Accueil🇫🇷Chercher

Le Hérie-la-Viéville

Le Hérie-la-Viéville est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Le Hérie-la-Viéville
Le Hérie-la-Viéville
Église du Hérie-la-Viéville.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Vervins
Intercommunalité Communauté de communes de la Thiérache du Centre
Maire
Mandat
Mickaël Tellier
2020-2026
Code postal 02120
Code commune 02379
Démographie
Population
municipale
198 hab. (2020 en diminution de 16,1 % par rapport à 2014)
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 49′ 23″ nord, 3° 38′ 44″ est
Altitude Min. 82 m
Max. 152 m
Superficie 9,27 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Marle
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Le Hérie-la-Viéville
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Le Hérie-la-Viéville
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Voir sur la carte topographique de l'Aisne
Le Hérie-la-Viéville
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Le Hérie-la-Viéville

    Géographie

    Localisation

    Cartographies de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
    Avec les communes environnantes
    Entrée du village
    Entrée du village
    Play Pause Stop Précédent Suivant Select
    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes ; 5 : entrée du village.

    Le Hérie-la-Viéville est à 28 kilomètres à l'Est de Saint-Quentin.

    Panorama du village.

    Urbanisme

    Typologie

    Le Hérie-la-Viéville est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,4 %), zones urbanisées (6,5 %), forêts (6,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Carte de Cassini du secteur
    (vers 1750).
    Carte postale du village en 1909.
    (Colin-Delaby Edit.).

    Toponymie
    Le village apparaît pour la première fois en 1144 sous l'appellation de Lahéris dans un cartulaire de l'Abbaye de Thenailles. L'orthographe variera ensuite de nombreuses fois en fonction des différents transcripteurs: Leeris, Leherie, Lanheris, Leharis, Leheries, Le Herys en 1556, Leeheries et la Viefville en 1568, Leheri, Lherys, Leherues en Vermandois, La Herry, Hérie, Laheries, la Hairie-la-Vieville en 1709.[8].
    La Viéville était une ferme déjà disparue en 1880. Son nom était Viesville en 1353, La Viezville, Cense de Wiefville. Cette ferme a été acquise au XIIe siècle par l'abbaye de Ribemont[9].
    Carte de Cassini
    La carte de Cassini montre qu'au XVIIIe siècle, Le Hérie (écrit le Héry) est une paroisse. À l'ouest est représenté le château qui fut construit en 1671 par la famille De Malortie. Incendié partiellement par les Allemands en 1916 et endommagé par les bombardements de novembre 1918, ce château a été reconstruit par la suite.
    À l'ouest, sur les hauteurs est dessiné un moulin aujourd'hui disparu. Le chemin La pièce du moulin, près du château d'eau, rappelle la présence de ce moulin.
    Au nord, existait une ferme dénommée Bretagne qui était déjà disparue en 1880.
    À l'est est représentée la ferme La Viéville dont le nom a été joint à celui de Le Héry pour former le village de Le Hérie-la-Viéville à la fin du XVIIIe siècle.
    L'ancienne ligne de chemin de fer de Laon au Cateau
    Le Hérie-la-Viéville a compté une halte située sur la ligne de chemin de fer de Laon au Cateau qui a fonctionné de 1892 à 1972. En 1910, quatre trains s'y arrêtaient dans chaque sens chaque jour. Cette halte, située à 4 km au sud du village en direction de Marle n'existe plus de nos jours (voir les horaires)[10].
    Première Guerre mondiale
    Après les combats des 29 et 30 août 1914 aux alentours de la commune[11], soit moins d'un mois après la déclaration de la guerre, le village est occupé par les troupes allemandes après la défaite de l'armée française lors de la bataille de Guise. Pendant toute la guerre, Le Hérie-la-Viéville restera loin du front qui se stabilisera à environ 150 km à l'ouest aux alentours de Péronne. Les habitants vivront sous le joug des Allemands : réquisitions de logements, de matériel, de nourriture, travaux forcés. Ce n'est que début novembre 1918 que les Allemands seront chassés du village par les troupes françaises. Sur le monument aux morts sont écrits les noms des dix-neuf soldats de la commune morts au Champ d'honneur.

