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L'Esprit de CaĂŻn

L'Esprit de Caïn (Raising Cain) est un film américain réalisé par Brian De Palma et sorti en 1992.

L'Esprit de CaĂŻn

Titre original Raising Cain
RĂ©alisation Brian De Palma
Scénario Brian De Palma
Musique Pino Donaggio
Acteurs principaux
Sociétés de production Pacific Western
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre thriller
Durée 91 minutes
Sortie 1992

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Tout comme Body Double, Brian De Palma rend ici un nouvel hommage Ă  Alfred Hitchcock[1].

Synopsis

Le docteur Carter Nix est un pédopsychiatre réputé. Il est marié à Jenny, également médecin. Carter décide d’abandonner sa carrière pour pouvoir élever leur fille, Amy, et ainsi vérifier certaines de ses théories . Il devient alors obsédé par l’éducation d'Amy, à tel point que Jenny commence à douter de la santé mentale de son mari. Elle se demande si elle connaît vraiment l’homme qu’elle a épousé. Carter va découvrir que sa femme le trompe avec un dénommé Jack Dante. La « part sombre » de Carter prend alors les choses en main.

Fiche technique

Distribution

Production

DĂ©veloppement

Durant le tournage de son précédent film, Le Bûcher des vanités, Brian De Palma imagine une ébauche de scénario d'un thriller, bien qu'il hésite à revenir à ce genre cinématographique qu'il a beaucoup pratiqué dans sa carrière[4].

La scène dans laquelle le personnage incarné par John Lithgow immerge la voiture contenant le corps de sa femme évoque fortement la scène de Psychose (1960), lorsque Norman Bates (Anthony Perkins) pousse la voiture de Marion Crane (Janet Leigh) dans le marais derrière son motel. La crise de panique qui s'empare de Jenny (Lolita Davidovich) au moment de sa noyade peut apparaître comme une auto-citation de la part de Brian de Palma, et plus spécifiquement une référence à la scène de la noyade en voiture de Sally, personnage interprété par Nancy Allen, dans son film Blow Out (1981).

Distribution des rĂ´les

Le réalisateur retrouve ici John Lithgow, après Obsession (1976) et Blow Out (1981). Brian De Palma a avoué regretter de ne pas l'avoir également pris à la place de Tom Hanks pour son précédent film, Le Bûcher des vanités, qui a été un cuisant échec public et critique[5]. Il retrouve également l'acteur Steven Bauer, qu'il avait dirigé dans Scarface (1983).

Tournage

Le tournage se déroule à Los Altos, Menlo Park, Mountain View, Palo Alto et San Francisco, en Californie.

Musique

Raising Cain
Original Motion Picture Soundtrack

La musique du film est composée par Pino Donaggio, qui avait déjà collaboré avec Brian De Palma en 1976 pour Carrie au bal du diable, en 1980 pour Home Movies et Pulsions, en 1981 pour Blow Out, en 1984 pour Body Double et collaborera à nouveau avec lui pour Passion (2012) et Domino (2019). On peut également entendre dans le film la musique Morning Mood, composée par Edvard Grieg comme accompagnement musical de la pièce de théâtre Peer Gynt.

Liste des titres
  1. Raising Cain - 2:00
  2. Tricking Karen - 1:50
  3. Cain Takes Over - 4:46
  4. Love Memories - 3:12
  5. A Blow on the Head - 4:16
  6. Jenny and Carter Talk - 1:21
  7. Jenny's Return - 2:39
  8. The Clock - 2:24
  9. Father Against Cain - 2:24
  10. The Sinking - 1:35
  11. Dr. Walheim Hypnotizes Carter - 5:09
  12. The Gift Giver - 2:22
  13. Following Margo - 1:59
  14. Shadows of the Past - 2:42
  15. Jenny Tries to Save Amy - 1:43
  16. Flying Babies - 3:37
  17. Carter's Return - 1:21
  18. The Plan - 3:15
  19. Love Wins - 3:21

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Critique

Le film récolte des critiques mitigées. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, le film n'obtient que 52% d'opinions favorables, pour 21 critiques presse recensées[7].

Box-office

Distinctions

Sortie vidéo

Le film sort en DVD et combo DVD/Blu-ray le 7 juillet 2020, édité par Elephant Films.

Director's cut

Le rĂ©alisateur nĂ©erlandais Peet Gelderblom, fan de Brian De Palma, remonte le film d'après le scĂ©nario initial prĂ©vu en inversant certaines sĂ©quences. Le film de De Palma se prĂ©sentait dans l'ordre chronologique alors qu'initialement il devait mĂŞler prĂ©sent, passĂ© et « fantasmes Â». Brian De Palma avait plus tard fait part de ses regrets Ă  propos de cette dĂ©cision, qui avait Ă©tĂ© prise tardivement en postproduction. Peet Gelderblom remonte donc le film d'après le script initial et publie le rĂ©sultat sur Internet en 2012[11]. Brian De Palma dĂ©couvre par la suite cette version et l'apprĂ©cie. Il accepte qu'elle soit nommĂ©e director's cut[12]. Cette version est ensuite Ă©ditĂ©e en vidĂ©o, notamment par Elephant Films en France en [13].

Notes et références

  1. Anecdotes - AlloCiné
  2. (en) Business sur l’Internet Movie Database
  3. (en) Dates de sortie sur l’Internet Movie Database
  4. (en) Julie Salamon, The Devil's Candy : The Bonfire of the Vanities Goes to Hollywood, Boston, Houghton Mifflin Harcourt, , 388 p. (ISBN 0-395-56996-6).
  5. Interview de Brian De Palma dans le n°93 du magazine Empire, décembre 2008, p.94
  6. (en) « Pino Donaggio Raising Cain », sur AllMusic.com (consulté le ).
  7. (en) « Raising Cain (1992) », sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
  8. (en) « Raising Cain », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  9. « L'esprit de Cain (Raising Cain) », sur JP's box-office (consulté le ).
  10. (en) Awards sur l’Internet Movie Database
  11. (en) « FEATURE FILM WITH VIDEO ESSAY: Brian De Palma’s RAISING CAIN is re-cut », sur Indiewire, (consulté le )
  12. « Ces "director's cuts" qui n'existent pas », sur Sens Critique (consulté le )
  13. « L'ESPRIT DE CAÏN : édition blu-ray collector pour film culte », sur Films de culte (consulté le )

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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