La Baïse (pétrolier ravitailleur)

La Baïse est programmée en 1938[1]. Ce navire, commandé par la Marine nationale aux Ateliers et chantiers de la Seine-Maritime (ACSM) — chantiers Worms, au Trait —, est mis sur cale le 30 mai 1940[2]. Sa construction, interrompue par la Seconde Guerre mondiale, est reprise vers novembre 1941 (pour le compte de la Marine nationale française[3])[4] - [5] puis de nouveau interrompue les Allemands donnant de 1942 à 1944 la primeur à leurs projets[6]. Retrouvé sur cale à la Libération[7], la construction reprend avant décembre 1945. Mis à l'eau le 30 novembre 1948, il est confié à la Société française de transports pétroliers (SFTP)[8]. Il ne fait que la traversée de Rouen à Cherbourg et reste immobilisé. La Marine nationale le reprend le 19 février 1949 et le place en réserve normale le 4 mars 1949. Puis de nouveau le fréte en mai 1951 à la Société mazout transports jusqu'en mai 1954. Revenu à la Marine nationale en 1955, une refonte du 1^er mars au 20 septembre 1955 le transforme en pétrolier ravitailleur d’escadre (PRE)[9]. Il est alors réadmis au service actif le 1^er janvier 1957 avec le numéro A 625. Finalement il est désarmé le 14 septembre 1966[10].

De 1970 au 5 juillet 1982 il succède à l'ex-contre-torpilleur Albatros (coque n^o Q 167)[11] pour servir sous le numéro de quille Q 418 comme brise-lames à Port-Avis (île du Levant)[12]. Finalement cette coque est remorquée par la gabare La Persévérante pour laisser place à celle de ex-pétrolier ravitailleur d'escadre La Saône (coque n^o Q 622)[13]. Enfin il sert de cible le 2 mai 1983 au large de Toulon pour un groupe de bâtiments composé du Clemenceau, du Foch, du Colbert et du Guépratte[14].