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Livry (Nièvre)

Livry est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Livry
Livry (Nièvre)
L'église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Nevers
Intercommunalité Communauté de communes du Nivernais bourbonnais
Maire
Mandat
Romain Brabant
2020-2026
Code postal 58240
Code commune 58144
Démographie
Population
municipale
681 hab. (2020 en diminution de 1,45 % par rapport à 2014)
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 46′ 32″ nord, 3° 04′ 27″ est
Altitude Min. 181 m
Max. 264 m
Superficie 27,62 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nevers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pierre-le-Moûtier
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Livry
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Livry
Liens
Site web https://livry.fr/

    Géographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Livry est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (68,6 %), zones agricoles hétérogènes (18,2 %), terres arables (7 %), eaux continentales[Note 3] (3,9 %), zones urbanisées (1,3 %), forêts (1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Le village est mentionné dès 1164 sous le nom de Livracum dans une bulle du pape Alexandre III, alors réfugié en France[8]. L'église de Livriaco avait déjà été reconnue par Bernard de Saint-Saulge, évêque de Nevers, dans une lettre de 1161, comme appartenant à l'abbaye de Saint-Martin d'Autun[9].

    Au Moyen Âge, le duc de Bourbon Pierre II, voulant donner de l'essor à la région, y fait établir une colonie d'Auvergnats.

    Au XIXe siècle, le propriétaire du château de La Barre découvre du kaolin sur ses terres ; il crée, en 1856, une entreprise de porcelaine employant quarante-cinq ouvriers. En 1929, la Société M.E.G., Moraillon et Genty reprend l'activité de l'extraction du sable kaolinique, transformant la descenderie en mine allant jusqu'à près de 35 m de profondeur. Des rails et des wagonnets Decauville dans les galeries et une voie et un train Decauville, locomotive et wagonnets, conduisaient jusqu'à la gare de Saint-Pierre-le-Moutier (environ 5 km) le kaolin (sable kaolinique) pour l'expédier jusqu'aux usines et moulins de fabrication d'émaux céramiques, de porcelaine, de faïence. La Société des carrières kaoliniques de La Barre modernise l'exploitation en galeries de mines en carrières à ciel ouvert toujours en activité à la fin du XXe siècle[10].

    Riousse pourrait être le nom du premier vigneron qui vint planter sa tente près de la fontaine. Soultrait mentionne un « Ryosse » dès 1275, ainsi qu’un « Villaquae dicitur Riousse » en 1269. C’est une colonie auvergnate qui fonda Riousse. Le vignoble se développa au XVIIIe siècle et connut son apogée au XIXe siècle où, en 1860, il s’étendait sur 300 hectares et comptait 300 vignerons.

    En 1992, sous l’impulsion de la municipalité, naquit l’Association pour la réhabilitation du vignoble de Riousse. Elle donna très vite naissance à la S.C.E.A. du Clos de Riousse qui regroupe aujourd’hui 600 actionnaires. Elle est devenue propriétaire d’un domaine de 16 hectares. La vendange est mécanique. La vinification traditionnelle est confiée à un vigneron œnologue.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2020 Christian Barle DVD Conseiller général,
    Vétérinaire
    Président de la communauté de communes
    mars 2020 En cours Adrien Aufevre SE Artisan couvreur

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].

    En 2020, la commune comptait 681 habitants[Note 4], en diminution de 1,45 % par rapport à 2014 (Nièvre : −5,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2271 3181 3061 4741 5211 4101 5631 6041 724
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6781 6571 6861 6431 6221 6041 5601 6091 559
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5071 4461 3261 0361 009956843802781
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    816772735583589582673687702
    2020 - - - - - - - -
    681--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14]. |recens-prem=200.)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Religieux
    • Église Notre-Dame-de-la-Nativité de Livry : l'édifice paroissial renferme une statue en pierre de la Vierge à l'Enfant, datée du début du XVIe siècle, et Logo monument historique Classé MH (1922), la Vierge couronnée, tient une grappe de raisin dont l'Enfant saisit un grain. À ses pieds un écu : « De gueule à deux bars adossés surmonté de deux couronnes rangées en chef et une bordure, le tout d'or Â» qui sont de Dreux-Godard, chanoine de Nevers[15]. Une statue de Saint Jean-Baptiste en bois polychrome du XVIe siècle et Logo monument historique Classé MH (1922)[16].
    Civils

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nevers », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, charte n° XVIII.
    9. Cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, charte n° XVII.
    10. Source : mairie.
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    15. Nicolle Demet, Trésors cachés des églises de la Nièvre, La Camosine, 1990, notice n°14, p.30/160.p.
    16. Nicolle Demet, Trésors cachés des églises de la Nièvre, La Camosine, 1990, notice n°37, p.56/160.p.
    17. Registre d'état civil de Livry - 6 septembre 1847

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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