Liste des maires du Havre

Cet article dresse la liste des maires du Havre depuis 1790.

Maire du Havre


Titulaire actuel Édouard Philippe depuis le 5 juillet 2020 (2 ans, 11 mois et 29 jours)

Création	14 février 1790
Mandant	Suffrage universel
Durée du mandat	6 ans
Premier titulaire	Pierre Duval

Période révolutionnaire

14 février 1790 - 15 novembre 1790 : Pierre Duval[1] (élection, démissionnaire)
18 novembre 1790 - 19 novembre 1791 : Jean-Jacques Christinat[1] (élection pour 1 an)
19 novembre 1791 - 20 septembre 1793 : Jacques-Ambroise Rialle[1] (élection, le Conseil municipal est dissous par la Convention)
21 septembre 1793 - 17 février 1794 (29 pluviôse An II) : Jean-Marc Belot[1] (nomination par la Convention, démissionnaire)
17 février 1794 (29 pluviôse An II) - 5 octobre 1794 (13 vendémiaire An III) : François Bayle[1] (nomination par la Convention, le Conseil municipal est dissous par la Convention)
5 octobre 1794 (13 vendémiaire An III) - 26 décembre 1795 (4 frimaire An IV) : Louis Lemesle[1] (nomination par la Convention, démission du Conseil municipal)
25 décembre 1795 (4 frimaire An IV) - 28 mars 1797 (8 germinal An V) : Jean-Marin Grégoire[1] (élection pour un an prolongé)
28 mars 1797 (8 germinal An V) - 9 septembre 1797 (23 fructidor An V) : Jacques-Ambroise Rialle[1] (élection pour un an, le Conseil municipal est dissous par l'État)
9 septembre 1797 (23 fructidor An V) - 13 septembre 1797[1] (27 fructidor An V) : Marie Glier (intérim)
13 septembre 1797 (27 fructidor An V) - 20 avril 1799 (1^er floréal An VII) : Alexandre Lacorne[1] (élection)
20 avril 1799 (1^er floréal An VII) - 13 mai 1800 (23 floréal An VIII) : Marie Glier[1] (élection, destituée par le 1^er Consul)
10 juillet 1800 (21 messidor An VIII) - 19 juillet 1821 : Guillaume-Antoine Sery[1] (nomination par Napoléon Bonaparte, destitution par le roi le 20 juin 1821)

Restauration

20 juin 1821 - 15 août 1830 : André Begouën-Demeaux[1] (nommé par le roi le 20 juin 1821, il ne prend ses fonctions que le 23 octobre, démissionnaire une première fois le 2 août 1830, il les reprend aussitôt puis redonne définitivement sa démission le 15 août)
17 août 1830 : Lahoussaye[1] (nommé maire par le roi, aussitôt démissionnaire)

Monarchie de Juillet

8 septembre 1830 - 25 décembre 1831 : Michel Delaroche[1] (nommé par le roi)
25 décembre 1831 - 15 mars 1848 : Adrien Lemaistre[1] (élection puis nomination par le gouvernement, le conseil municipal est dissous par le gouvernement provisoire)

II^e République

19 mars 1848 - 22 mai 1849 : Jules Ancel[1] (maire provisoire jusqu'au 24 mars puis nomination par le gouvernement provisoire, démissionnaire car élu député)
12 juillet 1849 - 22 août 1849 : Alexandre Bertin[1] (nommé maire par intérim, il est contraint à la démission par le conseil municipal pour républicanisme)
14 septembre 1849 - 13 octobre 1849 : Frédéric Perquer[1] (intérim)
13 octobre 1849 - 10 janvier 1853 : Adrien Lemaistre[1] (nommé par le président de la République, démissionnaire)

