier

Louis-Jean Cormier, né le à Sept-Îles, est un auteur-compositeur-interprète québécois.

Louis-Jean Cormier
Description de cette image, également commentée ci-après
Louis-Jean Cormier en concert lors du festival des Vieilles Charrues 2016.
Informations générales
Naissance
Sept-Îles (Québec), Canada
Activité principale Chanteur, musicien, réalisateur
Genre musical Pop, cyber-punk, rock indépendant
Instruments Voix, guitare, percussion, piano
Années actives Depuis 1998
Labels Audiogram
Simone Records
Site officiel louisjeancormier.com

Biographie

Louis-Jean Cormier est né et a grandi sur la Côte-Nord dans une famille mélomane. Son père, Marcel, était prêtre avant de fonder une famille et d'initier son fils à la musique de Félix Leclerc, Gilles Vigneault, Jean-Pierre Ferland et Robert Charlebois, entre autres[1]. Son père est aussi un grand amateur de musique classique et de chant choral[2]. Sa mère, originaire de Petite-Vallée, est née dans la Maison Lebreux, une auberge pour artistes et touristes pendant le Festival en chanson de Petite-Vallée. C'est grâce à ce lien familial qu'il observera, au cours de nombreux étés, des artistes faire leurs tests de son et qu'il prendra des repas avec eux à l'auberge[2]. Dès l'âge de 2 ans, Louis-Jean Cormier commence à jouer du piano[3]. Sa tante Lorette deviendra sa professeure. Son cousin, Alan Côté, lui apprend à jouer de la guitare à l'aide des chansons de Ferland et de chansons traditionnelles[2].

En 1994, avec son cousin Hubert, il joue pour la première fois devant une foule dans le cadre du Festival en chanson de Petite-Vallée, rendant hommage à Michel Rivard, l'une de ses influences[2]. À cette époque, il rêve d'être réalisateur d'albums[2]. En 1998, alors qu'il étudie le jazz au Cégep de Saint-Laurent à Montréal, il forme Karkwa avec des amis. Le groupe dura pendant presque 15 ans[4]. Sa cohorte au Cégep inclut Ariane Moffat, Marie-Pierre Arthur et Olivier Langevin[2]. Karkwa participe à quelques concours dont Cégeps en spectacle en 1999. La formation entame alors une première pause tandis que Cormier poursuit momentanément avec Kalembourg. En 2001, Karkwa revient à l'avant-scène en participant aux Francouvertes. Lors d'une autre pause du groupe au début des années 2000, Louis-Jean Cormier tourne avec Vincent Vallières en tant que guitariste-accompagnateur. Vallières l'expose à la musique de Bob Dylan et de Neil Young, poussant Cormier à écrire des chansons plus « simples »[5]. Avec l'album de Karkwa Les Chemins de verre, qui reçoit en 2010 le prix de musique Polaris, Louis-Jean Cormier se fait connaître du grand public. L'année suivante, Karkwa marque une nouvelle pause.

Le 18 septembre 2012, Louis-Jean Cormier entame une carrière solo avec la parution de son album Le treizième étage[6] - [7]. À l'hiver 2014, il est un des « coachs » à l'émission de télévision La Voix. Le , il sort Les grandes artères, son deuxième album solo. En 2016, il annonce la séparation de son couple avec sa gérante, Krista Simoneau[8], la mère de ses deux enfants. Cette même année, il ouvre son studio à Montréal, le studio Dandurand, avec ses collègues Marc-André Larocque et Guillaume Chartrain[9]. Il vit alors une fatigue professionnelle et prendra deux années sabbatiques[10].

En 2018, Louis-Jean Cormier sème la controverse en répondant à une question sur la parité homme-femme dans la programmation des festivals dans La Presse+, se disant « très ambivalent et [ne sachant pas] où [s]e positionner tant que ça[11] ». Après une réaction vive de Laurence Nerbonne et en se relisant, Louis-Jean Cormier publie une excuse sur sa page Facebook, avouant qu'il avait l'air de « gros mononc débile et arriéré[11] ». En 2019, son couple avec l'animatrice Rebecca Makonnen devient officiel après deux ans de rumeurs[12]. Quand la nuit tombe, son troisième effort solo, sort le 20 mars 2020[13].

Il est périodiquement invité d'honneur à l'émission humoristique La soirée est (encore) jeune.

Il maintient une tradition (remontant aux albums de Karkwa) avec Marie-Pierre Arthur où les deux apparaissent sur les albums de l'une et de l'autre. Du côté Cormier, les chansons concernées sont : « Bull's Eye » (2012); « Faire semblant » (2015); « Je me moi » (2020). Et du côté Arthur : plusieurs chansons de son album éponyme sorti en 2009; « Si tu savais », « Pour une fois » (2012); «Il », « Comme avant » (2015); « Puits de lumière » (2020).

