La Nouvelle Guerre des boutons
La Nouvelle Guerre des boutons est un film français réalisé par Christophe Barratier, sorti le .
RĂ©alisation | Christophe Barratier |
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Scénario |
Christophe Barratier Stéphane Keller Thomas Langmann |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
La Petite Reine TF1 Films Production Studio 37 Mars Films Logline Studios Canal+ Ciné+ |
Pays de production | France |
Genre |
Comédie Aventures |
Durée | 100 minutes |
Sortie | 2011 |
SĂ©rie La Guerre des boutons
SĂ©rie La Guerre des boutons
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Il s'agit de la cinquième adaptation cinématographique du roman de Louis Pergaud, sortie en France seulement une semaine après celle de Yann Samuell.
Synopsis
Au printemps 1944, alors que la Seconde Guerre mondiale fait déjà rage, une autre « guerre » sévit entre deux clans d'enfants des villages de Longeverne et Velrans (noms fictifs), dans la Haute-Loire. L'enjeu est d'obtenir le plus grand nombre de boutons possible de l'autre camp. En marge des hostilités, Violette, une jeune fille juive, est protégée par la mercière du village à la demande de ses parents déportés. Mystérieuse sur ses origines, la jeune fille ne tarde pas à être démasquée. Lebrac, le chef des Longeverne, tombe amoureux de Violette.
Fiche technique
- Titre français et québécois : La Nouvelle Guerre des boutons[1]
- RĂ©alisation : Christophe Barratier
- Scénario : Stéphane Keller, Christophe Barratier et Thomas Langmann
- Adaptation : Stéphane Keller, Christophe Barratier et Philippe Lopes-Curval d'après le roman éponyme de Louis Pergaud publié en 1912
- Musique : Philippe Rombi
- Décors : François Emmanuelli
- Costumes : Jean-Daniel Vuillermoz
- Photographie : Jean Poisson
- Son : Daniel Sobrino, Olivier Walczak, Edouard Morin
- Montage : Anne-Sophie Bion et Yves Deschamps
- Production : Thomas Langmann
- Production déléguée : Daniel Delume
- Production associée : Emmanuel Montamat
- Sociétés de production[2] : La Petite Reine, TF1 Films Production, Studio 37, Mars Films et Logline Studios,
- Sociétés de distribution : Mars Films
- Budget : 14 932 668 €[3]
- Pays d'origine : France
- Langue originale : français
- Format[4] : couleur - 35 mm - 2,35:1 (Cinémascope) - son DTS | Dolby Digital
- Genre : comédie, aventures
- Durée : 100 minutes
- Dates de sortie[5] :
- France, Suisse romande : [6]
- Belgique : (sortie nationale)[7] ; (Festival international du film francophone de Namur)
- Classification[8] :
- France : tous publics (conseillé à partir de 8 ans)[9] - [10]
- Belgique : tous publics (Alle Leeftijden)[7]
- Québec : en attente de classement[1]
- Suisse romande : interdit aux moins de 10 ans[11]
Distribution
- Jean Texier : Lebrac
- Ilona Bachelier : Violette
- Clément Godefroy : P'tit Gibus
- Théophile Baquet : Grand Gibus
- Louis Dussol : Bacaillé
- Harold Werner : La Crique
- Nathan Parent : Camus
- Thomas Goldberg : L'Aztec
- Laetitia Casta : Simone
- Guillaume Canet : L'Instituteur
- Kad Merad : Le père Lebrac
- Gérard Jugnot : Le père L'Aztec
- Marie Bunel : La mère Lebrac
- François Morel : Le père Bacaillé
- Grégory Gatignol : Brochard (le milicien)
- Anthony Decadi : Chazal
- Éric Naggar : Le conservateur du musée
- Thierry Nenez : Le joueur de cartes
- Thierry Liagre : Le cafetier
- Anne Gaydier : La mère L'Aztec
- Vincent Bowen : Le prisonnier
- Philippe Jeancoux : Le résistant
- Nicolas Clauzel : Le deuxième milicien
- Jean-Michel Coulon : Le résistant arrête
- Elise Le Stume : La femme arrêtée
- Sébastien Saint-Martin : Le deuxième résistant
- Oliver Papot : Le troisième milicien
- Eva Sciauvaud : Amie de Violette
- Lucie Geneste : Deuxième amie de Violette
- Lou Geneste Benac : La fille du paysan
- Théo Geneste : Le fournisseur de selle du cheval de l’ami de Violette
Production
Tournage
Le tournage du film a eu lieu de mi-juin à début d' en Auvergne : Blesle, Lavaudieu et Lavoûte-Chilhac pour la Haute-Loire et Chalinargues pour le Cantal (certaines scènes se déroulant à l'école). Dournazac (pour certaine scène en foret).
