Ateliers et chantiers de la Seine-Maritime

La création de l'entreprise s'accompagne de la construction d'une cité-jardin pour loger le personnel[1].

Le méthanier Jules Verne est le grand navire qui y est construit en 1964[2].

Une fusion s'opère avec le chantier naval de La Ciotat en 1966.

Le chantier cesse son activité en 1972.

Au XXI^e siècle, le site appartient à la société Technip, cependant qu'une partie des anciennes cales de lancement sont acquises fin 2018 à un chantier de déconstruction navale[3], Demonaval Recycling.

Les sous-marins suivants ont été lancés par les ACSM :

• Antiope (Q160)
• Amazone (Q161)
• Oréade (Q164)
• Sibylle (Q175)
• Vénus (Q187)
• Cérès (Q190)
• Favorite (Q195) (Sabordé)
• Africaine (Q196)
• Armide (Q207) (inachevé)

• Morse (S638)

Les torpilleurs suivants :

• Basque
• L'Incomprise
• Bouclier

Les dragueurs de mines suivants :

• M734 Croix du Sud
• M735 Étoile polaire
• M742 Orion
• M743 Sagittaire

Les bâtiments de débarquement de chars :

• L9004 Bidassoa
• L9008 Dives

Autres :

• charbonnier Chef-mécanicien Armand Blanc[4], 1922
• pétrolier Le Loing

• Chantiers de Normandie au Grand-Quevilly
• Chantiers Claparède au Petit-Quevilly

• Béatrice Maheut, « Histoire des chantiers navals du Trait », Musée maritime Rouen, n^o 7, 1985.
• Maurice Quemin, Le Trait, berceau de 200 navires, que sont-ils devenus ?, 1988 (ISBN 2-9502241-0-5).
• Paul Bonmartel, Histoire du chantier naval du Trait 1917-1972, 1997.
• Christian Lebailly et Mathieu Bidaux, 50 ans de construction navale en bord de Seine : les ACSM et leur cité-jardin (1917-1972), www.wormsetcie.com, 2021, 414 p.
• Emmanuelle Real, Le Paysage industriel de la Basse-Seine : Haute-Normandie, Rouen, Connaissance du patrimoine en Haute-Normandie, 2009, 263 p., broché (ISBN 978-2-910316-33-4, BNF 41339781), p. 84-93

• Les navires de la Marine nationale construits aux ateliers et chantiers de la Seine-Maritime (ACSM)
• Histoire et lutte syndicale du chantier du Trait
• Iconographie