II^d Empire

14 janvier 1853 - 11 avril 1853 : Isidore Maire[1] (intérim)
11 avril 1853 - 19 juillet 1855 : Jules Ancel[1] (nommé par l'Empereur)
20 juillet 1855 - 11 décembre 1858 : Édouard Larue[1] (nommé par l'Empereur, démissionnaire)
17 décembre 1858 - 9 août 1860 : Just Viel[1] (nommé maire par intérim, le Conseil municipal est dissous par l'Empereur)
9 août 1860 - février 1864 : Just Viel[1] (nomination par l'Empereur, décès en fonction)
16 mars 1864 - 7 août 1870 : Édouard Larue[1] (nommé par l'Empereur à deux reprises : 16 mars 1864 et 26 août 1865)

III^e République

31 août 1870 - 17 février 1874 : Ulysse Guillemard[1] (élection, le Conseil municipal est dissous par le gouvernement)
17 février 1874 - 22 novembre 1874 : Emmanuel Bigot de La Robillardière[1] (nommé par le président de la République)
26 décembre 1874 - 21 janvier 1878 : Jules Masurier[1] (élection)
28 janvier 1878 - 14 septembre 1878 : Ulysse Guillemard[1] (élection, décès en fonction)
14 septembre 1878 - 6 janvier 1886 : Jules Siegfried[1] (intérim jusqu'au 23 octobre 1878 puis nommé par le président de la République, démissionnaire car élu député)
21 février 1886 - 1^er octobre 1890 : Paul Marion[1] (élection, démissionnaire pour raison de santé)
9 novembre 1890 - 16 mai 1896 : Louis Brindeau[1] (élection et réélection le 15 mai 1892)
17 mai 1896 - 15 mai 1904 : Théodule Marais[1] (élection et réélection le 20 mai 1900)
15 mai 1904 - 17 mai 1908 : Théodore Maillart[1] (élection)
17 mai 1908 - 24 juin 1914 : Henry Génestal[1] (élection et réélection le 16 mai 1912, démissionnaire pour raison de santé)
1^er juillet 1914 - 7 décembre 1919 : Pierre-François Morgand[1] (élection)
7 décembre 1919 - 13 juin 1940 : Léon Meyer[1] (élection et réélection à trois reprises le 17 mai 1925, le 12 mai 1929 et le 17 mai 1935, destitution par le gouvernement de Vichy)

État français

13 juin 1940 - 13 août 1941 : Frédéric Risson[1] (maire par intérim nommé par le gouvernement de Vichy jusqu'au 1^er mars 1941, nommé maire par arrêté ministériel le 1^er mars 1941, décès en fonction)
13 août 1941 - 23 septembre 1941 : Georges Patrimonio[1] (nommé maire par intérim par le gouvernement de Vichy)
24 septembre 1941 - 12 septembre 1944 : Pierre Courant[1] - [2] (nommé maire par le gouvernement de Vichy, destitution par le Gouvernement provisoire à la Libération)

IV^e République

13 septembre 1944 - 18 mai 1945 : Émile Sicre[3] (élu président du Comité local de la libération nationale remplissant les fonctions de maire jusqu'au 30 novembre 1944 ; élu maire le 1^er décembre 1944)
18 mai 1945 - 24 octobre 1947 : Pierre Voisin (élection)
25 octobre 1947 - 26 octobre 1947 : Albert Le Clainche (élection, démissionnaire)
14 novembre 1947 - 12 décembre 1947 : Pierre Voisin (nommé président de la délégation spéciale par décret ministériel après dissolution du Conseil municipal pour cause de blocage)
13 décembre 1947 - 2 avril 1953 : Pierre Courant (élection[2], le conseil municipal est dissous en raison du rattachement de la commune de Bléville par Le Havre)
3 avril 1953 - 4 mai 1953 : Pierre Courant[2] (nommé président de la délégation spéciale par décret ministériel)
5 mai 1953 - 18 mars 1954 : Pierre Courant[2] (élection, le Conseil municipal est dissous pour cause de blocage)
18 mars 1954 - 20 mai 1954 : Eugène Gas (nommé président de la délégation spéciale par décret ministériel)
21 mai 1954 - 28 novembre 1955 : Léopold Abadie (élection[4], le conseil municipal est dissous en raison du rattachement de la commune de Sanvic par Le Havre)
29 novembre 1955 - 29 janvier 1956 : Léopold Abadie (nommé président de la délégation spéciale par décret ministériel)
30 janvier 1956[5] - 16 mars 1959[6] : René Cance (élection)