Discographie

Carrière solo

Autres projets

Télévision

Prix et distinctions

2006
  • RĂ©alisateur de l'annĂ©e pour Les tremblements s'immobilisent (Prix FĂ©lix)
  • Prise de son pour Les tremblements s'immobilisent (Prix FĂ©lix)
  • Auteur-compositeur de l'annĂ©e pour Les tremblements s'immobilisent (Prix FĂ©lix)
2008
  • Artiste de l'annĂ©e (GAMIQ)
  • Auteur-compositeur de l'annĂ©e pour Le volume du vent (GAMIQ)
  • Album indie-rock de l'annĂ©e pour Le volume du vent (GAMIQ)
  • Album alternatif de l'annĂ©e pour Le volume du vent (Prix FĂ©lix)
  • Auteur-compositeur de l'annĂ©e pour Le volume du vent (Prix FĂ©lix)
  • Groupe de l'annĂ©e, Karkwa (Prix FĂ©lix)
  • VidĂ©oclip de l'annĂ©e pour Échapper au sort (Prix FĂ©lix)
  • Prix de la chanson Ă©cho pour Oublie pas (SOCAN)
2009
  • Spectacle de l'annĂ©e, auteur-compositeur-interprète (Prix FĂ©lix)
  • VidĂ©oclip de l'annĂ©e pour La façade (Prix FĂ©lix)
2010
  • Meilleur album de l'annĂ©e au Canada pour Les chemins de verre (Prix Polaris)
  • Album alternatif de l'annĂ©e pour Les chemins de verre (Prix FĂ©lix)
2013
  • Album francophone de l'annĂ©e (Prix Juno)
  • Prix de la critique pour Le Treizième Ă©tage (Prix FĂ©lix)
  • Auteur-compositeur de l'annĂ©e pour Le treizième Ă©tage, avec Daniel Beaumont (Prix FĂ©lix)
  • Album rock de l'annĂ©e pour Le treizième Ă©tage (Prix FĂ©lix)
  • Spectacle de l'annĂ©e auteur-compositeur-interprète pour sa tournĂ©e Le treizième Ă©tage (Prix FĂ©lix)
2017

2020

Références

  1. « Les muses de Louis-Jean Cormier », sur La Presse, (consulté le )
  2. Ici Musique, « La chaine musicale », sur icimusique.ca, (consulté le )
  3. Raphaël Gendron-Martin, « La nouvelle vie de Louis-Jean Cormier », sur Le Journal de Montréal (consulté le )
  4. Groupe des Nouveaux Médias, « Radio-Canada.ca | Information, radio, télé, sports, Arts et divertissement », sur Radio-Canada (consulté le )
  5. Ici Musique, « La chaine musicale », sur icimusique.ca, (consulté le )
  6. « Éditoriaux, opinions, lettres ouvertes, courrier des lecteurs », sur La Presse (consulté le ).
  7. « Louis-Jean Cormier : Un spectacle à son image - Le Nord-Côtier », sur Le Nord-Côtier, (consulté le ).
  8. Benoit Valois-Nadeau, « «Quand la nuit tombe»: Louis-Jean Cormier, engagé et engageant », sur Journal Métro, (consulté le )
  9. « Studio Dandurand », sur Studio Dandurand (consulté le )
  10. « Louis-Jean Cormier: Au nom du père », sur Le Soleil, (consulté le )
  11. « Parité hommes-femmes : Louis-Jean Cormier fait un mea culpa », sur La Presse, (consulté le )
  12. Sandrine Vincent, « Une première sortie publique pour Rebecca Makonnen et Louis-Jean Cormier », sur Le Journal de Montréal (consulté le )
  13. « Nouvelle chanson et nouvel album pour Louis-Jean Cormier », sur La Presse, (consulté le )
  14. Ici Musique, « La chaine musicale », sur icimusique.ca, (consulté le )
  15. « Portraits de famine, by Philippe Brach », sur Philippe Brach (consulté le )
  16. « Festival international du film d'Aubagne 2020 », sur festival2020.aubagne-filmfest.fr (consulté le )
  17. « Les doigts en cœur, par Louis-Jean Cormier et l’OSM | Une chanson à l'école | Les Journées de la culture », sur La Fabrique culturelle (consulté le )
  18. Alexandre Vigneault, « Douze hommes rapaillés : une place dans l'histoire », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. « Coup de Coeur Chansons 2017 », sur Académie Charles-Cros (consulté le )
  20. Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « Les Cowboys Fringants et Louis-Jean Cormier, grands vainqueurs du Gala de l’ADISQ », sur Radio-Canada.ca (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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