Laurent Jiménez-Balaguer
Laurent JimĂ©nez-Balaguer est un peintre espagnol nĂ© le , Ă L'Hospitalet de Llobregat (province de Barcelone)[1], et mort le Ă Boulogne-Billancourt[2]. Il sâĂ©tait installĂ© et vivait Ă Paris.
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Lorenzo Jiménez-Balaguer |
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Il est un des principaux initiateurs dâun langage privĂ© en peinture et appartient Ă lâexpressionnisme abstrait catalan et Ă lâArt informel europĂ©en, courants qui se caractĂ©risent par leur revendication humaniste. JosĂ© MarĂa Moreno GalvĂĄn en 1960, le considĂ©rait comme faisant partie des vingt peintres les plus reprĂ©sentatifs de lâExpressionnisme abstrait espagnol[3].
Son Ćuvre adopte lâidĂ©e que la crĂ©ation est un acte performatif Ă partir de la thĂ©orie austinienne des actes de langage et de sa pratique de plasticien.
Sa conception de lâart et de la sociĂ©tĂ© lâinscrivent dans un procĂšs de rĂ©volution silencieuse oĂč il appartient au sujet de lutter contre la mort et la disparition de la subjectivitĂ© humaine.
Pour lui il y a deux rĂ©alitĂ©s impĂ©ratives : Le corps et la mĂ©moire et LâextĂ©rieur et lâintĂ©rieur.
En opposition au surrĂ©alisme, qui est lâĂ©loge de la non rĂ©alitĂ©, JimĂ©nez-Balaguer prĂ©fĂšre lâexpression de RĂ©alitĂ© Autre.
Biographie
Jeunesse et formation
Il peint dans ses premiers tableaux des figures humaines, souvent androgynes, oĂč lâexpression des visages ne transcrit aucun sentiment connu. Elles rappellent lâinfluence ressentie du Greco. « Ses personnages ont lâair de flammes, je trouvais cela dâune beautĂ© extraordinaire. Leur corps physique devenait corps spirituel, le corps extĂ©rieur et lâintĂ©rieur du corps se confondaient. Pour moi Le Greco câest viscĂ©ral. Sa matiĂšre nâest pas fixe. Elle nâa pas de contours. Et son geste sâĂ©panouit, sâĂ©chappe, va vers lâinfini, vers le haut, en quĂȘte de Dieu. »
Il abandonne la figuration et lâidĂ©e dâune description extĂ©rieure du monde pour se focaliser sur le problĂšme du rendre visible lâinvisible. « Le plus grand art est de transformer le chaos et le sentiment tragique du monde en conscience de soi et de permettre aux hommes de croire quâils possĂšdent leur destin. »
Il participe activement Ă la reconnaissance dâune identitĂ© antifranquiste et apprend sa langue maternelle, le catalan, alors interdit dans lâEspagne franquiste. Il frĂ©quente les cours de l'Ăcole de la Llotja et ceux de Fomento de Artes Decorativas et poursuit ses Ă©tudes Ă lâĂcole des beaux-arts de Barcelone. Ce sont des annĂ©es dâexpĂ©rimentation Ă la recherche de lâexpression de lâhomme total, concept qui retrouve son intuition dâune psychologie des profondeurs quâil faut porter Ă la surface. Câest ainsi quâil peint en plein air, dans les montagnes de Montserrat avec son ami Josep Guinovart (ca) pour libĂ©rer son geste de toute convention arbitraire et trouver le point dâassise dâun savoir unique, Ă partir duquel la connaissance de lâintĂ©rioritĂ© puisse se fonder.
Il obtient plusieurs prix et bĂ©nĂ©ficie dâune bourse pour poursuivre ses Ă©tudes Ă la capitale Madrid.
La jeune peinture espagnole recherche ses marques, ses caractĂ©ristiques identitaires et son envergure et sâoppose Ă lâart officiel qui vise une lĂ©gitimation internationale du rĂ©gime franquiste. Les avant-gardes espagnols se meuvent autour de quelques voix singuliĂšres qui se font entendre pour la revendication dâun art nouveau, principalement Joan MirĂł.
