Levaré
Levaré est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 283 habitants[Note 1] (les Lévaréens).
Levaré | |||||
L'Ă©glise Saint-Victeur. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Pays de la Loire | ||||
DĂ©partement | Mayenne | ||||
Arrondissement | Mayenne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Bocage Mayennais | ||||
Maire Mandat |
Patrick Desmaires 2020-2026 |
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Code postal | 53120 | ||||
Code commune | 53132 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Lévaréen | ||||
Population municipale |
283 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 25 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 25âČ 04âł nord, 0° 54âČ 50âł ouest | ||||
Altitude | Min. 183 m Max. 246 m |
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Superficie | 11,53 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Gorron | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Mayenne
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | levare.fr | ||||
La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Bas-Maine.
GĂ©ographie
La commune est nord-ouest du Bas-Maine. Son bourg est à 8 km à l'ouest de Gorron, à 13 km au sud-est de Landivy et à 15 km au nord d'Ernée[2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[5]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Mars/la-Futa », sur la commune de Saint-Mars-sur-la-Futaie, mise en service en 1954[11] et qui se trouve Ă 8 km Ă vol d'oiseau[12] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 945,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[13]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, dans le dĂ©partement d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1945 et Ă 71 km[14], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[15], Ă 12,1 °C pour 1981-2010[16], puis Ă 12,4 °C pour 1991-2020[17].
Urbanisme
Typologie
Levaré est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [18] - [19] - [20]. La commune est en outre hors attraction des villes[21] - [22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (100 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (46,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (36,7 %), terres arables (17,1 %)[23].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[24].
Toponymie
Le toponyme est attesté sous la forme Livaré en 1163[25]. Son origine est attribuée à un anthroponyme gaulois Lubarus[26] ou roman Liparus[25].
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[29].
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[31].
En 2020, la commune comptait 283 habitants[Note 7], en diminution de 14,76 % par rapport Ă 2014 (Mayenne : â0,3 %, France hors Mayotte : +1,9 %). LevarĂ© a comptĂ© jusqu'Ă 985 habitants en 1800.
Ăconomie
La commune de Levaré a conservé sa boulangerie et son bar-restaurant.
L'artisanat y est encore présent : un menuisier-ébéniste, un fabricant de barques en aluminium, un maçon, un pisciculteur. On y compte également une entreprise de travaux agricoles, un bouilleur de cru et un aviculteur.
Lieux et monuments
- Chùteau de Levaré du XVIe siÚcle.
- Ăglise Saint-Victeur du XVe siĂšcle. Elle porte le nom de Victeur, Ă©vĂȘque du Mans au Ve siĂšcle[34] et est en forme de croix latine. Sa porte d'entrĂ©e est protĂ©gĂ©e par un porche.
Activités et manifestations
Le comitĂ© des fĂȘtes organise chaque annĂ©e fin juin une fĂȘte champĂȘtre. L'association La Vie au pays participe Ă diffĂ©rentes animations (art floral, initiation Ă la peinture, Ă l'Ćnologie, sorties pĂ©destres, voyages, etc.).
Personnalités liées à la commune
- Armand-Jean-Baptiste Rothureau (1819 à Levaré-1909), médecin spécialiste de l'hydrologie ;
- Lucien Barbedette (1890 à Levaré-1942), philosophe et anarchiste ;
- Jean des Vaux (mort en 1593), militaire, seigneur des Vaux, de Levaré, du Pin, du Bois-Garnier, de la CherbonniÚre.
- BenoĂźt GĂ©rard, Lautum (artiste peintre)[35]
HĂ©raldique
Blason | De sable, Ă une tour dâargent, accompagnĂ©e en chef de deux coquilles saint Jacques du mĂȘme. |
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DĂ©tails | Lâargent et le sable sont la reprise du blason des Vaux, seigneur de LĂ©varĂ© et fondateur du chĂąteau. Son blason exact est âcoupĂ© de sable et dâargent Ă un lion de lâun dans lâautreâ. La reprise intĂ©grale des armes de famille Ă©tant interdite pour les municipalitĂ©s, il suffit dâen emprunter un ou plusieurs Ă©lĂ©ments.
La tour reprĂ©sente le chĂąteau dont il ne reste aujourdâhui quâune tour. La coquille reprend une partie des armes du Mont Saint Michel qui a Ă©tĂ© le premier possesseur du lieu de LevarĂ©. Le blason exact de cette communautĂ© est âde sable, Ă dix coquilles saint Jacques dâargent, 4, 3, 2 et 1. Au chef dâazur Ă trois fleurdelys dâorâ. La remarque concernant la reprise du blason de famille est valable ici aussi. Les ornements sont deux gerbes de blĂ© dâor, mises en sautoir par la pointe et liĂ©es de sable pour rappeler lâimportance de lâactivitĂ© agricole. Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable. La couronne de tours dit que lâĂ©cu est celui dâune commune ; elle nâa rien Ă voir avec des fortifications.Le statut officiel du blason reste Ă dĂ©terminer. |
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[8].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
- Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 2, , p. 334
- Distances routiĂšres les plus courtes selon Viamichelin.fr
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Saint-Mars/la-Futa - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Levaré et Saint-Mars-sur-la-Futaie », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Saint-Mars/la-Futa - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Levaré et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France, t. 1 : Formations préceltique, celtiques, romanes, GenÚve, (lire en ligne), p. 449.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire Ă©tymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
- « Serge Renault, nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2014 : « Serge Renault a été réélu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Levaré (53120) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Nominis - Saint Victeur » (consulté le ).
- « Benoßt Gérard, Lautum | La Voix Sociale et éditions », (consulté le )