V^e République

Nom	Début du mandat	Fin du mandat	Appartenance politique	Notes
René Cance (né le 19 avril 1895 à Laroquebrou et mort le 30 juillet 1982 à Draguignan)	4 octobre 1958	17 mars 1959	PCF	Instituteur, maire du Havre du 30 janvier 1956 au 16 mars 1959, conseiller général du Havre-2 (1937-40 et 1945-1971), député de la Seine-Inférieure (1946-1951 et 1956-1958), député de la septième circonscription de la Seine-Maritime (1958-1967)[5].
Robert Monguillon (né le 7 juillet 1898 à Chantenay-Villedieu et mort le 29 septembre 1983 au Havre)	17 mars 1959[6]	27 mars 1965[7]	SFIO
René Cance (né le 19 avril 1895 à Laroquebrou et mort le 30 juillet 1982 à Draguignan)	27 mars 1965	20 mars 1971	PCF	Instituteur, maire du Havre du 30 janvier 1956 au 16 mars 1959, conseiller général du Havre-2 (1937-40 et 1945-1971), député de la Seine-Inférieure (1946-1951 et 1956-1958), député de la septième circonscription de la Seine-Maritime (1958-1967)[5].
André Duroméa (né le 5 septembre 1917 au Havre et mort le 16 mars 2011 à Dieppe[8])	20 mars 1971	4 octobre 1994[9]	PCF	Ajusteur, artisan serrurier, réélu à trois reprises le 19 mars 1977, le 11 mars 1983 et le 24 mars 1989, démissionnaire[10] Député de la Seine-Maritime (1967-1986 et 1988-1993), sénateur de la Seine-Maritime (1986-1988), conseiller général du Havre-2 (1958-1976).
Daniel Colliard (né le 14 août 1930 à Dieppe et mort le 2 janvier 2022 au Havre)	10 octobre 1994[10]	23 juin 1995[11]	PCF	Cimentier-boiseur, employé du Ministère de la Reconstruction au Havre, Conseiller général du Havre-5 (1976-1982).
Antoine Rufenacht (né le 11 mai 1939 au Havre, mort le 5 septembre 2020 à 81 ans[12] - [13])	23 juin 1995	18 octobre 2010[14] - [15]	RPR puis UMP	Administrateur civil du Trésor, chef d'entreprise. Réélu le 25 mars 2001[16] et le 16 mars 2008, démissionnaire pour mettre en selle son premier adjoint, Édouard Philippe[17] Président de la Communauté de l'agglomération havraise (2001-2010)
Édouard Philippe (né le 28 novembre 1970 à Rouen)	24 octobre 2010[18]	20 mai 2017[19]	UMP → LR	Énarque, conseiller d'État, remplace Antoine Rufenacht[17]. Démissionnaire à la suite de sa nomination comme Premier ministre[20]. Président de la Communauté de l'agglomération havraise (2010-2017), Député de la Seine-Maritime (7^e circ.) (2012-2017)
Luc Lemonnier (né le 22 mai 1968 au Havre)	28 mai 2017[21]	21 mars 2019[22]	LR	Cadre d'assurances, président de la communauté de l'agglomération havraise (2017-2018), conseiller départemental du Havre-6 (2015-2019), vice-président du conseil départemental de la Seine-Maritime (2015-2019 ), démissionnaire.
Jean-Baptiste Gastinne (né le 2 juin 1967 à Paris)	21 mars 2019[23]	5 juillet 2020[24]	LR	Historien Maire par intérim à la suite de la démission de Luc Lemonnier, il est élu maire le 30 mars 2019[23], Président de la communauté de l'agglomération havraise (2019-2020).
Édouard Philippe	5 juillet 2020[25]	en cours	DVD puis Horizons	Énarque, conseiller d'État, ancien Premier ministre (2017-2020), président de la CU Le Havre Seine Métropole (2020-)

