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L'Hôpital-le-Mercier

L'Hôpital-le-Mercier est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

L'Hôpital-le-Mercier
L'Hôpital-le-Mercier
L'église Saint-Sylvestre.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Charolles
Intercommunalité Communauté de communes Le Grand Charolais
Maire
Mandat
Georges Bordat
2020-2026
Code postal 71600
Code commune 71233
Démographie
Gentilé Hospitois
Population
municipale
304 hab. (2020 en augmentation de 1,67 % par rapport à 2014)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 23′ 34″ nord, 4° 00′ 56″ est
Altitude Min. 229 m
Max. 256 m
Superficie 16,47 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paray-le-Monial
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Paray-le-Monial
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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L'Hôpital-le-Mercier
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L'Hôpital-le-Mercier
Liens
Site web lhopital-le-mercier.fr

    Géographie

    L'Hôpital-le-Mercier est un petit village d'environ 300 habitants dans le Charolais. Située sur les bords de la Loire, cette commune se trouve à quelques kilomètres seulement des départements de l'Allier et de la Loire. Plutôt calme, le village s'articule autour d'un bourg et de plusieurs lieux-dits tel que les Bordes, le Quart ou encore les Crots-Barbes. Les alentours sont principalement composés de prés dans lesquels les éleveurs font paître leurs bêtes, des vaches de race charolaise pour la majorité. L'Hôpital-le-Mercier se trouve à proximité d'autres villages tels que Saint-Yan, Montceaux-l'Étoile ou Varenne-Saint-Germain.

    Communes limitrophes

    Rose des vents Chassenard
    (Allier)
    Saint-Yan Rose des vents
    N Saint-Yan
    O L'Hôpital-le-Mercier E
    S
    Luneau
    (Allier)
    Vindecy Montceaux-l'Étoile

    Urbanisme

    Typologie

    L'Hôpital-le-Mercier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paray-le-Monial, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (49,8 %), zones agricoles hétérogènes (35 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,1 %), terres arables (3,5 %), eaux continentales[Note 3] (3,5 %), zones urbanisées (2,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Les habitants se nomment les Hospitois. La tradition prétend qu'à l'origine, il y avait dans ce village un hôpital pour les lépreux, desservi par des religieuses qui portaient le nom de sœurs bonnes. Il était situé au lieu-dit appelé encore aujourd'hui les Sorbonnes et qu'on nommait à la fin du XVIIIe siècle : Esserbonnes ou Es-serbonnes. Au moment où Courtepée (un abbé sous-professeur du collège de Dijon) visitait la paroisse en 1776, il ne restait déjà plus aucune trace de cet hôpital. Ce n'était plus qu'un souvenir conservé par le nom du lieu, mais qui pourrait remonter à plusieurs siècles, c'est-à-dire à l'époque où la paroisse a commencé d'exister, et d'où elle a pu tirer son nom.

    Quant aux mots Le Mercier, ajoutés à L'Hôpital, d'aucuns prétendent qu'ils viendraient du mot latin merces, edis qui veut dire : gage, récompense, pour indiquer que cet hôpital aurait cela de particulier que les malades y étaient admis à titre de récompense et gratuitement. On trouve parfois dans de vieux actes, au lieu de L'Hôpital-le-Mercier, L'Hôpital de Murcy ou de Murcye.

    Les Hospitaliers

    Anglure[Note 4] est une ancienne commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem au sein du grand prieuré d'Auvergne[8] - [9]

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1978 en cours Georges Bordat Maire
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].

    En 2020, la commune comptait 304 habitants[Note 5], en augmentation de 1,67 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    302334364380372420393405411
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    435423407386375413393392397
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    367376359332342341325318292
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    258267294290306300299293315
    2014 2019 2020 - - - - - -
    299304304------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Commerces et bureau de poste les plus proches à Saint-Yan. Station service entre Saint-Yan et L'Hôpital-le-Mercier. Un bar restaurant vient d'ouvrir ses portes dans le bourg.

    École

    École (avec garderie et cantine) pour les enfants de 5 à 11 ans (maternelle à Saint-Yan).

    Avant 1880, il existait à l'Hôpital-le-Mercier une école privée de filles[14] tenues par des religieuses appartenant à la Congrégation de l'Enfant-Jésus de Claveisolles (Rhône). En 1894, un nouveau bâtiment fut construit. L'école prit le nom d'école Sainte-Elisabeth. L'école pouvait accueillir des internes (14 en 1932). L'école ferma ses portes en 1959. En 1994, la commune acheta les bâtiments qui abritèrent désormais mairie et salles communales.

    Sports

    Cours d'équitation poney et cheval.

    Associations

    Associations (Retraités, Donneurs de Sang, Ball'trap). Foot, activités paroissiales, école de musique et harmonie à Saint-Yan.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Chapelle Saint-Sylvestre.
    • Chapelle ancienne dans le cimetière.
    • Église dans le bourg, dédiée à saint Sylvestre, datant du XIXe siècle (autel consacré le 1er mai 1876), et dont le clocher abrite deux cloches fondues en 1847 et 1896[15].
    • Salle des fêtes pouvant contenir au moins 100 personnes.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. La commanderie d'Anglure est à proximité de la Loire (rive droite) au nord de la commune: 46° 24′ 22″ N, 3° 59′ 56″ E. L'existence de la commanderie est avérée depuis le XIIIe siècle. On trouve en effet mention de cette Domus Hospitalis en 1266, voisine à l'époque de la commanderie templière de Beugney plus au nord sur la rive gauche de la Loire (commune de Chassenard). Anglure avec son membre de Chenay et les granges de Reffy et de l'Haye formaient une commanderie autonome jusqu'au commencement du XVe siècle avant de rejoindre le giron de la commanderie de Beugnet (Philippon 2014, p. 37).
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de l'Paray-le-Monial », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Pierre-Frédéric Philippon, « Implantations et réseaux hospitaliers en Bourbonnais (XIIIe-XVe siècle) », dans Damien Carraz (dir.) et al., Les établissements hospitaliers dans le massif central et ses périphéries au Moyen Âge : des territoires aux réseaux, Presses universitaires Blaise Pascal, (ISBN 978-2-8451-6668-4, lire en ligne), p. 35-44.
    9. A. Bertrand, « L'ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte en Bourbonnais : Commanderie de Beugnay ou Beugnet », Bulletin de la société d'émulation et des beaux-arts du Bourbonnais, t. VII, , p. 254-287, 326-338, 344-354, lire en ligne sur Gallica
      Voir aussi la suite de cet article dans le tome VIII, 1900, p. 29-33, 50-59 de cette même publication, lire en ligne sur Gallica.
      .
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    14. André Berger, Essai historique sur l'Hôpital-Le-Mercier, ronéoté, 2005, 44 pages, disponible à la bibliothèque municipale de Paray-le-Monial.
    15. Sur la plus ancienne de ces cloches est gravée, entre autres, une phrase en latin : VIVOS VOCO MORTUOS PLANGO FULMINA FRANGO (traduction : « J'appelle les vivants, je plains les morts, je chasse la foudre »). Source : page consacrée aux cloches de l'église de L'Hôpital-le-Mercier mise en ligne en 2018 sur Le blog de l'abbé Tof tenu par le père Christophe Lagrange, prêtre du diocèse d'Autun et membre de la Société française de campanologie (page consultable à l'adresse : http://www.cloches71.com/2018/08/l-hopital-le-mercier.html).
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