Il connaĂźt CesĂĄreo RodrĂguez-Aguilera (es) et sa femme Mercedes de Prat qui deviennent des grands amis Ă vie.
Premiers pas vers lâabstraction
De retour Ă Barcelone en 1954, il publie un manifeste : He escuchado oĂč il dĂ©finit sa prĂ©tention, « to claim » au sens de Stanley Cavell. â Claim : est ce qui fait une voix lorsquâelle ne se fonde que sur elle-mĂȘme pour Ă©tablir un assentiment universelâ[4].
Il expose dans le cadre du â Cicle Experimental dâArt Nou â que dirigent Josep Maria de Sucre i de Grau (ca) et le critique dâart Ăngel MarsĂ , et ses toiles alimentent le courant de la nouvelle figuration.
Josep Maria de Sucre i de Grau dit de lui : « Un des meilleurs tempéraments artistiques surgi chez nous. »
En 1956, il crĂ©e une sĂ©rie de formes abstraites sur fond blanc oĂč ce nâest plus le sentiment hermĂ©tique dâune intĂ©rioritĂ© cachĂ©e qui est cĂ©lĂ©brĂ©e mais le mouvement de lâinexpressivitĂ© du soi qui prend vie en se libĂ©rant de son silence.
â Si je peins, jâexĂ©cute un acte qui se voudrait un projet idĂ©al.
Je souhaite faire basculer lâart dans son ailleurs, vers un art dâactes et non dâeffets. En moi, il nây a pas dâimages abstraites, il nây que des fragments dâune rĂ©alitĂ©.â
Ces peintures montrent des projections de luttes dynamiques, tiraillĂ©es dâĂ©lĂ©ments informels contradictoires, quâil peint dans une texture subjective unificatrice.
Il trouve Ă la galerie Clan Ă Madrid des aides prĂ©cieuses comme Manolo Millares du groupe El Paso et CĂ©sar Manrique, ce dernier deviendra un grand ami et lâinvitera Ă communiquer davantage avec lui.
Engagement
Ce cycle de trouvailles et une meilleure comprĂ©hension du problĂšme de lâexpressivitĂ© et de lâinconnaissabilitĂ© de lâĂąme humaine, lâobligent dĂ©sormais Ă prendre distance avec la dichotomie matiĂšre/esprit utilisĂ©e jusquâici pour dĂ©signer les nouveaux courants expressionnistes, pour se situer au contraire comme un peintre de la MatiĂšre de lâEsprit.
Dans cette Ă©laboration, il retrouve les grandes intuitions de Merleau-Ponty et sa dĂ©fense du corps comme sujet et, celles de Wittgenstein : â Le corps humain est la meilleure image de lâĂąme humaine.â
Il rencontre le critique dâart et Ă©crivain Juan Eduardo Cirlot (es) qui lâinclut dans le mouvement de lâInformalisme. Aux Salons de Mai EuropĂ©ens de 1957, tous les jeunes avant-gardistes dont Antoni TĂ pies et lui-mĂȘme y reprĂ©sentent leurs Ćuvres. Tous sont en rĂ©action contre un monde dâoppression et dâexclusion. Leur Informalisme est une protestation contre une sociĂ©tĂ© normative et ses biopouvoirs. « Il y a en moi ce cri sourdement souterrain... Il y a en moi ce dĂ©sir de dire picturalement, dans une langue humaine, ma rĂ©volte contre toutes les barriĂšres, contre toutes les frontiĂšres, contre toutes les restrictions... de clamer la puissance de vivre, en brisant les conventions, en devenant enfin soi... pure force pulsive libĂ©ratrice contre lâinjustice du monde. » Sa recherche se tourne exclusivement vers lâunitĂ© de la connaissance.
