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Laurent Roth

Laurent Roth, né à Paris le , est un auteur, réalisateur, scénariste et acteur français.

Laurent Roth
Description de cette image, également commentée ci-après
Laurent Roth
Naissance
Paris
Nationalité Drapeau de la France Française
Profession Réalisateur, scénariste, acteur

Biographie

Après des études littéraires (khâgneux au lycée Henri-IV, il est admissible à l’ENS-Ulm – major en philosophie – et obtient par la suite une maîtrise de philosophie esthétique avec Jean-François Lyotard), il profite de son service militaire pour se former au métier de cinéaste au sein de l’Établissement cinématographique et photographique des Armées[1].

Carrière de réalisateur

En 1984, il rĂ©alise un premier court-mĂ©trage de fiction en 16 mm, 'Marie ou le retour, qui est Ă©galement pour Sophie Maintigneux l'une de ses toutes premières collaborations comme directrice de la photographie. Dans cette fable familiale de l'attente et de l'absence paternelle, Laurent Roth revendique l'influence de Philippe Garrel, dont il a dĂ©couvert l'Ĺ“uvre lors de la rĂ©trospective qui lui est consacrĂ©e au Studio 43 en 1983[2].

L'annĂ©e suivante il rĂ©alise un court-mĂ©trage documentaire en 16 mm, Henri Alekan, des Lumières et des Hommes[3], consacrĂ© Ă  la carrière et Ă  l'Ĺ“uvre d'Henri Alekan, directeur de la photographie de La Bataille du rail de RenĂ© ClĂ©ment, de La Belle et la BĂŞte de Jean Cocteau ou encore de Les Ailes du DĂ©sir de Wim Wenders. Laurent Roth rencontre l'illustre chef-opĂ©rateur alors qu’il met sous presse son livre somme : Des Lumières et des Ombres[4]. Henri Alekan parle ici de son mĂ©tier comme s’il venait de le dĂ©couvrir : des surrĂ©alistes Ă  Wim Wenders, l’homme au luxmètre passe en revue cinquante ans d’inventions techniques, mais revendique aussi un cinĂ©ma de l’imaginaire, infidèle Ă  la nature : celui des films de Cocteau et de Raoul Ruiz, oĂą Alekan se rĂ©vèle comme un sculpteur de la lumière.

Laurent Roth rĂ©alise ensuite un premier film de commande (par l'Établissement cinĂ©matographie et photographique des ArmĂ©es) en 1986, Les Yeux BrĂ»lĂ©s[5] qui aura une importance dĂ©cisive dans sa carrière. Pour la première fois, il mĂŞle fiction et documentaire sur un sujet brĂ»lant: celui des reporters de guerre de l'armĂ©e française, ayant opĂ©rĂ© en Indochine et en AlgĂ©rie. TournĂ© en 35 mm Ă  l'aĂ©roport de Roissy, le film confie le rĂ´le de l'enquĂŞtrice Ă  Mireille Perrier qui vient d'ĂŞtre rĂ©vĂ©lĂ©e par Boy meets girl de Leos Carax et Elle a passĂ© tant d'heures sous les sunlights de Philippe Garrel. L'actrice, candide et dĂ©sarmĂ©e, questionne avec insistance les anciens du Service CinĂ©matographique des ArmĂ©es, certains devenus cĂ©lèbres comme Raoul Coutard, Marc Flament et Pierre Schoendoerffer. Raymond Depardon, ancien de la revue TAM, participe au projet et donne sa voix pour le commentaire du film. RestaurĂ© en 2015 par le CNC Ă  l'occasion du centenaire de l'ECPAD, le film est finalement sĂ©lectionnĂ© au Festival de Cannes dans la sĂ©lection officielle Cannes Classics, en 2015[6] après une longue pĂ©riode de "mise au placard". Le film sort en salle le et connaĂ®t un vif succès critique[7].

Le réalisateur poursuit son exploration de la frontière entre documentaire et fiction avec Modèle depuis toujours en 1988, L'Impromptu de Jacques Copeau en 1993, qu'il qualifie lui-même de "fantaisies documentaires"[8].

