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Klaus Theweleit

Klaus Theweleit (né le à Ebenrode en Prusse-Orientale[1]) est un théoricien de la littérature, théoricien de la culture et écrivain allemand.

Klaus Theweleit
Klaus Theweleit en 2015
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Biographie

Theweleit, nĂ© Ă  Ebenrode en Prusse orientale – aujourd'hui Nesterov, Russie – est le fils d'un cheminot et d'une mĂšre au foyer. AprĂšs la guerre, sa famille s'exile en Schleswig-Holstein[2] - [3]. Il Ă©tudie la germanistique et l'anglistique Ă  Kiel et Fribourg. Il finance ses Ă©tudes en travaillant sur des chantiers, dans le port de Kiel ou dans le service d'immatriculation de Flensburg-MĂŒrwik. De 1969 Ă  1972, il travaille comme pigiste pour la SĂŒdwestfunk[4]. Membre de la SDS, il prend part Ă  l'opposition extra-parlementaire[5]. Cette expĂ©rience a beaucoup influencĂ© son Ɠuvre, ses approches, son style, les sujets abordĂ©s et ses opinions politiques[6].

Il soutient en 1976 sa thĂšse sur la Freikorpsliteratur: Vom deutschen Nachkrieg 1918−1923 pour laquelle il obtient la mention summa cum laude[7] - [2]. Cette thĂšse servira de base Ă  son livre MĂ€nnerphantasien publiĂ© en deux tomes en 1977 et 1978.

AprÚs sa thÚse, on lui refuse de diriger un séminaire de premier cycle à l'université de Fribourg, sous prétexte, comme le justifie Gerhard Kaiser, alors professeur de philologie allemande, de son « intelligence débridée »[8] - [7]. Il enseignera plus tard à l'Institut de sociologie de l'université de Fribourg et dirigera des séminaires à l'Académie allemande du film et de la télévision de Berlin[9]. De 1998 à 2008, il est professeur d'art et de théorie à l'Académie des beaux-arts de Karlsruhe. En 2002 et 2003, il est membre du collÚge Friedrich Nietzsche[10].

Theweleit vit Ă  Fribourg comme auteur et donne des confĂ©rences en Allemagne, aux États-Unis, en Suisse et en Autriche. Il est membre du PEN club Allemagne ainsi que de la Deutsche Akademie fĂŒr Fußball-Kultur. Theweleit est mariĂ© depuis 1972 Ă  la pĂ©dopsychiatre Monika Theweleit-Kubale. Le couple a deux fils[11].

ƒuvre

Klaus Theweleit lors d'une rencontre autour du Rire des bourreaux au Club W71 (2016)

FantasmĂąlgories

L'ouvrage de Theweleit originellement paru en deux volumes et intitulĂ©e MĂ€nnerphantasien en allemand (traduit en français en 2016 sous le titre de FantasmĂąlgories) est dans le sillage du renouvellement analytique du national-socialisme et passe pour une des premiĂšres Ă©tudes allemandes et internationales sur la masculinitĂ©[12]. Le livre de 1 174 pages sort chez l'Ă©diteur francfortois Verlag Roter Stern/Stroemfeld Verlag et reçoit un accueil enthousiaste non seulement dans les milieux alternatifs et fĂ©ministes mais aussi auprĂšs d'un trĂšs large public. Y consacrant huit pleines pages dans l'hebdomadaire national Der Spiegel, Rudolf Augstein considĂšre qu'il s'agit probablement lĂ  « de la publication en langue allemande la plus stimulante de l'annĂ©e »[8]. Avec ce livre, la notoriĂ©tĂ© de Theweleit dĂ©passe largement la sous-culture de gauche[7].