Plaidoyer pour lâintĂ©rioritĂ©
Sa recherche dâexpression totale de lâĂąme humaine prend un nouveau tournant en 1959 et le mĂšne Ă la crĂ©ation de formes qui semblent reconnaissables pour toute personne qui les verrait. Ces nouvelles abstractions expressives ne sont ni extĂ©rieures ni intĂ©rieures et sont plaquĂ©es sur un fond cosmique infini. « En lui il y a une angoisse mĂ©taphysique et difficultĂ© dâĂȘtre⊠il est un cri de rĂ©volte jailli du plus profond de lâangoisse humaine. »
Cette sĂ©rie ouvre un cycle de formes anthropomorphiques de lâintime, figures suspendues qui ont toutes pour caractĂ©ristique de montrer la possibilitĂ© mĂȘme de lâĂ©quilibre. La possibilitĂ© mĂȘme de lâĂ©quilibre pour un sujet devient la forme de lâexpression et lâexpression du sujet. Ces Ćuvres dĂ©crivent toutes dans un langage sobre dâune grande puissance picturale lâaffirmation de ce qui se fait. Le procĂšs mĂȘme dâindividuation et de substantification qui fait quâune subjectivitĂ© prend corps et devient elle-mĂȘme.
Le style de cette Ă©poque montre la recherche dâun contrĂŽle et dâune maĂźtrise qui sera une des caractĂ©ristiques de JimĂ©nez-Balaguer tout le long de son itinĂ©raire. Il nây a pas de grattage, dâenlaidissement, de destruction projetĂ©e, de violence exercĂ©e contre la matiĂšre picturale, comme chez dâautres informalistes, car la matiĂšre câest lâhomme.
Toute action produite est donc au contraire recadrĂ©e, resituĂ©e, faisant exploser le cadre gĂ©omĂ©trique du tableau. « La critique a parlĂ© de mĂ©ta-matĂ©rialisme, de â sculpto-peinture â pour dĂ©finir lâĆuvre de JimĂ©nez-Balaguer⊠ce qui est Ă©vident câest que lâĆuvre en expansion dynamique de JimĂ©nez-Balaguer a brisĂ© les limites du cadre traditionnel rectangulaire du tableau et quâelle sâaffirme comme une âautreâ rĂ©alitĂ©[5] ».
Si la matiĂšre picturale, est clouĂ©e, transpercĂ©e, ouverte, dĂ©chirĂ©e câest parce que la subjectivitĂ©, lâintĂ©rioritĂ© humaine est maltraitĂ©e. Le tableau, sâinsurge contre cet Ă©tat des temps, et est non seulement le lieu de la rĂ©volte, mais un lieu de reformulation du rĂ©el.
LâesthĂ©tique de JimĂ©nez-Balaguer montre dĂšs ses dĂ©buts un respect de la fragilitĂ© de lâĂąme, de la vulnĂ©rabilitĂ© en rĂ©action aux Ă©vĂ©nements destructeurs et se construit comme une critique de la sociĂ©tĂ© contemporaine qui produit ces effets.
Dimension internationale
« Ă partir de mes racines je voulais essaimer plus largement dans lâunivers. Lâenracinement est une limite de lâĂȘtre humain. »
Dans cette recherche dâun dĂ©cadrage/recadrage de la souffrance humaine, et dâune parole libre, il part Ă Paris en 1957 avec Maria Teresa Andreu (Mery). Ils vont avoir quatre enfants, Christian, Virginie, ValĂ©rie, et Eric. En 1959, il se lie dâamitiĂ© avec le grand joaillier parisien Jean Vendome, et tous deux cherchent plus ardemment encore portĂ©s par leurs conversations Ă rĂ©concilier humanisme et abstraction. En 1961 : il est prĂ©sentĂ© Ă Antoni ClavĂ© et Ă Stephen Spender, qui prĂ©face lâexposition de la Galerie Saint-Germain. Câest alors, pendant une vingtaine dâannĂ©es, quâil va mettre en place un langage de signes qui est Ă mĂȘme de communiquer le langage privĂ© de lâintĂ©rioritĂ© dans une dĂ©marche rigoureuse. Câest une pĂ©riode dâintenses bouleversements oĂč les Ćuvres produites construisent les premiĂšres affirmations sur un monde intĂ©rieur qui ne peut quâĂȘtre extĂ©rieur. Il sâagit dâune dĂ©construction picturale de lâidĂ©e quâun langage privĂ© ne peut ĂȘtre compris par un autre que soi.