Dans Modèle depuis toujours, un modèle professionnel témoigne à partir de deux séances de pose, l’une collective, l’autre individuelle : Claire-Marie Magen dit ce qu’elle vit, craint, espère, ce qu’elle souhaite donner lorsqu'elle s'offre nue au regard de l'artiste. Claire-Marie Magen est filmée par Laurent Roth lui-même, pour la première fois à la caméra : à l'Académie de la Grande Chaumière à Paris 6e ; et en privé et en plein air avec le peintre Michel Lascault à Mons-en-Montois (Seine-et-Marne). Dans ce film, Claire-Marie Magen dit en voix off une partie de son texte "Modèle depuis toujours" qu'elle avait écrit au préalable, et qui témoigne de sa vie de modèle depuis l'enfance. Le critique d’art André Parinaud salue dans ce court-métrage « la fraîcheur et le ton-vérité[9] » en lui remettant le Prix spécial du jury du Festival international du film d’art.

Jeu théâtral filmé, alternant avec des documents d’archives, L’Impromptu de Jacques Copeau, diffusé sur Arte, mélange les genres. Un studio plongé dans l'obscurité, un tréteau nu, quatre chaises, une table, un magnétophone, un projecteur, quelques livres et photos : voici les éléments de la machine à mémoire de l'Impromptu de Jacques Copeau. En régisseur replié dans les gradins, Laurent Roth dirige quatre comédiens (dont Catherine Dasté et Marie Rivière) qui interprètent les textes que le personnage de Jacques Copeau a laissés sur la scène. À la mise-en-scène théâtrale viennent s'ajouter la voix du dramaturge (enregistrée pour la radio en 1945) et des images d'archives.

Depuis 2003, Laurent Roth entame un cycle où il se met lui-même en scène, avec notamment Une maison de Famille en 2004 et J'ai quitté l'Aquitaine en 2005, qui exploitent la même matière filmée dans deux versions différentes. Le premier est diffusé sur France 2, le deuxième sur France 3 Aquitaine. J'ai quitté l'Aquitaine est une fiction documentaire où le réalisateur joue son propre rôle, un rôle décalé qui lui permet d'interroger les membres de sa famille. À l'aide d'un jeu de construction pour enfant, il propose à chacun de reconstituer le domaine familial du Cap-Ferret tel qu'il persiste dans leur esprit et interroge ainsi la part d'enfance qui subsiste en chacun d'eux. Un article consacré au film dans le journal quotidien Le Monde[10] en propose ce résumé : « Cette fiction du réel, généreuse et sensible, explore ainsi l’univers de la réminiscence, avec ce qu’il charrie de crispation, de doute et de solitude. Les vieilles rancœurs succèdent aux rires joyeusement remémorés pour parfois atteindre la plus cinglante franchise. Dès lors, ce passé commun, successivement exhumé, souligne avant tout la singularité des histoires. "Comment vivre ensemble ?" : c’est la question que pose la conjonction de ces différents récits. Esprit de famille es-tu là ? »

Laurent Roth lors du Festival Lumiere 2015 au cinéma Comœdia Lyon.

En 2009 est édité le film Ranger les photos[11]', co-réalisé avec Dominique Cabrera en 1998, un court-métrage documentaire tourné-monté, également consacré à la mémoire familiale et ce qu'il en reste dans les photos de famille, celles de Dominique en l'occurrence : c'est l'occasion pour la réalisatrice d'aborder ces thèmes de l'intime qui lui sont favoris et que l'on retrouve dans Demain et encore demain et Grandir, ses deux films autobiographiques[12]. La photographie occupe dans Ranger les photos la place privilégiée d’un objet de mémoire originel, inlassablement questionné par les deux cinéastes en présence, ce que commente le critique Yann Lardeau : « Oublié lui-même dix ans au fond d’un tiroir, Ranger les photos, film à quatre mains, est comme ces albums-photos que Dominique Cabrera sort d’un vieux carton poussiéreux : un arrêt du temps, l’empreinte d’un dépôt du temps, où l’image, qu’elle soit animée ou fixe, photographie devenant film ou film se figeant en photo, peut se questionner dans son rapport au plus intime du cinéaste, là où il cesse (ou commence) d’être cinéaste[13]. »