Accueil
Accueil critique
En 2011, semaine du | France[12] | ||
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Place hebdo. |
Entrées | Cumul | |
21 septembre au 27 septembre | 1er | 521 424 | 521 424 |
28 septembre au 4 octobre | 1er | 298 622 | 820 046 |
5 octobre au 11 octobre | 3e | 285 879 | 1 105 925 |
12 octobre au 18 octobre | 7e | 144 654 | 1 250 579 |
19 octobre au 25 octobre | 9e | 150 530 | 1 401 109 |
26 octobre au 1er novembre | 15e | 105 365 | 1 506 474 |
2 novembre au 8 novembre | 19e | 21 877 | 1 528 351 |
Dans un duel très attendu avec l'autre version de la Guerre des Boutons sortie une semaine plus tôt, la version de Christophe Barratier réalise un score légèrement supérieur avec un cumul de 1 528 351 spectateurs contre 1 425 926 spectateurs pour la version réalisée par Yann Samuell.
À sa sortie, le film de Barratier se classe deux semaines durant en première position du box office français entre le et le .
France incluse, le film rassemble 1 781 135 spectateurs en Europe[13].
Distinctions
Entre 2011 et 2012, La Nouvelle Guerre des boutons a été sélectionné 10 fois dans diverses catégories et a remporté 2 récompenses[14] - [15].
RĂ©compenses
- Festival international Buster du film pour enfants (Buster International Children's Film Festival) 2012 :
- Prix Buster du meilleur film pour enfants de la Fondation Nordisk Film décerné à Christophe Barratier.
- Gérard du cinéma 2012 : Gérard du film décerné à Christophe Barratier.
Nominations
- Festival du film français d'Helvétie 2011 : Journée blanche pour Christophe Barratier.
- COLCOA Film Festival 2012 :
- Festival de l'Audiovision Valentin HaĂĽy 2012 : Christophe Barratier.
- Festival international du film de Palm Springs 2012 : Meilleur long métrage narratif pour Christophe Barratier.
- Trophées du Film français 2012 : Trophée du public (élu par les internautes des sites du groupe TF1) pour Christophe Barratier.
SĂ©lections
- De la page à l'image - Festival du film du Croisic 2011 : Longs métrages - Hors-compétition pour Christophe Barratier.
Autour du film
- Domaine public :
- Cinquième adaptation du roman de Pergaud, le film sort une semaine seulement après La Guerre des boutons de Yann Samuell. Ces deux sorties de 2011, coïncident avec le fait que le roman La Guerre des boutons de Louis Pergaud paru en 1912, tombe dans le domaine public[16] ;
- Différents médias ont expliqué pourquoi cette année-là (2011), les droits patrimoniaux des œuvres de Louis Pergaud, n'étaient plus soumis aux droits d'auteur[17] - [18] ;
- La célèbre réplique « Si j'aurais su, j'aurais pas venu » vient du film d'Yves Robert de 1962 (et non du roman de Louis Pergaud de 1912) ; elle est donc soumise aux droits d'auteur. Les sociétés de production des deux films, ont essayé d'acheter aux ayants-droit d'Yves Robert cette réplique, sans succès[19] ;
- Selon L'Obs, dès que le producteur Thomas Langmann apprit que La Guerre des boutons de Louis Pergaud tombait dans le domaine public, il « commanda à toute vitesse un scénario », puis remporta « in extremis les financements de Canal+ » dans le but « pulvériser le projet concurrent » (La Guerre des boutons de Yann Samuell)[20].