Pour JimĂ©nez-Balaguer au contraire, tout langage intĂ©rieur a pour destin dâĂȘtre universel. « Ce combat sans pitiĂ© que je mĂšne dans mon corps profond, quâil faut que je brise sans arrĂȘt pour naĂźtre enfin, est celui qui provoque le passage du personnel au collectif... du moi aux autres, de lâindividuel Ă lâuniversel. » En 1986, il contacte Michel TapiĂ©, crĂ©ateur du concept de Art Autre qui lui prĂ©sente Rodolphe Stadler.
Ă partir de 1988 : JimĂ©nez-Balaguer introduit des objets du monde pour dire le monde et utilise leur signification pour dire lâintĂ©rioritĂ©.
Le tableau devient une pure Ă©nonciation Ă lâaide de troncs, cordes, tissus. â Quand le langage pictural touche Ă ses limites, les cordes sont les outils dâun nouveau langage avec ses propres signes dâidentitĂ©.â â Joignant les cordes morceau par morceau, je trace le chemin pour une continuitĂ© ; elles relient ma mĂ©moire intĂ©rieure dâhomme Ă un tout dâunivers.â
Construction dâun langage privĂ© universel
Il rencontre Ă Paris, Pierre Restany qui sâenthousiasme pour son travail. Ă la Galerie Calart Actual, Ă GenĂšve, Luis Callejo lui prĂ©sente Joan HernĂĄndez Pijuan.
En 1990, un lexique du monde est mis en place et une Ă©criture de signifiants.
Chaque tableau devient le lieu de visualisation de ce qui constitue un langage universel de lâintĂ©rioritĂ©. Leur beautĂ©, est dans une Ă©nonciation picturale Ă mi-chemin entre lâaffirmation et la question. Chaque affirmation picturale affirme et interroge la nĂ©cessitĂ© de ses constituants. Lâinterrogation porte sur la mĂ©moire, la conception du temps, lâidentitĂ© acquise, la souffrance.
Objets du rĂ©el permettant de dire lâintĂ©rieur
- Les Cordes : symbolisent les liens qui relient lâintĂ©rioritĂ© invisible de lâhomme Ă un tout universel, elles relient, lâinvisible Ă la rĂ©alitĂ© visible. â La corde est une matiĂšre emblĂ©matique de ce chemin que porte lâartiste au territoire de lâArt Autre de lâInformalismeâ[6].
- Les Troncs bleus : lâart est pour JimĂ©nez-Balaguer un moyen pour aller au-delĂ de la mort. Les troncs bleus sont les symboles de ce cheminement de lâĂąme, et de son accomplissement donnĂ© dans lâunitĂ© rĂ©alisĂ©e dâelle-mĂȘme.
- Les NĆuds : sont les traces dâautorisation noĂ©tique de la construction des Ăąmes.
Expositions/Musées
Principales expositions personnelles
- 2016 : "L'Hospitalet recorda Jiménez-Balaguer", Centre Cultural Metropolità Tecla Sala, Hospitalet, Catalogne, Espagne
- 2015 : "AllĂČ sagrat de JimĂ©nez-Balaguer", musĂ©e de Montserrat, Catalogne, Espagne
- 2014 : "La memĂČria de la matĂšria", Museu de l'Hospitalet l'Harmonia, Espai d'art, Hospitalet, Catalogne, Espagne
- 2013 : "MĂ©moire et matiĂšre", Espace d'Art Contemporain Les Carmes, Pamiers, France
- 2012 : "Cicle Invasions Subtils... amb Laurent Jiménez-Balaguer", Espai Guinovart, Agramunt, Catalogne, Espagne
- 2012 : "LâEmergĂšncia del Signe"[7], MusĂ©e Can Framis, FundaciĂł Vila Casas, Barcelone, Catalogne, Espagne
- 2010 : "El Cos dâuna memĂČria", Galerie Art Vall, Andorre