Dans ce livre fortement influencĂ© par les thĂ©ories de la psychoanalyse comme par Gilles Deleuze et FĂ©lix Guattari, Theweleit Ă©tudie la psychĂ© fasciste et l'imprĂ©gnation martiale du moi. Il essaie en outre de rĂ©actualiser certaines des conceptions psychanalytiques de l'homme fasciste parmi les plus rĂ©pandues. Pour ce faire, il s'intĂ©resse en particulier Ă  la littĂ©rature des corps francs allemands de l'entre-deux-guerres. Son approche est par ailleurs fortement influencĂ©e par les travaux de la pĂ©dopsychiatre amĂ©ricaine Margaret Mahler, qui a analysĂ© les enfants psychotiques dans son livre Psychose infantile : symbiose et individuation paru en 1968. Theweleit reprend Ă  son compte les concepts de dĂ©vitalisation, de dĂ©rĂ©alisation et de mĂ©canismes de maintien pour analyser le comportement d'auteurs protofascistes tels que Hermann Ehrhardt, Gerhard Roßbach, Martin Niemöller, Rudolf HĂ¶ĂŸ, Ernst JĂŒnger, Ernst von Salomon, Paul von Lettow-Vorbeck ou encore Manfred von Killinger.

Les enfants psychotiques et ces auteurs partageraient une incapacitĂ© Ă  nouer des rapports humains, un dĂ©voiement de la relation d'objet libidinale et un « intĂ©rieur » chaotisĂ© et saturĂ© d'agressivitĂ©. Ni les enfants dĂ©crits par Mahler ni le type d'homme fascistoĂŻde (reprĂ©sentĂ© par les auteurs Ă©tudiĂ©s) n'auraient dĂ©veloppĂ© de Moi de type freudien — au sens d'instance intermĂ©diaire entre le monde et le ça. Faute d'instance moĂŻque, ce type d'homme, Ă  l'instar des jeunes patients de Mahler, se sent constamment menacĂ© par des Ă©tats symbiotiques engloutissants et, partant, sont en permanence sur la dĂ©fensive.

Mais, contrairement aux enfants psychotiques de Mahler, ce « type fasciste » d'adulte, loin de se murer dans l'autisme, s'avĂšre hautement fonctionnel. Theweleit montre comment les coups et le dressage militaire ont donnĂ© Ă  ces hommes une sorte de moi secondaire, une « carapace corporelle » qui se caractĂ©riserait par une tension extrĂȘme, une raideur ou une froideur toute martiale.

Buch der Könige (Le Livre des rois)

Buch der Könige (1988-1994, 3 volumes parus Ă  ce jour) est une autre Ɠuvre majeure de Theweleit. Le premier volume, intitulĂ© Orpheus und Euridike, paraĂźt en 1988 et s'intĂ©resse Ă  la production littĂ©raire et musicale. Revisitant le mythe d'OrphĂ©e et Eurydice, Theweleit dĂ©crit le lien qu'entretient la production artistique, dans le patriarcat, avec le sacrifice de la femme et la façon dont les artistes instrumentalisent « mĂ©diatiquement » leur relation aux femmes en se « branchant » sur elles pour nourrir leur Ɠuvre[13].

Buch der Königstöchter (Le Livre des filles de rois)

En paraĂźt Buch der Königstöchter, volume de 736 pages faisant partie de l'autre Ɠuvre importante Ă  laquelle travaille Theweleit et qui s'intitule Das Pocahontas-Komplex. Theweleit y interroge les mythes et les rĂ©cits antiques de MĂ©dĂ©e, fille de roi, et de Pocahontas, fille de chef indien. Le livre, aussi richement documentĂ© qu'illustrĂ©, fait de cette derniĂšre un exemple paradigmatique des nombreux sacrifices de femmes issues des cultures indigĂšnes, sacrifices qui permirent aux colonisateurs Ă©trangers, persuadĂ©s d'appartenir Ă  une culture supĂ©rieure, d'occuper les nouveaux territoires. Theweleit en fait une transfuge – pour partie contrainte et pour l'autre consentante par amour – de la culture des envahisseurs.

Theweleit s'intĂ©resse de prĂšs Ă  la mythologie grecque, et plus prĂ©cisĂ©ment Ă  cette partie qui intĂšgre et cherche Ă  justifier la colonisation des rĂ©gions que l'on appellera plus tard la GrĂšce par les peuples indo-europĂ©ens. Les mythes font le rĂ©cit des « grands Dieux qui mettent enceintes les filles de roi et s'arrangent ensuite pour que leur pĂšre quitte leurs terres[14] ». Les filles de roi sĂ©duites ou violĂ©es donnent naissance Ă  des enfants qui deviendront des hĂ©ros (demi-dieux) « venant au monde comme agents de leur pĂšre divin et Ɠuvrant contre la culture de leurs mĂšres ; jusqu'Ă  ce qu'ils imposent les lois et coutumes de la culture des dieux olympiens grecs qui seront parvenus Ă  s'implanter[14] ».

Archives

En , Klaus Theweleit remet ses archives aux Archives littéraires de Marbach[15]. Les archives cédées de son vivant comprennent environ vingt boßtes. Ayant beaucoup écrit sur une machine à écrire d'un type particulier, Theweleit a transmis beaucoup de manuscrits sous forme de rouleaux de papier[16].

ƒuvres (sĂ©lection)

En français

  • FantamĂąlgories (trad. de l'allemand par Christophe Lucchese), Paris, L'Arche, (ISBN 978-2-85181-841-6)[17] - [18].
  • Le Rire des bourreaux : essai sur le plaisir de tuer (trad. de l'allemand par Christophe Lucchese), Paris, Seuil, (ISBN 978-2-02-135270-2)[19].
  • Un plus un. Images, mĂ©moire (trad. de l'allemand par Pierre Rusch et BĂ©nĂ©dicte Vilgrain), Courbevoie, ThĂ©Ăątre typographique, (ISBN 2-909657-14-0).