- Grégory Gatignol, qui interprétait le dur du collège dans Les Choristes de Christophe Barratier, tient ici le rôle d'un milicien. Kad Merad et Gérard Jugnot ont également participé aux Choristes, de même que Marie Bunel.
- La proximité des dates de lancement entre La Guerre des boutons et La Nouvelle Guerre des boutons a provoqué une course au box-office suivie de près par les exploitants de salles[21].
- Le film fut récompensé du Gérard du plus mauvais film en 2012, ex-aequo avec La Guerre des boutons de Yann Samuell.
Voir aussi
Bibliographie
- Madeleine Garrigou-Lagrange, « La Guerre des boutons », Téléciné no 105, Paris, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), juin-, (ISSN 0049-3287)
- La Guerre des boutons, roman original de Louis Pergaud publié en 1912, régulièrement réédité.
- Petit Gibus raconte La Guerre des Boutons (1 disque 33 tours 25 cm, BNF 37974309).
Cinéma
Autres adaptations du roman de Louis Pergaud :
- La Guerre des gosses, film de Jacques Daroy et Eugène Deslaw en 1936.
- La Guerre des boutons, de Yves Robert en 1962.
- La guerre des boutons, ça recommence, film britannique de John Roberts en 1994, qui se déroule en Irlande.
- La Guerre des boutons, de Yann Samuell en 2011 Ă©galement.
Opéra
- La Guerre des boutons, opéra de Philippe Servain en 1996[22].
Bande dessinée
- La Guerre des boutons, bande dessinée de Mathieu Gabella en 2005.
Notes et références
Notes
Références
- « La Nouvelle Guerre des boutons », sur cinoche.com (consulté le ).
- (en) « La Nouvelle Guerre des boutons - Société de Production / Sociétés de distribution » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Budget du film La Nouvelle Guerre des boutons », sur JP box-office.com (consulté le ).
- (en) « La Nouvelle Guerre des boutons - Spécifications techniques » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- (en) « La Nouvelle Guerre des boutons - Dates de sortie » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « La Nouvelle Guerre des boutons », sur cineman.ch (consulté le ).
- « La Nouvelle Guerre des boutons », sur cinebel.dhnet.be (consulté le )
- (en) « La Nouvelle Guerre des boutons - Guide Parental » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « La Nouvelle Guerre des boutons – Classification » sur Allociné (consulté le ).
- « Visa et Classification - Fiche œuvre La Nouvelle Guerre des boutons », sur CNC (consulté le ).
- « Guide Parental suisse », sur filmrating.ch (consulté le ).
- La Nouvelle Guerre des boutons : Box-office, AlloCiné
- « LUMIERE : Film: La nouvelle guerre des boutons », sur lumiere.obs.coe.int (consulté le ).
- (en) « La nouvelle guerre des boutons - Distinctions » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Palmares du film La nouvelle guerre des boutons », sur Allociné (consulté le ).
- Gaspard Dhellemmes, « Tombée dans le domaine public, "La Guerre des boutons" a lieu », sur L'Obs, .
- Clément Solym, « Louis Pergaud : une guerre du domaine public qui file des boutons », sur ActuaLitté, .
- calimaq, « Guerre des boutons = Domaine public ? », sur scinfolex.com, .
- Christophe Carrière, « La Guerre des boutons, s'ils auraient su... », sur L'Express, .
- Sophie des Déserts, « Portrait. Thomas Langmann, l'affranchi », sur L'Obs, .
- Alain Grasset, «Boutons» : la guerre des chiffres est déclarée, Le Parisien, 23 septembre 2011.
- « Théâtre lyrique et musical : La guerre des boutons De C. Tabet / P. Servain, 1996 - 2013 - 2015 », sur justiniana.com (consulté le ).
Liens externes
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :