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Laurent Guerrero

Laurent Guerrero, né le [1] à Oran en Algérie[2] et mort le , était un aviateur français, chef-pilote dans la Compagnie générale aéropostale durant l'Entre-deux-guerres.

Laurent Guerrero
Photographie Laurent Guerrero

Biographie

Laurent Guerrero naît le à Oran, au 12 de la rue Lamoricière. Ses parents sont des immigrés espagnols. Son père, Lorenzo Guerrero, plombier, est né en 1866. Sa mère, Maria del Carmen Irene Dalmedo, est née en 1874[1].

Il obtient son diplôme d’ingénieur des Arts et Métiers en 1920 à Cluny (Saône-et-Loire)[1].

il se marie à Oran le avec Andrée-France Navarro[1].

Pilote militaire pendant six ans, Laurent Guerrero rejoint la Compagnie générale aéropostale le . Il obtient :

Le Farman F. 2220 baptisĂ© Ville de Dakar effectue le sa première traversĂ©e de l'OcĂ©an avec pour Ă©quipage Paul Codos, pilote, Guerrero, copilote, Salvat, navigateur, Jellade, radio, Montet, mĂ©canicien, Louis Allègre, directeur gĂ©nĂ©ral d'Air France et Jean Foa, directeur de l'exploitation. Lors de cette traversĂ©e Dakar-Natal, le F. 2220 Ă©tablit un nouveau record de vitesse en 12 h 29 min[4]. Avec 500 kg de courrier, le retour se fait avec le mĂŞme Ă©quipage en 14 h 27 min. Entre le et le , les quadrimoteurs Farman ont rĂ©alisĂ© 290 traversĂ©es de l'Atlantique Sud aux mains des pilotes Paul Codos, Delaunay, Espitalier, Logerot, Henri Guillaumet, Guerrero, Jean Mermoz, Pichodou, Marcel Reine, Rolland et Rouchon.

Accidents

Le il est victime d'une panne de moteur alors qu'il pilote le LiorĂ© et Olivier LeO H-242 n° 10, immatriculĂ© « F-ANQG Â» et baptisĂ© « Ville de Nice Â». En provenance d'AlcĂşdia (Majorque) et parvenu Ă  80 km d'Alger, sa destination, Guerrero fut obligĂ© de se poser en mer Ă  14 h 52. Vers 21h 00 le paquebot El Biar put rĂ©cupĂ©rer les huit occupants de l'hydravion, mais un des quatre passagers, M. Borgeau, se noya durant le transbordement. Le F-ANQG fut ensuite pris en remorque par une vedette de secours en mer, mais, très endommagĂ©, il coula le lendemain vers 7 heures. Il totalisait tout juste 46 heures de vol. On attribua la panne de moteurs Ă  une probable erreur de manipulation des robinets du circuit de carburant[5].

Décès

Laurent Guerrero trouve la mort le , au large de Mogador (Essaouira) au Maroc, aux commandes du Dewoitine D.333 baptisĂ© Antarès[3]. Il aura effectuĂ© plus d’un million de kilomètres, dont 400 000 en vol de nuit. Il a traversĂ© 56 fois l'Atlantique Sud[1].

Hommages

  • Quand Laurent Guerrero disparaĂ®t en mer en , le F.2231 est rebaptisĂ© Chef pilote Laurent Guerrero. Le avec Paul Codos comme pilote, cet avion Ă©tablit un nouveau record de vitesse sur l'Atlantique Sud en reliant Paris Ă  Buenos Aires (13 789 km) en 58 h 49 min. En 1938, le F. 2231 est transformĂ© en avion stratosphĂ©rique puis livrĂ© Ă  l'armĂ©e et utilisĂ© comme avion de patrouille maritime Ă  long rayon d'action.
  • Plusieurs rues portent le nom de Laurent Guerrero, en AlgĂ©rie ,Ă  Oran,elle a Ă©tĂ© rebaptisĂ©e Avenue Chakib Arslane , au Maroc, et Ă  Toulouse.
  • Son nom a Ă©tĂ© donnĂ© Ă  l’aĂ©rodrome de Sidi-bel-Abbès[1].

Notes et références

  1. manifpn2012, « Pieds-Noirs célèbres : 3 - Laurent GUERRERO », sur MANIFESTATION PIEDS-NOIRS 2012, .
  2. « L'aérodrome de Sidi-bel-Abbès », sur SOUVENIRS DE LA PLAINE DE LA MEKERRA 1843-1962. Webmicale des anciennes et des anciens du lycée Leclerc de Bel Abbès et de la Mekkara (consulté le ).
  3. (Marck 2005, p. 463)
  4. hydroretro [PDF]
  5. Jean-Louis BLENEAU, « Lioré et Olivier H.242 ».

Bibliographie

  • Bernard Marck, Dictionnaire universel de l'aviation, Paris, Tallandier, , 1129 p. (ISBN 2-84734-060-2), p. 463.

Voir aussi

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