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L'Action française 2000

périodique français créé en 1998

Pour les articles homonymes, voir Action française (homonymie).

L'Action française 2000
Image illustrative de l’article L'Action française 2000

Pays Drapeau de la France France
Langue Français
Périodicité bimensuel
Genre Presse nationale, journal d'opinion
Prix au numéro 4,50 €
Date de fondation 1998
Date du dernier numéro février 2018
Ville d’édition Paris

Directeur de publication Marie-Gabrielle Pujo
RĂ©dacteur en chef Philippe MĂ©nard
Site web www.actionfrancaise.net/laf2000/

L'Action française 2000 est un journal français fondé à Paris en 1998 par Pierre Pujo du Centre royaliste d'Action française (CRAF).

Organe du mouvement politique Action française, le journal cesse de paraître en 2018.

Historique

L'Action française Hebdo

Le est créé L'Action française Hebdo, hebdomadaire royaliste français ayant succédé à Aspects de la France et dirigé par Pierre Pujo[1]. Ce périodique se veut fidèle aux idées de Charles Maurras et de l'Action française.

En 1998, durant le conflit interne au Front national, le journal donne sa préférence à Jean-Marie Le Pen plutôt qu'à Bruno Mégret : dans le numéro 2523 du (n° 2523), Pierre Pujo juge que Jean-Marie Le Pen représente le courant « catholique et français toujours » qui a fait la grandeur de la France et de ses colonies, tandis que Bruno Mégret, du fait de son opposition au métissage des races, est selon lui « incapable de comprendre l’Empire français ».

La même année, à la suite d'une injonction de la cour, la revue fut contrainte après quelques années de changer de nom parce que son titre ressemblait trop à L'Action française de Maurras (interdite par la législation de la Libération en 1944)[2]. Le choix du nouveau titre L'Action française 2000 a été fait en fonction de la conjoncture et après avoir épuisé tous les recours. Ainsi en 1998, L'Action française hebdo change de nom pour s'appeler L'Action française 2000 qui paraît à un rythme bimensuel.

Nouveau nom pour la postérité

En reprenant le titre du quotidien de Charles Maurras, L'Action française, il s'inscrit dans sa tradition et dans celle de ses prédécesseurs, L'Action française hebdo et Aspects de la France[3]. Comme ses prédécesseurs, le journal est vendu à la criée par les Camelots du roi aujourd'hui incarnés par l'AFE et de l'AFL.

Le journal paraît les premier et troisième jeudis de chaque mois.

Ses principaux collaborateurs sont Anne Bernet, Aristide Leucate, Catoneo, Jean-Philippe Chauvin.

Elle a d'abord été dirigée par Pierre Pujo jusqu'à sa mort, puis par Philippe Champion (de à ), et enfin par Michel Fromentoux jusqu'en 2012. Cette revue royaliste et nationaliste se veut également souverainiste, en raison du renforcement de l'Union européenne.

L'Action française 2000 se veut fidèle à l'héritage d'Aspects de la France et du mouvement d'Action française, c'est-à-dire à la doctrine du nationalisme intégral des membres fondateurs de l'AF : Charles Maurras, Léon Daudet, Jacques Bainville, etc. La revue défend l'indépendance et l'identité nationale de la France, en même temps qu'elle milite pour la sauvegarde de la civilisation chrétienne. À la République, elle oppose la monarchie héréditaire et décentralisée, un État fort défenseur des valeurs locales et régionales. Cependant, le journal prône régulièrement le recours au « compromis nationaliste » et soutient régulièrement des mouvements politiques et sociaux non monarchistes.

Le titre cesse de paraître en , la société éditrice « ayant rencontré quelques soucis [sic] financiers, arrête ses activités après vingt-sept ans de service »[4],[5].

Critiques et polémiques

En , à la suite du refus de la rédaction du journal de publier un hommage à Xavier Vallat (commissaire général aux questions juives sous Vichy), pour les quarante ans de sa mort, le rédacteur en chef, Michel Fromentoux, quitte l'AF2000 pour l'hebdomadaire nationaliste Rivarol[6]. Ce choix tranché marque une prise de distance définitive avec les orientations de son ancêtre l'Action française pendant la Seconde Guerre mondiale.

Postérité

En 2019, le journal Le bien commun édité par le CRAF prend la suite de L'Action française 2000[7].

Notes et références

  1. La postérité de l'Action française, Jacques Prévotat, Presses Universitaires de France, (2004)
  2. « PRESSE - Publication - Interdiction - Usage d'un titre de journal définitivement interdit par l'ordonnance du 17 février 1945 », sur legifrance.gouv.fr, (consulté le ).
  3. David Doucet, Olivier Dard, « De quoi Maurras est-il le nom ? », sur lesinrocks.com, .
  4. « Action française 2000 ne paraîtra plus », sur valeursactuelles, .
  5. Yann Castanier et Mathieu Molard, « Le journal de l'Action française cesse de paraître », sur streetpress.com, .
  6. Johan Weisz, « Le best-of hebdo de la presse d'extrême droite », sur StreetPress, .
  7. Robin d’Angelo, « Une scission et l’Action française ne sait plus comment elle s’appelle », sur Libération.fr, (consulté le )

Crédits

  • Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de l'article intitulĂ© « ).

Annexes

Articles connexes

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