En allemand

  • MĂ€nnerphantasien, Francfort-sur-le-Main/BĂąle, Verlag Roter Stern/Stroemfeld, 1977-1978, (ISBN 3-87877-111-8 et 3-87877-110-X), 2 vol. (thĂšse soutenue Ă  l'UniversitĂ© de Fribourg-en-Brisgau sous le titre Freikorpsliteratur)
  • Klaus Theweleit et Martin Langbein, Bruch, Francfort-sur-le-Main/BĂąle, Verlag Roter Stern/Stroemfeld, 1980 (supplĂ©ment Ă  Art Spiegelman: Breakdowns).
  • Buch der Könige, 4 vol.
    • vol. 1 : Orpheus und Eurydike, Francfort-sur-le-Main/BĂąle, Stroemfeld Verlag, 1988 (ISBN 3-87877-265-3).
    • vol. 2 x : Orpheus am Machtpol, Francfort-sur-le-Main/BĂąle, Stroemfeld Verlag, 1994, (ISBN 3-87877-305-6).
    • vol. 2 y : Recording angels' mysteries : zweiter Versuch im Schreiben ungebetener Biographien, Kriminalroman, Fallbericht und Aufmerksamkeit, Francfort-sur-le-Main/BĂąle, Stroemfeld Verlag, 1994, (ISBN 3-87877-307-2).
  • Objektwahl (All You Need Is Love 
). Über Paarbildungsstrategien und BruchstĂŒck einer Freudbiographie, Francfort-sur-le-Main/BĂąle, Stroemfeld Verlag, 1990, (ISBN 3-87877-321-8).
  • One + One. Rede fĂŒr Jean-Luc Godard, Berlin, Brinkmann & Bose, 1995.
  • Das Land, das Ausland heißt. Essays, Reden, Interviews zu Politik und Kunst, Munich, dtv, 1995, (ISBN 3-423-30449-9).
  • Heiner MĂŒller. Traumtext, Francfort-sur-le-Main/BĂąle, Stroemfeld Verlag, 1996, (ISBN 3-87877-579-2).
  • Ghosts: drei leicht inkorrekte VortrĂ€ge, Francfort-sur-le-Main/BĂąle, Stroemfeld Verlag, 1998, (ISBN 3-87877-744-2).
  • Der Pocahontas Komplex, 4 vol.
    • PO: Pocahontas in Wonderland. Shakespeare on Tour, Francfort-sur-le-Main/BĂąle, Stroemfeld Verlag, 1999, (ISBN 3-87877-751-5).
    • CA: Buch der Königstöchter. Von GöttermĂ€nnern und Menschenfrauen. Mythenbildung vorhomerisch, amerikanisch, Francfort-sur-le-Main/BĂąle, Stroemfeld Verlag, 2013, (ISBN 978-3-87877-752-6).
    • HON: Import. Export. Kolonialismustheorien, oder Warum ‚Cortes‘ wirklich siegte, Berlin, Matthes und Seitz, 2020 (Ă  paraĂźtre) (ISBN 978-3-87877-753-3).
    • TAS: « You give me fever Â». Arno Schmidt. Seelandschaften mit Pocahontas. Die SexualitĂ€t schreiben nach WW II, Francfort-sur-le-Main/BĂąle, Stroemfeld Verlag, 1999, (ISBN 3-87877-754-X).
  • « Nicht drĂ€ngeln! Dreimal anklopfen Â», dans Elisabeth Schweeger, Eberhard Witt (dir.), Ach Deutschland!, Munich, Belville, 2000, (ISBN 3-933510-67-8), p. 45–57.
  • Der Knall: 11. September, das Verschwinden der RealitĂ€t und ein Kriegsmodell, Francfort-sur-le-Main/BĂąle, Stroemfeld Verlag, 2002, (ISBN 3-87877-870-8).
  • Deutschlandfilme. Godard. Hitchcock. Pasolini. Filmdenken und Gewalt, Francfort-sur-le-Main/BĂąle, Stroemfeld Verlag, 2003, (ISBN 3-87877-827-9).
  • Tor zur Welt: Fußball als RealitĂ€tsmodell, Cologne, Kiepenheuer & Witsch, 2004 (ISBN 3-462-03393-X).
  • Friendly Fire: Deadline Texte, Francfort-sur-le-Main/BĂąle, Stroemfeld Verlag, 2005 (ISBN 3-87877-940-2).
  • Absolute(ly) Sigmund Freud. Songbook, Fribourg en Brisgau, Orange-Press, 2006 (ISBN 3-936086-21-4).
  • Klaus Theweleit et Rainer Höltschl, Jimi Hendrix : Eine Biographie, Berlin, Rowohlt, 2008 (ISBN 978-3-87134-614-9).
  • Das Lachen der TĂ€ter: Breivik u. a. Psychogramm der Tötungslust, St. Pölten, Residenz Verlag, 2015 (ISBN 978-3-7017-1637-1)[20].

En tant qu'Ă©diteur

  • Dirige la collection « Absolue » chez Orange-press

CD

  • Das RAF-Gespenst, supposĂ© 2001, (ISBN 3-932513-23-1)
  • Ekstasen der Zeitenmischung. Geschichtsdarstellung in der Kunst, supposĂ© 2001, (ISBN 3-932513-22-3)
  • BST − VIOSILENCE. Audio-CD, supposĂ© 2001, (ISBN 3-932513-24-X).

Prix

  • 2003 : prix Johann-Heinrich-Merck de la critique et de l'essaie littĂ©raires[21].
  • 2014 : prix Reinhold-Schneider de la ville de Fribourg-en-Brisgau[22] - [23].
  • 2016 : prix Schiller de la ville de Mannheim[24].