- 2010 : Le NĆud, galerie Saint-Cyr, Rouen, France
- 2007 : "Cuerpo de una memĂČria", galerie Calart Actual, SĂ©govie, Espagne
- 2006 : "L'au-delĂ du miroir", galerie Guislain-Ătats d'Art, Paris, France
- 2003 : Ćuvres de 1960 Ă 1962 et Souvenirs enfouis, RĂ©trospective, galerie Guislain-Ătats d'Art, Paris, France
- 2002 : "Traces d'une mémoire", Centre d'études catalanes, Paris, France
- 2000 : "Exposition", Galerie Guislain-Ătats d'Art, Paris, France
- 1999 : "2000 ans de quoi ?", Galerie Lina Davidov, Paris, France
- 1999 : "2000 ans de quoi ?", Grand ThĂ©Ăątre dâAngers, Angers, France
- 1998 : "Dedans/Dehors", La Corderie royale, Rochefort, France
- 1998 : MPT Courdimanche, Les Ulis, France
- 1997 : Images d'une mémoire, Les Cordeliers, Chùteauroux, France
- 1997 : Galerie Lina Davidov, Paris, France
- 1996 : Galerie Finartis, Zoug, Suisse
- 1995 : Galerie Calart, GenĂšve, Suisse
- 1994 : Galerie Rami, Zurich, Suisse,
- 1994 : Galerie Lina Davidov, Paris, France
- 1993 : Galerie Adriana Schmidt, Cologne, Allemagne
- 1992 : Galerie Lina Davidov, Paris, France
- 1992 : Galerie Adriana Schmidt, Stuttgart, Allemagne
- 1991 : Centre d'art contemporain, Corbeil-Essonnes, France
- 1991 : Galerie Claude Samuel, Paris, France
- 1991 : Galerie Rami, Zurich, Suisse
- 1990 : Galerie Calart, GenĂšve, Suisse
- 1989 : Galerie Claude Samuel, Paris, France
- 1987 : "Réalité autre", Galerie Claude Samuel, Paris, France
- 1985 : Paris Art Center, Paris, France
- 1984 : Grand Orient de France, Paris, France
- 1982 : International Arts Gallery, Chicago, Ătats-Unis
- 1981 : Galerie Vienner, Paris, France
- 1980 : Galerie Vienner, Paris, France
- 1980 : Musée Napoléonien, Antibes-Golfe-Juan, France
- 1979 : Galerie Vienner, Paris, France
- 1977 : Réalisation de huit grandes créations murales pour le Centre Hospitalier de Creil, Creil, France
- 1969 : Dayton's Gallery 12, Minneapolis, Ătats-Unis
- 1963 : Joachim Gallery, Chicago, Ătats-Unis
- 1961 : galerie Saint-Germain, Paris, France
- 1961 : Savage Gallery, Londres, Grande-Bretagne
- 1961 : galerie Toulouse, Copenhague, Danemark
- 1959 : galerie J.C. de Chaudun, Paris, France
- 1959 : galerie Mistral, Bruxelles, Belgique
- 1959 : centre culturel et artistique d'Uccle, Bruxelles, Belgique
- 1957 : Club Universitari de ValĂšncia, Valence, Espagne
- 1957 : Galeria d'Art Jaimes, Barcelone, Espagne
- 1956 : Galeria Clan, Madrid, Espagne
- 1956 : Galerie d'Art Quint, Palma de Majorque, Ăles BalĂ©ares
- 1955 : "Ciclo Experimental dâArt Nou", Galeries Jardin, Barcelone, Espagne
- 1955 : casino de Ripoll, Ripoll, Espagne
- 1955 : galeries Laietanes, Barcelone, Espagne
- 1955 : galerie Sur, Santander, Espagne
RĂ©trospectives
- FundaciĂł Vila Casas, Can Framis, Barcelone, Espagne
Musées/Collections publiques
- MusĂ©e de lâHospitalet, Espagne
- Musée de Montserrat, Espagne
- FundaciĂł Vila Casas, Barcelone, Espagne
- MACBA, musĂ©e dâart contemporain de Barcelone, Espagne
- Fonds d'art de la Généralité de Catalogne, Barcelone, Espagne
