Le MĂ©nil-Guyon
Le Ménil-Guyon est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 78 habitants[Note 1] (les Ménilguyonnais[1]).
Le MĂ©nil-Guyon | |
L'Ă©glise Notre-Dame. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Normandie |
DĂ©partement | Orne |
Arrondissement | Alençon |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Vallée de la Haute Sarthe |
Maire Mandat |
Yannick Levenez 2020-2026 |
Code postal | 61170 |
Code commune | 61266 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Ménilguyonnais |
Population municipale |
78 hab. (2020 ) |
Densité | 28 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 48° 34âČ 59âł nord, 0° 17âČ 44âł est |
Altitude | Min. 158 m Max. 189 m |
Superficie | 2,76 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | SĂ©es (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton d'Ăcouves |
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription |
Localisation | |
GĂ©ographie
Couvrant 276 hectares, le territoire du MĂ©nil-Guyon Ă©tait le moins Ă©tendu du canton de Courtomer.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Courtomer », sur la commune de Courtomer, mise en service en 1997[10] et qui se trouve Ă 7 km Ă vol d'oiseau[11] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 805,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 6], « Alençon - Valframbert », sur la commune d'Alençon, mise en service en 1946 et Ă 23 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,8 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14] Ă 10,9 °C pour 1981-2010[15], puis Ă 11,3 °C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Le Ménil-Guyon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [17] - [18] - [19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sées, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20] - [21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (100 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (77,3 %), terres arables (22,7 %)[22].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Le Menil Guyon en 1793, Le Mesnil-Guyon en 1801[24].
L'ancien français mesnil, « domaine rural », est à l'origine de nombreux toponymes, notamment en Normandie. La graphie Ménil a été imposée pour les différents Mesnil de l'Orne par un préfet au début du XIXe siÚcle.
Guion est un nom de personne au cas rĂ©gime de l'ancien français, devenu graphiquement Guyon, ce qui a engendrĂ© une disparition de l'ancienne prononciation « gui-on » [giÉÌ][25]. La forme sujet moderne est « Guy ».
Lâanthroponyme Guy est dâorigine germanique et gĂ©nĂ©ralement latinisĂ© en Guido, parfois en Wido, selon son Ă©tymologie germanique.
Histoire
Le : la commune quitte la communauté de communes du Pays d'Essay pour la communauté de communes du Pays de Courtomer.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de sept membres dont le maire et un adjoint[26].
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[28].
En 2020, la commune comptait 78 habitants[Note 9], en diminution de 10,34 % par rapport Ă 2014 (Orne : â3,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Le MĂ©nil-Guyon a comptĂ© jusqu'Ă 332 habitants en 1856.
Lieux et monuments
- Ăglise Notre-Dame-de-la-NativitĂ©.
Activité, manifestations, label
La commune est un village fleuri (deux fleurs) au concours des villes et villages fleuris[30].
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : IGN[31].
- « Site de la communauté de communes du Pays de Courtomer - Le Ménil-Guyon » (consulté le ).
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Courtomer - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Le Ménil-Guyon et Courtomer », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Courtomer - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Le Ménil-Guyon et Alençon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction duSées », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Albert Dauzat (préface de Marie-ThérÚse Morlet), Noms et prénoms de France, éditions Larousse 1980, p. 316b sous Guy.
- « Le Ménil-Guyon (61170) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « PalmarÚs du concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
- « Le Ménil-Guyon sur le site de l'Institut géographique national » [archive du ] (archive Wikiwix)