Notes et références

  1. (de) Caroline Fetscher, « Der Inspirator », sur tagesspiegel.de,
  2. (de) « Klaus Theweleit », sur munzinger.de,
  3. (de) Klaus Theweleit, MĂ€nnerphantasien, Berlin, Matthes & Seitz, , p. 9-13
  4. (de) « Klaus Theweleit », sur br.de,
  5. (de) Peter Unfried, « "Wir alle diskutierten die Stadtguerilla. Sogar jeder SchĂŒler" », taz,‎ , S. 1001-1003 (lire en ligne)
  6. (de) Alexis Eiderneier, « In der Geisterbahn des Widerstands. Klaus Theweleit blickt auf 1968 zurĂŒck », sur literaturkritik.de, (consultĂ© le )
  7. (de) Sven Reichardt, « Klaus Theweleits MĂ€nnerphantasien – ein Erfolgsbuch der 1970er-Jahre », Zeithistorische Forschungen,‎ (lire en ligne)
  8. (de) Rudolf Augstein, « Frauen fließen, MĂ€nner schießen », Der Spiegel,‎ (lire en ligne)
  9. (de) « Lecture & Film: Pier Paolo Pasolini - DIE 120 TAGE VON SODOM - Vortrag von Klaus Theweleit », sur youtube.com, (consulté le )
  10. (de) « Distinguished Fellows im Überblick », sur klassik-stiftung.de (consultĂ© le )
  11. (de) « Kulturwissenschaftler Klaus Theweleit ist 65 », Der Standard,‎ (lire en ligne)
  12. (de) Franziska Bergmann et Jennifer Moos, « MĂ€nner und Geschlecht », Freiburger Zeitschrift fĂŒr GeschlechterStudien,‎ , S. 13-37 (lire en ligne)
  13. (de) Sigrid Löffler, « Der KĂŒnstler und sein Frauenopfer », Der Spiegel,‎ (lire en ligne)
  14. (de) Klaus Theweleit, Buch der Königstöchter. Von GöttermÀnnern und Menschenfrauen. Mythenbildung vorhomerisch, amerikanisch, Francfort-sur-le-Main/Bùle, Stroemfeld Verlag, , p. 225
  15. (de) « Archiv von Klaus Theweleit geht nach Marbach », sur dla-marbach.de, (consulté le )
  16. (de) « Geliebte Papierrollen », Börsenblatt,‎ (lire en ligne)
  17. Nicolas Weill, « De Breivik aux terroristes, les tueurs de masse Ă  travers l'histoire », Le Monde des livres,‎ (lire en ligne)
  18. Georges-Arthur Goldschmidt, « Fantasmes d'Allemands », sur www.en-attendant-nadeau.fr, En attendant Nadeau, (consulté le )
  19. Nicolas Weill, « "Le Rire des bourreaux" : le sociologue Klaus Theweleit Ă  la racine des massacres de masse », Le Monde des livres,‎ (lire en ligne)
  20. (de) Julia Encke, « Der TĂ€tertyp », Frankfurter Allgemeine Zeitung,‎ (lire en ligne)
  21. (de) « Merck-Preis fĂŒr Klaus Theweleit », Der Tagesspiegel,‎ (lire en ligne)
  22. (de) « Klaus Theweleit erhĂ€lt Reinhold-Schneider-Preis », Badische Zeitung,‎ (lire en ligne)
  23. (de) « Reinhold-Schneider-Preis der Stadt Freiburg fĂŒr Klaus Theweleit », sur freiburg.de (consultĂ© le )
  24. (de) « Schillerpreis 2016 wird an Klaus Theweleit verliehen », sur mannheim.de, (consulté le )

Bibliographie

  • Kevin S. Amidon et Dan Krier, « On Rereading Klaus Theweleit's Male Fantasies », dans Men and Masculinities, 11, no 4, 2009, p. 488–496 DOI 10.1177/1097184X08322611.
  • Lutz Niethammer, « Male Fantasies: an argument for and with an important new study in history and psychoanalysis », dans History Workshop Journal, 7, no 1, 1979, p. 176–186 DOI 10.1093/hwj/7.1.176.
  • Klaus Theweleit, « Alles muß man so machen, daß jeder, der es sieht, ausrufen kann, das kann ich auch », dans Uwe Nettelbeck (dir.), Die Republik. no 18–26, 30 avril 1978, p. 464–603.
  • Gerd Dembowski, « Vertheweleitet : Vermeidbare Romantisierungen einer MĂ€nnerfantasie », dans Fußball vs. Countrymusik. Essays, Satiren, Antifolk, Cologne, Papyrossa, 2006, (ISBN 3-89438-369-0), p. 80–84.

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