- Musée de Céramique de Manises, Espagne
- Artecovi, FundaciĂłn, Madrid, Espagne
- Musée de Chùteauroux, France
- Musée municipal de Bourg-en-Bresse, France
- MusĂ©e dâart et histoire, Rochefort, France
- Grand Théùtre (Angers), France
- Centre d'art sacré contemporain de Lille, France
Bibliographie
- Roberta Bosco, "RecuperaciĂłn de un olvidado"[8], El Pais Barcelone, 2012
- Montse Frisach, "Rescatat de lâoblit"[9], El Punt/Avui, Barcelone 2012
- Natalia Farré, "Jiménez-Balaguer 55 años después", El Periodico, Barcelone 2012
- Toni Mata i Riu, "Força sÏgnica", Regio 7, Barcelone, 2012
- Albert MercadĂ©, "LâemergĂšncia del signe", Escrits Arts, Barcelone, Espagne, 2012[10]
- José Corredor Matheos (es), "El retorn del nostre Jiménez-Balaguer", Fundació Vila Casas, Barcelone, 2012
- Joan Gil, El paisatge de la memoria, préface, Andorre, 2010
- Tomås Paredes, "El arte sirve para ir mas alla de la muerte", Agora-El Punto, perfil L.Jiménez-Balaguer, Madrid, 2007
- Tomås Paredes, "Jiménez-Balaguer, Cuerpo de una memoria", El Punto de las Artes, Madrid, 2007
- TomĂĄs Paredes, "La uniĂłn de lo telĂșrico y lo celestial", La Vanguardia, Barcelone, Madrid, 2007
- Antonio Madrigal, "Desgarramiento necesario, pinturas de Jiménez-Balaguer", El Adelantado, Ségovie, Espagne, 2007
- Lydia Harambourg, "L'au-delà du miroir", Le Magazine - de Musées en Galeries, Paris, France, 2006
- TomĂĄs Paredes, "El mas alla del espejo", El Punto de las Artes, Madrid, 2006
- Tomås Paredes, "Jiménez-Balaguer, recuerdos escondidos", "El Punto de las Artes", Madrid, 2003
- Lydia Harambourg, "Les signes telluriques de Laurent Jiménez-Balaguer", La Gazette Drouot, Paris, France
- Lydia Harambourg, "Jiménez-Balaguer", de Musées en Galeries, La Gazette Drouot, Paris 2002
- Tomås Paredes, "Jiménez-Balaguer, huellas de una memoria", El Punto de las Artes, Madrid, Espagne
- Elisée Trenc, "Jiménez-Balaguer, l'élan vital", Paris, France, Préface
- Lydia Harambourg, "2000 ans de quoi ?", Grand ThĂ©Ăątre d'Angers, Claude Sabet Ăditeur, GenĂšve, prĂ©face, 1999
- B. Guyomar, "Jiménez-Balaguer, cordes et ùme", Courrier de l'Ouest, France
- Lydia Harambourg, La Gazette Drouot, Paris, France
- Michel Nuridsany, "Une ouverture", Les Cordeliers, ChĂąteauroux, France 1997
- Kim Sang Ong-Van-Cung, Paris, "La figure de la création", Texte-vidéo, Paris, 1997
- Arthur et Yves Desclozeaux, Au bout de la rue ... peintres et sculpteurs de Boulogne, Ă©ditions Turbulences 1992
- Chantal Cusin-Berche, Le Signe de l'absolu, France, Préface, 1991
- Michel Giroud, "Le combat de la peinture, la peinture d'un combat", Corbeil-Essonnes, France, Centre d'Art Contemporain
- Pierre Restany/GĂ©rard Xuriguera, "Le corps d'une mĂ©moire", Herford, RFA, Drudk + Lithographie GmbH Ăditeur, 1990
- GĂ©rard Xuriguera, "JimĂ©nez-Balaguer, Ćuvres des annĂ©es 60", GenĂšve, Claude Sabet Ă©diteur
- Catherine Francblin, Paris, France, Préface, 1989
- Enté, alias Alexis Virginie Jimenez, "Réalité Autre", Paris, France, Préface, 1987