À la suite de l'écriture de la pièce La Joie lors d'une résidence au Centquatre, Laurent Roth réalise Écoute, Israël (en 2014) et La Joie (en 2015) avec Mathieu Amalric, seul dans le premier film et avec Mireille Perrier dans le second, dans une mise en scène minimaliste: les deux acteurs lisent un texte écrit par le cinéaste, assis à une table sur la scène du théâtre du Rond-Point. Laurent Roth filme la lecture à deux caméras et dans un clair-obscur qui rappelle l'esthétique de l'Impromptu de Jacques Copeau. Seules quelques brèves images d'un voyage en Israël durant la première Intifada viennent interrompre cette étude des comédiens au travail où s'invitent peu à peu des éléments de fantastique. Une fois encore le réalisateur pratique le mélange des temps et des genres, ce que souligne la critique d'art Pascale Cassagnau : « Laurent Roth filme la lecture en isolant par l'ombre les deux visages, déréalisant les données du récit qui brouille ainsi les coordonnées temporelles logiques. C'est dans la cabine d'un avion entre Paris et Tel-Aviv que se situe petit-à-petit l'action, alors que l'on apprend que la dépouille du père du personnage incarné par Mathieu Amalric repose dans la soute de l'avion. La construction narrative du récit renverse l'ordre logique du temps, qui prend son origine le jour d'après, à l'horizon d'un crash à venir. La singularité du film tient à sa nature de théâtre radiophonique filmé, porté par un dispositif scénique qui met en exergue la lecture et non la déclamation ou la récitation[14]. »

À l'occasion de la sortie en DVD de son premier long-métrage Les Yeux brûlés le [15], Laurent Roth réalise Pierre Schoendoerffer, La Peine des hommes, intégrale de l'entretien de Pierre Schoendoerffer avec Mireille Perrier lors du tournage de Les Yeux brûlés, reconstitué d’après les rushes sonores du film : l’auteur de la 317e section et du Crabe-tambour y commente avec passion le métier de la guerre, l’art de la filmer et le sort de son frère d’armes Jean Péraud disparu à Diên Biên Phu. En conclusion, un montage d’archives présente la libération de Pierre Schoendoerffer au milieu des soldats français prisonniers du Vietminh durant l’été 1954. Ce travail pionnier en matière de restauration d’archive film au moyen de la seule bande son (avec images travaillées au ralenti et non synchrones) donne un effet fantomatique à la présence de Pierre Schoendoerffer, et une efficacité spectaculaire au film que le critique Emmanuel Chicon qualifie en ces termes : « L'objet qui en surgit tient d'une stase – au sens physiologique – qui vient questionner l'art viril de la guerre comme sa part d'ombre, incommunicable. »

Une autre édition DVD suit, cette fois-ci par La Huit Production, en 2019. Laurent Roth – Courts-métrages : l’Intégrale[16] réunit de nombreuses contributions : une filmographie commentée, illustrée de photos de tournage inédites, un entretien avec la cinéaste et complice Dominique Cabrera, et un texte d’ensemble de l’écrivain Yannick Haenel, qui, à travers l’hétérogénéité des matériaux souligne l’unité spirituelle des films du cinéaste : « Le cinéma de Laurent Roth se déploie à travers l'approfondissement d'une même question anxieuse, d'un « beau souci » toujours recommencé : Marie ou le Retour, Ave Maria, Modèle depuis toujours, Ranger les photos, Une Maison de famille, J'ai quitté l'Aquitaine, Écoute, Israël, La Joie et Le Pays fantôme sont autant d'étapes sur le chemin d'une libération de la parole et de fragments pour l'invention d'un chant. Alors, cinéma de poésie ? Plus précisément : cinéma du chant intérieur[17]. » L’auteur relève aussi la tension messianique à l’œuvre dans l’imaginaire du réalisateur de L’Emmuré de Paris : « Celui qui glane ce qui reste, c'est le cinéaste ; c'est lui : Laurent Roth. L'Histoire tente d'ensevelir les étincelles de la joie, mais les glaneurs nous donnent à voir ce qu'ils sauvent des débris du temps. Leur cueillette est le monde[17]. »

Le critique Olaf Möller du magazine Sight and Sound publié par le British Film Institute classe cette édition parmi les 10 meilleurs DVD de l’année 2019[18]. Ce travail anthologique est aussi l’occasion d’un colloque consacré au cinéaste par l'Université de Lyon 2 en novembre 2019.

Laurent Roth a ajouté un nouvel opus à ce coffret DVD, à partir d’une bobine trouvée sur EBay : c’est Le Pays fantôme, film minimaliste qui fait bientôt le tour des festivals, remportant la Mention du Grand Prix Docs En Courts[19]. Le jury y voit « un bel exercice littéraire oulipien, un travail sur l’archive anonyme qui se transforme en variations mémorielles avec l’invention de souvenirs imaginaires qui relèvent du personnel et du collectif. Des variations qui se font aussi musicales, dans la dynamique d’une progression de l’ambiance sonore qui accompagne celle des séquences du film[19]. »

En 2019, Laurent Roth travaille à une trilogie consacrée au cinéaste israélien Amos Gitaï produite par l’INA composée de : Amos Gitaï, la Violence et l’histoire ; Amos Gitaï, Yitzhak Rabin, Gestes de mémoire ; et Haïfa la Rouge[20] - [21].

