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Kochersberg

Le Kochersberg ([kɔxəʁsbÉ›ÊÉĄ] ; et l’Ackerland) sont deux rĂ©gions naturelles de l'Alsace.

Carte de l'Alsace avec les régions naturelles.
Le sommet du Kochersberg, emplacement de l'ancien chùteau et du mémorial de la tour de Chappe actuel.
Paysanne du Kochersberg, aquarelle de Charles Emrich (1830), Musée alsacien de Strasbourg.

Elles sont localisĂ©es entre les vallĂ©es de la Zorn au nord, et de la Bruche au sud, le champ de failles de Saverne Ă  l’ouest, et Ă  l’est, le rebord de la terrasse rhĂ©nane.

Ces rĂ©gions sont caractĂ©risĂ©es par leurs terres trĂšs fertiles (lƓss).

La commune de Truchtersheim est considérée comme le chef-lieu du Kochersberg.

RĂ©gions naturelles voisines : Pays de Hanau, Vosges du Nord , ForĂȘt de Haguenau, Outre-forĂȘt, Strasbourg, Grand Ried, Massif des Vosges

GĂ©ographie

La colline du Kochersberg se trouve Ă  Neugartheim-Ittlenheim.

Le Kochersberg, en tant que région, est situé à l'Ouest de Strasbourg.

GĂ©ologie

Au Keuper se forment des lagunes sursalées. Outre le sel gemme de Lorraine, le gypse précipite. On rencontre le gypse à Waltenheim-sur-Zorn et Willgottheim[1].

Mobilités

La communauté de communes du Kochersberg est devenue autorité organisatrice de la mobilité (AOM).

Toponymie

L’« Ackerland » (en français « terres de labour ») tire son nom du paysage qu’elle offre. Les terres cultivĂ©es (cĂ©rĂ©ales, houblon
), riches et fertiles, dominent les plaines tandis que les prĂ©s n’occupent que les fonds de vallons vouant les rares pentes plus raides aux vergers et parfois Ă  la vigne.

La brasserie Meteor, installée à Hochfelden, produit une biÚre appelée Ackerland.

ChĂąteau du Kochersberg

La partie de la plaine d'Alsace appelée Kochersberg, doit son nom au mont (de : Berg ou als : Bari) Kochersberg sur lequel un chùteau fut construit au XIIIe siÚcle et détruit trois siÚcles plus tard. Le mont Kochersberg s'élÚve à 302 m (source IGN).

Située sur le territoire de la commune de Neugartheim-Ittlenheim, cette colline est facilement reconnaissable grùce au télégraphe optique de Chappe (aujourd'hui factice) qui était, de 1797 à 1852, le deuxiÚme relais (aprÚs celui de Dingsheim) de la ligne Strasbourg-Paris via Saverne et son col.

Maison du Kochersberg

La Maison du Kochersberg, Ă  Truchtersheim, rĂ©alisation de la CommunautĂ© de communes du Kochersberg[Note 1] a pour objectif de recenser et de conserver les richesses du patrimoine local. Elle prĂ©sente depuis 1982 des expositions Ă  thĂšme et publie deux fois par an la revue « Kocherschbari Â».La Maison du Kochersberg est implantĂ©e au cƓur de la commune de Truchtersheim (4 place du marchĂ©). Le nouveau bĂątiment l'esKapade, accueille la Maison du Kochersberg, l'office de tourisme, un atelier d'artiste et un restaurant.

Notes et références

Notes

  1. Anciennement SIVOM du Kochersberg

Références

  1. Jean-Claude Gall, Alsace, des fossiles et des hommes (une histoire géologique de la plaine rhénane et du massif vosgien) Edition La nuée bleue 2005 (ISBN 2-7165-0655-8)

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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