- Claude Bouyeure, "JimĂ©nez-Balaguer : Ligne aprĂšs ligne", France, Magazine dâArt Cimaise, no 176, 1985
- Gérard Xuriguera, "La substance premiÚre", Paris, France, préface
- Alain Macaire, Canal, no 1
- Ben Milard, Paris, Les Cahiers de la peinture, no 181
- Claude Dorval, Les Peintures de Jiménez-Balaguer, Paris, Profils, 1984
- Yak Rivais, Paris, Les Cahiers de la peinture, no 119
- Alain Macaire, "Une mémoire cosmique", Canal, no 39
- Michel Arsene-Henry, Paris, Art Press, no 48, 1981
- Claude Dorval, Paris, préface
- Donatella Micault, "Un peintre, une Ćuvre : JimĂ©nez-Balaguer", La Presse française, 1980
- Claude Dorval, Art Press, no 38
- Paule Gauthier, "JimĂ©nez-Balaguer - Vers Un mĂ©ta-matĂ©rialisme", France, Magazine dâArt Cimaise, no 143, 1979
- Adam Saulnier, Paris, Préface
- G. Gassiot-Talabot, Magazine dâArt Cimaise, no 53, 1961
- Stephen Spender, Londres, préface
- Jasia Reicharat, Apollo, Modem Art in London, Londres
- M.F. Prieto, Jiménez-Balaguer : l'art comme mystique
- Robert Vrinat, Paris, préface, 1960
- Jamil Hamoudi, Jiménez-Balaguer, Paris, collection Arts et Lettres, éditions Ishtar
- Maurice Gieure, Paris, Préface
- Jean Sylvain, Paris, Préface, 1959
- Jean-Albert Cartier, Paris, Préface
- Denys Chevalier, Paris, Aujourd'hui, no 26
- Alberto del Castillo, Diario de Barcelona,
- Jorge del Castillo, Barcelone, Revista Fotogramas, no 430
- Joan Fuster, "Peinture de Jiménez-Balaguer", Valence, Jornada, février
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- José Maria de Martin, "La Jirafa",
- Rafael Manzano, "La peinture pathétique de Jiménez-Balaguer" La Revista, no 254, 1956
- Manuel Sånchez-Camargo, Palma de Mallorca, Préface, 1956
- CesĂĄreo RodrĂguez-Aguilera, La Jirafa, Barcelone 1956, PrĂ©face, Madrid 1956
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- Sebastià Gasch/Josep Maria de Sucre i de Grau, Préface, Barcelone
- CesĂĄreo RodrĂguez-Aguilera, " Message du peintre ", Revista, fĂ©vrier-
- CesĂĄreo RodrĂguez-Aguilera, CrĂ©ation et Communication, Santander, 1955
- Español Vinas, "Jiménez-Balaguer et sa peinture", Barcelone, Imagenez y el Arte
- Sebastià Gasch, Avec Jiménez-Balaguer, Destino, Barcelone 1954
- Ăngel MarsĂ , Quinze minutes devant les tableaux de JimĂ©nez-Balaguer
Notes et références
- Ătat civil sur le fichier des personnes dĂ©cĂ©dĂ©es en France depuis 1970
- (es) « Muere a los 88 años el pintor catalån Llorenç Jiménez-Balaguer », sur elpais.com,
- JosĂ© MarĂa Moreno GalvĂĄn, IntroducciĂłn a la pintura española actual 1960, Madrid
- Sandra Laugier, Le privé, le secret et la voix du langage ordinaire, 2002
- ĂlisĂ©e Trenc, Traces dâune mĂ©moire, Centre dâĂ©tudes catalanes, 2002, Paris
- Toni Mata i Riu, âForça sĂŹgnicaâ, Regio 7, 2012, Barcelone
- Rétrospective Laurent Jiménez Balaguer, Musée Can Framis, Fundació Vila Casas
- Roberta Bosco - RecuperaciĂłn de un olvidado - El Pais
- Montse Frisach - Rescatat de lâoblit â El Punt Avui
- Albert MercadĂ©/escrits/arts-Llorenç JimĂ©nez Balaguer. LâemergĂšncia del signe