Carrière de scénariste

Scénariste du long-métrage Ni ange ni bête, avec la collaboration de Jean-François Goyet en 1990, il est ensuite boursier de Beaumarchais pour le scénario co-écrit avec Jean-Daniel Pollet pour son film Ceux d'en face en 2000. Il a depuis collaboré à l’écriture de plusieurs longs-métrages, dont Fragments sur la grâce de Vincent Dieutre en 2006, Le Beau Dimanche de Dominique Cabrera (2007), ou encore Stalingrad Lovers de Fleur Albert (2014) et Le Rappel des oiseaux de Stéphane Batut (2015)[11].

Théâtre et opéra

Il a également signé le livret de l’opéra de Jean-Christophe Marti L'An un, créé par l’Ensemble Musicatreize en 2001[22] et de son oratorio Bar Iona[23], créé par Laurence Equilbey en 2002. Boursier de Beaumarchais pour l’opéra-vidéo Miniane, l'été 39[24] avec le soutien du Forum des Images et de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.

Pour le théâtre, il écrit Hors-jeu (Théâtre des Quartiers d'Ivry, 1990), Mèrefontaine (Rencontres Jacques Copeau, 1991), La Chose (créée par Mathieu Amalric et Mireille Perrier en 2008) et La Joie (créée par Mathieu Amalric et Mireille Perrier en 2010). La Chose fait l'objet d'une diffusion sur France Culture et Arte Live web, commentée par la critique Eléonore Colin qui voit dans ce monologue à deux voix un témoignage de l’apprentissage surhumain de la résilience à la Shoah: "Jamais le mot n’est prononcé. Ce sera « La Chose » , comme l’abstraction terrible de l’inénarrable qui n’a jamais cessé de « s’inviter à la table » de l’existence de son auteur, le cinéaste et critique Laurent Roth, qui l’a dépossédé du bonheur de grandir dans l’insouciance. Nourri de la parole d’autres fils de miraculés, son texte transcende avec une rare poésie l’expérience intime pour lui conférer une universalité stupéfiante, en posant la question de l’invention de soi pour un enfant de rescapés des camps".

Carrière de critique

Comme critique, il collabore aux Cahiers du cinéma de 1995 à 1997, rédacteur en chef des numéros spéciaux Kiarostami[25] et Nouvelles technologies, puis à France Culture où il a assuré la chronique cinéma de l’émission Staccato de 1997 à 1999. Journaliste de télévision, il joue son propre rôle dans le film monumental de Peter Watkins, La Commune (Paris, 1871).

Il a publié une centaine d’articles et d’essais, et deux livres en collaboration : Abbas Kiarostami[25] et Qu’est-ce qu’une Madeleine ? (sur Chris Marker).

Fondateur et animateur du Ciné-citoyen à Paris XIe, il a été également associé à la programmation de nombreux festivals, dont les États généraux du documentaire à Lussas, Entrevues de Belfort et le Festival international du documentaire de Marseille dont il a été membre du comité de sélection et chargé des rétrospectives (Amos Gitaï, Humphrey Jennings, Peter Watkins), avant que ne lui en soit confiée la direction artistique en 2000 et 2001 autour d’un nouveau projet éditorial : Marseille/Fictions du réel.

Filmographie

Acteur

Scénariste

Longs métrages

  • 2020: Amos GitaĂŻ, la Violence et l'histoire (documentaire, tĂ©lĂ©vision)
  • 2020: La Vie sur terre (film collectif, documentaire, tĂ©lĂ©vision)
  • 2022 : L'EmmurĂ© de Paris

Moyens métrages

Courts métrages

  • 1984 : Marie ou le retour
  • 1985 : Henri Alekan, des Lumières et des Hommes
  • 1987 : Ave Maria
  • 1988 : Modèle depuis toujours
  • 2009 : Ranger les photos
  • 2014 : Ecoute, IsraĂ«l
  • 2019 : Le Pays fantĂ´me
  • 2020: HaĂŻfa, la Rouge
  • 2021: La Nymphe Scylla

Producteur

De 2011 à 2016, Laurent Roth est producteur et directeur artistique au sein de la société Inthemood[26]... implantée à Paris et Montpellier.