Compléments

Liens externes

Notes et références

« Le Havre. Les maires élus », sur annuaire-mairie.fr
« Mort de M. Pierre Courant ancien ministre, ancien maire du Havre », Le Monde,‎ 23 mars 1965 (lire en ligne)
Marie-Paule Dhaille-Hervieu, Communistes au Havre: Histoire sociale, culturelle et politique, 1922-1983, Publications des universités de Rouen et du Havre, 2009 (lire en ligne), p. 164-170
« M. Abadie, radical socialiste au Havre », Le Monde,‎ 24 mai 1954 (lire en ligne)
« Cance René [Cance Louis, René, Pierre] », sur Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social
« De vives échauffourées ont marqué l'élection de M. Monpillon (S.F.I.O.) au poste de maire du Havre », Le Monde,‎ 19 mars 1959 (lire en ligne)
Marie-Paule Dhaille-Hervieu, Communistes au Havre: Histoire sociale, culturelle et politique, 1922-1983, Publications des universités de Rouen et du Havre, 2009 (lire en ligne), p. 402
Sylvia Zappi, « André Duroméa, ancien maire du Havre », Le Monde,‎ 28 mars 2011 (lire en ligne)
J. T., « André Duroméa quitte son poste de maire », L'Humanité,‎ 19 septembre 1994 (lire en ligne, consulté le 31 mars 2019).
« Succession dans la plus grande municipalité communiste. Daniel Colliard (PCF) est élu maire du Havre », Le Monde,‎ 12 octobre 1994 (lire en ligne)
François Koch, « Le Havre: le PC s'en va... : En remportant la mairie, Antoine Rufenacht a mis fin à trente ans de suprématie communiste. Bien qu'il se défende de vouloir dénoyauter, le nouvel élu paraît décidé à revenir sur certaines pratiques municipales », L'Express,‎ 13 juillet 1995 (lire en ligne, consulté le 31 mars 2019) « Le vainqueur, le RPR Antoine Rufenacht, 56 ans, comme le battu, le député du PCF Daniel Colliard, 64 ans, partagent la même surprise. Pour son quatrième assaut, Rufenacht espérait certes gagner, mais pas aussi magistralement: 3 126 voix d'avance, malgré les 55% de Lionel Jospin à la présidentielle ».
Mathieu Normand, « L’ancien maire du Havre Antoine Rufenacht est décédé à 81 ans : L'ancien maire du Havre, Antoine Rufenacht, figure de la droite en Normandie, est décédé à l'âge de 81 ans. La nouvelle a suscité une vague d'hommages de personnalités politiques », 76 actu,‎ 5 septembre 2020 (lire en ligne, consulté le 6 septembre 2020).
Béatrice Gurrey et Gilles Triolier, « L’ancien maire du Havre, Antoine Rufenacht, est mort : Figure politique nationale de la droite gaulliste, député, président du conseil régional de Haute-Normandie, il avait ravi la mairie du Havre au PCF et enchaîné trois mandats successifs entre 1995 et 2010. Il est mort le samedi 5 septembre, à l’âge de 81 ans », Le Monde,‎ 5 septembre 2020 (lire en ligne, consulté le 6 septembre 2020).
Nathalie Castetz, « Le maire du Havre Antoine Rufenacht (UMP) quitte ses fonctions : Il passe la main à Édouard Philippe, son adjoint de 39 ans », Libération,‎ 18 octobre 2010.
AFP, « Le maire du Havre Antoine Rufenacht démissionne », La Croix,‎ 18 octobre 2010 (lire en ligne) « L'UMP Antoine Rufenacht, 71 ans, qui avait conquis la mairie du Havre sur le PCF en 1995, a provoqué la surprise lundi 18 octobre en annonçant qu'il démissionnait de son mandat de maire, pour mettre sur orbite son adjoint Édouard Philippe avant les élections municipales de 2014 ».
« Seine-Maritime », Le Monde,‎ 20 mars 2001 (lire en ligne)
« Antoine Rufenacht, maire (UMP) du Havre, abandonne son mandat », Le Monde,‎ 19 octobre 2010 (lire en ligne)
JDF, « Le Havre: Philippe succède à Rufenacht », Le Journal des finances,‎ 18 décembre 2010 (lire en ligne).
A.R., « Édouard Philippe a officiellement démissionné de son poste de maire du Havre : Édouard Philippe a ce samedi officiellement «passé le témoin» à la mairie du Havre, « avec un pincement au cœur » mais « sans hésitation », a-t-il assuré pour pouvoir se consacrer « à plein temps » à sa fonction de Premier ministre », Le Parisien,‎ 20 mai 2017 (lire en ligne, consulté le 31 mars 2019) « Édouard Philippe reste toutefois conseiller municipal, sans bien sûr pouvoir siéger ».
Clémence Bauduin, AFP, « Édouard Philippe a démissionné de son poste de maire du Havre », RTL,‎ 20 mai 2017 (lire en ligne)
Yann-Olivier Bricombert, « Portrait. Qui est Luc Lemonnier, le nouveau maire du Havre ? : Discret premier adjoint, à 49 ans, il accède à la plus haute marche de la Ville du Havre, comme successeur d’Édouard Philippe », Ouest-France,‎ 28/05/2017 modifié le 05/06/2017 (lire en ligne, consulté le 31 mars 2019) « Le bras droit d’Édouard Philippe a été élu maire du Havre, à 49 ans, ce dimanche 28 mai 2017, sans surprise ni contestation, à la majorité absolue, en présence de son mentor, qui lui cède la place pour celle de Premier ministre d’Emmanuel Macron ».
Adrien Beria et Anne Bertrand,, « Accusé d'avoir envoyé des photos pornographiques, le maire du Havre Luc Lemonnier démissionne : Le maire du Havre Luc Lemonnier a démissionné jeudi soir de son poste de maire. Il était accusé par une femme, dont nous avons recueilli le témoignage exclusif, d'avoir envoyé des photos pornographiques le mettant en scène nu », France Bleu Normandie (Seine-Maritime - Eure),‎ 21 mars 2019 (lire en ligne, consulté le 31 mars 2019) « Il était dans la tourmente depuis plusieurs jours après des révélations ».
AFP, « Jean-Baptiste Gastinne élu maire du Havre, en remplacement de Luc Lemonnier : Agé de 51 ans, il remplace Luc Lemonnier, contraint à la démission après la diffusion de photos de lui nu par une femme qui se dit victime de ses avances », Le Monde,‎ 30 mars 2019 (lire en ligne) « Premier adjoint dans l’équipe de M. Lemonnier, le successeur à la tête de la ville portuaire du premier ministre Edouard Philippe, M. Gastinne a obtenu, sur un total de 59 inscrits, 44 suffrages sur 49 exprimés, cinq votes étant nuls ou blancs (...) M. Lemonnier a également démissionné de ses fonctions de vice-président et de conseiller du conseil départemental de Seine-Maritime »
Rédaction Normandie, « Édouard Philippe de retour au Havre : Jean-Baptiste Gastinne prêt à "servir le nouveau maire" », sur Actu.fr, 3 juillet 2020 (consulté le 11 juillet 2020).
Le Monde avec AFP, « Edouard Philippe réélu maire du Havre », Le Monde,‎ 5 juillet 2020 (lire en ligne, consulté le 11 juillet 2020).

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