    Politique et administration

    La mairie.
    Le monument aux morts.

    Découpage territorial

    La commune du Hérie-la-Viéville est membre de la communauté de communes de la Thiérache du Centre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à La Capelle. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[12].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Vervins, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[13]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Marle pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[13], et de la troisième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[14].

    Administration municipale

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1877 après 1879 Turquin[15]
    Les données manquantes sont à compléter.
    1931 1941 Paul Gosset
    1941 1944 Paul Parraingaux Adjoint faisant fonction
    1944 1953 Albert Sallandre
    1953 1963 Marcel Poirée u1963 -1977 Louis Batteux
    mars 1977 mars 2001 Pierre Leterme
    mars 2001 mars 2008 Christian Glaude
    mars 2008[16] mars 2014 Eric Buysse
    mars 2014[17] En cours
    (au 28 mai 2020)
    Mickaël Tellier DVD Agriculteur et éleveur
    Réélu pour le mandat 2020-2026[18] - [19] - [20]

    Démographie

    C'est la commune de l'Aisne avec le plus fort taux de population comptée à part en 2006 selon l'Insee, avec 33,2 % (115 personnes pour une population totale de 346 habitants). Ce taux est dû à la présence de l'internat de l'établissement privé Notre-Dame-des-Victoires.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].

    En 2020, la commune comptait 198 habitants[Note 2], en diminution de 16,1 % par rapport à 2014 (Aisne : −1,93 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    624639671798933893865910900
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    915865835789755725695635587
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    521524511398366328304249334
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    262278251213197243232231239
    2015 2020 - - - - - - -
    233198-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Galerie

    • La place: le monument, l'école, la mairie et l'église.
      La place : le monument, l'école, la mairie et l'église.
    • L'école.
      L'école.
    • Peinture de rue sur le mur de l'école.
      Peinture de rue sur le mur de l'école.
    • Le calvaire route de Landifay-et-Bertaignemont.
      Le calvaire route de Landifay-et-Bertaignemont.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. « Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes / réd. sous les auspices de la Société académique de Laon, par M. Auguste Matton ; publ. par ordre du ministre de l'Instruction publique ; et sous la dir. du Comité des travaux historiques » Accès libre, sur Gallica, (consulté le ).
    9. « Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes / réd. sous les auspices de la Société académique de Laon, par M. Auguste Matton ; publ. par ordre du ministre de l'Instruction publique ; et sous la dir. du Comité des travaux historiques » Accès libre, sur Gallica, (consulté le ).
    10. https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Ligne_Laon_-_Guise_-_Wassigny-Busigny_1910.jpg
    11. « Ecole supérieure de guerre. Cours d'histoire militaire. La bataille de Guise : 29-30 août 1914 / Colonel Lestien et Lt-Colonel d'Argenlieu » Accès libre, sur Gallica, 1933-1934 (consulté le ).
    12. « communauté de communes de la Thiérache du Centre - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    13. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune duHérie-la-Viéville », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    14. « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    15. Almanach...Matot-Braine, Reims, 1879, p270.
    16. Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
    17. « Mickaël Tellier est le nouveau maire. », La Thiérache, no 2575, , p. 41 (ISSN 0183-8415)
    18. « Mickaël Tellier réélu au Hérie-la-Viéville », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne, consulté le ) « Le maire a été conforté dans son siège à l’issue du conseil municipal d’installation ».
    19. « Le Hérie-la-Viéville : Mickaël Tellier est élu maire », L'Union, (lire en ligne, consulté le ).
    20. « Le Hérie : un nouveau mandat pour Mickaël Tellier », La Thiérache, no 2897, , p. 17 (ISSN 0183-8415)
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.