Producteur délégué

  • 2012 : Une Histoire aussi vieille que moi, de François Porcile,
  • 2013 : Victor Jara n°2527, d’Elvira Diaz
  • 2014 : La Vierge et la CitĂ©, d’Amalia Escriva
  • 2015 : Trève, de Myriam El Hajj
  • 2015 : Sillons/Sillages : GĂ©rard Pierron, mĂ©lodiste, de Paul Champart
  • 2015 : Justice pour le Petit Bard, de Carole Chabert
  • 2016 : Bernadette Laffont : Et Dieu crĂ©a la femme libre, de Esther Hoffenberg
  • 2016 : Listen to the Silence, de Mariam Chachia

Coproducteur

  • 2013 : Alan Turing, Le Code de la vie, de Catherine Bernstein
  • 2013 : Visages d’une absente, de FrĂ©dĂ©ric Goldbronn
  • 2013 : Grandir, de Dominique Cabrera
  • 2013 : Un Voyageur, de Marcel OphĂĽls
  • 2014 : Nous irons vivre ailleurs, de Nicolas Karolszyk
  • 2014 : Trois cents hommes, de Aline Dalbis et Emmanuel Gras
  • 2014 : Territoire de la LibertĂ©, d’Alexander Kusnetsov
  • 2014 : Icaros, de Pedro Gonzalez-Rubio
  • 2016 : Parle-moi encore, de Jean-Paul Fargier

Publications

Essais

Recueils de poésie

  • 1989 : Les Narcisse. Sur des photographies de Vincent Godeau, mai de la Photo.
  • 1989 : Mère et fils. Sur des photographies de Vincent Godeau, Galerie Agathe Gaillard.
  • 1990 : Modern Reisen. Sur des photographies de Vincent Godeau.
  • 1990 : Lettre Ă  J.-L. M. Avec une gouache de Pierre-AndrĂ© Benoit, La Balance.
  • 1990 : Le PrĂŞche aux oiseaux. Avec quatre lithographies de Philippe Garouste, La Balance.
  • 1991 : Nuit bleue. Avec une lithographie d’Annick Blavier, La Balance.
  • 1991 : La Source. Avec deux linogravures d’A.-R. Meeks, La Balance.
  • 1991 : Confiance. Avec une encre d’ElĂ©onore Pirroneau, La Balance.
  • 1997 : Le RĂŞve. Avec quatre lavis-litho de B.-G. Lafabrie, Imprimerie d’Alsace-Lozère.
  • 1998 : Sept billets d’Apocalypse. Avec sept lavis-litho de B.-G. Lafabrie, Imprimerie d’Alsace-Lozère.

Textes de théâtre

Livrets d'opéra

  • 2003 : L’An Un, ou La dĂ©couverte du Ciel, opĂ©ra de chambre de Jean-Christophe Marti, d’après La DĂ©couverte du Ciel de Harry Mulisch, Ă©ditions Jobert.
  • 2003 : Bar Iona (le reniement de Pierre), oratorio de Jean-Christophe Marti, Ă©ditions Jobert.

Distinctions

En tant que réalisateur

En tant que scénariste

Distinctions académiques

Laurent Roth obtient le Premier Prix départemental du Concours scolaire de la Résistance et de la Déportation en 1979[10].

Il est Lauréat national du Concours scolaire de la Résistance et de la Déportation en 1980[10].

DĂ©coration

Jury de festival

À des titres divers (réalisateur, critique, directeur de festival), Laurent Roth a été membre de plusieurs jurys de prix et festivals, dont :

  • 1995 : Festival international du film de Belfort « Entrevues » (jury de la compĂ©tition internationale)
  • 1996 : Rencontres internationales du cinĂ©ma documentaire Amascultura – Portugal (jury de la compĂ©tition internationale)
  • 1997 : Festival Les Écrans documentaires - Gentilly (jury du prix documentaire long-mĂ©trage)
  • 2000 : Festival international du documentaire de TaĂŻwan – TaĂŻpei (jury du Netpac Award)
  • 2003 : Festival Doc en Courts – Lyon
  • 2005 : Doc Aviv - Festival international du documentaire de Tel-Aviv - IsraĂ«l (jury de la compĂ©tition internationale)
  • 2007 : Concours de courts-mĂ©trages : les courts du Lou – Paris
  • 2009 : Festival Les Écrans documentaires - Arcueil (jury du Prix du CĂ©ci-Moulin d’AndĂ©)
  • 2011 : Festival du film de famille – Saint-Ouen (prĂ©sident du jury)
  • 2019 : Festival du cinĂ©ma de Brive (jury du concours du scĂ©nario de moyen-mĂ©trage de la rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine)
  • 2021: Prix de l'Oeuvre institutionnelle de la Scam (membre du jury)
  • 2021: Festival CĂ´te Court de Pantin (membre du jury Prospective)
  • 2021: Festival international War on Screen - Châlons-en-Champagne (membre du jury international)

