La Gaillarde
La Gaillarde est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
La Gaillarde | |||||
Mairie-école de La Gaillarde. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Dieppe | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Côte d'Albâtre | ||||
Maire Mandat |
Jérôme Lheureux 2020-2026 |
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Code postal | 76740 | ||||
Code commune | 76294 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gaillardais, Gaillardaises | ||||
Population municipale |
385 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 49 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 50′ 11″ nord, 0° 51′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 24 m Max. 87 m |
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Superficie | 7,78 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Luneray (banlieue) |
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Aire d'attraction | Luneray (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Valery-en-Caux | ||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Géographie
Communes limitrophes
Hydrographie
La commune est traversée par le Dun.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dieppe », sur la commune de Dieppe, mise en service en 1949[7] et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 798,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 56 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
La Gaillarde est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Luneray, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[17] et 3 476 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18] - [19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luneray, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20] - [21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,4 %), prairies (10,5 %), zones urbanisées (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme La Gaillarde entre 1130 et 1165[24].
- La Gaillarde dériverait du celtique galia, qui signifiait « force ». Ce nom aurait été donné au fleuve Dun pour le décrire. En effet, le Dun, au Moyen Âge n’était pas encore canalisé et son cours d’eau était nettement plus vigoureux qu’aujourd’hui.
Histoire
L'abbé Cochet parle d’anciens puits rebouchés dans la plaine, où des trésors seraient cachés, mais aussi de légende de fées ou de dames blanches dansant des rondes. Toutefois, ce type de légende est très courant en Normandie, et en particulier dans le pays de Caux. Presque toute la région était entre les mains des moines de la Sainte-Trinité de Fécamp. À la Gaillarde même, l’abbaye de Fécamp possédait de nombreux terrains. En l’an 1105, le pape Pascal II (1099-1118), rédige une bulle dans laquelle il fait don de la paroisse du village à l’abbaye bénédictine ; il lui confirme aussi toutes ses donations, biens et privilèges. Ceci aurait été voulu par les ducs de Normandie, en l’occurrence, en 1105, Robert Courteheuse (1052-1134), le fils aîné de Guillaume le Conquérant, qui fut duc de Normandie de 1087 à 1106. Les moines possédaient aussi de nombreuses terres sur lesquelles travaillaient des serfs ; ils disposaient aussi d’un moulin banal, utilisé par les paysans des alentours. L’abbé Cochet évoque aussi une carrière de grès mais que les moines n’auraient exploitée qu’à partir du XVe siècle jusqu’à la fin du XVIIIe siècle.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].
En 2020, la commune comptait 385 habitants[Note 8], en diminution de 1,79 % par rapport à 2014 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Chapelle Sainte-Marguerite : chapelle romane datant de la fin du XIe siècle restaurée dans les années 1990 et classée « monument historique ».
- Église Notre-Dame : son plan est en croix latine ; la nef a deux bas côtés. De l'église du début du XIIIe siècle, il ne reste aujourd'hui que la partie occidentale. La nef et le clocher sont en effet reconstruits durant le premier quart du XVIe siècle. Dans les années 1637 et 1639, les travaux reprennent : les baies sud de la nef sont refaites et une flèche est élevée. Le chœur est reconstruit en 1661. Avant la Révolution de 1789, l'église était sous le patronage de l'abbaye de Fécamp. Au XIXe siècle vont avoir lieu quelques réfections au bras sud du transept (1879), et on construit la sacristie. Les matériaux de construction sont nombreux et différents suivant l'époque : on y trouve du tuf, du grès, du calcaire, du silex, et même de la brique.
- Deux belles croix en grès dans le cimetière : l'une a sa base qui est datée de 1520 ; le fût et le croisillon ont été refaits en 1604. Elle représente un christ en croix et une vierge à l'enfant ; on peut aussi remarquer des armoiries que l'on n'a pas encore identifiées. L'autre croix date du XVIe siècle : elle représente aussi un christ en croix, une vierge à l'enfant, et des armoiries non identifiées avec les deux larrons.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Dieppe - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre La Gaillarde et Dieppe », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Dieppe - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre La Gaillarde et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Luneray », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luneray », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- François de Beaurepaire - 1979 - Les noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime - Page 82.
- Éléonore Sinoquet, « Le maire de La Gaillarde, Jérôme Lheureux, élu à la présidence de la communauté de communes de la Côte d’Albâtre : Jérôme Lheureux, maire de La Gaillarde, près de Fontaine-le-Dun, a été élu, jeudi soir, président de la communauté de communes. Il remplace Gérard Colin et sera assisté de 12 vice-présidentes et vice-présidents », Paris-Normandie,‎ .
- « La Gaillarde. Une équipe soudée autour de Jérôme Lheureux : L'équipe en lice pour les municipales accueille deux nouveaux visages et est en majorité composée d'élus sortants », Le Courrier cauchois,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.