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Ligne du Cameroun

La ligne du Cameroun est un rift d'Afrique[1] s'étirant entre le bassin du lac Tchad et le golfe de Guinée dont elle trace une bissectrice[1].

Ligne du Cameroun
Carte de la partie méridionale de la ligne du Cameroun représentée par Annobón, São Tomé, Principe, Bioko ainsi que les massifs montagneux frontaliers entre le Nigeria et le Cameroun.
Carte de la partie méridionale de la ligne du Cameroun représentée par Annobón, São Tomé, Principe, Bioko ainsi que les massifs montagneux frontaliers entre le Nigeria et le Cameroun.
GĂ©ographie
Altitude 4 095 m, Mont Cameroun
Longueur 1 600 km
Largeur 100 km
Administration
Pays Drapeau du Cameroun Cameroun
Drapeau de la Guinée équatoriale Guinée équatoriale
Drapeau du Nigeria Nigeria
Drapeau de Sao Tomé-et-Principe Sao Tomé-et-Principe
GĂ©ologie
Roches Volcaniques, plutoniques

GĂ©ographie

Topographie

La ligne du Cameroun, large d'une centaine de kilomètres, s'Ă©tire sur 1 600 kilomètres selon un axe orientĂ© nord-est - sud-ouest. Ce rift se compose de massifs montagneux, de plateaux et d'Ă®les d'origine volcanique et plutonique anorogĂ©nique. Son extrĂ©mitĂ© septentrionale est constituĂ©e des monts Mandara, au sud-ouest du lac Tchad, et se prolonge vers le sud-ouest par les monts Atlantika, les monts Shebshi, l'Adamaoua (qui constitue un haut plateau du centre du Cameroun), la dorsale camerounaise (dans l'ouest du pays, avec les monts Oku et Mekoua) et le mont Cameroun. Ă€ partir de cette montagne, la ligne du Cameroun s'affaisse sous les eaux du golfe de GuinĂ©e et Ă©merge avec les Ă®les Bioko, SĂŁo TomĂ©, Principe puis AnnobĂłn Ă  son extrĂ©mitĂ© mĂ©ridionale. La partie mĂ©ridionale de la ligne du Cameroun est ponctuĂ©e de volcans nĂ©s du point chaud du Cameroun. Il s'agit des Ă®les que le rift forme dans le golfe de GuinĂ©e, du mont Cameroun et du mont Manengouba.

La ligne du Cameroun possèderait des prolongements au nord allant jusqu'au Tibesti et à la Libye[2].

Écosytème

Les reliefs de la ligne du Cameroun dépassant 900 mètres d'altitude, à l'exception du mont Cameroun, font partie de l'écorégion des forêts des hauts plateaux camerounais. Elle constitue une enclave de forêt de montagne entre la forêt tropicale humide de Basse-Guinée et la savane soudanaise[3].

Histoire

La ligne du Cameroun a été mise en évidence et définie en 1909[4] par le géographe et géomorphologiste allemand Siegfried Passarge[1].

Notes et références

  1. (fr) Jacques Champaud, « La ligne du Cameroun », in Villes et campagnes du Cameroun de l'Ouest, ORSTOM, Bondy, 1983, p. 19.
  2. (fr) Georges Ceuleneer, Pierre Genthon, Michel Grégoire, Marc Monnereau, Anne Ormond, Michel Rabinowicz et Mike Toplis, « Pétrologie et géodynamique comparée », p. 87 .
  3. (en) Terrestrial Ecoregions - Cameroonian Highlands forests (AT0103)
  4. (de) Kamerun, Leipzig und Wien Bibliographisches Institut, 1909.

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) G. G. Kochemasov, « The Cameroon line : its regularities and relation to African rifts Â», in Global tectonics and metallogeny, 2006-2007, vol. 9, nos 1-4, p. 67-72
  • (en) Tabod Charles Tabod, Seismological studies of the Cameroon volcanic line, in West Africa, UniversitĂ© de Leeds, 1991, 278 p. (thèse)
  • (fr) Jacques Nougier, « Volcanologie de la ligne du Cameroun », in Annales de la FacultĂ© des Sciences de YaoundĂ©, 1974, 17, p. 3-48
  • (fr) FĂ©lix Tchoua, Contribution Ă  l'Ă©tude gĂ©ologique et pĂ©trologique de quelques volcans de la ligne du Cameroun (Monts Manengouba et Bambouto), UniversitĂ© de Clermont-Ferrand, 1974, 337 p. (thèse de Sciences naturelles)

Articles connexes

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