En tant qu’ancien Lauréat National du Concours scolaire de la Résistance et de la Déportation, Laurent Roth a été membre du jury départemental des Hauts-de-Seine de ce concours de 1981 à 1993.

Il a aussi été membre de la commission Brouillon d’un rêve audiovisuel de la Scam (lectorat) de 2017 à 2019.

Notes et références

  1. « “Les Yeux brûlés” de Laurent Roth, un diamant noir du film de guerre enfin dévoilé - Cinéma - Télérama.fr », sur www.telerama.fr (consulté le )
  2. Philippe Garrel - Studio 43 - M.J.C de Dunkerque - Ciné 104 ville de Pantin : cinéma, Les Presses De Morel Et Corduant, , 80 p.
  3. TCS, « "Henri Alekan, Lights and Men" / "Henri Alekan, des Lumières et des Hommes" by Laurent Roth », (consulté le )
  4. Henri Alekan, Des Lumières et des ombres, Le Sycomore, (lire en ligne)
  5. « Page "Les Yeux Brûlés" - Shellac distribution », sur www.shellac-alter.org,
  6. « CANNES CLASSICS - Les Yeux Brûlés de Laurent Roth », Festival de Cannes 2017,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. AlloCine, « Les Yeux brûlés: Les critiques presse » (consulté le )
  8. « film-documentaire.fr - Portail du film documentaire », sur www.film-documentaire.fr (consulté le )
  9. Palmarès du 12ème Festival international du film d’art – Paris, Maison de l’Unesco – 29 novembre 1988.
  10. « etaussi>>> - laurentroth », sur sites.google.com (consulté le )
  11. « Laurent Roth », sur IMDb (consulté le )
  12. phx, « LES FILMS AUTOBIOGRAPHIQUES DE DOMINIQUE CABRERA - Potemkine Film », sur www.potemkine.fr (consulté le )
  13. « Catalogue Cinéma du réel 2010 », sur Cinéma du réel, (consulté le )
  14. Pascal Cassagnau, Chaque homme est un soleil, Paris, Editions Loco ; Centre national des arts plastiques, , 200 p. (ISBN 978-2-843140-22-8), p. 129
  15. « Sortie du DVD Les Yeux brûlés - ECPAD », sur www.ecpad.fr (consulté le )
  16. « Laurent Roth Courts Métrages : L'Intégrale », sur La Huit Production, (consulté le )
  17. Yannick Haenel, « Dis seulement une parole », Livret du DVD Laurent Roth - Courts-métrages : l'intégrale, ESC distribution,‎
  18. (en) « The best Blu-rays (and DVDs) of 2019 | Sight & Sound », sur British Film Institute (consulté le )
  19. « PALMARES », sur Doc En Courts (consulté le )
  20. « Éthique et documents dans l'écriture des films d'Amos Gitaï », sur www.college-de-france.fr (consulté le )
  21. « Amos Gitaï, la violence et l'histoire », sur madelen.ina.fr (consulté le )
  22. (en) « Jean-Christophe Marti - Répertoire Musicatreize », sur www.musicatreize.org (consulté le )
  23. « jean-christophemarti - laurentroth », sur sites.google.com (consulté le )
  24. « MARTI Jean-Christophe (1964) », Centre de documentation de la musique contemporaine,‎ (lire en ligne, consulté le )
  25. Laurent Roth, Abbas Kiarostami : Textes, entretiens, filmographie complète, Paris, Les cahiers du cinéma, , 251 p. (ISBN 978-2-86642-514-2 et 2-86642-514-6)
  26. « Inthemood... », sur www.unifrance.org (consulté le )
  27. « Dossier pédagogique - Traces de Vie - J'ai quitté l'Aquitaine »,

Voir aussi

Bibliographie

  • Julie Savelli (dir.), « Laurent Roth, cinĂ©aste [numĂ©ro thĂ©matique] », Entrelacs, no 18,‎ (lire en ligne)

Liens externes

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