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Landersheim

Landersheim est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Landersheim
Landersheim
Mairie.
Blason de Landersheim
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Saverne
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Saverne
Maire
Mandat
Damien Frintz
2020-2026
Code postal 67700
Code commune 67258
DĂ©mographie
Gentilé Landersheimois, Landersheimoises [1]
Population
municipale
191 hab. (2020 en diminution de 5,45 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 90 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 41′ 25″ nord, 7° 29′ 38″ est
Altitude Min. 181 m
Max. 241 m
Superficie 2,13 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Strasbourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saverne
Législatives Septième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Landersheim
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Landersheim
GĂ©olocalisation sur la carte : Bas-Rhin
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Landersheim
GĂ©olocalisation sur la carte : Grand Est
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Landersheim

    Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

    GĂ©ographie

    Urbanisme

    Typologie

    Landersheim est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59 %), zones agricoles hétérogènes (28,7 %), zones urbanisées (12,3 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Le village de Landersheim est citĂ© au dĂ©but du XIIe siècle dans le « Besitzverzeichnis der Abtei MauersmĂĽnster Â» sous la dĂ©nomination « Lantheresheim Â» (= Wohnsitz des Lanther), puis au XIVe siècle sous le nom de « Lantersen Â», devenu « Landersche Â» dans le langage populaire. Landersheim appartient au Moyen Ă‚ge Ă  la noblesse impĂ©riale de Basse Alsace, la Reichsritterschaft.

    En 1595, les seigneurs de Mittelhausen possèdent la moitié de la localité jusqu’à leur extinction en 1634. Ils ont introduit la Réforme dans ce village, qui fut rattaché à la paroisse protestante de Zehnacker jusqu’en 1688. Les Holzapfel, qui possèdent la moitié du village en commun avec les nobles de Landsberg, héritent de la part des Mitteihausen en 1634. Ils réintroduisent la religion catholique en 1688. À la fin du XVIIe siècle, c’est la famille Weinemer, bourgeois de Strasbourg et Colmar, qui rachète les trois quarts du village ; le dernier quart appartenant toujours aux Holzapfel et en 1702, aux héritiers de Wangen. Cette situation dura jusqu’à la Révolution. Les biens de la famille de Wangen, considérés comme propriétés d’émigrés, sont cédés aux enchères comme biens nationaux ; des riches bourgeois de Strasbourg en devinrent les acquéreurs.

    Une étude de J.-M. Boehler sur l’agriculture en Basse Alsace classe Landersheim parmi les villages dont la population autochtone possède le moins de terres en propriété personnelle (7 % contre 88 % aux privilégiés, fin XVIIIe siècle). Le village fait aujourd’hui partie du canton de Marmoutier et est une des plus petites communes du Kochersberg avec 188 habitants au recensement de 2010 pour une superficie de 210 hectares.

    HĂ©raldique

    Blason de Landersheim

    Les armes de Landersheim se blasonnent ainsi :
    « Coupé : au premier d'argent aux deux pommes de gueules, tigées et feuillées de sinople, au second d'azur plain. »[9].

    Économie

    Le siège social d'Adidas France s'implante à Landersheim en 1973. Il a compté jusqu'à 900 salariés dans les années 1980[10]. En avril 2018, Adidas France quitte la commune pour s'installer dans le nouveau quartier d'affaires du Wacken à Strasbourg[11].

    Une agence de voyages et une entreprise de travaux agricoles sont également installées à Landersheim. Un cinquième de la population vit encore de l’agriculture, cinq exploitations agricoles dont une spécialisée dans la production de fromage de chèvre.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1995 2014 Jean-Marc Diss[12]
    2014 2020 Chantal Reibel-Weiss
    2020 En cours Damien Frintz [13] Artisan
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].

    En 2020, la commune comptait 191 habitants[Note 3], en diminution de 5,45 % par rapport Ă  2014 (Bas-Rhin : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    118168204235234223214215223
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    205211205213211201177180170
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    166162150147148153143118104
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    107112104111151131180194205
    2018 2020 - - - - - - -
    194191-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee Ă  partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Bas-Rhin », sur habitants.fr (consulté le ).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
    10. « 80 ans d'histoire agitĂ©e Â», article des DNA du 25 septembre 2015.
    11. « Les salariés d'Adidas s'installent dans leur nouveau siège à Strasbourg », article France Bleu du 3 avril 2018.
    12. [PDF] Liste des maires au 1 avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
    13. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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