L'Égypte copte, les chrétiens du Nil

L'auteur retrace en cinq chapitres, l'histoire des premiers coptes, le riche héritage artistique et spirituel des chrétiens égyptiens dans ce volume densément illustré, ainsi que d'autres sujets, tels que la christologie copte, l'art copte, les conversions chrétiennes à l'islam, et les Coptes à l'époque moderne[2].

Dans l'Égypte antique, la religion était un phénomène omniprésent. Les Romains occupèrent le pays à peu près à l'époque de la naissance du christianisme, un phénomène extraordinaire se produisit alors : peu à peu, le Christ remplaça le dieu égyptien Osiris, et d'autant plus facilement que les évangiles rapportent le séjour de près de quatre ans de la Sainte Famille dans la vallée du Nil[3].

Alexandrie, la grande ville méditerranéenne, fut la patrie des premiers chrétiens d'Égypte. Selon la tradition, l'Église est née ici avec Saint Marc l'Évangéliste, qui devint plus tard une partie de l'Empire chrétien d'Orient. L'Égypte a même adopté le christianisme comme religion d'État au IV^e siècle. L'Égypte à cette époque, surtout Alexandrie, était un véritable carrefour où la culture antique des pharaons, les cultures grecque et romaine, les courants judaïque et gnostique ont eu une forte influence sur les jeunes communautés chrétiennes.

La Procession baptismale copte par le peintre anglais préraphaélite Simeon Solomon, 1865. Tableau reproduit sur une double page (p. 98–99).

Les Coptes utilisent encore aujourd'hui dans leur liturgie la langue copte, dérivée de l'égyptien ancien, pour prier dans les églises et les monastères fondés au IV^e siècle par les Pères du désert—Antoine, Pacôme, Paul de Thèbes—et se rassemblent lors de fêtes et de pèlerinages dédiés à le Seigneur, la Mère de Dieu, les saints et les martyrs[4].

Le site Babelio confère au livre une note moyenne de 4,20 sur 5, sur la base de 5 notes[5]. Sur le site Goodreads, l'édition britannique obtient une moyenne de 3,65/5 basée sur 23 notes[6], et l'édition américaine 3,33/5 basée sur 27 notes[7], indiquant des « avis généralement positifs ».

Dans le journal anglican Church Times (en), la critique dit : « Du ouvrage, un livre de poche sur papier glacé bourré de faits et d'images[8]. »

Le broadsheet du Caire Al-Ahram Weekly (en) donne une critique positive à l'ouvrage : « Une petite publication informative, belle et bien documentée, qui transmet la richesse et la diversité du patrimoine copte[9]. »

Danièle Gillemon et Christian Laporte du quotidien Le Soir pensent que l'ouvrage « ne laisse rien dans l'ombre de cette Égypte chrétienne. [...] Pour le linguiste qu'il [Christian Cannuyer] est fondamentalement, le copte reste une mine inépuisable de savoir et de documentation. Aussi ne s'adresse-t-il pas seulement aux étudiants égyptologues mais aux historiens du christianisme primitif et à ceux de la Gnose. Son livre est un modèle du genre, un genre qui, faut-il le dire, compte déjà beacoup de titres intéressants. Vulgarisation ? Oui, mais faite par un spécialiste. [...] [Par rapport à l'Encyclopédie copte], les néophytes lui préféreront sans doute l'excellent et très maniable ‹ Découvertes Gallimard ›[10]. »

En collaboration avec Le Monde de la Bible et La Croix, des voyages religieux sous le thème de L'Égypte copte, les chrétiens du Nil sont organisés par l'agence de voyages Routes Bibliques, accompagnés par l'auteur Christian Cannuyer, à la découverte de l'histoire, du patrimoine artistique et spirituel copte[11] - [12] - [13].